![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam1.png)
REPUBLIQUE TUNISIENNE
Ministère de la Jeunesse et des
Sports
Ministère de l'Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique
Université de la Manouba
Institut Supérieur du Sport et de l'Education
Physique de Ksar-Saïd
Mémoire
Pour l'obtention du mastère professionnelle en
STAPS Option : Entrainement et préparation physique
TITRE
L'effet de l'entraînement de la force avec
périodisation linéaire sur l'amélioration de la force
maximale, de la vitesse, de l'agilité et de la puissance des membres
inférieurs chez les jeunes footballeurs.
Présenté par : Ben Slimène Ramzi
Sous la direction de : Dr. elLoumi mohamed
Année universitaire : 2013 / 2014
Ben Slimène Ram fi
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam2.png)
Je remercie en premier lieu mon honorable
encadreur, Dr. Elloumi Mohamed .
Je le remercie tout particulièrement pour
m'avoir non seulement dirigé et orienté tout au long de ce
travail, de ses conseils pertinents et de son savoir, mais surtout
pour m'avoir donné goût et initié à la recherche
scientifique par sa rigueur et ses précieuses réflexions. Ses
qualités scientifiques et humaines, son encouragement et ses
remarques ont largement contribué à l'aboutissement de ce
mémoire.
Je tiens également à exprimer toute
ma gratitude et reconnaissance à mon cher ami et collègue
Tounsi Mohamed pour m'avoir mis sur la bonne voie, pour
leurs précieux conseils, pour leurs bienveillance et gentillesse et
qui me représente l'exemple à suivre.
Je souhaiterai également remercier mon ami
Amri Aymen pour l'aide précieuse qu'il m'a apporté pour la
réalisation de ce mémoire en particulier au niveau
de l'analyse statistique.
Mes remerciements s'adressent également au
membres de jury qui m'ont fait l'honneur de juger ce modeste travail.
Veillez bien trouver ici l'expression de mon estime et de ma profonde
gratitude.
Je désire remercier
énormément les professeurs de l'ISSEP de Ksar Said, qui ont
contribué sincèrement à ma formation.
Finalement, je remercie les joueurs de la
catégorie U18 du club africain et tous ceux qui m'ont aidé de
près et de loin à la réalisation de ce
mémoire.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam3.png)
2013-2014 Page 1
Ben Slimène Ramzi
SOmmAIRe
Dédicace Page 1
Remerciement Page 2
Sommaire Page 3
Liste des figures Page 7
Liste des tableaux Page 8
Liste des graphiques Page 9
Liste des abréviations Page 10
I- Introduction Page 11
1. But de la recherche Page 13
2. Problématique Page 14
3. Hypothèse Page 14
II- Revue de la littérature
Page 15
1. Analyse de l'activité du football Page
15
2. La force Page 17
2.1. Structure générale du muscle squelettique
Page 18
2.2. Les différents types de fibres Page
21
2.3. Les différents modes de contraction Page
22
2.3.1. Le travail isométrique Page
22
2.3.2. Le travail concentrique Page 23
2.3.3. Le travail excentrique Page 23
2.3.4. Le travail pliométrique Page
24
2.3.5. Synthèse Page 24
2.4. Le calcul de répétition maximale (RM)
Page 25
2.5. Les différents types de force: Page
26
2.5.1. La force maximale Page 26
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam4.png)
2013-2014 Page 2
Ben Slimène Ramzi
2.5.2. La force vitesse Page 26
2.5.3. La force endurance Page 27
2.6. Les différents objectifs Page
27
2.6.1. Le gain d'endurance Page 27
2.6.2. Le gain de volume Page 28
2.6.3. Le gain de force maximale Page 29
2.6.3.1 Les méthodes de développement de la
force maximale Page 31
2.6.3.1.1. Méthode des efforts maximaux Page
32
2.6.3.1.2. Méthode des efforts
répétés Page 32
2.6.3.1.3. Méthode des efforts dynamiques Page
33
2.6.3.1.4. Méthode de la pyramide Page
34
2.6.3.1.5. Méthode d'électrostimulation
Page 34
2.6.4. Le gain de puissance Page 35
2.6.5. Synthèse Page 37
2.7. La force en football Page 37
2.8. La force chez l' adolescent (2ème phase
pubertaire) Page 40
3. La périodisation Page 41
3.1.Définition Page 41
3.2.La périodisation linéaire Page
42
III- Méthodologie de la
recherche Page 44
1. Rappel du but de la recherche, de la
problématique et de l'hypothèse: Page 44
1.1. Buts de la recherche : Page 44
1.2. Problématique Page 44
1.3. Hypothèses Page 45
2. Sujets Page 45
3. Protocole expérimentale Page 46
4. Mesures anthropométriques Page
47
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam5.png)
2013-2014 Page 3
Ben Slimène Ramzi
5. Les tests physiques Page 48
5.1. L'évaluation de la condition physique au soccer
Page 48
5.1.1. Tests de vitesse Page 49
5.1.2. Squat jump, Counter mouvement jump et Drop jump
Page 49
5.1.3. Test de 1RM Page 50
5.1.4. Tests d'agilité sans et avec ballon Page
51
5.1.4.1. Test d'agilité de 15m (Mujika 2007)
Page 51
5.1.4.1.1. Sans ballon Page 51
5.1.4.1.2. Avec ballon Page 52
6. Plan d'entrainement Page 52
7. Méthodes statistiques Page 54
7.1. La moyenne arithmétique Page
54
7.2. La variance Page 54
7.3. L'écart type Page 54
7.4. La valeur minimale et maximale Page
54
7.5. Les moyennes de progression Page 55
IV- Résultats Page
56
1. Présentation des résultats des deux
groupes dans les différents tests Page 56
2. Variations des résultats en pourcentages
chez les deux groupes Page 58
V- Discussion Page 61
1/ Effet de l'entrainement sur la force maximale Page
62
2/ Effet de l'entrainement sur la vitesse,
l'agilité et la détente verticale Page 63
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam6.png)
2013-2014 Page 4
Ben Slimène Ramzi
VI- Conclusion Page 65
VII- Bibliographie Page
66
1/ Articles scientifiques Page 66
2/ Thèses, mémoires et ouvrages Page
70
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam7.png)
2013-2014 Page 5
Ben Slimène Ramzi
Liste des figures
· Figure 1: Modèle
simplifié de deux sarcomères disposés en parallèle.
(Modifiée d'après Horowits et coll., 1989).
· Figure 2: Muscle relâché
(Modifiée d'après Huxley, 1954)
· Figure 3: Muscle contracté
(Modifiée d'après Huxley, 1954)
· Figure 4 : Recrutement des
différents types de fibres en fonction de la charge imposée.
(D'après Costill, 1980)
· Figure 5: Représentation
schématique du test d'agilité de 15 m (Mujika 2007)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam8.png)
2013-2014 Page 6
Ben Slimène Ramzi
Liste des graphiques
· Graphique 1: Variations en
pourcentage des performances de la force maximale chez les deux groupes
· Graphique 2: Variations en
pourcentage des performances de la détente verticale chez les deux
groupes
· Graphique 3: Variations en
pourcentage des performances de la vitesse chez les deux groupes
· Graphique 4: Variations en
pourcentage des performances de l'agilité chez les deux groupes
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam9.png)
2013-2014 Page 7
Ben Slimène Ramzi
Liste des tableaux
· Tableau 1 : Demande
physique lors de la saison 2005/2006 de football de Ligue 1 .HI=Haute
Intensité (Dellal et al. 2010)
· Tableau 2 : Distance
couverte (m) aux différentes allures en fonction des postes pour des
joueurs internationaux, et nombre de sprint effectué, au cours d'un
match
· Tableau 3: Recommandations
pratiques pour l'entrainement de la force (Faigenbaum et al. 2009)
· Tableau 4: Recommandations
pratiques pour l'entrainement de la puissance (Faigenbaum et al. 2009)
· Tableau 5 : Synthèse
des modalités d'entraînement en fonction des objectifs
· Tableau 6: Modèle de
périodisation linéaire Fleck et Kramer (1997)
· Tableau7 :
Caractéristiques de la population
d'étude
· Tableau 8 : Equation de
Durnin et Womersley
· Tableau 9 : Programme
d'entrainement étalant sur 12 semaines.
· Tableau 10:
Répartition des exercices à chaque
séance d'entrainement.
· Tableau 11:
Performances de force maximale chez les deux groupes
· Tableau 12:
Performances de détente verticale chez les deux groupes
· Tableau 13: Performances de
vitesse chez les deux groupes
· Tableau 14: Performances
d'agilité chez les deux groupes
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam10.png)
2013-2014 Page 8
Ben Slimène Ramzi
Liste des abréviations
G.Exp. = Groupe expérimental
G.Con. = Groupe de contrôle V
= Variance
P = Signification
RM = Répétition
maximale
SJ = Squat jump
CMJ = Counter mouvement jump
DJ = Drop jump Perf.
= Performance MB = Medecine-ball
Min = Minutes
IMC = Indice de masse corporelle
SEC = Seconde
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam11.png)
2013-2014 Page 9
Ben Slimène Ramzi
I-INTRODUCTJON:
Le football est un sport qui connait sans cesse une
réputation de plus en plus populaire ayant un caractère presque
totalitariste par rapport aux autres sports. Il engendre par conséquent
une place sociale assez distinguée marquant la fierté et la vertu
des clubs et des nations.
Comme tout autre sport, le soccer n'est pas une science, mais
la science peut aider à améliorer la performance des joueurs
(Stolen et al. 2005). Sur les deux décennies
passées, le soccer a apparu comme le sport le plus populaire dans le
monde avec une augmentation significative de participation. Hommes, femmes et
enfants, avec différents niveaux d'expertise, pratiquent cette
activité. Une enquête faite par la Fédération
internationale des associations de football (FIFA) en 2006 a montré
qu'autour de 4 % de la population mondiale sont directement impliqués
soit comme, joueurs (265 millions), arbitres ou fonctionnaires
(Althoff et al. 2010).
En termes de science, le soccer a fait l'objet de plusieurs
recherches. Les spécialistes ont mené leurs études de
différents angles que ce soit sur terrain ou en dehors. Ils ont
étudié la performance au cour des matchs et aux
entraînements (Stolen et al, 2005 ; Bangsbo et al.
2006). Avec l 'évolution des pratiques suite aux nouvelles
méthodes d'entraînement, la science a été
incorporée à une mesure plus grande dans la planification et
l'exécution des entraînements (Bangsbo et
al.2006).
Les qualités techniques, tactiques et psychologiques
des joueurs sont dépendantes de leurs capacités physiques. Le
soccer est une activité qui implique autant des actions
aérobiques qu'anaérobiques. La demande physiologique
imposée aux joueurs pendant les matchs et les entraînements ont
fait le sujet de recherches des dernières décennies
(Osgnach et al. 2010). Le soccer moderne exige une
vaste gamme de demandes physiques sur les joueurs pendant le match.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam12.png)
2013-2014 Page 10
Ben Slimène Ramzi
Outre la puissance aérobie et la capacité
à supporter une haute utilisation fractionnaire de cette dernière
(Hoff et al. 2004 ), le joueur de soccer a besoin
d'une rapidité explosive et d'une vitesse de course décisive tant
dans la défense que dans l'attaque. Durant le match, le joueur
exécute en moyenne une distance de 0.35 km à la première
mi-temps et 0.30 km à la deuxième mi-temps en sprint
(Mohr et al.2003).
La puissance, la détente et l'agilité sont souvent
importantes dans les moments critiques du jeu. Canavan
(2004) mentionne que la puissance des membres
inférieurs, et en particulier la détente verticale, est
considérée comme un élément crucial pour la
performance athlétique. La force et la puissance partagent l'importance
avec l'endurance dans le soccer de haut niveau.
Il a été montré, au cours d'un match de
football, que le joueur ne fait pas uniquement beaucoup de course, mais aussi
réalise toutes sortes d'activités de force. En effet, il s'agit
d'un travail spécifique du football, comme les duels, les tacles
glissés, les sauts pour les coups de tête, les tirs, les passes,
les contrôles, les feintes...
Pour accomplir ce travail spécifique du FB, le joueur a
besoin d'une force musculaire au niveau du train supérieur (duels pour
récupérer le ballon, couverture, coup de tête,
rentrée de touche...), et du train inférieur (tacles, sauts,
tirs, passes...).
Il existe une relation entre la force musculaire et les
blessures. Les joueurs puissants présentent moins de blessures que les
joueurs peu solides.
L'entraînement de la force est aussi important pour la
prévention des blessures que pour la reproduction de blessures. Une
période prolongée d'inactivité, suite à une
blessure, affaiblit considérablement les muscles.
Le soccer est donc un sport complexe et la performance
dépend de plusieurs facteurs, tels que les facteurs psychologiques, la
technique des joueurs, la tactique de l'équipe et la forme
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam13.png)
2013-2014 Page 11
Ben Slimène Ramzi
physique. Dans notre étude, nous cherchons à
améliorer ce dernier aspect par le biais d'un entraînement de
force étalant sur 12 semaines avec périodisation
linéaire.
Depuis quelques décennies, la périodisation des
entraînements s'est imposée comme la manière la plus
efficace dans la gestion des entraînements, l'anticipation des
progrès (et donc l'observation des qualités limitant la
progression d'un athlète). (MATTHEW et al.
2011)
Néanmoins, à l'inverse d'une programmation non
périodisée, la rigueur dans la mise en place et
l'exécution des entraînements en cycle impose une vision à
long terme, pouvant engendrer une absence de progression que l'entraîneur
observe au dernier moment, créant un état d'urgence
préjudiciable aux performances.
La périodisation linéaire amène à
répéter sur des périodes plus ou moins longues des
entraînements travaillant les mêmes qualités avec une
augmentation de l'intensité parallèlement à la baisse du
volume. (MATTHEW et al. 2011).
Nous allons donc appliquer ce type de périodisation
dans un programme de force de 12 semaines et par la suite déterminer
leurs effets sur la performance physique du jeune footballeur.
1. But de la recherche :
Le but de cette étude était de déterminer
l'effet de l'entraînement de la force avec périodisation
linéaire sur l'amélioration de la force maximale, de la vitesse,
de l'agilité et de la puissance des membres inférieurs chez les
jeunes footballeurs.
On va aussi vérifier l'équation de
Wong et al. (2010) qui permet de faire la prédiction de
6RM du "leg press" à partir de 6RM de "back squat".
Vers la fin de notre étude on va comparer notre
étude qui repose sur la périodisation linéaire avec
d'autres études qui utilisent le même type de
périodisation.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam14.png)
2013-2014 Page 12
Ben Slimène Ramzi
2. Problématique :
L'évolution des contraintes physiques du sport de haut
niveau a engendré des modifications de l'entrainement technique,
tactique et physique . Baboult et al. (2008)
Sur le plan physique, il n'est plus à démontrer
l'importance de la force et de son action sur le rendement du footballeur.
Cette amélioration est tributaire de plusieurs facteurs tel que
l'endurance musculaire, l'hypertrophie, la force maximale et la puissance.
