30/08/2019
MEMOIRE DE FIN D'ETUDE MASTER 2
Management Stratégique et Opérationnel
(2018-2019)
THEME : Le Crédit Management à L'ère
du Numérique
La digitalisation peut-elle être envisagée comme un
levier d'optimisation du poste client ?
AUTEUR : MME TSOBGNY ELISE ESTHER
PROGRAMME GRANDE ECOLE (M2/FCe7) TUTEUR : MME
BERNARD ODILE
Le Havre le 30/08/2019
REMERCIEMENTS
Mes premiers remerciements sont accordés tout d'abord
à mes enfants pour leur patience et compréhension sans lesquelles
ce mémoire n'aurait pas pu se faire.
Je tiens à remercier sincèrement Mme BERNARD ODILE,
ma directrice de mémoire, pour ses précieux conseils, son soutien
infaillible, son pragmatisme, et surtout sa patience.
Je remercie également les employés de NSG Groupe
qui m'ont fait confiance en acceptant de m'accompagner dans cette aventure.
Enfin, je tiens à remercier mes proches, famille et amis,
pour leurs encouragements, leur confiance tout au long de cette formation et
spécialement de m'avoir soutenu pendant les moments de doute.
Résumé
Depuis dix ans, le secteur du crédit management a connu
de grands bouleversements. Les services commerciaux et financiers ont
été impactés par les nouvelles technologies notamment
l'internet et l'intelligence artificielle. Tout au long de ce travail, nous
avons abordé le sujet du crédit management à l'ère
du numérique, notre problématique s'est axée autour de
l'impact de la digitalisation sur le poste client. Dans cette optique, nous
avons réalisé une étude qualitative en nous basant sur les
interviews des managers dans différents domaines. L'objectif est de
mettre en lumière les atouts de la digitalisation sur le poste
client.
A l'issue de l'étude empirique, nous avons
démontré à travers les résultats l'influence des
outils digitaux dans l'amélioration du poste client. Nous avons
évoqué le processus d'évolution du crédit
management dans les PME, et ensuite évalué la perception de
celle-ci au sein de l'entreprise. Ce travail a été
réalisé principalement par le biais d'une dizaine d'entretiens
auprès des managers.
Mots clés : Crédit management,
Digitalisation, PME, Poste clients.
For about ten years ago, the credit management sector has
undergone major changes. Commercial and financial services have been impacted
by new technologies such as the internet and artificial intelligence.
Throughout this work, we discussed the topic of credit management in the
digital age, the aim was focused on the impact of digitalization on the
customer account. Therefore, we conducted a qualitative study based on
interviews with managers in various fields. The objective is to highlight the
advantages of digitalization on the customer service.
At the end of the empirical study, we showed through the
results the influence of the digital tools in the improvement of the customer
workstation. We talked about the process of evolution of credit management in
SME, and evaluate the perception within the company. This work was done mainly
through a dozen interviews with managers.
Key Words: Credit management, Digitalization,
SME, Client computer.
Sommaire
REMERCIEMENTS 1
RESUMÉ 2
INTRODUCTION 5
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE 7
I. Le Crédit Management et Le Digital 7
I.1. Les origines 8
I.2. Un concept difficile à mettre en place 8
II. La Transformation Numérique des Services Financiers et
Commerciaux 9
II.1. Automatisation du Recouvrement des Créances 11
II.1.1. La Dématérialisation des factures et
des moyens de paiement 12
A. La méthode de Fin tech 13
B. Paiement par carte bancaire 14
II.1.2. Le paradoxe de la
digitalisation......................................................15
|
III. Optimisation et Sécurisation du poste client
|
15
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III.1. L'affacturage
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15
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III.1.1. Enjeu pour les trésoreries des PME
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17
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III.1.2. Le Scoring, prédiction et prise de
décision
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17
|
III.2. Rôle de l'assurance-crédit pour les
défauts de paiement
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19
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III.2.1. Les délais de paiement et Limites de
crédits
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20
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III.2.2. L'impact des défaillances sur la performance
financière des PME
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21
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III.2.3. Présentation des Hypothèses
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22
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CHAPITRE II : PARTIE EMPIRIQUE OU CADRE CONCEPTUEL
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24
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II.1. Méthodologie
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24
|
II.2. Codage des Entretiens
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II.3. Présentation des Données en Codes
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26
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II.4. Justification de la Méthodologie
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27
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II.5. Etude Concrète sur le Terrain
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.28
|
4
CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS ET DISCUSSIONS
29
III. 1. RECOMMANDATIONS 32
III. 2. ORIENTATION FUTURE 34
CONCLUSION ET LIMITES 35
GLOSSAIRE 37
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES .38
LISTE DES FIGURES .41
LISTE DES TABLEAUX 42
ANNEXES 1 : SYSTHESE DES RESULTATS
ANNEXES 2 : RAPPORT DES DONNEES CODES ANNEXES 3 : LISTES DES
DONNEES CODES
DÉCLARATION SUR L'HONNEUR
5
Introduction
Le monde dans lequel nous vivons est de plus en plus
numérisé, ce phénomène est perçu comme une
vraie révolution. Fort est de constater que le crédit management
s'en inspire et suit ce mouvement afin de s'adapter aux nouvelles technologies
pour créer de la valeur.
Nous définirons ainsi la digitalisation comme
l'utilisation des technologies innovantes disponibles pour améliorer les
performances d'une entreprise et contribuer à créer une valeur
ajoutée. Dussart, C. (2017).
Nous aborderons son impact sur les métiers de la
finance d'entreprise et ferons le lien avec l'histoire. Autrefois, la gestion
du poste client se faisait sur la base des historiques et les décisions
étaient prises de manière intuitive. Il y'a quelques
années, Quattrone (2016), s'interrogeait sur la possibilité de
discerner la qualité des données et alerter en même temps
sur le risque de décisions hâtives, sans délai de
réflexion. Cette idée était partagée par Arnaboldi.
Van der Stede et al (2016) évoquaient l'hypothèse d'un nouveau
processus de décision dans les entreprises.
Ceci étant, Vasarhelyi et al. (2015), Soutenaient que
l'émergence des technologies de l'information et l'affluence en masse
des données nouvelles, pouvaient changer la profession de la finance
d'entreprise. Nous présentons dans ce travail les enjeux de la
transformation digitale sur le crédit management.
Pan et Seow (2016), à leurs tours souhaitaient une
meilleure préparation des services financiers aux technologies
d'informations, alors que Murthy (2016), voulait que les chercheurs analysent
davantage les interactions entre la finance et ces technologies d'informations.
Al-Htaybat et Von Alberti-Alhtaybat (2017), exploraient l'impact du Big Data
sur le reporting financier.
D'après les prédictions, il en ressort que plus
de 80% des tâches de recouvrement et d'optimisation du cash seront
automatisées et digitalisées vers 2022. Nous pouvons constater
que la théorie d'Arnaboldi et al. se rapproche le plus de la
réalité. Il existe aujourd'hui des algorithmes qui analysent les
données et fournissent des signaux d'alerte fiables en temps
réel, validant ainsi l'impact de la digitalisation sur l'optimisation du
poste client.
Pour traiter le sujet de la transformation digitale du
crédit management, nous allons répondre à la question
suivante : en quoi et comment la digitalisation impacte-t-elle le rôle du
crédit manager ? Pour explorer cette question, nous avons choisi
d'effectuer une étude qualitative sur la forme d'entretiens menés
principalement auprès des managers dans différents domaines.
L'objectif est de mettre en lumière l'importance de la
digitalisation sur la gestion des services commerciaux et financiers, tout en
faisant émerger les éléments qui caractérisent le
rôle actuel du crédit manager au sein des entreprises.
Il devra identifier les logiques prévisibles et l'impact
de la digitalisation sur sa fonction.
Nous présenterons ensuite l'influence du processus de
digitalisation sur les attributions du crédit manager au sein des
entreprises et mettrons en lumière ses capacités d'analyste, de
négociateur en même temps que celle rapportée au
recouvrement. Une telle évolution lui permet de s'approprier des
nouvelles technologies pour déceler les signaux de risques à
court et moyen terme et réagir en conséquence avec
efficacité.
