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Analyse de la compétitivité de la filière anacarde dans la commune de Parakou.


par Roméo Houndadjo
Université de Parakou - Licence professionnelle 2019
  

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1.1. Situation géographique

Capitale régionale du Nord-Bénin, la ville de Parakou (ancien chef-lieu des départements du Borgou et de l'Alibori et actuel chef-lieu du département du Borgou) est située au Centre Nord de la République du Bénin à 407 km de Cotonou (capitale économique du Bénin). Elle est délimitée au Nord par la commune de N'dali, au Sud, à l'Est et à l'Ouest par la commune de Tchaourou. La commune de Parakou couvre une superficie totale de 441 km2 Elle se trouve à 9° 21' de latitude Nord, à 2°36' de longitude Est, à une altitude moyenne de 350 m et présente un relief assez modeste. Elle abrite plusieurs groupes linguistiques et constitue un important carrefour des grands axes routiers (Cotonou-communes et pays de l'inter-land). C'est surtout le terminus de la voie ferrée qui quitte Cotonou, capitale économique du Bénin.

1.2. Milieu physique - Le relief

Le relief de la commune de Parakou est caractérisé par des plateaux qui s'élèvent jusqu'à une altitude de 400 mètres et qui sont localement entrecoupés de vallons pour la plupart à tendance marécageuse.

ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
COMMUNE DE PARAKOU

- Le climat

La commune de Parakou est caractérisée par un climat du type soudano-guinéen et est marquée par une saison pluvieuse qui couvre les mois de mai à octobre et une saison sèche de novembre à avril avec une période d'harmattan allant de décembre à février et une période de chaleur de mars à avril. Les changements climatiques modifient de plus en plus les saisons qui ne sont plus distinctement tranchées. La végétation est une savane arborée et herbeuse.

- Les sols

Le sol est du type ferrugineux et repose sur un socle granitique indifférencié. La texture est soit sableuse et bien dressée, soit sablo-argileuse fortement concrétionnée et mal drainée. C'est un sol adapté à des cultures telles que : le coton, les tubercules, l'arachide, les céréales, le soja, etc. On y rencontre des rivières qui confluent entre elles pour se jeter dans le fleuve Okpara, un affluent du fleuve Ouémé. Ces rivières entretiennent des bas-fonds qui sont propices au maraîchage (RGPH4, 2013).

1.3. Milieu humain

La commune de Parakou compte 149.819 habitants (RGPH2, 2002) soit 20,69% de la population totale du département du Borgou avec une densité moyenne de 340 habitants au Km2 et un taux d'accroissement estimé à 5,81% au cours des années 2002-2012. Plusieurs ethnies cohabitent parmi lesquelles les Baatombu qui sont d'ailleurs en majorité. Les religions rencontrées sont l'animisme, l'islam, et le christianisme. Depuis l'avènement de la décentralisation, la commune est sous l'autorité d'un maire élu. Elle compte trois arrondissements. On y dénombre au total quarante-deux (42) villages et quartiers de ville.

2. Activités socio- économique

2.1. L'agriculture

Dans le domaine de l'agriculture, la taille des exploitations varie entre 2 et 40 hectares. La culture attelée est en nette régression à cause de la mécanisation. Les agriculteurs qui résident en ville font le labour à l'aide des tracteurs tandis que ceux qui sont ruraux se débrouillent

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Réaliser et Présenter Par HOUNDADJO Roméo & BELLO M. A. Ramzi

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ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE ANACARDE DANS LA
COMMUNE DE PARAKOU

toujours avec la houe ; les activités de semis sont manuelles. La commune de Parakou connaît une agriculture extensive, itinérante sur brûlis. Elle obéit au rythme des saisons avec par moment une agriculture de transit pratiquée dans les zones humides (bassins des cours d'eau et bas-fonds). Les principales cultures sont les céréales, les tubercules et les légumineuses. Les problèmes que connaît l'agriculture dans la commune sont liés à l'appauvrissement continu des sols. Aussi faut-il ajouter à cela le manque de financements adaptés pour appuyer les initiatives. En ce qui concerne l'encadrement technique, il faut mentionner que le secteur agricole est aujourd'hui en crise de personnel qui se traduit par l'effectif insuffisant ou même inexistant dans certains domaines du personnel d'encadrement. Le financement du secteur agricole est assuré en grande partie par l'Etat béninois. Certains volets pas moins importants sont appuyés par des partenaires pour le développement : la CEDEAO (Projet d'Appui au Développement de l'Elevage Bovin), la BAD (Projet d'Appui au Développement Participatif de la Pêche Artisanale), la Banque Mondiale (Projet d'Appui à la Réforme de la Filière Coton), le FIDA et la BOAD (Projet de Développement des Racines et Tubercules).

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle