III.2. DISCUSSIONS
III.2.1. COMPARAISON ENTRE LES
TYPES D'HUILES ET LES BIODIESELS
III.2.1.A INDICE D'ACIDE
La figure (IV.10) montre clairement que l'indice
d'acidité est en augmentation pour les huiles mais presque stable pour
les biodiesels, ce qui donne l'impression que le biodiesel est différent
de celui de l'huile utilisée. Parce que les huiles après le
processus de friture, elles contiennent des triglycérides qui se sont
brisés en acides gras libres en plus grande quantité. Cependant,
grâce à la réaction de transestérification, ces
acides gras libres mélangés au méthanol se transforment en
esters (biodiesels) et la quantité d'acides gras libres diminue
progressivement.
Figure n°18Evolution de l'indice
d'acidité des huiles et biodiesels
III.2.1.BINDICE DE DENSITE
Les valeurs de densité des huiles de friture sont plus
élevées que celles des types de biodiesel qui y sont
dérivés. En raison de cette densité qui est un
paramètre important pourl'atomisation dans le moteur.
Figure n°19 Evolution de l'indice de
densité des huiles et biodiesels
III.2.1.CINDICE DE VISCOSITE
La figure (IV.12) montre clairement que les viscosités
en terme de vitesse des huiles sont stables avec l'augmentation de la
température, mais avec l'augmentation pour les biodiesels. En raison du
but de la réaction de transestérification pour réduire la
viscosité élevée des huiles. Plus la viscosité d'un
liquide est élevée, plus sa susceptibilité à
s'écouler est faible. Plus la viscosité est faible, plus grande
est la fluidité de ce liquide qui lui convient comme
caractéristiques des carburants. Comme nous l'avons dit dans des
résultats récents, moins visqueux signifie moins de
difficulté pour le moteur à injection et des
caractéristiques de volatilité plus élevées des
biodiesels pour mieux remplacer le diesel.
Figure n°20Evolution de la viscosité
en terme de vitesse des huiles et biodiesels
III.1.2OPINIONS ET RECHERCHES
SUR LE BIODIESEL EN RD CONGO
La République Démocratique du Congo est
située dans une zone stratégique pour sa capacité à
réduire le dioxyde de carbone avec le bassin du Congo.Vulnérable
à la déforestation dont les populations environnantes en
dépendent. Aujourd'hui, consciente de l'intérêt croissant
pour les énergies renouvelables et de leurs enjeux, La RD Congo a
intégré le développement de ce type d'énergie dans
sa politique énergétique. L'adoption d'un cadre juridique
favorable au développement de ces énergies, la planification de
projets en est la parfaite illustration malgré le développement
de la bioénergie encore à une échelle expérimentale
dans les laboratoires de recherche. Concernant les cultures
énergétiques, matières premières pour la production
de biocarburants, dans le cas de la RD Congo, il est possible de faire recours
à des sources comestibles pour cette tâche vu les statistiques de
production artisanale grandissante et quelques variétés de
palmier non comestible avec des vielles plantation non exploité au
maximum comme dans les années 50. (INFOCOMM, 2016)
« La RDC est un pays situé dans une zone tropicale
et équatoriale, vulnérable quand même aux effets
néfastes du changement climatique, même s'il ne fait pas partie du
Top 50 des pays pollueurs. L'utilisation de biocarburants peut
représenter une alternative intéressante et un moyen de
contribuer à réduire l'effet de serre. Il n'est pourtant pas
question d'utiliser des produits alimentaires comme l'arachide ou le maïs
pour les produire, l'alternative des déchets et des cultures non
destinées à l'alimentation comme certaine variété
de palmier à huile s'avère intéressante ».
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