Notre recherche sera donc axée sur les enjeux de la
digitalisation du crédit management, articulé autour du «
crédit management à l'ère du numérique », nous
évoquerons dans la continuité, la sécurisation du poste
client, ainsi que l'impact de l'assurance-crédit sur celui-ci, dans le
but de comparer les processus existants au système innovant.
Enfin nous analyserons l'influence du digital sur le processus
décisionnel des managers pour la gestion du poste client et les
difficultés susceptibles d'entraver l'évolution de la fonction du
crédit manager en entreprise, tout en évoquant
l'intérêt de cette fonction pour l'entreprise, les managers ainsi
que les pairs.
7
Chapitre 1 Revue de La Littérature
Dans cette partie, il est important de spécifier que
l'ensemble des éléments évoqués ci-après
sont issus des lectures scientifiques. Nous développerons à cette
étape l'évolution du crédit management, plus
précisément l'évolution stratégique des services
commerciaux et financiers en rapport avec l'histoire et l'ère du
numérique.
1- Le Crédit Management et Le Digital
Le crédit management consiste à gérer le
risque en amont du client, depuis la négociation des conditions de
paiement jusqu'au recouvrement des créances. Il y'a plus de 10 ans qu'il
s'est imposé comme une fonction essentielle dans toutes les entreprises
soucieuses de rentabilité et de pérennité. La
digitalisation, quant à elle est un concept global dont les acceptions
se différencient en fonction des perceptions, et du domaine
d'activité. Certains la caractérisent comme «les changements
induits par les technologies numériques dans tous les aspects de la vie
humaine» Stolterman & Fors, (2004).
Ludovic, C. DG d'Octro France, déclare que «la
transformation digitale, c'est l'exploitation radicale des possibilités
d'Internet. Cette définition est proche de celle de Westermann et al,
(2011) qui présente la transformation digitale comme «the use of
technology to radically improve or reach performance of enterprises» ces
définitions nous emmènent à la question de savoir comment
le crédit management pourrait-il faire converger ses compétences
d'analyste négociateur à travers la digitalisation, et
l'automatisation ? Le métier de crédit manager se trouve à
la croisée de trois fonctions, financières, commerciales et
logistique. En tant que financier, il doit minimiser les risques liés au
poste clients, c'est-à-dire minimiser les pertes dues aux
défaillances des clients, tout en maximisant la rotation de ce poste
pour que le coût de son financement soit le plus faible possible. En tant
que commercial, il doit aider au développement des ventes, en
étant soucieux de la rentabilité et la pérennité de
l'entreprise.
En tant que logisticien, il doit collaborer avec le service
Supply-chain pour améliorer la satisfaction du service, pour limiter les
litiges, baisser les coûts afin d'éviter le blocage des
règlements. Pour que cette fonction soit pilotée avec
succès, il faudrait décloisonner les trois services pour un
traitement rapide des signaux d'alertes, c'est à dire la gestion en
amont du risque, avec pour objectif de diminuer les pertes sur les
créances, de développer le chiffre d'affaires par
l'accélération des encaissements et la minimisation des
retards.
8
1-1 Les origines
Dans un contexte difficile après la crise des
sub-primes, le risque client est au coeur des réflexions en entreprise.
L'évolution de l'environnement économique, financier et juridique
conduit peu à peu la structuration des échanges ainsi que la
sécurisation des transactions pour adapter la législation en
matière de défaillance d'entreprise. La relation de confiance
n'est plus suffisante dans les échanges commerciaux, comme à
l'époque des prêtres d'Uruk.
Le risque de défaillance génère en
moyenne le dépôt de bilan de 20% des entreprises à la
faillite. Dans plus de sept cas sur dix, ce sont les impayés qui
provoquent le dépôt de bilan des PME, ces seules données
font vite comprendre l'importance du poste de « crédit manager
», apparu dans les années 1970.
A l'origine, cette fonction était limitée au
recouvrement de créances, mais dans un contexte de risques accrus, sa
mission a évolué progressivement vers un tour stratégique
« il doit désormais faire des arbitrages et établir une
cartographie des risques, en fonction des entreprises clientes, en faisant de
l'analyse financière » historiquement les entreprises se limitaient
à faire du curatif, aujourd'hui la priorité est de
prévenir les risques déclare Jean-Didier Clémençon,
de l'AFDCC.
Face à cett recrudescence des défaillances de
paiement, la digitalisation apparait comme la volonté de
sécuriser au mieux les échanges commerciaux par l'anticipation,
l'analyse et la gestion en amont des
risques. Eulerhermes.fr
(2019)
1-2 Un Concept difficile à mettre en place
La complexité du métier induit la
nécessité de développer de nouveaux outils tel que la
digitalisation des processus de gestion qui se traduit par
l'amélioration des systèmes d'informations, la collecte, et le
stockage des données. Ainsi le crédit manager doit avoir une
vision stratégique du poste client. Mais cela implique une organisation
interne efficace et la collaboration des managers commerciaux et financiers.
Plusieurs professionnels et consultants en crédit management s'accordent
sur le fait que le crédit manager doit assurer une synergie entre les
exigences commerciales de l'entreprises et les objectifs financiers dans le but
d'assurer la pérennité de l'entreprise. 64% des DAF, et autres
acteurs du métier estiment que la profession de crédit management
possède incontestablement un réel intérêt à
être intégré en entreprise surtout dans les PME en France,
qui ont généralement une trésorerie fragile et
instable.
Selon une enquête du cabinet « Hays » en 2017,
les PME sont de plus en plus nombreuses à s'ouvrir à la fonction
de crédit manager, il en ressort que 39% dans des entreprises de moins
de
9
300 employés possèdent un crédit manager
dans leur structure. Cette évolution est bien réelle et ne
saurait être uniquement due à un désir des petites
entreprises de récupérer des créances.
Le crédit management évolue, le recouvrement
aussi, bien que toujours très important et loin d'être la seule
prérogative, les crédits managers prennent désormais en
charge des fonctions de Risk management et de relation client, c'est un poste
de plus en plus stratégique qui séduit les petites et moyennes
entreprises. Dafmag (2019)
2- La Transformation Numérique des Services
Financiers et Commerciaux
Selon Accenture Stratégie, les piliers de la finance
digitale en 2020 seront, l'intelligence artificielle et l'automatisation des
tâches et services. Il est donc impératif que le Crédit
Manager s'approprie de la robotisation et surtout de l'intelligence
artificielle, pour devenir créateur de la valeur « cash business
». Dans un monde qui s'accélère, les robots de base de
données garantiront une automatisation à 100% des tâches de
masse, laissant au Crédit Manager l'opportunité de se concentrer
sur ses valeurs ajoutées, qui sont l'analyse prédictive en «
temps réel » (25%) et le management de la performance.
(75%). Alain Leonard de « Coyline », déclare qu'à
l'instar de l'automatisation, l'introduction de l'intelligence artificielle va
considérablement améliorer la prise de décision du
Crédit Manager.
Les agents virtuels, vont lui permettre d'automatiser des
processus dans un contexte de Smart et Big Data pour détecter les
faibles signaux générateurs de risques et ainsi créer les
scénarii de relances, par typologie de clients.
Ce phénomène arrive tout juste dans les PME,
alors que les grands groupes ont abordé le processus il y'a
déjà 10 ans, et bénéficient d'ores et
déjà des avantages pour leur croissance et le bien-être de
leurs équipes.
D'après une enquête de Deloitte (2018), la
transformation digitale favorise la croissance de 40% en moyenne du processus
« Order To Cash » et pourrait être un atout majeur dans le
fonctionnement d'une entreprise. Par contre 28 % des DSI ont du mal à
livrer les projets à cause de la dépendance aux anciens
systèmes donc le paramétrage ne permet que de moitié
les
initiatives numériques
Itsocial.fr, (2019).
Au carrefour de toutes ces directions, le Crédit
Manager devra donc par son leadership fédérer les énergies
et les ressources afin que le risque crédit client et les technologies
de pilotage sous-jacentes deviennent un enjeu majeur. Les systèmes
d'informations s'avèrent être un véritable levier d'action
pour l'accès aux informations fiables, pertinentes, en temps
réel, pour
l'accompagner dans la prise de décision efficace pour
sécuriser le chiffre d'affaires. Fang, B. Zhang, P. (2016).
L'activité commerciale des entreprises, est
impactée dans toutes ses facettes : la négociation, la relation
client avec le défi de vendre au client, et surtout d'être
payé. Pour ce faire, les managers commerciaux avertis ne se contentent
plus de faire du chiffre d'affaire, ils veulent saisir l'opportunité de
la digitalisation de leur service pour suivre l'évolution
numérique dans le secteur. Dujardin, P et Severin E. (2015)
https://www.docaufutur.fr/2018/07/05/barometre-future-of-finance-itesoft-devoile-les-tendances-2018-de-la-digitalisation-de-la-fonction-finance/
Figure :1 La Digitalisation de la fonction Finance
La dématérialisation génère un gain
de temps, qui devra être utilisé à bon escient pour
davantage humaniser la relation client.
10
11
2-1 L'Automatisation du Recouvrement des Créances
Afin de suivre l'ère du numérique, les
entreprises doivent disposer de solutions sous forme d'algorithmes facilitant
la gestion du poste clients. Le secteur du recouvrement de créances,
dispose des plateformes intuitives, simples à implémenter, et
sans engagement contractuel. Elles peuvent ainsi tester ce service flexible et
peu coûteux sans avoir besoin de souscrire de licence. Ces algorithmes
sont efficaces, mais ne garantissent pas le risque zéro, l'absence de
règlement malgré des relances soutenues fait partie du quotidien
des entreprises.
L'automatisation permet de réduire les délais de
paiement de 15 à 20%, mais ne dispose d'aucune solution après une
mise en demeure infructueuse. A ce niveau des actions coercitives comme par
exemple mandater un professionnel sont nécessaire pour recouvrer
l'encours impayé. L'inconvénient de confier le recouvrement
à un professionnel prive de la maîtrise des actions
déclenchées, et le risque d'enfreindre la relation client.
Havrylchyk, O. Verdier, M. (2017).
G.B. chef de Projet Innovation trouve que «
l'automatisation du recouvrement oblige les entreprises à repenser leur
business model, ce qui permet de faire appel à davantage de
savoir-être et de bien-être au travail ».
L'automatisation des relances permet un gain de temps
permettant de se consacrer à l'analyse approfondie des axes
d'optimisation, l'objectif est de capitaliser sur les nouvelles technologies
pour automatiser les tâches chronophages. Une étude du « MIT
Sloan et Capgemini » fait ressortir que les entreprises qui se
transforment grâce au digital génèrent 26% de plus de
profit. Ces processus offrent au Crédit Manager, la possibilité
d'avoir les meilleurs indicateurs de prise de décision pour gagner en
compétitivité.
Parmi les solutions digitales au recouvrement des
créances, il existe l'algorithme Legal tech, pour
l'accès au droit en ligne, qui permet au créancier de faire des
économies de frais juridiques. Il offre l'opportunité de faire
une analyse juridique, saisir une juridiction et résoudre des litiges en
quelques clics en ligne, sachant que la plupart des dossiers d'impayés
ne nécessitent pas véritablement le concours d'un huissier ou
d'un avocat. L'algorithme Legal tech devient donc un éventuel outil de
substitution aux avocats. Bues, MM. Matthaei, E, (2017)
12
Automatiser le recouvrement pour une entreprise est donc de
reprendre l'avantage sur les débiteurs les plus récalcitrants par
un système de veille permanent qui dégage du temps pour
l'amélioration du ratio-financier, par la diminution des créances
douteuses. L'objectif final étant de renforcer la trésorerie, et
surtout réduire les délais de paiement. Pour ce faire, la
digitalisation apparait comme bénéfique à notre
économie. Jackson, D (2016) déclare que « Le cercle vertueux
de la bonne santé de nos entreprises est bien devant nous ».
2-1-1 La dématérialisation des factures
et moyens de paiement.
La dématérialisation est une
réalité qui touche de nombreux secteurs d'activités, l'on
constate une grande variété des projets qui résultent
d'objectifs différents et de choix techniques variés. La
dématérialisation consiste à substituer une gestion
physique existante, par une gestion virtuelle, l'objectif est de gérer
de façon totalement électronique des données ou des
documents pour anticiper le risque d'impayé. Le but est
d'éliminer tous les aléas qui pourraient retarder le paiement,
tel que la non réception des factures et avoirs. Le fait de digitaliser
l'envoi des factures permet d'assurer au moins 95% de leur réception.
Evin-Leclerc, A. (2017).
En conséquence des crises financières, le
rôle du Crédit Manager ne se limite plus uniquement au
recouvrement des créances, accompagné par la transformation
numérique, il est aujourd'hui au centre de la stratégie de
développement de l'entreprise. Son objectif est de concentrer ses
efforts sur la préservation de la relation client, qui bien
maitrisée, permettra d'accomplir facilement l'un de ses challenges qui
est la dématérialisation des factures. Ford, J. (2018) il faut
pour réussir, combiner efficacement ces outils pour respecter les
engagements pris afin d'éviter tout litige.
L'anticipation de l'impayé passe aussi par la prise en
charge rapide des signaux d'alerte. Il convient de toujours associer la lutte
contre les impayés à la démarche commerciale, et savoir
exploiter au mieux les sources d'informations reçues lors des
prospections. L'évaluation du score de solvabilité doit
déterminer les conditions de paiement et l'attribution des limites de
crédit. Lesca, H. Rouibah, K. (2016). Outre un gain financier
significatif et une démarche éco-responsable, ce dispositif
permet de réduire et de cibler automatiquement, les erreurs de
facturation, principales raisons des retards de paiements. La
sécurisation et la traçabilité des échanges est
garantie pour chaque partie prenante et éliminent le souci des factures
non parvenues. Ceci étant, l'amélioration des délais de
traitement permet la réduction des tâches
chronophages. Ce système plébiscité par
les pouvoirs publics facilite la relation client par des échanges
simplifiés et automatisés. Buzan, T., Griffiths, C. (2016)
La dématérialisation des moyens de paiement
quant à lui se présente sous plusieurs formes, les portes monnaie
électronique, paiement biométrique, PayPal, carte bancaire.
L'objectif de ces modes de paiement est de simplifier et sécuriser les
modes de règlements. Nous évoquerons parmi ces processus la
méthode de paiement Fin tech et la méthode de paiement par carte
bancaire notamment par voie électronique.
a- La Méthode Fin Tech
Les innovations changent les comportements dans les services
financiers, ce qui est d'une grande importance pour l'industrie de la finance.
Le défi pour les banques traditionnelles est de comprendre et d'accepter
ces changements. King (2013) déclare que « La banque n'est plus un
endroit où vous allez mais quelque chose que vous faites » Les
recherches réalisées autour du processus Fin Tech laissent croire
qu'il peut remplacer les banques.
Annika Falkengren (2015), DG de Enskilda Bank, déclare
dans la même logique que « Fin tech est comme une banque, agit comme
une banque, mais n'est pas régulé comme une banque ». il en
ressort que l'interaction entre Fin tech et les banques commerciales est
considérée comme des variables interdépendantes,
influencée par l'usage d'internet, la digitalisation des monnaies et
l'introduction des paiements en temps réel.
Pour faciliter l'accès au crédit, les
plateformes fin tech peuvent remplir des fonctions de suivi de service des
prêts semblables à celles des fournisseurs de crédit
classiques telles que les banques. La principale différence, est que
l'intermédiation entre emprunteurs et prêteurs, ainsi que la prise
de risque ne passent pas par un bilan. Vasilieva, T., Lukanova, K. (2016). Par
conséquent, au lieu d'enregistrer une marge d'intérêt
nette, la plupart des plateformes de crédit fonctionnent selon le
modèle de l'agent, dans lequel il faut se constituer une base
d'investisseurs et la conserver pour se procurer un revenu sur commissions.
Claessens, S. Frost, J. G Turner, G. Zhu, F. (2017)
Mr FC, Directeur des ventes, « Il existe plusieurs
moyens de paiement aujourd'hui pour les particuliers, cela devrait être
élargis aux entreprises pour faciliter l'activité des TPE, et
surtout limiter les défaillances. Le fait d'avoir trop de
régulation peut freiner les opportunités de business.
14
Figure : 2
https://www.businessinsider.fr/graphique-du-jour-fintech-levees-de-fond-2018
Les plateformes de crédit fin tech se distinguent des
banques du fait qu'elles ne disposent pas de réseau de succursales et
qu'elles numérisent la plupart des processus concernant leurs clients et
le montage des prêts. Ces processus comprennent notamment les
décisions de crédit, qui passent fréquemment par des
algorithmes prédictifs et des techniques d'apprentissage automatique
soutenus par les logiciels spécialisés en mode SaaS, ERP qui
améliorent la performance de gestion des entreprises.
b- Le paiement par carte bancaire
Le paiement par carte bancaire est devenu une
possibilité de règlement au comptant entre professionnels
d'entreprises. Sa mise en place en entreprise est par ailleurs très
lente, du fait qu'une partie du processus reste manuelle et nécessite un
suivi régulier. Le mode de paiement digital pourra aider à
résoudre le problème de défaillance des nouveaux clients
et mauvais payeurs par la mise en place des systèmes de paiement
comptant. L'automatisation des encaissements par les paiements comptant en
ligne et sur les sites e-commerce, permettrons aux entreprises de mieux
maîtriser leur trésorerie et de diminuer leur BFR.
Nous devons le reconnaître, « la transformation
numérique est en train d'impacter fortement nos services, nous devons
nous adapter, pour ne pas rater des opportunités d'affaire »
déclare Mme SM DAF
15
2-1-2 Le Paradoxe de la digitalisation
La difficulté des entreprises à se transformer
à l'ère numérique, n'est pas tant la faute de l'innovation
technologique, le futur relève plus d'un défi humain. A l'instar
du symbole de la philosophie chinoise Yin, Y. (2014), les relations qui
structurent les entreprises à l'ère du numérique doivent
être pensées à travers le prisme du juste
équilibre.
La transformation numérique a placé les
entreprises dans un mouvement d'ascension, qui les obligent à suivre
l'évolution technologique et les innovations. Ainsi, il devient opportun
d'inscrire ces évolutions dans un mouvement dynamique, qui fera
progresser l'entreprise en lui permettant de capitaliser sur ses racines, son
expertise et ses valeurs. Ainsi, les startups et les grands groupes sont
aujourd'hui amenés à collaborer pour créer des synergies
vertueuses.
La digitalisation soutenue par l'intelligence artificielle et
le Big Data, est considérée comme accélérateur de
croissance pour les entreprises, de productivité et d'optimisation des
outils industriels. Cependant la réalité est surprenante en ce
sens que l'effort financier réalisé par les entreprises pour leur
transformation digitale est difficile à appréhender dans leur
comptabilité. Donders, K., Enli, G.et Raats, T. (2018). En même
temps, le crédit manager connait une situation paradoxale, car on
cherche à mesurer ses performances alors ses attributions ne sont pas
réglementairement définies dans l'entreprise. Elles sont souvent
méconnues et ignorées. Il est chargé de transformer le
chiffre d'affaires en cash et de rentabiliser les ventes par des actions
préventives et curatives sur les impayés, le Crédit
Manager est aussi un acteur de la pérennité de l'entreprise, mais
tous les acteurs de l'entreprise n'en ont pas toujours conscience. AFDCC guide
du crédit manager (2018)
3- Optimisation et Sécurisation du Poste
Client
Pour développer le poste client, il est
nécessaire de mettre en place plusieurs outils notamment l'affacturage,
l'assurance-crédit et le Scoring.
3-1 L'affacturage
L'affacturage se présente comme un mode de financement
alternatif, une solution globale de sécurisation du poste clients. Cette
technique permet de bénéficier de financement
complémentaire ou de substitution aux crédits bancaires
classiques. Fondé sur la cession de créances clients à un
établissement spécialisé, le factor, permet à
l'entreprise de faire face à des besoins de trésorerie et
d'être accompagnée dans toutes ses phases de développement.
Né à la
fin du 18e siècle en Amérique, le
Factoring (Affacturage) est introduit en France en 1965 mais n'atteint sa
maturité qu'en 1990. Revue Banque (2013),
Suite aux difficultés financières des
entreprises, l'affacturage connaît un regain d'intérêt parmi
les différentes techniques de financement, l'entreprise dispose de
plusieurs façons de procéder. L'opération d'affacturage
qui offre des solutions sans attendre l'arrivée à
échéance des dettes, L'adhérent peut dans des
délais très courts percevoir tout ou partie du montant des
factures transférées, déductions faites des frais du
factor. Rouault, S. et Harguindeguy, P. (2015). Le factor peut régler
par anticipation tout ou partie du montant des créances
transférées. Trois intervenants entrent en jeu dans la
démarche ; le client qui est l'entreprise détentrice des
créances sur ses clients, le factor (banque) et l'acheteur. Boyer, K.
Chevalier, A. Léger, JY. Sannajust, A. (2016)
https://www.finyear.com/La-croissance-de-l-affacturage-accelere-au-premier-trimestre-2017-84-sur-un-an
a38268.html
Figure : 3 la croissance de l'affacturage accélère
au 1er trimestre 2017 de +8%
Pour chaque fournisseur, un contrat de paiement
anticipé est signé, stipulant le mandat donné par le
fournisseur à l'acheteur de devoir transférer ses factures pour
paiement anticipé au factor, et signer la quittance subrogative, ainsi
que le plafond de paiement anticipé révisable en fonction de
l'évolution des besoins. Le client transmet le fichier comportant les
factures vérifiées et validées, nettes de l'escompte
fournisseur obtenu grâce au paiement anticipé. La
17
transmission des factures est un ordre irrévocable et
le paiement est effectué à réception des factures sans
recours. De La Bruslerie, H. Eliez.C (2017)
3-1-1 L'Enjeu pour les Trésoreries des PME
La trésorerie est un enjeu majeur de la survie des
entreprises, toute technique permettant l'optimisation de la trésorerie
est donc à étudier avec intérêt. Il s'avère
difficile pour les PME de trouver des financements, dans la phase de
décollage.
Lors de l'édition des premières factures, les
PME trouvent souvent leur relais de croissance par le factoring qui est un
soutien de sécurisation dans les moments difficiles. Cette technique
connait un succès ces dernières années. L'opération
d'affacturage est établie entre le vendeur et la société
d'affacturage en vertu duquel le vendeur s'engage contre
rémunération à céder au factor les créances.
Il y a lieu de noter que les sociétés d'affacturage ne versent
à l'entreprise qu'une fraction du montant total des factures, car
celles-ci prélèvent un pourcentage afin de
rémunérer et de couvrir les risques éventuels
d'impayés. Boileau, A. Chavy-Martin, AC. (2017)
3-1-2 Le Scoring, prédiction et prise de
décision
L'analyse statistique multidimensionnelle de prévision
des défaillances d'entreprises, repose sur la technique de l'analyse
discriminante linéaire qu'est la méthode du Scoring, née
aux Etats-Unis, il s'est développé dans les autres pays
occidentaux. « Le Scoring correspond à une méthode d'analyse
financière qui tente de synthétiser un certain nombre de ratios
sous forme d'un seul indicateur susceptible de distinguer les entreprises
saines des entreprises défaillantes ». Jim Moody
Le Scoring vu comme un outil d'aide à la gestion amont
du risque client, offre à l'entreprise le choix de sélectionner
ses clients, de les classer en fonction de leur situation financière et
habitude de paiement. Bellavance, F. et Labrie, F (2017) soutiennent que le
Scoring est l'analyse statistique multidimensionnelle qui permet de combler les
lacunes en matière de prévision des défaillances
d'entreprises. Il repose sur la technique de l'analyse discriminante
linéaire des résultats financiers qui tente de synthétiser
un certain nombre de ratios sous forme d'un seul indicateur qui distingue les
entreprises saines des entreprises défaillantes.
La méthode de Scoring présente donc plusieurs
atouts pour les services financiers des entreprises. Ces avantages concernent
l'outil lui-même et l'établissement qui l'utilise. L'atout majeur,
est la simplicité d'utilisation, le score s'obtient
généralement à partir d'un certain
18
nombre d'informations 6 à 12, en général
utilisable en très peu de temps. Le diagnostic financier est
évolutif, car un client refusé aujourd'hui pourrait être
accepté demain ou inversement en fonction de l'évolution de sa
situation financière. Dans ce contexte, il est difficile de
définir une politique de crédit homogène. Toutefois, le
crédit Scoring donne la même décision quel que soit
l'agence ou le temps de la prise de décision. Cultrera, L. et Croquet,
J. (2017)
Lazarus, J. (2012), estime que « Tout crédit,
demandé à une banque, un établissement de crédit,
ou une entreprise est évalué par un score. Par ailleurs, Soumaya,
B. (2011), pensent que L'innovation dans les services financiers, notamment en
crédit management, entraîne des changements dans la
réglementation, dans l'évolution des comportements des clients.
Ces changements créent de nouvelles contraintes auxquelles doivent
s'adapter les entreprises.
Nous présentons ci-dessous une méthode de calcul
du Scoring ainsi que les éléments à prendre en compte pour
le calcul du score des entreprises.
Nous partons d'un ensemble de « n » entreprise
divisée en deux sous-échantillons (entreprises
défaillantes et entreprises saines), on mesure le « K » ratio
(variables discriminantes) et enfin on mesure une variable Z (score Zêta)
pour lequel les valeurs prises doivent être très
différentes d'un sous-ensemble à l'autre.
Le score s'exprime alors ainsi :
Z = á1 R1+ á2 R2+ á3 R3+ + án
Rn+b
|
Ri : les ratios comptables et financiers ái: les
coefficients associés aux ratios b : une constante.
Les entreprises font faillite ou stagnent dans leur
capacité d'innovation en raison d'une trésorerie mal
maîtrisée ou d'une gestion hasardeuse du risque client. Le digital
peut offrir une multitude d'opportunités à la fois en termes
d'automatisation intelligente de la relance des impayés.
Dans un processus de prédiction du risque, il existe
plusieurs étapes d'interventions
- Le Big data permet de croiser les données
récoltées, pour être optimal, ces data doivent être
d'abord sélectionnées.
19
- Les Machines « Learning » donneront une analyse
détaillée du délai moyen de paiement et par
conséquent une analyse précise du risque client.
- Les algorithmes évalueront quant à eux le
risque avec un système de rating client, et calculeront le coût
approximatif du recouvrement.
- Enfin, en cas de contentieux avec un client, des Legal tech
mesureront le pourcentage de réussite d'une action judiciaire compte
tenu des décisions déjà rendues dans des circonstances
identiques.
www.dunforce.fr (2018)
http://www.statsoft.fr/logiciels/livescore-scoring-dynamique-en-temps-reel.html
Figure 4 : Le Scoring, Risque du crédit, segmentation
3-2 Rôle de l'assurance-crédit pour les
défauts de paiement
En France, 70% des entreprises admettent avoir
été confrontées à des impayés. Le poste
client représente en moyenne 40% de l'actif circulant, mais est rarement
protégé. Les risques liés au poste clients sont
réels et de nombreux événements telle que la perte de
compétitivité, crise au sein du secteur d'activité, ou le
dépôt de bilan d'un client important sont susceptibles de les
provoquer.
Les entreprises ont des connaissances techniques
nécessaires pour analyser les risques encourus. Or, les pertes subies
pèsent directement sur leur marge et peuvent entraîner à
terme des défaillances. La Protection du poste clients, et la
surveillance la fiabilité de ses clients sont des impératifs pour
la survie des entreprises. La gestion du risque client nécessite de
mettre en
20
place quelques règles de protection fondamentale de son
poste clients pour éviter tout risque d'impayé. Amabile, S.
(2017)
L'assurance-crédit constitue un outil indispensable
pour accompagner un développement de chiffre d'affaires. Sa mise en
place offre des garanties pour l'équilibre de la trésorerie, et
une meilleure prévention du risque de défaillance des entreprises
clientes. Le système de prévention offre aux clients, la prise en
charge du dédommagement en cas de sinistre. Par conséquent le
fait de contracter une assurance-crédit doit être
étudié en entreprise, le calcul se fait par le rapport entre le
chiffre d'affaire et les pertes sur une période, ainsi on
détermine si le coût de l'assurance offre une rentabilité
avant la prise de décision. Dans ce contexte, l'assurance-crédit
est un instrument essentiel de promotion des relations commerciales, et
particulièrement du crédit commercial à court terme,
c'est-à-dire des opérations qui vont de 30 à 90 jours. Si
l'assureur refuse d'assurer un client, vous pouvez cesser toute relation
commerciale ou négocier une modification des modalités de
paiement. Rhainds, S. (2018)
3-2-1 Délais de Paiement et Limites de
crédits
Persuadé que le délai de paiement est la cause
des difficultés de financement et des défaillances d'entreprises,
le crédit manager doit veiller à la mise en application de la Loi
LME en entreprise. D'autres techniques tel que l'analyse des comptes par les
notes de Scoring et Reporting permettent d'accorder des limites de
crédit, les délais et mode de paiement. Depuis 2011, sous l'effet
notamment de la loi de modernisation de l'économie LME, (2008), le
délai client est de 44 jours en moyenne, Ce délai est stable
depuis. Boileau, A. Gonzalez, O. (2018).
https://www.google.com/search?q=delai+de+paiement+france+20012016&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved
=0ahUKEwiH-6qp7kAhXOy4UKHfxzDCsQ AUIEigC&biw=1366&bih=625#imgrc=V080c
-8vRcglM:
Figure 5 Délai de paiement en France (2001-2016)
21
Le crédit manager consacre en moyenne 40% de son temps
de travail à l'application et au respect des processus établis,
Or, avec la digitalisation, le processus est défini intelligemment par
un algorithme et se déroule automatiquement, c'est un gain de temps et
une réduction de coût pour l'entreprise. Par ailleurs, cette
digitalisation du processus « Order to cash » permet également
de diviser par deux le nombre de retard de paiement et de réduire de 15
à 20 % les délais moyens de recouvrement. L'organisation des
services clients est donc à repenser, en tenant compte des nouvelles
compétences nécessaires à l'utilisation des nouvelles
technologies.
3-2-2 L'impact des défaillances sur la
performance financière des PME
Pour analyser le lien entre les créances clients et la
trésorerie, nous nous appuierons sur la méthode de calcul de
DSO/DMP (délai moyen de paiement) qui synthétise l'ensemble des
éléments exprimant le rapport de force entre l'entreprise et ses
clients. Pour affiner l'analyse, nous raisonnerons en valeur relative en
utilisant un indicateur que nous avons jugé adapté à la
situation, le délai moyen de paiement (DMP) ou en anglais Days Sales Out
standing (DSO) se calcule en mesurant le nombre de jours nécessaire pour
encaisser la créance d'une prestation effectuée par l'entreprise
sur le chiffre d'affaire net. La formule de calcul est :
Bernis, P. de direct recouvrement déclare que les
défauts de paiement sont une des conséquences des redressements
judiciaires, et de liquidation des entreprises. En moyenne 3.7% d'entreprises
en France sont en situation de défaillance. Il est donc important
d'établir une politique de prévention et de protection de
l'impayé par l'approfondissement de la connaissance client, par la
meilleure appréciation du risque, et la protection des créances.
Car 25% des défaillances sont dues à la sous-estimation et la non
maîtrise du délai de paiement client. Machat, K. (2013)
https://www.google.com/search?q=effet+d%27un+impayé+crédit+interentreprise&source=ln
ms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjQvMGl2J7kAhUD1BoKHRd9CkYQ AUIEigC&
Figure : 6 Effets d'un impayé à travers le crédit
inter-entreprise
Nous allons aborder les hypothèses qui mettent en
lumière la valeur ajoutée générée par la
digitalisation des services financiers et commerciaux qui grâce à
l'automatisation de certaines tâches permet de gagner en
efficacité.
3-2-3 Présentation des Hypothèses
Nous vous présentons ci-dessous des hypothèses
de notre revue de littérature que nous allons tenter de valider ou
invalider suite à l'analyse des résultats récoltés
sur le terrain.
H1 : Le Crédit manager Digital serait un avantage
concurrentiel pour les PME.
H2 : L'automatisation du recouvrement un processus de gain de
temps et baisse des coûts.
H3 : Le décloisonnement des services un levier
d'optimisation de l'information en entreprise.
H4 : Mise en place de L'ERP, le meilleur moyen pour s'adapter
au l'ère des nouvelles technologies.
En conformité avec l'hypothèse
n°1, l'image de gestion holistique que représente le
crédit manager permet de démarquer l'entreprise de ses
concurrents. Sur la base théorique, nous avons pu mettre en
évidence certains apports probables que les actions du crédit
manager peut avoir sur la performance de l'entreprise. Nombreux sont ceux qui
pensent, que le but premier du crédit manager est de
récupérer les créances de longue date de l'entreprise,
l'objectif est tout
autre, il s'agit tout d'abord d'éviter que l'entreprise
collabore avec des clients à risques. Ce rôle passe par le
recouvrement des créances, mais surtout par le filtrage des clients et
la mise en place de procédures pour assurer le paiement. Cependant,
sélectionner les clients avec qui nous travaillons valorise l'image de
marque de l'entreprise, ce qui est un avantage concurrentiel direct.
En conformité avec l'hypothèse
n°2, décharger les crédits managers de ces
tâches fastidieuses que sont le recouvrement des créances de
premier niveau et même de second niveau, leur permets de disposer de plus
de temps pour se focaliser sur les dossiers plus complexes et leur l'analyse.
Une étude de ITESOFT (2018) fait ressortir que plus de 78% des
tâches transactionnelles sont automatisées dans les grandes
entreprises. Les outils digitaux pourraient faire office d'effet nouveau,
forçant ainsi les entreprises à adapter leur façon de
penser et suivre une nouvelle ère.
En conformité avec l'hypothèse
n° 3, Le service commercial premier collaborateur du
crédit manager se doit de collaborer, l'information doit être le
plus fluide possible entre les deux services permettant ainsi son traitement
rapide. Grâce au numérique, les tendances évoluent, le
processus de décloisonnement des services par l'intelligence
artificielle fait un pont entre la sphère financière de
l'entreprise et la sphère commerciale, pour les faire dialoguer. Ce qui
peut s'avérer déterminant pour atteindre les objectifs de
diffusion de la culture du cash par la direction financière.
En conformité avec l'hypothèse
n°4, la mise en place des progiciels de gestion en
entreprise, peut faciliter la gestion et offrir un gain de temps et la
diminution des coûts. Les professionnels de la finance d'entreprise,
déclare que les modes de gestion doivent évoluer pour s'adapter
à l'ère du numérique. La problématique est que
certains processus de gestion sont obsolètes, ce qui explique la lenteur
de mise en place de certaines innovations en entreprise. Il y a tout de
même des avancées tel que la numérisation des factures
(67%), les automatisations du recouvrement et le rapprochement automatique
factures-commandes-réceptions s'améliorent également
(53%).
Chapitre 2 : Partie Empirique ou Cadre Conceptuel
Dans ce chapitre nous présentons une analyse qui sera
appliquée lors de l'examen des données récoltées
sur le terrain. L'objectif est d'apporter des réponses aux questions
présentées en introduction, notre positionnement par rapport
à la revue de la littérature exposée
précédemment et enfin, nous formulerons une question s'articulant
autour des concepts centraux de cette recherche.
2-1 Méthodologie
Dans le cadre de ce travail, nous allons essayer de comprendre
l'impact de la digitalisation sur le rôle du crédit manager en
entreprise, l'objectif étant de présenter des
éléments nouveaux qui pourront améliorer la gestion du
poste client. La gestion du crédit management se faisant
également en fonction des cultures, et présentant des
subtilités, il est fortement recommandé d'adopter une vision
holistique pour tenter de la comprendre.
L'approche qualitative me semble être la plus
adaptée pour répondre à ma problématique. Yin
(2014), l'un des auteurs faisant autorité dans la littérature sur
la méthodologie qualitative, nous explique que les sujets en lien avec
l'humain sont placés au coeur de cette méthodologie. Ainsi cette
méthode conduit à la constitution d'un questionnaire pertinent
auquel s'applique le protocole de recherche.
Nous avons sélectionné des intervenants de
différents secteurs d'activités afin d'observer le
phénomène de digitalisation sur plusieurs angles. Nos entretiens
ont été menés au fil de l'eau, en utilisant le principe de
saturation de Glaser et Strauss (1999), c'est-à-dire s'arrêter
lorsque la collecte de données des derniers entretiens n'apporte plus
d'informations supplémentaires. Nous avons ainsi
sélectionné dix intervenants, au sein du Groupe NSG dans laquelle
nous avons approché le directeur commercial, le directeur financier, le
directeur Supply-chain, La DRH, PDG et autres. Les caractéristiques
principales de cet échantillon sont présentées en
annexe.
Dans un souci de compréhension des situations, nous
avons choisi l'entretien individuel semi-directif, qui selon nous est une bonne
approche du réel. Les entretiens ont été menés
à partir d'un guide structuré pour aborder les thèmes
préalablement définis, ces questions ont été
choisies au regard des éléments issus de la revue de
littérature. Les entretiens entre 30 à 45mn, ont
été analysés selon le processus de Bardin, S. (2013).
C'est à dire faire une analyse successive et disjointe des
différents thèmes étudiés au travers des
perceptions individuelles. L'objectif était de faire émerger les
caractéristiques des thèmes étudiés pour
dégager des tendances. Nous avons ensuite croisé les
activités des crédits managers et des caractéristiques de
la digitalisation, afin d'identifier d'éventuelles interactions.
Les caractéristiques révélées par
les entretiens ont été mis en évidence, et les
résultats ont été croisés de manière
transversale aux activités et à la digitalisation. Nous avons mis
en lumière
25
les interactions ou l'absence de lien entre la digitalisation
et la perception du rôle du crédit manager en entreprise.
A l'issue de cette analyse, nous sommes en mesure d'identifier
les interprétations des tensions qui se manifestent autour du rôle
du crédit manager en entreprise, pour lesquelles nous proposons une
interprétation. En plus des entretiens en face à face et par
téléphone, nous avons utilisé d'autres sources
d'informations telles que l'analyse de documents pour s'assurer de la
crédibilité et la fiabilité de l'étude
menée.
2-2 Codage des Entretiens
Le codage consiste à attribuer un code à un
segment de texte afin de produire un assemblage organisé d'information
permettant de tirer des conclusions. Huberman, M, et Miles, A. (2017),
l'analyse des entretiens menés se fait par un processus de codage dit
« itératif » dans lequel des catégories sont
créées afin de constituer une structure hiérarchique des
données Strauss& Corbin (2016). Cette structure est faite à
partir des données récoltées jusqu'à un niveau
abstrait où l'apport théorique se dégage sous forme
d'hypothèse Langley, A. et Abdallah, C. (2015)
Nous avons dans un premier temps fait un codage ouvert, en
attribuant des codes aux différentes phrases relevées pertinentes
lors des entretiens. Les noms de codes sont ceux utilisés par les
répondants, ou des intitulés proches.
Dans un deuxième temps, ces codes sont regroupés
afin de former des catégories qui doivent être le plus
représentatif possible des données récoltées, et
trouver un équilibre entre l'homogénéité de chaque
groupe. Enfin nous avons tenté de faire émerger des liens entre
les différentes catégories en laissant parler notre intuition
(codage axial).
2-3 Présentation des données en codes
Le tableau ci-dessous présente les résultats des
données sous forme de codes en fonction des différents
thèmes identifiés.
THEMES
|
CATEGORIES
|
|
OBJECTIF
|
Rentabilité Rentabili
Risque clients
Business Partner
Innovation
Stratégie et
Structure
26
Engagement
Big data
Data Analyse
Scoring
Acceptation du changement
Perception
Processus d'analyse
Valeur humaine
Changement Nouvel outil de travail
Valeur ajoutée
2-4 Justification de la Méthodologie
Notre orientation dans la présente recherche sera
essentiellement qualitative. Nous avons choisi, en fonction de la nature des
objectifs à atteindre, les entretiens semi directifs qui offrent
l'avantage, non seulement d'avoir des réponses argumentées, mais
d'explorer plus largement les bénéfices autour des outils
technologiques. Comme le souligne Patrick Baudry (2013), c'est d'abord un
moment social, un échange entre humains.
Le guide d'entretien a été conçue, sur la
base des objectifs et des variables pertinentes de l'étude. Nous
confronterons ensuite les séries de résultats pour tirer les
meilleures réponses apportées. Ceci nous permettra de faire
ressortir des modulations qualitativement signifiantes susceptibles de
permettre la compréhension du rôle de la numérisation du
crédit management. Cette section sera donc consacrée à la
justification de l'intérêt du choix d'une approche qualitative
dans la fiabilité de l'information collectée et la
significativité des données recueillies.
L'entretien semi-directif nous a donc paru le plus
indiqué dans cette étude, étant à la lisière
des deux autres. Puisqu'une partie de cette recherche concerne l'identification
du niveau de perception du crédit management en entreprise.
La caractéristique essentielle des méthodes
qualitatives porte sur leur ouverture et leur souplesse, ce qui est susceptible
d'éclairer la causalité d'un phénomène qui se
répète, et permet aux gens d'exprimer leur avis librement. On
peut donc dire que les méthodes qualitatives permettent de recueillir
une quantité importante d'informations sur la causalité et les
enjeux d'une situation. En sciences de gestion, le choix d'une méthode
quantitative ou qualitative dépend souvent du sujet que l'on souhaite
traiter et de la stratégie utilisée pour collecter les
informations. Ces considérations justifient le choix que nous avons
fait, d'utiliser la méthode qualitative.
28
2-5 Etude concrète sur le terrain
A travers notre analyse des résultats empiriques, nous
ferons ressortir la vision générale de la transformation digitale
des interlocuteurs, puis nous montrerons comment la digitalisation peut
affecter les tâches et activités du crédit manager.
L'importance du rôle du crédit manager comme un business Partner
et son positionnement stratégique au sein de l'entreprise seront
également mis en lumière.
La plupart de nos interlocuteurs soulignent qu'à
travers la digitalisation, les entreprises ont été
confrontées à l'émergence de grandes masses de
données qui constituent pour elles un potentiel immense.
« Nous avons des quantités d'informations sur
les clients dans tous les sens » déclare le D.C. Chez NSG il y a
lieu de faire des investigations pour accéder en temps réel aux
informations utiles.
La numérisation permet au crédit manager
d'optimiser ses forces, grâce à l'étude des historiques des
clients, le crédit management anticipe les risques de non-paiement et
ainsi il associe la culture du développement du chiffre d'affaire
à celle du cash. Ce processus a montré ses preuves par la
diminution du risque de 15 à 20% lorsqu'il est bien appliqué.
Nous détaillons cela dans La synthèse des résultats
présentée en annexes n° 1.
Chapitre 3 : Présentation des Résultats
et Discussions
Comme nous l'avons vu précédemment, ce chapitre
a pour finalité de parcourir les résultats collectés et
analysés en vue d'une discussion cohérente. Nous
développerons cette section en fonction du schéma crédit
manager et digital, perception du digital dans les services financiers et
commerciaux, ainsi que les améliorations constatées.
Nous avons constaté, sur la base de nos analyses des
données terrain, que la présence d'outils digitaux dans les
services commerciaux et financiers peut permettre d'accroître le taux de
maîtrise du poste client et la culture du cash.
78% des grandes entreprises témoignent
déjà ce fait, Aujourd'hui les outils technologiques prennent de
plus en plus d'espace dans notre quotidien, que ce soit pour communiquer,
travailler et même pour des activités de loisirs. En effet, plus
de six personnes sur dix utilisent au quotidien au moins un outil lié
aux nouvelles technologies. Le constat se fait aussi ressentir en entreprise
par l'utilisation des sites e-commerce à 90%, analyse de document groupe
NSG (2019), et surtout par l'utilisation des moyens de paiement virtuels en
ligne, différents des anciens processus tel que les chèques et
LCR.
MR Menu PDG, déclare « la digitalisation est
en train d'impacter nos services de manière radicale, nous devons
doubler des efforts pour s'adapter à l'ère du numérique,
au risque de rater certaines opportunités, ou d'avoir du retard par
rapport au concurrent ».
Sur la base des réponses collectées à
l'aide de notre questionnaire, nous pouvons également affirmer que les
entreprises sont de plus en plus attirées par les innovations
technologiques, plus de 87 % des répondants affirment que la
digitalisation du crédit management couplée à
l'intelligence artificielle permet d'agir plus efficacement et plus en amont
des problèmes de défaillances.
Mr GB pense que « l'utilisation des nouvelles
technologies force les entreprises à changer leur façon de penser
et leur model d'affaire, alors que MR VM quant à lui estime que
l'utilisation des innovations doit se faire de manière
contrôlée, avec un accompagnement de professionnel, et en prenant
en compte des compétences humaines existantes.
Pour nous, ce phénomène de digitalisation
apporte une vraie valeur ajoutée à la gestion des données
en entreprise. Il est un appui pour le crédit manager dans le cadre de
sa fonction, mais ne peut en aucun cas remplacer son rôle de
négociateur et de partenaire d'affaire.
Nos analyses montrent que la culture du cash à travers
la digitalisation, est en train de s'imposer sur la culture du
développement du chiffre d'affaire. 70% des intervenants pensent que
« vendre c'est bien mais être payé c'est mieux » le
langage de prospection est désormais plus réel et transparent,
les commerciaux se sentent engagés face aux promesses qu'ils peuvent
donner aux clients, ceci devra coller avec les directives de ventes de
l'entreprise qui est d'être payé.
Cela dit, le digital permet une ouverture sur les modes de
gestion en entreprise. Nous pensons que les entreprises doivent investir dans
les outils innovants pour suivre l'ère de la transformation
numérique. Un exemple de simplification des tâches est
l'application « Yes/No » de Ellisphère qui permet en
renseignant le Siren de l'entreprise prospecté, d'obtenir en moins d'une
minute, des données permettant au commercial de prendre la
décision de conclure ou pas un contrat de collaboration.
Selon nos résultats la variable "gain de temps" a un
impact fort sur l'activité du crédit manager. Celui-ci permet de
dégager du temps pour traiter les tâches non transactionnelles
telles que le suivi des dossiers mis en contentieux et toute la partie
juridique tel que les redressements et liquidations judiciaires.
Nous sommes tous d'accord sur le fait que «
l'automatisation de certaines tâches dites transactionnelles permettra,
d'être plus réactif aux signaux d'alertes » esquisse Mme M.M
DRH, même si parfois l'intervention humaine est encore
nécessaire.
Oui, mais « trop de digitalisation pourrait conduire
à la réduction du personnel ». Si celui-ci n'est pas suivi
d'un accompagnement et si les compétences existantes ne sont pas
reconnues et validées. Déclare V.M DSC
Plusieurs de nos interlocuteurs sont unanimes que la
digitalisation est une bonne chose pour la gestion financière et
commerciale, mais très peu sont prêts à changer
complètement leurs outils de travail pour l'innovation. Les DSI ont des
défis à relever, car certains services sont encore
dépendants des anciens processus. De ce fait, nous pensons que la
transformation digitale doit se faire progressivement en tenant compte de ses
paramètres.
