Analyse de la compétitivité de la filière anacarde dans la commune de Parakou.

2.2. Elevage

Le cheptel communal est composé de : bovins, ovins, caprins, porcins, la volaille et l'espèce cavalière. La consommation animale de la commune représente environ 40% de la consommation départementale. La commune abrite un marché important de bétail. Le problème principal qui hypothèque le développement du secteur est la forte prévalence des épizooties surtout sur les espèces à croissance rapide.

2.3. La pêche

S'agissant de la pêche, elle est de nature continentale. Le lieu principal de pêche (le fleuve Okpara) demeure un patrimoine commun avec la commune de Tchaourou. A ce titre, il est difficile de pouvoir dissocier la production halieutique des deux communes voisines.

2.4. L'industrie

Le domaine de l'industrie est caractérisé par des sociétés telles que : la Société Béninoise de Brasserie (SOBEBRA) ; l'usine de transformation des noix de cajou ( TOLARO.SA et PPMA) ; le Complexe Textile du Bénin (COTEB),les usines d'égrenage de coton de la Société de Développement du coton (SODECO), la Coopération Béninoise de Matériels Agricoles

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COMMUNE DE PARAKOU

(COBEMAG), les boulangeries et pâtisseries, les usines de fabrication de glace, l'usine de décorticage et de vannerie de riz et du maïs ; les chambres froides.

2.5. L'artisanat

A Côté des unités industrielles, il existe des unités artisanales de fabrication de pain de beurre de karité, d'huile d'arachide, de moutarde et de fromage de soja. C'est un secteur qui connaît de jour en jour un essor dans son développement. La commune de Parakou dispose de quelques sites touristiques qui sont peu visités dont le musée de Parakou. (Rapport annuel SCDA Parakou 2014-2015). L'artisanat dans la commune de Parakou se traduit par de petits métiers parfois modernes mais aussi à l'étape rudimentaire comme la peinture, la menuiserie, la mécanique, la bijouterie, la forge, la sculpture, le tissage, la soudure, la tapisserie, etc. Les artisans sont globalement bien organisés. On dénombre 19 groupements ou associations de base constituées de 1.504 adhérents. Ces groupements et associations de base sont regroupés en deux associations fédérales que sont :

- le GAAP : Groupement des Associations d'Artisans de Parakou ; - le CAP : Collectif des Artisans de Parakou.

2.6. Le transport

Plus de la moitié du parc automobile `'gros porteurs» du Bénin se retrouve à Parakou, ce qui fait dire que la ville est la capitale des gros porteurs. Mais il existe également d'autres moyens de déplacement. Les moyens de transport rencontrés sont :

- les deux roues : environ 7.000 et communément appelés «Zém», les conducteurs de taxi motos jouent un grand rôle dans la mobilité urbaine ; les plus grands utilisateurs de ce mode de déplacement sont les femmes (pour leurs menues courses en ville), les élèves (pour se rendre à l'école) ;

- les taxis inter urbains : ils assurent le transport des personnes entre Parakou et les autres localités du Bénin ; ils sont affiliés aux nombreuses organisations syndicales existant dans le secteur des transports (UNACOB, UCTIB, etc.) ;

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- les taxis-ville : il ne s'agit pas de taxi-ville proprement parlant, ces taxis assurent plutôt le transport des commerçantes et des marchandises entre Parakou et les marchés des localités environnants (Komiguéa, Boko, Kpètèkpètèrou, Bakpérou, Tourou, etc) ;

- les gros porteurs : ils assurent le transport des marchandises (coton, matériaux de

construction, produits manufacturés, cheptel, bois, etc.) principalement entre Cotonou, les autres localités du Bénin et les pays de l'hinterland ; l'inexistence d'un parking gros porteur doublée d'un certain incivisme amènent les conducteurs à garer leurs camions en bordure des voies urbaines et vont déjà trop exiguës et en mauvais état. Cette situation rend la circulation difficile et occasionne aussi bien souvent de graves voire mortels accidents de circulation ;

- le train : il est exploité par l'OCBN (entreprise publique commune au Bénin et au Niger) qui assure le transport des marchandises.