Nous nous confrontons, suite à cette confirmation
à des interrogations majeures ;
" Est ce que les améliorations de la force maximale,
de la vitesse, de l'agilité et de la puissance des membres
inférieures chez le jeune footballeur ont plus ou moins
influencées par l'entrainement de la force en utilisant la
périodisation linéaire ? "
"Est ce que la durée de 12 semaines de travail de
force avec 3 semaines à chaque phase est réellement suffisante
pour assurer un bon développement des performances mesurées?"
3. Hypothèses :
- Les performances de la force maximale, de la vitesse, de
l'agilité et de la puissance des membres inférieurs du jeune
footballeur vont être très améliorées suite à
12 semaines d'entrainement de la force avec périodisation
linéaire.
- La durée de 12 semaine de travail de la force avec 3
semaines pour chaque phase (endurance musculaire, hypertrophie, force maximale
et puissance) est suffisante pour améliorer les performances
mesurées.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam15.png)
2013-2014 Page 13
Ben Slimène Ramzi
II- REVUE DE LA LITTéRATURE:
1. Analyse de l'activité de
football:
L'analyse de l'activité physique du footballeur durant
un match, a été effectuée par de nombreux auteurs, ce qui
permet d'avoir une littérature scientifique assez riche sur ce sujet,
avec une forte croissance du nombre de publications au fil du temps.
Effectivement, de nombreux scientifiques se sont
intéressés à l'évaluation des implications
physiques et techniques au cours d'un match, et l'évolution des
technologies (cardiofréquencemètres, Global Positionning
System (GPS), systèmes d'analyse de mouvement tel que Amisco
ou ProZone, accéléromètres...) a permis de
créer des analyses de plus en plus fines et fiables au cours du
temps.
Nous nous concentrerons, lors de cette analyse de
l'activité, aux recherches les plus récentes, afin de coller au
plus près de l'effort physique du footballeur moderne. Effectivement,
bien que certaines analyses de l'activité aient débuté
dès les années 1950 (Winterbottom et al.1953)
le football est un sport en perpétuelle mutation, et cette
donnée doit être prise en compte afin d'actualiser de façon
permanente les techniques d'entrainement.
Ces analyses permettent aux staffs techniques d'orienter
l'entraînement au plus près des exigences des matchs, de la
réalité du terrain, et de spécifier et individualiser les
séances en fonction des exigences des différents postes
occupés sur le terrain (Jones et al. 2013)
Chaque joueur effectue, durant un match, une distance totale
comprise entre 8 000 et 13 000 mètres en moyenne (Dellal et
al.2010 , Clemente at al. 2013 , Dellal et al. 2011), la charge
aérobie lors d'un match est approximativement estimée à
75% de la VO2max, et le stress cardio-
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam16.png)
2013-2014 Page 14
Ben Slimène Ramzi
vasculaire provoqué par l'activité physique du
footballeur induit une fréquence cardiaque (FC) moyenne de l'ordre de 80
à 90% de la FCMax (Stølen et al.
2005).
Ces données trop générales
représentent des chiffres non exploitables dans l'entraînement de
par leur globalité. Ceci ne pourra servir que de tendance à
l'entraîneur, car ces données seront inutiles dans le calibrage
des séances.
Par conséquent, une analyse plus qualitative doit
être établie afin d'orienter plus précisément
l'entraînement. Les études récentes démontrent que
durant un match, l'activité des joueurs varie en fonction des postes de
jeu (Table 1& 2) (Dellal et al.2010 , Clemente at al. 2013 ,
Dellal et al. 2011 ) et des organisations technico-tactiques
inhérentes à la culture de chaque championnat
(Sarmento et al. 2011) et aux consignes de chaque
staff (Dellal et al. 2011 ).
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam17.png)
Table 1. Demande physique lors de la saison
2005/2006 de football de Ligue 1 .HI=Haute Intensité (Dellal et al.
2010)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam18.png)
Table 2. Distance couverte (m) aux
différentes allures en fonction des postes pour des joueurs
internationaux, et nombre de sprint effectué, au cours d'un match
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam19.png)
2013-2014 Page 15
Ben Slimène Ramzi
Ces tableaux nous démontrent une différence de
l'activité physique de chaque joueur en
fonction des postes. Nous notons effectivement que la distance
totale parcourue ainsi que les
distances totales effectuées en sprint et en course haute
intensité (HI) varient en fonction des
postes occupés.
Le match de football est composé aussi d'efforts explosifs
répétés. Ils représentent
5% de l'ensemble des efforts, mais
s'avèrent déterminants durant un match (sauts,
accélérations, freinages, changement de direction,
tirs, duels etc....).
On observe 150 à 200 actions individuelles
composées essentiellement en:
- 15 à 30 sauts
- 30 à 50 duels
- 10 à 15 tacles
De plus, lors d'un match de football, il y a entre 1000 et 1200
changements de directions et
d'allures avec une moyenne de 50 changements de direction par
joueur.
La durée moyenne des accélérations,
liées à ces changements de directions et d'allures, est
comprise entre 2 et 3 s (15 m).
Les actions décisives sont précédées
d'accélérations, de sprints, de sauts, de frappes et de
changements de directions.
Dès lors, la conclusion suivante s'impose: La force , la
vitesse, l'agilité et la détente verticale constituent des
qualités physiques primordiales pour la performance en football.
2. La force:
Selon Zatsiorsky (1966) , la force
est définie par "la capacité de l'homme de manifester par
l'effort musculaire certaines valeurs de force, de vaincre (avec
élongation ou raccourcissement du muscle), de maintenir (sans modifier
la longueur des muscles) ou bien de céder (avec la modification de la
longueur des muscles)."
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam20.png)
2013-2014 Page 16
Ben Slimène Ramzi
Selon A.Lassoued (1984), "c'est la
possibilité de l'organisme de soulever, de transporter, de pousser ou de
tirer certains poids sur la base de contraction musculaire"
Selon Michel Pradet (1966), "En tant
que propriété humaine, la force est la faculté de vaincre
une résistance extérieure ou de s'y opposer grâce à
la contraction"
Ainsi la musculation peut être appliquée dans un
but de gain de force, de puissance, d'explosivité, d'endurance ou de
volume. En fonction de l'objectif du pratiquant et afin d'avoir une bonne
efficacité, le nombre de répétitions, la charge ou encore
la vitesse du mouvement sont autant de paramètres qui sont à
maîtriser Marsal & al. (2007). De plus,
différents modes de contraction existent, il faut donc choisir le ou les
modes contractiles qui s'appliquent le mieux à la situation. Afin de
faire le meilleur choix possible pour les joueurs, des connaissances sur les
effets de chacun de ces modes sont nécessaires.
2.1. Structure générale du muscle
squelettique:
L'élément fondamental du tissu musculaire
strié est la cellule musculaire squelettique, responsable des mouvements
volontaires et du maintien de la posture. Cette cellule est sous l'influence du
système nerveux central, mais c'est l'agencement des différentes
structures intracellulaires qui lui confère sa forme et sa fonction. La
cellule musculaire est caractérisée par une striation
transversale résultant de l'organisation axiale des myofibrilles qui
forment des unités répétitives, les sarcomères
(figure 1). Ceux-ci sont composés de filaments épais : la myosine
et de filaments fins : l'actine. Les filaments fins et épais sont
associés à d'autres protéines sarcomériques qui
soutiennent l'architecture du sarcomère. Parmi celles-ci la titine relie
le filament de myosine à la strie Z maintenant le bon centrage des
filaments d'actine et de myosine. Cette dernière jouerait un rôle
important dans l'élasticité de la fibre (en se
comportant comme un ressort de décompression). La
nébuline, de même longueur que le filament d'actine,
s'insère sur la strie Z et conditionne la longueur d'assemblage de
l'actine. La protéine Z et l'alpha-actinine sont aussi des
protéines constitutives importantes puisqu'elles
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam21.png)
2013-2014 Page 17
Ben Slimène Ramzi
permettent d'accoler les filaments d'actine à la strie Z.
Enfin, la desmine assure la connexion des stries Z entre eux et donc la
stabilité de la structure de la fibre musculaire au niveau
latéral.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam22.png)
Figure 1. Modèle simplifié de deux
sarcomères disposés en parallèle. (Modifiée
d'après Horowits et al. 1989).
La contraction musculaire est permise grâce à
l'interaction entre les filaments. La
théorie qui prévaut actuellement pour expliquer
comment les muscles créent des tensions internes est celle dite "des
filaments glissants" développée par Hanson et Huxley
(1954). Elle stipule qu'une contraction musculaire de type
concentrique est réalisée par le raccourcissement des fibres
musculaires et résulte du glissement actif des filaments épais de
myosine entre les filaments fins d'actine. Ce glissement a d'abord
été mis en évidence par microscopie électronique.
Par la suite, des grossissements plus poussés ont confirmé les
premiers résultats comme le montre la figure 2 lors d'enregistrements
réalisés au cours d'une contraction en raccourcissement de
l'échantillon de fibres musculaires. C'est le degré de
recouvrement qui informera sur les possibilités de production de force
(nombres de ponts d'acto-myosine). Comme nous le verrons dans le chapitre
suivant, des relations entre les
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam23.png)
2013-2014 Page 18
Ben Slimène Ramzi
grandeurs mécaniques ont pu être mises en
évidence en condition statique pour une longueur de fibre musculaire
donnée (relation force-longueur) ou un angle articulaire donné
(relation force-angle) ou en condition dynamique à une vitesse de
mouvement donnée (relation forcevitesse).
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam24.png)
Figure 2. Muscle relâché
(Modifiée d'après Huxley, 1954)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam25.png)
Figure 3. Muscle contracté
(Modifiée d'après Huxley, 1954)
Le déplacement de la myosine sur l'actine est possible
grâce à la formation de liaisons
ou "ponts" formés entre ces deux molécules, en
suivant un processus cyclique. Une molécule d'ATP se fixe sur la
tête de myosine puis sera hydrolysée. Cette dernière va
fournir l'énergie nécessaire à la bascule des têtes
de myosine exerçant ainsi une traction sur les filaments fins pour les
faire glisser. La régulation de la contraction musculaire est
réalisée par une molécule associée à la
molécule d'actine, la tropomyosine qui au repos masque le site de la
liaison actine-myosine. La libération de ce site est sous l'influence
des ions calcium initialement contenus dans les citernes du réticulum
sarcoplasmique. L'influx nerveux, provoque une dépolarisation de la
membrane plasmique qui s'étend le long des membranes du système
tubulaire transverse. Cette dépolarisation va provoquer l'ouverture des
canaux calcique par l'intermédiaire du système
"dihydropyridine-ryanodine" entraînant la libération du calcium
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam26.png)
2013-2014 Page 19
Ben Slimène Ramzi
qui active la contraction musculaire. La force
générée sera directement proportionnelle au nombre de
ponts d'actine-myosine formés (taux de recouvrement entre les deux
myofilaments), et selon la force extérieure qui s'oppose
à la tension ainsi générée, il y aura ou non
raccourcissement du muscle.
2.2. Les différents types de fibres :
Les muscles sont principalement composés de trois types
de fibres. Les fibres de type I encore appelées fibres rouges ou fibres
lentes sont les fibres les plus endurantes, ce sont celles qui
développent le moins de force mais elles sont peu fatigables. Elles
fonctionnent sur un mode oxydatif, c'est-à-dire aérobie : elles
utilisent l'oxygène pour fabriquer leur énergie (ATP) et
nécessitent donc un muscle bien capillarisé.
Les fibres de type II également appelées fibres
blanches ou fibres rapides. Il en existe 2 types différents : les fibres
IIa et IIb. Ces deux types de fibres fonctionnent principalement sur un mode
anaérobie. Les fibres IIb sont celles qui développent le plus de
force mais sont les plus fatigables. Les fibres IIa sont intermédiaires
par rapport aux types I et IIb : elles sont relativement fatigables et
développent une force modérée.
Lors d'une contraction musculaire, les différents types
de fibres ne sont pas recrutés simultanément dès le
début de l'exercice. Leur recrutement se fait selon l'intensité
de la résistance avec un recrutement principal des fibres J pour une
intensité faible (jusqu'à 50% de la RM) auxquelles vont se
rajouter les fibres IIa (à partir de 50% de la RM) puis les fibres IIb
(au-delà de 80% de la RM). Cet ordre de recrutement est cependant
modifié lors d'une contraction intense explosive avec un recrutement
prioritaire des fibres IIb (Gain & al. 2003a).
Cette chronologie de recrutement est illustrée sur le schéma
suivant (figure 1).
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam27.png)
2013-2014 Page 20
Ben Slimène Ramzi
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam28.png)
Figure 4 : Recrutement des différents types
de fibres en fonction de la charge imposée. (D'après Costill,
1980)
2.3. Les différents modes de contraction: 2.3.1.
Le travail isométrique:
La contraction isométrique est une contraction statique
ce qui implique que le développement de la force s'effectue
principalement dans la position angulaire de travail. Par conséquent
cette position doit être judicieusement choisie en lien avec
l'utilisation fonctionnelle du muscle, ou le renforcement isométrique
devra être effectué successivement à différentes
positions (Gain & al. 2001 ; Bellaud & al. 2003 ; Gain
& al. 2003a et 2003b).
Ce mode de contraction est favorable au développement
du volume musculaire (Gain et al. 2001 ; Bellaud & al. 2003 ;
Gain & al. 2003a ; Vanbiervliet et al. 2008) et il permet de
développer une force supérieure de 10% à la force maximale
concentrique (Gain & al., 2003a). Ses principaux
inconvénients sont qu'il diminue la capillarisation intramusculaire, il
est peu favorable à la vitesse de contraction (Gain &
al. 2001 ; Bellaud & al. 2003 ; Gain & al. 2003a) et ne
permet pas le développement de la coordination intra et intermusculaire
(Gain & al. 2001).
Finalement ce type de contraction semble peu fonctionnel et un
entraînement musculaire en mode isométrique est
répétitif et monotone pour le sujet (Bellaud &
al. 2003). Son utilisation doit être modérée
et couplée à d'autres modes de travail (Gain &
al. 2001).
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam29.png)
2013-2014 Page 21
Ben Slimène Ramzi
2.3.2. Le travail concentrique:
La contraction concentrique est un mode de travail dynamique
du muscle dans lequel sa longueur se réduit et ses points d'insertion se
rapprochent.
Il s'agit du régime de contraction qui développe
le moins la force mais il présente l'intérêt de
nécessiter un temps de récupération plus court. Il
sollicite un grand nombre d'unités motrices ce qui le rend efficace
à l'échauffement, mais cela implique également une grande
consommation d'énergie (Gain et al. 2001 ; Gain & al.
2003a).
2.3.3. Le travail excentrique:
Lors de la contraction excentrique, le muscle s'allonge et ses
points d'insertion s'éloignent (Bellaud & al.
2003). Cette contraction part donc d'une course plutôt
interne vers une course plutôt externe et l'action réalisée
est alors une action de freinage d'une charge, comme par exemple la contraction
quadricipitale excentrique lorsqu'un sujet s'accroupi pour retenir la charge
qui est le poids de son corps.
Ce mode de contraction est celui qui développe le plus
de force (30 à 50% de plus que la force maximale isométrique
selon Gain). Il est peu consommateur en énergie métabolique et
nerveuse est très efficace dans l'objectif de gain de force tout en
n'entraînant que peu d'augmentation du volume musculaire
(Gain & al. 2003a). Toujours selon Gain, le
renforcement musculaire en mode excentrique améliore la force
également dans le mode concentrique à moyen et long terme
(après restructuration des stries Z lésées par
l'entraînement excentrique) .
Cependant, le mode excentrique doit être utilisé
avec précaution car le risque de lésions musculaires est
présent, notamment à vitesse rapide, alors que le travail
à vitesse ralentie ne présente qu'un intérêt
limité car peu fréquent dans les activités courantes
(Bernard & al. 2008).
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam30.png)
2013-2014 Page 22
Ben Slimène Ramzi
2.3.4. Le travail pliométrique:
Il s'agit d'une contraction excentrique suivie
immédiatement d'une contraction concentrique. Ce mode de contraction est
retrouvé dans les activités quotidiennes majoritairement sur les
membres inférieurs : course, sauts ce qui rend cet entraînement
proche de la fonction (Gain et al. 2001).
2.3.5. Synthèse:
Chaque mode de contraction présente ses avantages et
ses inconvénients. En fonction du joueur, de son niveau et de ses
objectifs, un mode sera préférentiellement choisi par rapport
à un autre. Le mode de contraction utilisé au cours des exercices
de renforcement musculaire sera donc lié aux objectifs .
D'une manière générale, le renforcement
musculaire afin d'être optimal doit mêler différents modes
de contraction afin d'utiliser au mieux les avantages et inconvénients
de chaque type de contraction.
On peut alors imaginer un début de programme en
isométrique, moins traumatisant, puis rapidement une progression vers le
concentrique et enfin, lorsque le sujet se sent à l'aise, un
renforcement excentrique et pliométrique .
Cependant les critères de chaque mode de contraction ne
sont pas les seuls éléments à prendre en compte. En effet,
il faut déterminer le mode de contraction fonctionnel du muscle dans les
activités sportives. Le mode de contraction utilisé ensuite en
entraînement sera le même afin de pouvoir transposer les acquis de
l'entraînement dans la fonction (Gain et al. 2001 ; Marsal et
al. 2007). Ainsi par exemple, le muscle moyen fessier
fonctionnant majoritairement comme stabilisateur en contraction statique lors
de la phase unipodale de la marche sera préférentiellement
renforcé dans le mode statique et dans l'angulation d'abduction de
hanche
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam31.png)
2013-2014 Page 23
Ben Slimène Ramzi
correspondant à celle de la phase d'appui unipodal de
marche. De la même manière un muscle sollicité en
concentrique dans l'activité ne sera pas entraîné en
excentrique.
Afin d'atteindre les objectifs fixés, le choix du bon
mode de contraction est important, mais d'autres paramètres entrent
également en jeu. Ceux-ci sont entre autres la résistance
appliquée, le nombre de répétitions effectuées ou
encore les temps de repos entre les séries.
La partie suivante nous permet de déterminer ces
paramètres d'après la littérature en fonction de
l'objectif de rééducation.
2.4. Le calcul de répétition maximale
(RM):
La résistance maximale ou charge maximale d'un muscle
est la charge maximale qu'il est capable de mobiliser une fois et une seule sur
l'amplitude totale du mouvement concerné. Cette valeur permet ensuite
d'évaluer la résistance à imposer au muscle en fonction de
l'objectif recherché. Avant de commencer le programme il faut donc
mesurer la RM du joueur sur l'ensemble des exercices qui vont composer le
programme. Le calcul de RM doit être réalisé avec le
matériel qui sera utilisé ensuite lors du programme de
renforcement et après une phase d'échauffement car on va alors
demander à un muscle non-entraîné de soulever une charge
importante.
Il existe deux façons de déterminer la RM, une
méthode directe et une indirecte. La méthode directe consiste
à trouver la charge correspondant à la RM en augmentant
progressivement la charge « à tâtons » jusqu'à
trouver celle qui ne peut être mobilisée qu'une seule fois et qui
constitue donc la RM. La méthode indirecte consiste à soulever
une charge moins importante que la RM le maximum de fois possible, il existe
ensuite une relation entre le nombre de répétitions qu'a
été capable de réaliser le joueur et le % de RM que
représente la charge qui a été mobilisée. Selon
Brzycki cette relation serait RM = charge déplacée /
1.0278-(0.0278 x nombre de répétitions) (Bernard
& al 2008). Ainsi par exemple une charge ayant
été mobilisée à 10 répétitions
représente 75% de la RM. Cependant lors du calcul de RM plus la charge
est importante et donc le nombre de répétitions
réalisées est faible et plus la valeur de la RM
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam32.png)
2013-2014 Page 24
Ben Slimène Ramzi
déterminée est fiable.
2.5. Les différents types de force: 2.5.1- La
Force maximale:
Dans la force maximale, on distingue une force maximale
statique et une force Maximale
dynamique. la force maximale statique
est selon Frey (1977) la force la plus grande que le
système neuromusculaire peut exercer par contraction volontaire contre
une résistance insurmontable ; la force maximale dynamique est la force
la plus grande que le système neuro-musculaire peut réaliser par
contraction volontaire au sein d'un développement gestuel. La force
maximale statique est toujours plus grande que la dynamique, car une force
maximale ne peut intervenir que si la charge (charge limite) et la force de
contraction du muscle s'équilibrent
(Ungerer1970)
2.5.2. La force vitesse :
Est la force nécessaire de déplacer le corps,
des parties du corps ou des objets à la vitesse la plus grande possible.
Elle est surtout fonction de la coordination intramusculaire. Verkhochansky la
définit comme « la force maximale pouvant être
développer pendant une limite de temps (weinek et al.
1992)
La force vitesse pour (Helgo et
letzelter-1990) est caractérisée par la
capacité qu'à le système neuromusculaire de surmonter des
résistances avec la plus grande vitesse de contraction possible
(weinek 1990)
La force- vitesse recouvre la capacité qu'a le
système neuromusculaire de surmonter des résistances avec la plus
grande vitesse de contraction possible (Harre 1976, Frey
1977).
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam33.png)
2013-2014 Page 25
Ben Slimène Ramzi
2.5.3. La force endurance :
L'endurance- force est selon Harre
(1976) la capacité de résistance à la
fatigue de l'organisme en cas de performances de force de longue durée.
(Les critères de L'endurance-force sont l'intensité du stimulus
« en % de la force maximale de contraction » et l'amplitude du
stimulus « somme des répétitions ». La modalité
de la mobilisation d'énergie résulte alors de l'intensité
de la force, de l'amplitude du stimulus, ou de la durée du stimulus.)
Pour Cometti & al (1989) c'est
la capacité de résistance de la musculation à la fatigue
lors d'un effort prolongé ou répétitif (statique et
dynamique).
2.6. Les différents objectifs:
2.6.1. Le gain d'endurance musculaire:
Pour gagner en endurance, le renforcement doit solliciter les
fibres de type I qui sont les plus endurantes et fonctionnent sur un mode
aérobie (consommation d'oxygène) (Gain & al.
2007). Ce type d'entraînement « vise à
améliorer les capacités du muscle sur le plan métabolique
» (Gain & al. 2003b).
Les auteurs s'accordent sur le fait que les charges à
mobiliser ne sont pas importantes 30 à 50% de la RM (Burtin,
2010) ou 30 à 60% de la RM (Marsal,
2007) mais que la répétition des exercices est
recherchée (Marsal, 2007) avec des
séries de plus de 20 répétitions (Bird &
al. 2005) voire même plus de 30 répétitions
(Burtin, 2010). Pour un travail en endurance, le nombre de séries et de
4 à 6 avec 30 à 60 secondes de repos entre chaque série
(Bird & al. 2005).
Il est possible de travailler l'endurance spécifique
d'un muscle par l'alternance d'exercices globaux et analytiques,
organisés du plus global au plus analytique permettant un
épuisement musculaire localisé. Une pré-fatigue est
obtenue par l'exercice global suite auquel on réalise un
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam34.png)
2013-2014 Page 26
Ben Slimène Ramzi
exercice analytique sur le muscle cible (Cometti,
2002).
D'autre part, l'entraînement peut être
spécifique à différents niveaux d`endurance qui ont chacun
leurs caractéristiques : l'endurance de force maximale (capacité
à mobiliser des charges lourdes dans la durée), l'endurance
axée sur la vitesse (capacité à répéter des
exercices à grande vitesse) et l'endurance à puissance maximale
(capacité à répéter des exercices dans le secteur
optimal du produit force-vitesse) (Gain & al.
2003b). L'action de l'entraînement sur chaque type
d'endurance est fonction de l'intensité de la résistance
appliquée - dans la fourchette de 30 à 60% de la RM - et par
conséquent de la vitesse du mouvement.
2.6.2. Le gain de volume:
Comme cela a été précisé
précédemment, lors d'un entraînement musculaire, les
modifications structurales du muscle n'interviennent pas immédiatement
puisque les premières modifications concernent les facteurs nerveux.
C'est la raison pour laquelle on observe généralement un gain de
force avant d'observer une modification du volume musculaire. Les gains en
hypertrophie sont généralement observés à partir de
la 8ème semaine d'entraînement (Bird & al.
2005), ce qui implique qu'un renforcement musculaire à but
hypertrophique nécessite un programme prolongé au-delà de
8 à 12 semaines.
Tous les types de fibres n'ont pas le même potentiel
hypertrophique. Ainsi, les fibres de type II et plus particulièrement de
type IIa ont un fort potentiel hypertrophique, tandis que les fibres de type I
ont un potentiel hypertrophique moindre (Bird & al.
2005). Afin d'atteindre l'objectif de volume musculaire, le
renforcement doit donc se faire à une intensité comprise entre 70
et 85% de la RM est souhaitable (American College of sports medicine, 2002).
Les séries, au nombre de 3 à 4 (Bird & al.
2005), sont composées de 8 à 12
répétitions (American College of sports medicine, 2002).
L'objectif est de mettre le muscle en difficulté de ravitaillement afin
de favoriser la stimulation de la synthèse protéique
(Gain & al. 2003b), le temps de
récupération entre chaque série n'est donc pas total mais
de l'ordre d'une à deux minutes (Bird & al.
2005).
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam35.png)
2013-2014 Page 27
Ben Slimène Ramzi
La vitesse du mouvement n'est pas recherchée, les
mouvements s'effectuent plutôt à vitesse lente (Gain
& al. 2003b).
De plus, compte tenu de leur effet hypertrophique, les
contractions de type isométrique et concentrique sont à
privilégier (Gain & al. 2003b). Comme pour
le gain de force, au cours de la séance, les exercices seront d'abord
globaux puis analytiques (Bird & al. 2005).
2.6.3. Le gain de force maximale:
La musculation est une technique permettant le gain de force.
Ce gain est dû dans un premier temps à l'adaptation des facteurs
nerveux sans modification importante de la structure même du muscle (lors
des 8 premières semaines environ) grâce à un meilleur
recrutement et une meilleure synchronisation des unités motrices (un
maximum de fibres musculaires sont recrutées au sein du muscle) ainsi
qu'une meilleure coordination intramusculaire (l'ensemble des fibres
recrutées se contractent au même moment) et intermusculaire (les
muscles agonistes du mouvement se contractent en synergie et les muscles
antagonistes sont relâchés au maximum). Puis à partir de la
8ème semaine entrent en jeu des facteurs structuraux avec une
hypertrophie musculaire liée à une augmentation du nombre de
myofibrilles dans le muscle et donc une augmentation de volume des fibres
musculaires (Portero et al.2001 ; Gain et al. 2001 ; Bellaud &
al. 2003).
Malgré une multitude de protocoles existants, tous les
auteurs semblent s'accorder sur les points suivants : un renforcement
musculaire par lequel on cherche à développer la force doit
s'effectuer à au moins 60% de la RM pour espérer un minimum
d'efficacité (Portero et al. 2001 ; Bellaud et al. 2003 ;
Marsal et al. 2007 ; Vanbiervliet et al. 2008) et à plus
de 80% de la RM pour avoir une action sur les fibres IIb et donc recruter
l'ensemble des fibres du muscle (Gain et al. 2001 ; Vanbiervliet et
al. 2008). Les séries sont composées d'un faible
nombre de répétitions, en lien avec la charge importante à
déplacer. Les gains en force sont plus importants avec des charges
lourdes et un nombre de répétitions faible (par exemple 3
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam36.png)
2013-2014 Page 28
Ben Slimène Ramzi
répétitions à 95% de la RM plutôt
que 8 répétitions à 80% de la RM), mais en fonction de
l'entraînement du sujet l'utilisation de charges proches de la RM n'est
pas toujours possible (Portero et al. 2001). De plus,
la récupération entre chaque série de mouvements doit
être complète, c'est-à-dire de 3 à 5 minutes
(Gain et al. 2001 ; Bellaud et al.2003 ; Bernard & al.
2008).
Une méta-analyse réalisée par
Bird et al.(2005) indique suite à l'analyse de diverses
études les paramètres du renforcement musculaire en force. Ainsi,
au cours de la séance, les exercices doivent être globaux puis
analytiques afin d'obtenir un gain plus important. L'inverse entraînerait
une fatigue du muscle cible qui serait suppléé dans le mouvement
global par les autres groupes musculaire, rendant les mouvements globaux moins
efficaces dans le renforcement du muscle cible. Les séries sont
composées de 3 à 8 répétitions et espacées
de 3 à 5 minutes de récupération. La charge est
proportionnelle au nombre de répétitions selon la formule de
Brzycki précédemment citée.
Concernant le nombre de séries, le gain de force
maximale nécessite 3 à 4 séries (Bird &
al. 2005) mais une autre méta-analyse dans laquelle a
été étudié ce point spécifique rapporte que
2 à 3 séries entraîneraient un gain en force 46%
supérieur à une série seule et qu'il n'y aurait pas de
différence significative entre 2 à 3 séries et 4 à
6 séries (Krieger, 2009).
Ainsi, il semblerait que 2 à 3 séries soient
suffisantes pour développer la force maximale, ce qui reste valable chez
le sujet non-entraîné et entraîné
(Krieger, 2009).
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam37.png)
2013-2014 Page 29
Ben Slimène Ramzi
|
Niveau débutant
|
Niveau moyen
|
Niveau avancé
|
Action musculaire
|
Excentrique et concentrique
|
Excentrique et concentrique
|
Excentrique et concentrique
|
Choix des exercices
|
Uni et multi- articulaire
|
Uni et multi- articulaire
|
Uni et multi- articulaire
|
Intensité
|
50-70 % 1RM
|
60-80 % 1RM
|
70-85 % 1RM
|
Volume
|
1-2 sér. * 10/15 reps.
|
2-3 sér. * 8/12 reps
|
Plus que 2-3 sér. de 6/10 reps
|
Récupération entre les intervalles
(mn)
|
1'
|
1-2'
|
2-3'
|
Vitesse de contraction
|
Modérée
|
modérée
|
modérée
|
Fréquence par semaine
|
2-3
|
2-3
|
3-4
|
Tableau 3: Recommandations pratiques pour
l'entrainement de la force (Faigenbaum et al. 2009)
2.6.3.1.Méthodes de développement de
la force maximale:
Depuis Zatsiorski (1966) on
considère qu'il existe trois méthodes de développements de
la force qui sont : méthodes des efforts maximaux, méthodes des
efforts répètes et les méthodes des efforts dynamiques
:
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam38.png)
2013-2014 Page 30
Ben Slimène Ramzi
2.6.3.1.1. Méthodes des efforts maximaux :
Elle consiste à travailler avec des charges permettant 1
à 3 répétitions. Donc créer dans le muscle des
tensions « maximales » en soulevant des charges correspondant au
maximum des capacités de l'athlète dites « charges maximales
».
On parle de 1 à 3 répétitions maximales
(RM), en pourcentage cela donne 90% et plus, les séries sont
enchaînées toutes les 7minutes environ.
Exp.: 5(3xRM) R 7'
Avantage : Très efficace grâce à son
impact sur le système nerveux. En effet dés les premières
répétitions l'athlète est obligé de travailler
à son maximum, il sollicite donc ses mécanismes sur un organisme
frais. Cette méthode très qualitative ne nécessite que peu
de séries et de répétitions
Inconvénients : Elle suppose une expérience
importante de la musculation, les débutants devront la pratiquer avec
prudence et sous contrôle. Le principal problème dans ce type de
séance est la récupération. Zatsiorski 1966,
parle de 7 à 14 jours pour récupérer
complètement d'une séance. C'est pour cela qu'il a fallu faire
appel à d'autres méthodes.
2.6.3.1.2. Méthodes des efforts
répétés :
La terminologie (efforts répétés)
laisserait penser à de longues séries. En fait le maximum de
répétitions pour cette méthode est de 6. Pour faciliter la
domination de la méthode nous parlons de 6 fois RM. Les
récupérations entre les séries sont d'environ 5mn.les
charges sont moins lourdes que pour la méthodes précédente
.de ce fait, elle s'adapte mieux aux débutants. La
récupération entre les séries est également plus
courte environ 2jours. Ce type de séance va donc pouvoir
s'enchaîner plus souvent.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam39.png)
2013-2014 Page 31
Ben Slimène Ramzi
Inconvénients : La mise en jeu des mécanismes
nerveux se fait dans de mauvaises conditions. La tension musculaire maximale ne
survient que grâce à la fatigue. En effet les 2 ou 3
premières répétitions ne sollicitent pas le muscle au
maximum (charge insuffisante) il faut attendre les dernières
répétitions pour se trouver dans les conditions de l'effort
maximal. Malheureusement la fatigue accumulée n'est pas favorable aux
acquisitions nerveuses. C'est pour cela que chaque fois qu'on le peut il faut
lui préférer les méthodes des efforts maximaux.
2.6.3.1.3. Méthodes des efforts dynamiques :
Il s'agit d'effectuer des exercices à vitesse maximale
avec charge légère, le nombre de répétitions peut
aller jusqu'à 15. Le nombre de séries peut se situer entre 10 et
20 selon le niveau des athlètes. La récupération entre les
séries devra être relativement longue (5 à 7 mn),
malheureusement souvent elle est écourtée, pour des raisons
pratiques (durée totale de la séance).
Avantage : Cette méthode est intéressante car
elle améliore la montée en force .elle ne nécessite pas de
charge lourdes elle est donc idéale pour les débutants. La
vitesse d'exécution de cette méthode permet de préparer
l'athlète aux vitesses requises pour les épreuves de
compétitions.
Inconvénients : pour être efficace elle
nécessite beaucoup de travail et s'avère peu attrayante à
la longue. Elle suppose, surtout, une extrême vigilance dans
l'exécution des mouvements. Cette méthode est vite
inadaptée pour le sportif de haut niveau
Inconvénient majeur :Des problèmes articulaires
et tendineux peuvent apparaître, ils sont liés aux grands nombres
de répétitions et de séries.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam40.png)
2013-2014 Page 32
Ben Slimène Ramzi
2.6.3.1.4. Méthodes de la pyramide :
Dans une même séance, réaliser des
séries avec répétitions décroissantes et avec des
charges montantes.
Données physiologiques : Zatsiorski (1966)
se livrait à une analyse critique de la méthode en
pyramide. Il constatait que la partie basse de la pyramide était
équivalente à des efforts répétés alors que
la partie supérieure se rapprochait des efforts maximaux. Ce qui
amène à penser que la pyramide est plus efficace car elle combine
deux méthodes. En fait, l'enchaînement des deux méthodes ne
respecte pas les principes physiologiques envisagés
précédemment.
On voit bien ainsi les limites de la méthode
pyramidale, il semblait alors logique d'inverser la pyramide. Zatsiorski
l'avait déjà tenté avec succès (1966). Depuis
d'autres auteurs ont fait la même constatation, notamment Mc
Donagh et Davies (1984), Fleck et Kreamer (1987) ces deux
derniers citent comme références Leigton et al.
(1967) ainsi que Mc Morris et Elkins
(1954), il n'est pas dans ce propos de dire que la pyramide
montante est mauvaise, mais d'en limiter la portée dans le cadre de
l'amélioration de la force. Cette dernière reste un moyen
intéressant pour s'habituer aux charges lourdes. Il est
déconseillé de faire un cycle pyramidal.
2.6.3.1.5. Méthodes d'électrostimulation
:
L'entraînement musculaire par électrostimulation
de 30 mn est plus efficace qu'un entraînement traditionnel de 1 à
2 heures. Ce type d'entraînement se pratique essentiellement pour
développer la force, l'endurance anaérobie, et les
capacités de coordination. Il doit toujours se pratiquer avec des
charges correspondant à la force développée et avec une
contraction volontaire du sujet associée à la contraction
électrique.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam41.png)
2013-2014 Page 33
Ben Slimène Ramzi
L'électrostimulation est une impulsion
électrique variable (durée et intensité) transmise aux
différents muscles par l'entremise de deux ou plusieurs
électrodes. L'impulsion électrique provoque la contraction
musculaire du ou des muscles choisis sans que le système nerveux central
(cerveau) soit mis à contribution.
L'électrostimulation est utilisée depuis de
nombreuses années par les athlètes ou les
kinésithérapeutes pour la préparation sportive, la
récupération et parce qu'elle procure des résultats
visibles et mesurables.
2.6.4. Le gain de puissance:
La puissance musculaire correspond à la capacité
de réaliser un mouvement avec une charge donnée à une
vitesse maximale. Il s'agit donc d'une relation entre la force et la
vitesse.
Elle s'exprime selon le produit suivant : Puissance = Force x
Vitesse.
Le renforcement musculaire dans l'objectif de
développer la puissance s'effectue avec des charges
légères à modérées comprises entre 30 et 60%
de la RM (American College of sports medicine, 2002)
voire jusqu'à 70% de la RM (Gain & al.
2003b ; Burtin, 2010).
Gain et al (2003b) rapportent que
Miller et Quièvre dans Les techniques de renforcement musclaire (1997)
différencient deux types de procédés : la puissance
maximale à composante de force qui se travaille avec des charges
comprises entre 50 et 70% de la RM et la puissance maximale à composante
de vitesse qui se travaille avec des charges allant de 30 et 50% de la RM.
Cependant quelle que soit la charge, le principe de l'entraînement
à visée de gain de puissance reste l'accélération
maximale du mouvement, l'objectif étant d'atteindre la vitesse maximale
pour une charge donnée (Gain & al.
2003b).
Les séries, au nombre de 3 à 6, sont
composées de 3 à 6 répétitions non-limitées
par la fatigue, l'objectif étant d'être capable de maintenir la
même vitesse de mouvement à chaque répétition. Afin
de maintenir cette capacité de développer une grande vitesse de
mouvement, la récupération entre chaque série doit
être complète, de l'ordre de 3 à 5 minutes
(American
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam42.png)
2013-2014 Page 34
Ben Slimène Ramzi
College of sports medicine, 2002).
Enfin, les exercices utilisés pour développer la puissance
seront principalement pluri-articulaires (American
College of sports medicine, 2002).
|
Niveau débutant
|
Niveau moyen
|
Niveau avancé
|
Action musculaire
|
Excentrique et concentrique
|
Excentrique et concentrique
|
Excentrique et concentrique
|
Choix des exercices
|
Multi-articulaire
|
Multi-articulaire
|
Multi-articulaire
|
Intensité
|
30-60 % 1RM
|
60-80 % 1RM 60-70 % 1RM
|
30-60 % 1RM 70-85 % 1RM
|
Volume
|
1-2 sér. * 3-6 reps.
|
2-3 sér. * 3-6 reps
|
Plus que 2-3 sér. de 1-6 reps
|
Récupération entre les intervalles
(mn)
|
1'
|
1-2'
|
2-3'
|
Vitesse de contraction
|
Modérée / rapide
|
Rapide
|
Rapide
|
Fréquence par semaine
|
2
|
2-3
|
2-3
|
Tableau 4: Recommandations pratiques pour
l'entrainement de la puissance (Faigenbaum et
al. 2009)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam43.png)
2013-2014 Page 35
Ben Slimène Ramzi
2.6.5. Synthèse :
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam44.png)
Tableau 5 : Synthèse des modalités
d'entraînement en fonction des objectifs
2.7. La force en football:
Au soccer la course est l'activité prédominante,
cependant les efforts de type explosifs tels les sprints, les sauts, les duels
et le tir du ballon sont des facteurs importants pour la performance. Ces
efforts dépendent de la force maximale et de la puissance
anaérobie du système neuromusculaire, plus
particulièrement des membres inférieurs (Cometti,
2001)
L'entrainement de la force améliore la performance au
soccer et il est une partie fondamentale de la préparation physique des
joueurs élites. Manolopoulos et al. (2006) et Behm et Sale
(1993) présentent que la capacité du muscle
à développer la force est dépendante de beaucoup de
facteurs différents tels que la position initiale, la vitesse
d'étirement du muscle, la vitesse de raccourcissement, la phase
excentrique initiale, les types de fibres du muscle, le nombre d'unités
motrice actives en même temps, la surface de la section transversale du
muscle, la fréquence d'impulsion et le substrat disponible pour
l'exercice du muscle.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam45.png)
2013-2014 Page 36
Ben Slimène Ramzi
Une variété de méthodes d'entrainement
est utilisée pour améliorer la force et la puissance, surtout
dans les sports exigeant de l'accélération et de la force
explosive comme les sprints et les sauts. La force est définie comme le
résultat intégré de plusieurs muscles produisant une
tension au maximum, isométriquement ou dynamiquement pendant un effort
volontaire dans une tâche bien définie.
Typiquement la force maximale est définie en terme de
lRM dans un mouvement standard, comme le demi-squat (Hoff et
Helgerud, 2004). Il y a deux idées qui émergent sur
la surface de l'entrainement de résistance, la première est la
perception qu'il est nécessaire d'utiliser de charges lourdes, 80-100 %
de la charge maximale (lRM), pour inciter le recrutement des fibres rapides des
unités motrices sur la base du principe de taille (Sale
(1987) et Lars (2005). Selon Hoff et Helgerud (2004
), la force maximale est une qualité de base qui influence
la puissance. Une augmentation de la force maximale est habituellement
accompagné avec une amélioration de la force relative ce qui
induit à l'amélioration de la puissance. Wisl0ff et
al. (2004) déduisent, de leur étude sur des joueurs
internationaux de soccer, que la force maximale dans le demi-squat
détermine la performance du sprint et de la détente verticale
chez les joueurs de soccer de haut niveau. Ils
suggèrent que les joueurs élites devraient se
concentrer sur l' entrainement de la force maximale, avec
l'accent sur la mobilisation maximale de mouvements concentriques, ce qui peut
améliorer la perfom1ance dans le jeu. La deuxième est celle qui
consiste à l'entrainement à une vitesse qui est plus proche de la
vitesse réelle d'exécution des mouvements dynamiques en utilisant
des charges légères, 30-40 % de force maximale ou ( l RM), pour
maintenir la spécificité de vitesse à l' entrainement et
maximiser la puissance mécanique (Potteiger et al 1999 ;
McEvrey, 1998).
La plupart des programmes de renforcement incluent des
répétitions dynamiques avec des actions musculaires tant
concentriques qu'excentriques avec des exercices isométriques
suggérées pour jouer un rôle de stabilisation secondaire
(ACSM, 2002). Des changements adaptatifs dans le
système neuromusculaire peuvent être incités en
réponse aux types
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam46.png)
2013-2014 Page 37
Ben Slimène Ramzi
spécifiques d'entrainement. Helgerud et al.
(2002) ont utilisé pour l'adaptation neurale, quatre
séries de quatre répétitions, avec une charge près
de 90 % de la maximale, en mettant l'accent sur la mobilisation maximale de la
force dans le mode concentrique. Après 8 semaines d' entrainement de
deux fois par semaine, les joueurs ont amélioré leur lRM dans le
demi-squat de 116 à 176 kg. La moyenne des résultats de sprint
sur l0 m est améliorée de 1.87 à 1.81 secondes et pour le
20m sprint s'est amélioré de 3.13 à 3.08 secondes.
Il a été bien établi que l'entrainement
de résistance isométrique progressive peut mener à
l'amélioration des capacités contractiles
maximales du muscle (Pucci (2006), Rich (2000)). Durand et al
(2003) suggèrent que l'entrainement de résistance
doit impliquer des exercices tant concentriques qu' excentriques, ce qui
résulte à des augmentations disproportionnées de la
contraction volontaire maximale et la surface de la section transversale du
muscle après 1 'entrainement de résistance
(Christopher, 2007). Plusieurs études ont
manifesté que la force musculaire dynamique et les changements
morphologiques du muscle ont été supérieurs quand les deux
régimes de renforcement, excentrique que concentrique, sont
utilisés dans le programme de résistance (Colliander,
1990 ; O'Hagan et al,1995) . Elizabeth et al. (1996)
a déduit que l'acquisition de la force étaient plus
supérieure avec des séquences d' exercices
excentrique-concentrique standard de presse de jambe (leg press)
comparée à des exercices concentriques.
Une action de muscle concentrique arrive principalement quand
le muscle se raccourcit pour soulever une charge, tandis qu'une action de
muscle excentrique arrive quand le muscle s'allonge pour effectuer un mouvement
comme par exemple, le mouvement en bas d'une extension du biceps,
(Paschalis, 2011). Whitehead et al.
(2001) définissent l'exercice excentrique comme l'exercice
où le muscle se contracte en s'allongeant. Une série
d'études utilisant une variété de manipulations
expérimentales a démontré l'effet de la contractions
excentriques sur l' amélioration des caractéristiques
contractiles et la taille de muscle chez des humains (Elizabeth et
al , 1996; Hather 1991 ; Hortoba 1996).
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam47.png)
2013-2014 Page 38
Ben Slimène Ramzi
La compréhension et la communication des
nouveautés de la recherche physiologique présentent un support
aux entraîneurs pour changer les méthodes d'entraînement
existantes, vue que le coté physique est une composante parmi d'autres
qui influencent la performance au soccer.
2.8. La force chez l' adolescent (2ème phase
pubertaire)
Nous nous sommes longtemps demandé s'il était
utile de faire faire de la musculation aux enfants et aux adolescents.
De nombreuses études se sont penchées sur ce
sujet et s'accordent à trouver une augmentation de la force dans le
groupe d'enfants entraînés, par rapport au groupe témoin,
quel que soit le stade de puberté.
Avec la croissance, la force absolue augmente, et ce plus en
fonction de la taille qu'en fonction du poids, avec une augmentation importante
chez les garçons corrélée à l'augmentation du taux
de testostéronémie.
La maturité du contrôle postural est acquise vers 7
ans, celle du contrôle du mouvement des
membres vers 10 ans. Nous pouvons dès lors introduire
davantage d'équilibre et de motricité dans les circuits
dynamiques et favoriser la force et la vitesse. Le temps de travail durant
cette période doit être d'environ vingt secondes (car le temps de
concentration reste assez court) et celui du repos d'environ 40 secondes. Pour
le travail en pliométrie, il faut en outre privilégier les sauts
à pieds joints et éviter les sauts répétés
pour limiter les contraintes sur le cartilage de croissance.
De dix à treize ans, les proportions du corps
commencent à se stabiliser. Il s'agit de la période de
pré-puberté et, pour les filles, du pic de croissance. Le
squelette et le cartilage sont donc modifiés de façon importante,
ce qui entraîne une déstabilisation physique et psychique.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam48.png)
2013-2014 Page 39
Ben Slimène Ramzi
Il est possible de proposer alors des mouvements dynamiques
sans charges ou avec des charges légères, des mouvements
spécifiques au sport pratiqué.
Il faut éviter les exercices à fortes
composantes de charges axiales et insister sur l'importance de la
récupération.
A la puberté, nous notons un ralentissement de la
croissance et du développement. Chez les
garçons, c'est le moment opportun de
développement de la force, un an à 18 mois après le pic de
croissance. Il est possible de commencer à augmenter les charges, et
développer l'endurance et la force maximale hypertrophique.
Au-delà de 17 ans, si tous les gestes sont acquis, l'entraînement
peut être semblable à celui des
adultes. et on peut donc
développer de la force maximale et des qualités musculaires
spécifiques à la discipline sportive.
(Noël Décloître et Raymond Veillette
2008)
3.La périodisation: 3.1.
Définition:
La force est un déterminant important de la performance
pour plusieurs sports. On sait déjà que l'entraînement
périodisé améliore davantage la force que
l'entraînement non périodisé.
Par périodisation, nous désignons la
manière de varier les différentes variables de
l'entraînement: le volume ou le nombre de répétitions
effectuées par exercice, et l'intensité, c'est-à-dire la
charge soulevée dans l'exercice. La périodisation fait
référence aux changements ou aux variations à
l'intérieur d'un programme d'entraînement en résistance au
cours d'une période de temps distincte. La périodisation est
aussi une phase logique de manipulation des variables de l'entraînement
dans le but d'augmenter le potentiel de réussite d'un ou de plusieurs
buts de la performance (Stone, 1996 ).
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam49.png)
2013-2014 Page 40
Ben Slimène Ramzi
La périodisation de l'entraînement peut
être résumée au séquencement logique et
systématique des facteurs d'entraînement sur une certaine
période de temps dans le but d'optimiser la préparation physique
à des moments précis. Pour se faire, on découpe le cycle
d'entraînement en plus petits blocs composés d'objectifs, de
moyens et de méthodes d'entraînement précis. On
résume souvent le concept de la périodisation de
l'entraînement à avoir un plan dans le but d'atteindre ces
objectifs.
3.2. La périodisation
linéaire:
Baker et al. (1994)
présentent ce qu'ils appellent le modèle linéaire. Ce
modèle suggère une périodisation où le volume
d'entraînement et l'intensité varient tout au long du
programme. il a été
proposé pour la première fois par Stone, O'Bryant et Garhammer en
1981, à partir de modèles déjà existants dans
certains pays de l'Europe de l'Est et utilisés surtout par des
haltérophiles, chez qui la force est une qualité primordiale.
La périodisation linéaire constitue la base de
l'entraînement. Je dirais que la plupart des gens sont familiers avec ce
type de périodisation; cette dernière étant la plus
connue. Il s'agit d'entraîner différentes qualités
physiques et filières énergétiques dans un ordre allant
d'un volume élevé d'entraînement et d'une faible
intensité en période de préparation vers un volume
réduit et une intensité très grande aux portes de la
période de compétition. On entraînera donc les
différentes qualités musculaires et filières
énergétiques dans cet ordre:
Endurance musculaire -» Hypertrophie -»
Force maximale -» Puissance
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam50.png)
2013-2014 Page 41
Ben Slimène Ramzi
La périodisation linéaire amène donc
à répéter sur des périodes plus ou moins longues
des entraînements travaillant les mêmes qualités avec une
augmentation de l'intensité parallèlement à la baisse du
volume.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam51.png)
Tableau 6 : Modèle de
périodisation linéaire (Fleck etKramer 1997)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam52.png)
2013-2014 Page 42
Ben Slimène Ramzi
III- MéTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE:
1. Rappel du but de la recherche, de la
problématique et de l'hypothèse:
1.1. Buts de la recherche :
Le but de cette étude était de déterminer
l'effet de l'entraînement de la force avec périodisation
linéaire sur l'amélioration de la force maximale, de la vitesse,
de l'agilité et de la puissance des membres inférieurs chez les
jeunes footballeurs.
On va aussi vérifier l'équation de
Wong et al. (2010) qui permet de faire la prédiction de
6RM du "leg press" à partir de 6RM de "back squat".
Vers la fin de notre étude on va comparer notre
étude qui repose sur la périodisation linéaire avec
d'autres études qui utilisent le même type de
périodisation.
1.2. Problématique :
L'évolution des contraintes physiques du sport de haut
niveau a engendré des modifications de l'entrainement technique,
tactique et physique .( Baboult et al. (2008) )
Sur le plan physique, il n'est plus à démontrer
l'importance de la force et de son action sur le rendement du footballeur.
Cette amélioration est tributaire de plusieurs facteurs tel que
l'endurance musculaire, l'hypertrophie, la force maximale et la puissance.
Nous nous confrontons, suite à cette confirmation
à des interrogations majeures ;
" Est ce que les améliorations de la force maximale, de
la vitesse, de l'agilité et de la puissance des membres
inférieures chez le jeune footballeur ont plus ou moins
influencées par l'entrainement de la force en utilisant la
périodisation linéaire ? "
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam53.png)
2013-2014 Page 43
Ben Slimène Ramzi
"Est ce que la durée de 12 semaines de travail de force
avec 3 semaines à chaque phase est réellement suffisante pour
assurer un bon développement des performances mesurées?"
1.3. Hypothèses :
- Les performances de la force maximale, de la vitesse, de
l'agilité et de la puissance des membres inférieurs du jeune
footballeur vont être très améliorées suite à
12 semaines d'entrainement de la force avec périodisation
linéaire.
- La durée de 12 semaines de travail avec 3 semaines
pour chaque phase (endurance musculaire, hypertrophie, force maximale et
puissance) est suffisante pour améliorer les performances
mesurées.
2. Sujets :
Vingt jeunes footballeurs, âgés de 17 ans et
appartenant à la catégorie U18 d'un club professionnel de
football « CLUB AFRICAIN » ont pris part à cette étude.
Ces sujets étaient tous volontaires, en bonne condition physique et
aucun ne présente de contre indication à la pratique de
l'exercice physique. Les caractéristiques anthropométriques des
participants sont présentées dans le tableau 7.
Tous les sujets ont été préalablement
informés de la procédure expérimentale, de la nature et
des protocoles des tests. Ils n'ont par contre pas été
informés du but de l'étude. Ils ont donné leur
consentement pour participer volontairement à cette étude sans
bénéficier d'aucun avantage matériel.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam54.png)
2013-2014 Page 44
Ben Slimène Ramzi
|
Nombre
|
Age (années)
|
Masse Corporelle
|
Taille debout
|
IMC (kg/m2)
|
Pourcentage de graisse
|
|
|
|
(Kg)
|
(m)
|
|
(%)
|
Groupe expérimentale
|
10
|
17,6 #177; 0,4
|
71,35 #177; 6,2
|
1,76 #177; 5,3
|
23,03 #177; 1,4
|
8,4 #177; 2,1
|
Groupe de contrôle
|
10
|
17,4 #177; 0,2
|
69,3 #177; 4,8
|
1,75 #177; 4,1
|
22,62 #177; 2,1
|
9,2 #177; 3,4
|
Tableau7 : Caractéristiques de la
population d'étude
3. Protocole expérimentale :
Les sujets ont été répartis en deux
groupes: un groupe expérimental et un groupe de contrôle. Le
groupe expérimental (10joueurs) a suivi un programme
d'entraînement de force supplémentaire pendant 12 semaines allant
de 04 février 2014 au 29 avril 2014. Le groupe de contrôle (10
joueurs) n'a subit aucun entrainement outre que l'entrainement habituel de
football. Une batterie des tests identique a été effectuée
avant et après le programme d'entrainement dans la même heure de
la journée (pour éliminer l'effet de la chronobiologie) pour les
deux groupes. Les tests comportaient des mesures anthropométriques
(Taille, poids, indice de masse corporelle, pourcentage de graisse), une
évaluation de la force maximale (1RM) (en back squat,leg press et bench
press), une évaluation de la puissance musculaire des membres
inférieurs à partir des tests de squat jump (SJ), counter
mouvement jump (CMJ) et drop jump (DJ), une évaluation de la vitesse en
5,10,20 et 30m et enfin une évaluation de l'agilité avec et sans
ballon au moyen du tests "Mujika". On a fait aussi la prédiction de la
RM en "Deadlift" et "lunges" à partir de la RM de "back squat" selon les
équation de "Wong et al. 2010" et ensuite de
la RM en "barbell curls" et "triceps extension" à partir de la RM de
"Bench press" selon les équations prédictives de
"Wong et al. 2013".
L'évaluation s'est étalée sur trois
journées bien distinctes séparées d'environ 48h chacune de
l'autre. Les différents tests ont été
précédés d'un échauffement standard et
dirigé qui consistait
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam55.png)
2013-2014 Page 45
Ben Slimène Ramzi
en 5 minutes de course à vitesse modérée
suivie de quelques exercices de stretching dynamique, quelques exercices
à intensité sous maximale, quelques accélérations
de courtes durées et d'une préparation spécifique à
l'épreuve. L'évaluation commence 5 minutes après cet
échauffement. Pour chaque test , tous les sujets ont été
verbalement encouragés afin de réaliser les différentes
épreuves avec le maximum de leurs capacités. La familiarisation
avec les tests a été réalisée à une seule
reprise avant le début de l'épreuve.
Le jour qui précède chaque session
d'évaluation, il a été demandé à tous les
sujets de bien dormir et de ne faire aucune activité physique intense.
Les évaluations se sont déroulées au sein du « parc A
du club africain », dans les mêmes conditions et avec le même
matériel lors de chaque journée de test.
Chaque sujet ayant participé à
l'expérimentation a été mobilisé pendant 12
semaines : 24seances d'entraînement à raison de 2 séances
hebdomadaires à savoir : le mardi et le jeudi si la compétition
aura lieu le dimanche, et le lundi & mercredi si le match est le samedi
(pour respecter la règle de 48 heures entre les séances et 72
heures avant la compétition).
4. Mesures anthropométriques :
La masse corporelle était mesurée le matin
(enregistrée à 0,1 kg prés) sur une balance
électronique.
La taille était mesurée (avec une
précision de 0,1cm prés) à l'aide d'une toise en position
debout. La mesure de la stature nécessite que le sujet, pieds nus, se
tienne debout, les talons collés et les bras tendant librement le long
du corps.
On demande au sujet de regarder droit vers l'avant et de
laisser les talons en contact avec le sol. L'indice de masse corporelle (IMC)
,exprimé en kg/m2, a été ainsi calculé
(l,IMC étant le poids en kg divisé par la taille en mètre
au carré)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam56.png)
2013-2014 Page 46
Ben Slimène Ramzi
La pourcentage de masse graisse: a été
déterminée par la méthode des4 plis cutanés, on a
pris les mesures des 4 plis : bicipital, tricipital, sous scapulaire et supras
iliaque. Ensuite on a suivre
l'équation de Durnin et Womersley: % BF = (a x
log. Ó4 plis) -b
% BF = (a x log. Ó4 plis) -b
|
Hommes
|
17-19 A
|
20-29 A
|
30-39 A
|
40-49 A
|
> 50 A
|
a
|
27,409
|
27,775
|
28,581
|
32,113
|
26,613
|
b
|
26,789
|
27,203
|
26,325
|
29,438
|
31,094
|
Femme
|
17-19 A
|
20-29 A
|
30-39 A
|
40-49 A
|
> 50 A
|
a
|
30,509
|
33,539
|
30,874
|
27,112
|
31,674
|
b
|
27,899
|
31,057
|
24,712
|
15,815
|
23,891
|
Tableau 8 : Equation de Durnin et
Womersley
5. Les tests physiques:
5.1. L'évaluation de la condition physique au
soccer:
La compétition fournit le meilleur test sur un
athlète, mais il est difficile d'isoler les composantes diverses du
sport et obtenir des mesures objectives de la performance (Bangsbo,
2006). La technique individuelle, la tactique et les ressources
physiques sont toutes importantes dans 1'évaluation des
différences de la performance au soccer (Hoff,
2005). Par les tests physiologiques des joueurs, les
scientifiques sportifs peuvent analyser les données et utiliser ces
informations pour fournir les profils individuels sur les forces et les
faiblesses des joueurs (Svensson, 2005). Les tests
fournissent des informations générales sur les capacités
des athlètes et peuvent aider à les classer selon les
différents niveaux de performance (Bangsbo, 2006)
.Comme ils peuvent former une base pour développer des
stratégies d'entraînement optimales (Svensson,
2005), la plupart des tests essayent de simuler les
modèles d'activités pendant le match de soccer et obtenir une
plus haute corrélation possible avec la performance pendant le
jeu (Hoff, 2005). L'utilisation des tests d'aptitudes
de laboratoire et de terrain aident à l'examen des capacités des
joueurs à performer aux niveaux tant amateurs que élite
(Svensson,2005).
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam57.png)
2013-2014 Page 47
Ben Slimène Ramzi
Pour obtenir des données utiles d'un test, il est
important qu'il soit approprié et ressemble aux conditions du sport en
question. Bangsbo (2006) et Svensson (2005) mentionnent que
l'évaluation post-programme devrait être spécifique aux
buts de l'intervention. Par exemple, si un programme de sprint
spécifique est exécuté, l'évaluation devrait
être de nature anaérobie. La spécificité du test
devrait aussi inclure une évaluation du ou des systèmes
énergétiques approprié à
l'activité. Bangsbo (2006) donne plusieurs
raisons pour évaluer un athlète tels que, étudier l'effet
d'un programme d'entraînement, motiver les athlètes à
s'entraîner plus, donner une rétroaction objective ("feedback")
sur 1'athlète, rendre 1'athlète plus conscient des buts de
1'entraînement, évaluer si un athlète est prêt
à rivaliser, déterminer le niveau de performance d'un
athlète pendant une période de réadaptation, planifier des
programmes d'entraînement à court et à long terme et
identifier les forces et les faiblesses d'un athlète.
Suites à ces informations, nous avons choisit de
réaliser les tests suivants:
5.1.1 Tests de vitesse:
Quatre tests de sprint de 5m, 10 m, 20m et de 30m
étaient exécutés 30 minutes après la session des
tests des sauts (lmpellizzeri, 2008). Deux essais
pour chaque test étaient fait, avec une période de
récupération passive complète entre les sprints. Le temps
du sprint a été enregistré avec deux photocellules
télémétriques placées au début et à
la fin des lignes des deux distances de couse.
5.1.2 Squat jump, Counter mouvement jump et Drop jump:
Pour la mesure de la puissance des membres inférieurs,
nous avons utilisé un optojump qui permet de connaitre l'hauteur du
saut. Un bon échauffement précède le test à une
basse intensité dans lequel les joueurs ont fait des sessions de test de
saut préparatoires. Ils ont exécuté des sauts sous
maximaux comme échauffement supplémentaire spécifique.
Trois genres de sauts étaient faites, le "squat jump" (SJ) , le
"Contremouvement jump"(CMJ) et le "Drop jump" (DJ). Deux essais de chaque type
de saut étaient permis, la meilleure performance
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam58.png)
2013-2014 Page 48
Ben Slimène Ramzi
était retenue pour l'analyse. Tous les sauts
étaient exécutés en gardant les mains aux hanches pour
éviter l'influence des membres supérieurs sur la performance du
saut.
Les joueurs ont exécuté le "Squat jump", en
commençant d'une position des genoux fléchis à 90
degrés, et ont sauté ensuite le plus haut possible en
évitant l'abaissement des genoux ou du tronc.
Les "Contremouvement jump" étaient
exécutés en commençant de la même position que le
"Squat jump" mais avec une action préparatoire, rapide, excentrique vers
le bas. Chaque sujet a essayé de sauter le plus haut possible.
Pour le "Drop jump", les participants ont été
instruits pour sauter d'une hauteur de 0.6 m et ensuite verticalement pour la
hauteur la plus grande possible après l'atterrissage.
5.1.3. Test 1RM:
Hoff (2005) définit la force
maximale en terme d'une seule répétition maximale (1-RM) dans un
mouvement standardisé, comme dans l'exercice de demi-squat. Sur la
même ligne d' idée, lvey et al, (2000)
la présente comme la résistance la plus haute à laquelle
une seule répétition peut être complétée avec
succès. Le test 1-RM sur des footballeurs devrait être
exécuté comme des demi-squats- c'est-à dire à une
position à 90 O entre le fémur et le tibia (Hoff,
2005). Les augmentations de la résistance devraient
être ajustées afin de réduire au minimum le nombre total
d'essais exigés avant d'atteindre la force maximale réelle
(lRM) (Ivey et al, 2000).
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam59.png)
2013-2014 Page 49
Ben Slimène Ramzi
5.1.4. Tests d'agilité sans et avec ballon:
L'agilité est définie comme étant
l'aptitude de changement rapide et précis de direction. Elle consiste en
une alliance efficace et rapide de freinage, de changement de direction et
d'accélération tout en conservant le contrôle moteur dans
une direction verticale ou horizontale. (Matthews et al.
1973)
Ainsi pour l'ensemble des disciplines de sports collectifs, le
développement de la qualité d'agilité devrait faire une
partie intégrante des programmes d'entrainement des joueurs.
(Alves et al. 2010 , Sporis et al. 2010)
5.1.4.1. Test d'agilité de 15m (Mujika2007):
5.1.4.1.1. Sans ballon:
Les joueurs commencent à courir 3 m derrière le
premier paire de photocellules .
Après 3 m de la ligne consécutive, les joueurs
sont entrés dans 3m en slalom marqués par trois constri-foot de
1,6 m d'hauteur et placés 1,5 m l'une de l'autre, puis ils
dépassent un obstacle de 0,5 m d'hauteur placé à 2 m de la
troisième constri-foot. Les joueurs courent enfin
7 m pour passer à l'intérieur de la
deuxième paire de photocellules, là où le temps
s'arrête (Mujika et al. 2009)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam60.png)
Figure 5: Représentation schématique
du test d'agilité de 15 m (Mujika et al. 2009)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam61.png)
2013-2014 Page 50
Ben Slimène Ramzi
5.1.4.1.2. Avec ballon:
Cinq minutes après le test d'agilité de 15m sans
ballon, les joueurs effectuent le test avec ballon. Ce test est similaire au
test sans ballon, mais les joueurs doivent conduire un ballon tout en
effectuant le test.
Après la section de slalom de l'épreuve, le
joueur doit passer la balle au dessous de l'obstacle et passe au dessus.
Puis il doit passer le ballon vers l'un des deux petits cages
placés à 7 m en diagonale sur la gauche et la droite de
l'obstacle, et sprinter à la ligne d'arrivée. Chaque joueur
effectue deux essais entrecoupées de 3 min de récupération
passive, et la plus rapide performance va être enregistrée.
6. Plan d'entrainement:
Mon plan d'entraînement s'inscrit dans le cadre d'un
travail de musculation pendant 12 semaines avec individualisation de la charge
(Suivant le test de 1RM de chaque sujet) à raison de 2 séances de
musculation par microcycle, reprenant ensuite le cour normal de
l'entraînement avec le reste de l'équipe.
L'équipe s'entraîne 5 fois par semaine , les
sujets expérimentaux s'entraînent 5 fois aussi, mais s'ajoute
à leurs entraînement quotidien (pour 2 séances) le
programme de musculation qui commence avec l'entraînement, donc 45 min de
musculation et 45min d'entraînement technico-tactique avec
l'équipe.
Le programme d'entrainement et la répartition des
exercices par séance d'entrainement sont bien expliqués dans le
tableau 3 et 4 présentés ci-dessous.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam62.png)
2013-2014 Page 51
Ben Slimène Ramzi
Nature des exercices
|
Déroulement du travail
|
Phase 1 (3 weeks)
Adaptation générale
|
Phase 2
(3 weeks) Hypertrophie
|
Phase 3 (3 weeks) Force maximale
|
Phase 4 (3 weeks) Puissance
|
Exercices locaux (Analytiques)
|
Exercice 1
|
Squat avec MB
|
Back squat
|
Back Squat
|
Jump squat
|
Séries/Reps/Intensité
|
3 *20
|
3*10 à 70%RM
|
4*4 à 80%RM
|
3*3 à 85%RM rapide
|
Récupération (min)
|
2'
|
2'
|
3'
|
3'
|
Exercice 2
|
Leg press
|
Leg press
|
Leg press
|
Leg press
|
Séries/Reps/Intensité
|
3*15 à 50%RM
|
3*10 à 70%RM
|
4*4 à 80%RM
|
3*3 à 85%RM rapide
|
Récupération (min)
|
2'
|
2'
|
3'
|
3'
|
Exercice 3
|
Stabilisation ischio
|
deadlift
|
deadlift
|
deadlift
|
Séries/Reps/Intensité
|
3*1'
|
3*10 à 70%RM
|
4*4 à 80%RM
|
3*3 à 85%RM rapide
|
Récupération (min)
|
1'
|
2'
|
3'
|
3'
|
Exercice 4
|
Stabilisation
|
Lunges
|
Lunges
|
Lunges sautées
|
Séries/Reps/Intensité
|
3*1'
|
3*10 à 70%RM
|
4*4 à 80%RM
|
3 *6 avec 10kg
|
Récupération (min)
|
1'
|
2'
|
3'
|
2'
|
Exercice 5
|
Pompe
|
Bench press
|
Bench press
|
Bench press
|
Séries/Reps/Intensité
|
3*20
|
3*10 à 70%RM
|
4*4 à 80%RM
|
3*3 à 85%RM rapide
|
Récupération (min)
|
2'
|
2'
|
3'
|
3'
|
Exercice 6
|
Barbell curls
|
Barbell curls
|
Barbell curls
|
Barbell curls
|
Séries/Reps/Intensité
|
3* 15 à 50%
|
3*10 * 70%
|
4*4 à 80 %
|
3*3 à 85%RM rapide
|
Récupération (min)
|
1'
|
2'
|
3'
|
3'
|
|
Between benchs press
|
Triceps extension
|
Triceps extension
|
Triceps extension
|
|
3*12
|
3*10 à 70%RM
|
4*4 à 80%RM
|
3*3 à 85%RM rapide
|
|
2'
|
2'
|
3'
|
3'
|
|
Exe. globaux
|
Exercice 8
|
|
|
|
Power snatch
|
Séries/Reps/Intensité
|
3*5 avec 10kg
|
Récupération (min)
|
3'
|
Exercice 9
|
|
|
|
Power clean
|
Séries/Reps/Intensité
|
3*5 avec 10kg
|
Récupération (min)
|
3'
|
Tableau 9: Programme d'entrainement étalant sur
12 semaines.
Exercice
|
Phase 1 (3 weeks) Adaptation
générale et endurance musculaire
|
Phase 2 (3 weeks) Hypertrophie
|
Phase 3 (3 weeks) Force maximale
|
Phase 4 (3 weeks) Puissance
|
Séance 1
|
Séance 2
|
Séance 1
|
Séance 2
|
Séance 1
|
Séance 2
|
Séance 1
|
Séance 2
|
Exercice 1
|
X
|
X
|
X
|
|
X
|
|
X
|
|
Exercice 2
|
X
|
X
|
|
X
|
|
X
|
|
X
|
Exercice 3
|
X
|
X
|
|
X
|
|
X
|
|
X
|
Exercice 4
|
X
|
X
|
X
|
|
X
|
|
X
|
|
Exercice 5
|
X
|
X
|
X
|
|
X
|
|
X
|
|
Exercice 6
|
X
|
X
|
X
|
|
X
|
|
X
|
|
Exercice 7
|
X
|
X
|
|
X
|
|
X
|
|
X
|
Exercice 8
|
|
|
|
|
|
|
X
|
|
Exercice 9
|
|
|
|
|
|
|
|
X
|
Tableau 10: Répartition des exercices
à chaque séance d'entrainement.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam63.png)
2013-2014 Page 52
Ben Slimène Ramzi
7. Méthodes statistiques:
La moyenne et l'écart type ont utilisé pour
décrire les variables mesurés (M #177;SD). L'analyse de la
variance à 2 facteurs avec mesures répétés (ANOVA ;
2 «groupes d'entrainements » × 2 points de mesure « Test
») a été réalisée pour vérifier s'il
existe une différence significative entre les 2 groupes (groupe
contrôle vs groupe expérimentale), entre les tests
(pré-intervention et post-intervention) et s'il y a une interaction
entre ces variables. L'analyse statistique a été
réalisé à l'aide du logiciel statistique SPSS (SPSS Inc.,
Chicago, IL, USA, version. 16.0) et la signification statistique a
été fixé à P=0.05.
Dans notre étude, nous avons fait appel aux calculs
statistiques de:
7.1. La moyenne arithmétique:
La moyenne de cette série statistique discrète,
généralement notée x- , est
définie par :
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam64.png)
( n= effectif total , x= variables )
7.2.La variance:
La variance d'une série statistique discrète est
généralement notée V et est définie par :
|
(n= effectif total , x= variables , X- = Moyenne)
|
7.3. L'écart type:
L'écart-type d'une série statistique
discrète est généralement noté ó et est
défini par :
ó=vV (V=variance)
7.4. La valeur minimale et maximale
Ce sont les deux valeurs minimales et maximales
enregistrées pour les deux groupe lors du test
et retest.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam66.png)
2013-2014 Page 53
Ben Slimène Ramzi
7. 5. Les moyennes de progression.
C'est un indice qui permet de déterminer le pourcentage de
progression. Moyenne de progression= ((Période 2 - Période 1) /
Période 1) *100
Dans le cas des épreuves de vitesse et d'agilité la
formule de l'indice de progression sera comme suit:
Moyenne de progression= ((Période 1 - Période 2) /
Période 1) *100
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam67.png)
2013-2014 Page 54
Ben Slimène Ramzi
IV-RéSULTATS:
Comme dit précédemment, nous avons
analysé les résultats obtenus avec une ANOVA à 2 facteurs
pour montrer s'il existe des différences significatives entre les 2
groupes. 1/ Présentation des résultats des deux
groupes dans les différents tests:
Tests de 1RM
|
Groupe de contrôle
|
Groupe expérimental
|
Près
|
Post
|
Près
|
Post
|
Back squat (kg)
|
99,50 #177; 10,39
|
100,50 #177; 9,85
|
103,20 #177; 14,88
|
120,00 #177; 14,72 *$
|
Bench press (kg)
|
48,00 #177; 7,53
|
47,00 #177; 8,88
|
50,20 #177; 8,52
|
55,90 #177; 9,31 *$
|
Leg press (kg)
|
176,50 #177; 19,59
|
177,00 #177; 20,98
|
181,00 #177; 33,32
|
213,50 #177; 32,76 *$
|
Tableau1: Performances de force maximale chez les
deux groupes (Moyenne #177; Ecart type)
($ =Différence significative entre les
groupes / * = Différence significative entre pré- et
post-test)
Tests de la détente verticale
|
Groupe de contrôle
|
Groupe expérimental
|
Près
|
Post
|
Près
|
Post
|
CMJ (cm)
|
34,16 #177; 2,63
|
34,85 #177; 1,92
|
34,24 #177; 3,14
|
38,64 #177; 3,89 *$
|
SJ (cm)
|
34,57 #177; 2,57
|
35,88 #177; 2,32 *
|
34,80 #177; 3,09
|
39,70 #177; 4,07 *$
|
DJ (cm)
|
33,51 #177; 2,58
|
33,39 #177; 2,26
|
34,47 #177; 2,79
|
36,21 #177; 2,76 *$
|
Tableau2: Performances de détente verticale
chez les deux groupes (Moyenne #177; Ecart type)
($ = Différence significative entre les
groupes / * = Différence significative entre pré- et
post-test)
Tests de la vitesse
|
|
|
Groupe de contrôle
|
|
|
|
Groupe expérimental
|
|
|
Près
|
|
Post
|
|
Près
|
|
Post
|
|
5m (sec)
|
1,11
|
#177;
|
0,05
|
1,06
|
#177;
|
0,08
|
*
|
1,14
|
#177;
|
0,08
|
0,98
|
#177;
|
0,07
|
*$
|
10m (sec)
|
1,76
|
#177;
|
0,10
|
1,69
|
#177;
|
0,09
|
*
|
1,78
|
#177;
|
0,08
|
1,57
|
#177;
|
0,15
|
*$
|
20m (sec)
|
3,10
|
#177;
|
0,09
|
3,05
|
#177;
|
0,10
|
*
|
3,03
|
#177;
|
0,11
|
2,84
|
#177;
|
0,12
|
*$
|
30m (sec)
|
4,15
|
#177;
|
0,12
|
4,14 #177; 0,14
|
|
4,16
|
#177;
|
0,10
|
4,02
|
#177;
|
0,08
|
*$
|
Tableau3: Performances de vitesse chez les deux
groupes (Moyenne #177; Ecart type)
($ = Différence significative entre les
groupes / * = Différence significative entre pré- et
post-test)
Tests d'agilité
|
Groupe de contrôle
|
Groupe expérimental
|
Près
|
Post
|
Près
|
Post
|
Sans ballon (sec)
|
3,40 #177; 0,18
|
3,31 #177; 0,20 *
|
3,27 #177; 0,16
|
3,10 #177; 0,13 *$
|
Avec ballon (sec)
|
4,24 #177; 0,07
|
4,22 #177; 0,09
|
4,19 #177; 0,24
|
4,02 #177; 0,22 *$
|
Tableau4: Performances d'agilité chez les
deux groupes (Moyenne #177; Ecart type)
($ = Différence significative entre les
groupes / * = Différence significative entre pré- et
post-test)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam68.png)
2013-2014 Page 55
Ben Slimène Ramzi
Ø Nous pouvons remarquer grâce aux quatre tableaux
ci-dessus qu'il n'existe pas de différences significatives entre les
deux groupes en près-entrainement quelle que soit le test
réalisé.
Ø Alors qu'après la période
d'entrainement, la différance entre les deux groupes commence à
se manifester. Les résultats affichés dans les tableaux nous
montrent qu'il existe des différences significatives entre les deux
groupes dans les différents tests.
y' Pour les tests de la force maximale, on remarque qu'il
existe une différance significative entre les deux groupes en "Bench
press" avec P=0,042, et une différance très significative en
"Back squat" et "Leg press" avec P= 0,003 et P = 0,008 respectivement.
y' Pour les tests de détente verticale, le tableau 16
nous montre qu'il ya une différance significative entre les deux groupes
en "CMJ" , "SJ" et "DJ" avec P=0,013 , P=0,019 et P=0,022 respectivement.
y' Pour les tests de vitesse, les résultats
affichés dans le tableau 17 nous montrent qu'il existe une
différance significative entre les deux groupes en test de 5m, 10m et
30m vitesse avec P=0,033 , P=0,041 et P=0,029 respectivement. Alors que cette
différence est hautement significative en test de 20m vitesse avec
P=0,000.
y' Pour les tests d'agilité, on remarque qu'il ya une
différance significative pour les deux tests d'agilité, avec
ballon et sans ballon, avec P =0,013 et P=0,016 respectivement.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam69.png)
2013-2014 Page 56
Ben Slimène Ramzi
2/ Variations des résultats en pourcentages
chez les deux groupes:
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam70.png)
Variations en %
23
18
13
-2
-7
3
8
Variation des performances de force maximale en
pourcentage
Back squat Bench press Leg press
1.01
**
16.28
Tests de 1RM
-2.08
*
11.35
0.28
**
17.96
Groupe contrôle Groupe
expérimental
Graphique 1: Variations en pourcentage des
performances de la force maximale chez les deux groupes (* P<0,05 ;
** P<0,01 ; *** P<0,001)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam71.png)
Variations en %
20
15
10
-5
5
0
2.02
Variation des performances de détente verticale
en pourcentage
CMJ SJ DJ
*
12.85
Tests de détente verticale
3.79
14.08
-0.36
*
5.05
Groupe contrôle Groupe
expérimental
Graphique 2: Variations en pourcentage des
performances de détente verticale chez les deux groupes (*
P<0,05 ; ** P<0,01 ; *** P<0,001)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam72.png)
2013-2014 Page 57
Ben Slimène Ramzi
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam73.png)
Variations en %
20
15
10
-5
5
0
4.69
Variation des performances de vitesse en
pourcentage
5m 10m 20m 30m
*
13.87
3.65
11.87
*
Tests de vitesse
1.42
***
6.46
0.14
*
3.32
Groupe contrôle Groupe
expérimental
Graphique 3: Variations en pourcentage des
performances de vitesse chez les deux groupes (* P<0,05 ; **
P<0,01 ; *** P<0,001)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam74.png)
Variations en %
10
-2
8
6
4
2
0
*
|
*
|
4.99
|
4.04
|
2.74
|
|
Sans ballon
|
0.45
Avec ballon
|
|
Variation des performances d'agilité en
pourcentage
Tests d'agilité
Groupe contrôle Groupe
expérimental
Graphique 4: Variations en pourcentage des
performances d'agilité chez les deux groupes: (* P<0,05 ; **
P<0,01 ; *** P<0,001)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam75.png)
2013-2014 Page 58
Ben Slimène Ramzi
Ø Les graphiques présentés ci-dessus
montrent que le pourcentage d'augmentation des performance au tests de la force
maximale, de la détente verticale, de la vitesse et de l'agilité
à l'issue du programme d'entrainement est beaucoup plus important chez
le groupe expérimental que chez le groupe de contrôle.
Ø La différance est devenue donc significative
entre les deux groupes en tests de bench press, les tests de détentes
verticales (CMJ, SJ et DJ), les tests de vitesse de 5,10 et 30 mètres et
les tests d'agilité sans et avec ballon avec P<0,05. Alors qu'en test
de back squat, leg press et vitesse de 20 mètres la différence
est très significative avec p<0,01 , p<0,01 et p<0,001
respectivement.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam76.png)
2013-2014 Page 59
Ben Slimène Ramzi
Y- DISCUSSION :
Au terme de cette analyse les différents
résultats obtenus de la batterie des tests réalisés ont
permis d'avoir une vue d'ensemble sur l'effet de l'entraînement de la
force avec périodisation linéaire sur l'amélioration de la
vitesse, de l'agilité et de la puissance des membres inférieurs
chez les jeunes footballeurs.
L'ensemble de ces résultats montre que:
Un entrainement de 24 séances de force avec
périodisation linéaire étalant sur 12 semaines
améliore la vitesse, l'agilité et la puissance des membres
inférieurs chez les jeunes footballeurs. Dans notre travail nous avons
choisit vingt footballeurs (âgés entre 17 et 18 ans) pour composer
deux groupes de dix dont l'un est un groupe expérimental et l'autre est
un groupe de contrôle. Le groupe expérimental a suivi un programme
d'entraînement de force supplémentaire pendant 12 semaines
à raison de 2 séances hebdomadaires. Alors que le groupe de
contrôle n'a subit aucun entrainement outre que l'entrainement habituel
de football.
A la suite de 12 semaines d'entrainement , nous observons
plusieurs résultats très intéressantes.
On note tout d'abord que les joueurs du groupe contrôle
obtiennent des valeurs quasiment similaires entre avant et après le
protocole surtout dans les test de 1RM, CMJ et DJ. Alors que leurs performances
en vitesse, SJ et agilité sans ballon ont subit une légère
amélioration de 2,47%, 3,79% et 2,74% respectivement, et c'est peut
être dû à l'entrainement habituel du football subit par ce
groupe durant les 12 semaines.
Nous pouvons également remarquer, comme attendu lors
de l'hypothèse de notre mémoire, que les joueurs du groupe
expérimental ont subit un gain très important entre près
et post test dans les différentes qualités
évaluées. Ce gain varie entre 15,19% pour la force maximale,
10,66% pour la détente verticale, 8,88% pour la vitesse et 4,51% pour
l'agilité.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam77.png)
2013-2014 Page 60
Ben Slimène Ramzi
Ces gains sont statistiquement significatifs d'après
l'ANOVA.
En se référant à la littérature
scientifique , plusieurs études ont montré que l'entrainement de
force avec périodisation linéaire améliore la performance
physique (Simao et al. (2012), Prestes et al. (2009a), Prestes et
al. (2009b) , Bufford et al.(2007), Rhea et al. (2002), De Lima et al. (2012) ,
Caldwell (2004), Cloutie et al. (2002) )
1/ Effet de l'entrainement sur la force
maximale:
Simao et al. (2012) ont fait une
comparaison entre la périodisation linéaire de l'entrainement de
la force et celle non-linéaire pendant 12 semaines.
Ils ont trouvé que le 1RM en "Bench press" augmente
significativement lors de l'entrainement de la force avec périodisation
linéaire (et c'est confondu à nos résultats), mais le
pourcentage d'amélioration est plus élevé avec la
périodisation non-linéaire.
Prestes et al. (2009a) ont
montré lors d'une étude qui compare la périodisation
linéaire et ondulatoire que la périodisation linéaire
engendre des améliorations très importantes en 1RM "Bench press"
et "Leg press" avec des pourcentages de 18,2 et 24,71% respectivement.
Ces améliorations sont assez supérieurs
à celles trouvés dans notre étude (11,35% pour le
"Bench press" et 17,96% pour le "Leg press").
De plus Prestes et al. (2009b) ont
montré dans une autre étude, qui compare la périodisation
linéaire à la périodisation linéaire
inversée, que l'entrainement de la force avec périodisation
linéaire assure une amélioration de 1RM "Bench press" de 14,57%
après 12 semaines d'entrainement et de 17,38% après une semaine
d'arrêt de l'entrainement.
En outre, la comparaison entre différentes types de
périodisations réalisée par Bufford et
al.(2007) prouve que la périodisation linéaire
assure un gain pour le 1RM "Bench press" de 24%.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam78.png)
2013-2014 Page 61
Ben Slimène Ramzi
Alors que , Rhea et al. (2002)
obtiennent , après 12 semaines d'entrainement de force
avec périodisation linéaire, un gain de 14,37% et 25,61% pour le
"Bench press" et "Leg press" respectivement.
De Lima et al. (2012) a fait aussi
une étude qui compare la périodisation linéaire avec
l'ondulatoire, les résultats trouvés ont montré une
augmentation en "Bench press" et "Leg press" de 14,86% et 32,52 %
respectivement après 12 semaines d'entrainement avec
périodisation linéaire.
Selon Caldwell (2004), après
12 semaines d'entrainement de la force avec périodisation
linéaire, la force maximale augmente avec 8,29 et 12,61%, alors que
Baker et al. (1994) ont obtenus un gain de 11,35% et
25,27% en "Bench press" et "Back squat" respectivement. Notre étude
s'aligne avec celui de Baker et al. en gain de 1RM "Bench press" avec 11,35% ,
par contre on a une amélioration de 16,28% en back squat .
2/ Effet de l'entrainement sur la vitesse ,
l'agilité et la détente verticale :
En ce qui concerne la vitesse, l'agilité et la
détente verticale, Cloutie et al. (2002)
affirme que la périodisation linéaire sur 12
semaines peut amener à une augmentation de vitesse sur 30m de 1,16 %
alors qu'on a trouvé une amélioration de 3,32 % dans notre
étude.
La même étude démontre aussi que la
périodisation linéaire amène à un gain de 4,72% en
détente verticale et Baker et al (1994) trouve
3,78% d'amélioration, alors qu'on a eu une augmentation de 10,66% dans
la présente étude.
Cette différence est peut être dû à
la réalisation de certains exercices de vitesse et de pliométrie
pendant l'entrainement habituel de football en parallèle du programme de
musculation.
De plus plusieurs études ont montré une forte
corrélation entre la force et la détente verticale et entre la
force et la vitesse.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam79.png)
2013-2014 Page 62
Ben Slimène Ramzi
Wisloff et al. (2004) ont fait une
étude qui a pour but de déterminer plus précisément
la relation entre la force maximale des membres inférieurs et les
capacités de sprints et de sauts chez des footballeurs
professionnels.
Cette étude montre une forte relation entre la force
maximale des membres inférieurs et la performance lors de sprints
courts. Elle montre qu'il ya une forte corrélation entre la 1RM en "Half
squat" et le temps en 10m et 30m et l'hauteur du saut avec r=0,94 , r=0,71 et
r=0,78 respectivement.
L'étude de Comfort et al. (2012)
a trouvé qu'après une amélioration de 1RM en
"Back squat" de 17.7%, la vitesse en 5, 10 et 20 mètres
s'améliorent de 7.6, 7.3 et 5.9% respectivement ce que induit une forte
corrélation entre la force maximale el la vitesse en 5, 10 et 20m.
Cette étude s'aligne avec celle de
Ronnestad et al. (2008) qui montre que l'augmentation
de 24,27% en 1RM "Half squat" après 7 semaines d'entrainement de force
engendre une amélioration en squat jump et en temps de 10m de 8,19 et
1,71% respectivement.
De même Chelly et al. (2009)
trouve une amélioration significative en 1RM "Back squat"
, puissance des membres inférieurs, l'hauteur de la détente
verticale et les performances en sprint après une période
d'entrainement de la force chez les jeunes footballeurs.
Pour l'agilité, on n'a pas trouvé de travails qui
ont étudié l'effet de l'entrainement de la force avec
périodisation linéaire sur l'agilité.
Cependant Hachana et al (2013) ont
trouvé une forte corrélation entre l'agilité et la vitesse
(r=0,42) et entre l'agilité et la puissance des membres
inférieurs (r=-0,39) et donc peut conclure que l'amélioration de
la force et de la vitesse va assurer une augmentation de la performance en
agilité.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam80.png)
2013-2014 Page 63
Ben Slimène Ramzi
VI- CONCLUSION:
Les résultats attendus de l'étude était
de démontrer l'effet de la périodisation linéaire en
entrainement de la force sur la performance physique du jeune footballeur.
Nous supposions que la méthode de périodisation
linéaire pouvait apporté des améliorations de la vitesse ,
de l'agilité et de la détente verticale du jeune footballeur.
Les conclusions tirés de notre études sont les
suivantes:
Ø D'abord, on a confirmé l'équation
prédictive de Wong et al. (2010) qui permet la
prédiction de 6RM de "Leg press" à partir de 6RM de "back
squat".
En faisant le test 6RM "Leg press" nous avons obtenu une
moyenne de 153,85 #177; 26,87 , alors qu'en appliquant l'équation de
Wong et al. (6RM Leg press = 6RM squat (1.66) + 16.10) on a trouvé une
moyenne de 161,71 #177; 19,91 et donc on a eu une corrélation
positive forte avec r =0,79 similaire à celle de Wong
(r=0,76).
Ø De plus, on a conclu que l'entrainement de
façon périodisée amène des améliorations
significatives en force maximale et en performance au sprint, agilité et
détente verticale chez les jeunes joueurs de football. Comme
Stone et al. (1999) , Baker et al. (1994)
et plusieurs autres études rapportées par ces
auteurs avaient déjà démontré, notre étude
démontre que l'entrainement de type périodisé apporte des
améliorations significatives.
Ø Ensuite l'entrainement de la force avec
périodisation linéaire va effectivement permettre une
amélioration statistiquement significative de la force maximale.
Ø En terme de performance, malgré quelques
études qui semblent démontrer le contraire, l'augmentation de la
force maximale amène aussi une amélioration de la vitesse, de
l'agilité et de l'hauteur du saut et la durée de 12 semaines
semble être efficace.
Pour aller plus loin, il serait intéressant de mesurer
en plus les effets de la périodisation linéaire sur d'autres
valeurs telles que le pourcentage de masse grasse, les qualités
aérobies ou le volume musculaire et on peut aussi rajouter une
évaluation toute les quatre semaines d'entrainement afin de dresser un
bilan plus global des bénéfices que nous pouvons obtenir
après un entrainement basé sur ce type de
périodisation.
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam81.png)
2013-2014 Page 64
Ben Slimène Ramzi
VII - BIBLIOGRAPHIE :
1/ Articles scientifiques
· Training at the Optimum Power Zone Produces Similar
Performance Improvements to Traditional Strength Training ;
Irineu Loturco, Carlos Ugrinowitsch 2, Hamilton Roschel 2,
Valmor Tricoli 2 and Juan José González-Badillo Journal of Sports
Science and Medicine (2013)
· Using bench press load to predict upper body exercise
loads in physically active individuals.
Wong del P, Ngo KL, Tse MA, Smith AW. J Sports Sci Med.
(2013)
· Test-retest reliability, criterion-related validity, and
minimal detectable change of the Illinois agility test in male team sport
athletes.
Hachana Y, Chaabène H,
Nabli MA, Attia A, Moualhi
J, Farhat N, Elloumi M. J
Strength Cond Res. (2013)
· Activity profiles of soccer players during the 2010 world
cup.
Clemente, F. M., Couceiro, M. S., Martins, F. M. L., Ivanova, M.
O. & Mendes, R. (2013).
· Relationship between Repeated Sprint Ability and Aerobic
Capacity in Professional Soccer Players.
Jones, R. M. et al. Scientific World Journal 2013, 952350
(2013).
· Comparison between nonlinear and linear periodized
resistance training: hypertrophic and strength effects.
Simão R, Spineti J, de Salles BF, Matta T, Fernandes L,
Fleck SJ, Rhea MR, Strom-Olsen HE. J Strength Cond Res. (2012)
· Are changes in maximal squat strength during preseason
training reflected in changes in sprint performance in rugby league players?
Comfort P, Haigh A, Matthews MJ. J Strength Cond Res. (2012)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam82.png)
2013-2014 Page 65
Ben Slimène Ramzi
· Strength Gains: Block Versus Daily Undulating
Periodization Weight Training Among Track and Field Athletes.
Painter, K., Haff, G. G., Ramsey, M., McBride, J., Triplett, T.,
Sands, W., Lamont, H., Stone, M., & Stone, M. International Journal of
Sports Physiology and Performance .(2012)
· Technical and physical demands of small vs. large sided
games in relation to playing position in elite soccer.
Hum Mov Sci 31, 957-969 . Dellal, A. et al. (2012).
· Comparison of physical and technical performance in
European soccer match-play: FA Premier League and La Liga.
European Journal of Sport Science, 11(1): 51-59. Dellal, A. et
al. . (2011)
· Playing tactics in the English premier league, Spain's La
Liga and Italy's Serie A. Br J Sports Med 45, A6-A7 Sarmento, H. et al.
(2011).
· Effects of 12-week on-field combined strength and power
training on physical performance among U-14 young soccer players.
Wong PL, Chamari K, Wisløff U. J Strength Cond Res.
(2010)
· Using squat testing to predict training loads for
lower-body exercises in elite karate athletes.
Wong del P, Tan EC, Chaouachi A, Carling C, Castagna C,
Bloomfield J, Behm DG. J. Strength Cond Res. (2010)
· Physical and technical activity of soccer players in the
French First League: With special reference to their playing position.
International SportMed Journal, Dellal, A., Wong, P. L., Moalla,
W. & Chamari, K (2010)
· Reliability and factorial validity of agility tests for
soccer players. Sporis G, Jukic I, Milanovic L, Vucetic V. J Strength Cond Res.
(2010)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam83.png)
2013-2014 Page 66
Ben Slimène Ramzi
· Ball Possession Strategies in Elite Soccer According to
the Evolution of the Match-Score: the Influence of Situational Variables.
Journal of Human Kinetics 25, 93-100 Lago-Peñas, C. &
Dellal, A. (2010).
· Comparison between linear and daily undulating periodized
resistance training to increase strength.
Prestes J, Frollini AB, de Lima C, Donatto FF, Foschini D, de
Cássia Marqueti R, Figueira A Jr, Fleck SJ. (2009a)
· Comparison of linear and reverse linear periodization
effects on maximal strength and body composition.
Prestes J, De Lima C, Frollini AB, Donatto FF, Conte M. J
Strength Cond Res. (2009b)
· Effects of a back squat training program on leg power,
jump, and sprint performances in junior soccer players.
Chelly MS, Fathloun M, Cherif N, Ben Amar M, Tabka Z, Van Praagh
E. J Strength Cond Res. (2009)
· Youth resistance training: updated position statement
paper from the national strength and conditioning association.
Faigenbaum AD, Kraemer WJ, Blimkie CJ, Jeffreys I, Micheli LJ,
Nitka M, Rowland TW.J Strength Cond Res. (2009)
· Single versus multiple sets of resistance exercise ; a
meta- regression. Journal of strength & conditionning reserach. Krieger JW.
(2009)
· Fitness determinants of success in men's and women's
football Mujica I, Santisteben J, Impellizzeri FM, Castagna C. J of sports
sciences (2009)
· Sprint vs. interval training in football
DF Bravo, FM Impellizzeri, E Rampinini, C Castagna, D Bishop, U
Wisloff International journal of sports medecine (2008)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam84.png)
2013-2014 Page 67
Ben Slimène Ramzi
· Short-term effects of strength and plyometric training on
sprint and jump performance in professional soccer players.
Ronnestad BR, Kvamme NH, Sunde A, Raastad T. J Strength Cond
Res. (2008)
· Postactivation potentiation in human knee extensors
during dynamic passive movements.Babault N, Maffiuletti NA, Pousson M. Med Sci
Sports Exerc. (2008)
· A comparisation of periodization models during nine weeks
with equated volume and intensity for strength.
J Strength Cond. Res.. Bufford, TW, Rossi, SJ, Smith, DB, and
Warren , AJ. (2007)
· Physical and metabolic demands of training and match-play
in the elite football player. Journal of sports sciences, Bangsbo jens, magni
mohr, & peter krustrup (2006)
· Training and testing the elite athlete AND
Jens Bangsbo, Magni Mohr, Allan Poulsen, Jorge Perez-Gomez,
Peter Krustrup J Exerc Sci Fit (2006)
· Physiology of soccer: an update.
Sports Med 35, 501-536 Stølen, T., Chamari, K., Castagna,
C. & Wisløff, U. (2005).
· Designing resistance training programmes to enhance
muscular fitness. Sports medecine Bird S; Tarpenning K, Marino F. (2005)
· Strong correlation of maximal squat strength with sprint
performance and vertical jump height in elite soccer players.
Br J Sports Med . Wisløff U, Castagna C, Helgerud J,
Jones R and Hoff J (2004).
· Endurance and strength training for soccer players.
sports med Hoff & helgerud .(2004).
· A comparison of linear and daily undulating periodized
programs with equated volume and intensity for strength.
Rhea MR, Ball SD, Phillips WT, Burkett LN. J Strength Cond Res.
(2002)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam85.png)
2013-2014 Page 68
Ben Slimène Ramzi
· Maximal strength-training effects on force-velocity and
force-power relationships explain increases in aerobic performance in
humans.
Østerås H, Helgerud J, Hoff J. Eur J Appl Physiol.
(2002)
· Maximal strength training improves aerobic endurance
performance. Hoff J, Gran A, Helgerud J. Scand J Med Sci Sports. (2002)
· Effects of age, gender, and myostatin genotype on the
hypertrophic response to heavy resistance strength training.
Ivey FM, Roth SM, Ferrell RE, Tracy BL, Lemmer JT, Hurlbut DE,
Martel GF, Siegel EL, Fozard JL, Jeffrey Metter E, Fleg JL, Hurley BF. J
Gerontol A Biol Sci Med Sci. (2000)
· Periodization: The effect on strength of manipulating
volume and intensity Daniel Baker, Grec Wilson, and Robert Garlyon (1994)
2/ Thèses, mémoires et
ouvrages:
· Comparaison de deux méthodes d'entrainement sur
les membres supérieurs pour obtenir un gain d'explosivité des
membres inférieurs
Alexandre Hidalgo (2012-2013)
· Les modalités du renforcement musculaire. Quelles
applications aux membres supérieurs du patient blessé
médullaire de niveau thoracique bas ?
Kevin GISBERT. (2011-2012)
· L'effet de deux méthodes d'entrainement, la
pliométrie et la musculation, sur l'économie de la course et sur
l'explosivité chez les joueurs de soccer
Sofiène Hamdi (2011)
· A programming comparisation : The APRE vs Linear
periodization in short term periods J. Bryan Mann (2011)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam86.png)
2013-2014 Page 69
Ben Slimène Ramzi
· A Comparison of Linear and Daily Undulating Periodized
Programs with Equated Volume and Intensity for Strength
Matthew R. Rhea, Stephen D. Ball, Wayne T. Philips, and Lee N.
Burkett (2011)
· A soccer game analysis of two world cups: playing
behavior between elite female and male soccer players,
footwear science, Katharina althoff, janina kroiher ,ewald m.
Hennig (.2010)
· Entrainement sportif et réentrainement à
l'effort : Quels points communs? Kinésithérapie la revue. Burtin
P. (2010)
· Energy cost and metabolic power in elite soccer: a new
match analysis approach. Med. Sei. Sports exerc. Osgnach, c., s. Poser, r.
Bemardini, r. Rinaldo, and p. E. Di prampero. (2010)
· Transfert des effets de l'entrainement de force du
membre entrainé au membre controlatéral chez l'enfant.
Ben Othmen Aymen (2009-2010)
· Etude de la spécificité de la commande
motrice et de sa régulation pendant différents types de
contractions musculaires.
Benjamin Pasquet (2008-2009)
· La musculation chez les jeunes.
Noël Décloître et Raymond Veillette (2008)
· Renforcement musculaire en neurologie central.
Kinésithérapie scientifique. Marsal C. (2007)
· Eléments de physiologie et biomécanique du
muscle : des structures au serice du mouvement.
Kinésithérapie scientifique. Gain H . (2007)
· Periodization training for sports: Science basedstrength
and conditionning plans for 20 sports.
Bompa T.O. and M.C. Carrera (2005)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam87.png)
2013-2014 Page 70
Ben Slimène Ramzi
· Evaluation of power prediction equations: peak vertical
jumping power in women. Canavan pk, vescovi jd. (2004)
· The yo-yo intermittent recovery test: physiological
response, reliability, and validity. Med Sei Sports Exerc. Krustrup P, Mohr M,
Amstrup T, Rysgaard T, Johansen J, Steensberg A, Pedersen PK, Bangsbo J.
(2003)
· Principes du renforcement musculaire : application chez
le sportif.
Encyclopédie médico-chirurgicale,
Kinésithérapie-Médecine physique-Réadaptation. Gain
H, Herve J.M, Hignet R, Deslandes R. (2003a)
· Renforcement musculaire en réeducation
Encyclopédie médico-chirurgicale,
Kinésithérapie-Médecine physique-Réadaptation. Gain
H, Herve J.M, Hignet R, Deslandes R. (2003b)
· Le renforcement musculaires en réeducation.
Kinésithérapie, les cahiers Bellaud E, Berticci W,
Bellaud J. (2003)
· Influence de deux méthodes de périodisation
de l'entrainement sur la force maximale et la performance des joueurs de
soccer
Dave Cloutier (2002)
· Les techniques de renforcement musculaire : choix et
adaptation chez le sportif blessé. Kinésithérapie
scientifique. Gain H. (2001)
· Approche posologique pour l'otimisation du renforcement
musculaire. Les annales de kinésithérapie Portero P. (2001)
· Elastic Behavior of cormectin filaments during thick
filament movement in activated skeletal musle.
Horowits R, Maruyama K, Podolsky RJ. (1989)
· Changes in the cross-striations of muscle during
contraction and stretch and their structural interpretation. Huxley H, Hanson
J. Nature (1954)
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam88.png)
2013-2014 Page 71
![](Leffet-de-lentraicircnement-de-la-force-avec-periodisation-lineaire-sur-lam89.png)
Résumé
L'entrainement de la force est devenu un sujet de plus en
plus discuté. Il occupe une place importante dans le football
moderne. Mais, on pose toujours la question sur le choix du type de
périodisation qui apporte les meilleurs résultats en
performances physiques chez le jeune footballeur.
Dans ce contexte, la présente étude cherche
à déterminer l'effet de l'entrainement de la force avec
périodisation linéaire (un des périodisation les plus
fréquemment utilisés aujourd'hui) sur la force maximale, la
vitesse, l'agilité et la puissance des membres inférieurs des
jeunes footballeurs.
A cet égard, 20 jeunes footballeurs
âgés en moyenne de 17.5 #177; 0.3 ont
été invités à participer à
l'étude. Ils étaient répartis en deux groupe de 10
joueurs.
Le groupe expérimentale (G.Exp.) était
soumis à un entrainement supplémentaire de force avec
périodisation linéaire pendant 12 semaines à raison de 2
séances hebdomadaires. Le groupe de contrôle (G.Con.) n'a
subit
aucun entrainement outre que l'entrainement habituel de
football.
Les deux groupes ont été testés avant
et après le programme d'entrainement. Les mesures prises
reflètent la force maximale en faisant le test 1RM en "Back squat",
"Leg press" et "Bench press ", la puissance des membres inférieurs
par les tests de "Squat jump", "Counter mouvement jump" et "Drop jump", la
performance au vitesse de 5,10,20 et 30 mètres ainsi que le
test d'agilité sans et avec ballon.
Comme nous l'avions prédit, le G.Exp. a obtenu des
résultats significatifs supérieurs au G.Con.
Ces résultats nous montrent donc une
différance significative pour le G.Exp. (PRE vs POST) et entre les
deux groupes (G.Exp. POST vs G.Con. POST) . Les pourcentages
d'amélioration pour le G.Exp. sont de l'ordre de 15.20 , 10.66 ,
8.88 et 4,51% pour la force maximale, la détente verticale, la
vitesse et l'agilité respectivement. Alors que le G.Con. a obtenu une
légère amélioration en détente verticale,
vitesse et agilité de 1.82 , 2.48 et 1.59% respectivement,
par contre il a subit une diminution de -0.27% en force
maximale.
En conclusion, on peut dire que l'entrainement de la force
avec périodisation linéaire va effectivement permettre une
amélioration statistiquement significative de la force maximale, de
la vitesse, de l'agilité et de la puissance des membres
inférieurs.
|