Un autre aspect à mettre en avant dans cette discussion
est la diminution du taux d'impayé. Notons que sur la base d'une de nos
hypothèses, l'impact de la digitalisation ne diminue pas le taux
d'insolvabilité qui selon nous est dû à une économie
fragile et un taux de croissance instable. Il est vrai que le digital permet de
gérer les informations dans le but de créer un système de
veille stratégique pour agir rapidement et réfuter les risques
d'insolvabilité des clients, mais toutes ces actions limitent les
risques mais ne garantissent pas à 100% le paiement de nos
créances qui reste un défi récurrent.
Aujourd'hui, la technologie, permet d'élargir la
palette d'actions de mise en place des réalisables. Prenons l'exemple du
décloisonnement des services, la digitalisation est le meilleur moyen de
gestion de flux d'informations entre les services en entreprise ; sans outil
digital, il est clairement plus compliqué de faire circuler rapidement
et efficacement l'information en temps réel, rendant ainsi son temps de
traitement plus long.
Ceci étant il existe aussi les résistances au
changement de certains collaborateurs qui ne rend pas cette tâche facile,
mais au vu de l'enjeu pour les entreprises, nous sommes plutôt confiants
de son évolution.
La prise de décision en fonction des résultats
du Scoring est la variable la plus impactée positivement par la
digitalisation des services commerciaux et financiers plus de 80% des
répondants soutiennent cette théorie.
En effet, l'intégralité de nos analyses tend
à démontrer que l'activité du crédit management
vécu à travers des outils digitaux satisfait davantage les
services commerciaux, financiers et l'entreprise en général.
Nous pouvons expliquer cela par le fait que les entreprises
d'aujourd'hui cherchent de plus en plus à vivre de nouvelles
expériences par le biais de leur processus de vente. L'objectif du
crédit manager d'utiliser les outils digitaux et l'intelligence
artificielle est de valoriser ses actions afin de disposer d'un BFR optimal
pour l'entreprise. Pour certaines entreprises, il est question de
sélectionner les clients et fournisseurs de qualité pour non
seulement disposer d'une trésorerie, mais surtout redorer leur image, ce
qui est un point positif pour les actionnaires.
Sur la base de ces différentes observations autour de
la numérisation du crédit management, nous soumettons quelques
recommandations managériales pour les entreprises afin de
répondre au mieux aux différentes appréhensions du risque
d'impayés que nous avons mis en avant tout au long de ce travail.
3-1 Recommandations Générales
Nous avons mentionné à travers ce travail
quelques améliorations utiles aux entreprises pour assurer la
pérennité du « working capital » par l'optimisation du
poste clients.
L'intérêt pour les pairs serait de poursuivre
les recherches autour des éléments évoqués, aussi
par des colloques et séminaires afin de présenter une approche
scientifiquement prouvée.
La perception de l'importance du numérique pour le
développement et l'amélioration du poste client doit être
au coeur des débats en entreprise, il est dorénavant
nécessaire de faire des micro réunions d'informations à ce
sujet pour convaincre les managers de l'utilité pour la performance
financière de l'entreprise, ainsi que la réduction des
coûts. Les résultats apportés par les auteurs a
également permis de mettre à jour différentes techniques
et stratégies de gestion.
L'intérêt est de fournir aux managers des
procédures et instruments d'analyse validés scientifiquement, qui
permettraient de déterminer très précisément le
profil de risque des clients, ainsi en même temps qu'on minimise les
risques des débiteurs on accroît le cash-flow. D'où l'adage
« Savoir=contrôle= pouvoir ».
Un crédit management efficace permet d'évaluer
et de contrôler les risques des débiteurs, ainsi les managers
sauront la solvabilité des clients, ainsi que les changements de
situation. Ceci met en lumière les points forts et faibles de vos
commerciaux et concurrents en termes de finances et détecte les
variations dans le secteur et les modes de paiement.
La présence du crédit manager en entreprise
inspire confiance aux fournisseurs et autres partenaires importants, qui
apprécient que vous souhaitiez être payé à temps et
consentiez des efforts à cet effet. Les managers peuvent à
travers le crédit management garantir la continuité du cash-flow,
puisque la fréquence des litiges est ainsi réduite au minimum et
par conséquent les délais de recouvrement et in fine une
augmentation du bénéfice.
Pour que ces actions soient efficaces, tous les
collaborateurs, dans toutes les fonctions et à tous les niveaux, doivent
être familiarisés aux procédures du crédit
management, les commerciaux ont un rôle important à jouer, celui
d'analyser le marché en détail, pour détecter les chances,
les opportunités et sélectionner soigneusement les clients et
prospects qui méritent de l'attention sur la base de leur
solvabilité et de leurs perspectives de croissance. Les clients et
prospects
ayant obtenu une évaluation négative seront
desservis, et ceux ayant une évaluation positive peuvent profiter de
conditions particulièrement adaptées. Pour ce fait, nous
préconisons d'émettre quelques implications managériales
pour les entreprises afin de répondre aux besoins des services
financiers en matière d'impayé.
Nous les recommandons d'attribuer les délais de
paiement court aux nouveaux clients le temps d'apprécier leur
régularité de paiement. Aussi le plafond de crédit, doit
être défini en fonction de l'analyse du SIG et du score de
solvabilité. Il faut donc prendre en compte l'ensemble de nos variables
étudiées pour faire le point sur ce qui est à revoir en
fonctions des problématiques de gestion d'entreprise.
L'explication la plus rationnelle se réfère au
paradoxe du système de gestion. Les commerciaux et les financiers
confirment que la digitalisation apporte de l'innovation dans la gestion, mais
sont parallèlement réfractaires à passer de la culture du
développement du chiffre d'affaire à la culture cash business.
Bon nombre de commerciaux sont dans la dynamique de
l'augmentation du portefeuille client sans se soucier de la partie recouvrement
qui devient l'affaire des services financiers. Des pistes
d'améliorations tels que les paiements à la commande via le site
web des entreprises doivent être envisagés.
Les résultats de recherche montrent que malgré
la dépendance des outils innovants de digitalisation aux méthodes
traditionnelles, le paramétrage actuel des ERPs est en train de changer
la façon de penser et les modes de gestion.
Les entreprises doivent donc s'assurer avant la mise en place
d'outils digitaux, de la convergence avec le système existant. Il doit y
avoir des implications managériales à travers des formations
internes pour influencer positivement la perception de la gestion en amont du
risque client, ainsi que sa valeur ajoutée pour la stabilisation du
BFR.
Nous conseillons les managers d'explorer le processus STP
(Straight Through Processing ) système d'automatisation des processus de
gestion, qui en limitant les erreurs humaines, améliore les
problèmes de respect de délais, et surtout optimise la veille
opérationnelle.
Le système STP, a la capacité d'automatiser tout
le processus de vente, l'erreur devient infime, l'auto relance se fait toute
seule, les réponses sont numérisées. Le système de
gestion
est élargi car les factures et bons de livraisons, peuvent
être générés et envoyés automatiquement, les
retours et avoirs peuvent être traités rapidement.
3-2 Orientations Futures
A la lumière des résultats obtenus, il est
possible d'identifier plusieurs sujets méritant plus de recherche. Il
serait intéressant d'avoir plus d'articles scientifiques sur le
crédit management, ses enjeux et sa gestion dans un contexte du cash
business.
Il serait également pertinent de produire plus
d'études prenant en compte l'influence des différences
interculturelles sur la gestion des impayés.
Nous souhaitons que nos pairs puissent à travers les
résultats d'analyses développer la recherche autour du
crédit management et le digital dans le but de fournir plus de revues
scientifiques dans le domaine.
Il serait donc d'un grand intérêt de créer
des synergies entre l'influence de la culture dans le processus de gestion des
impayés et l'impact de la digitalisation en tenant compte de la revue de
la littérature, les articles scientifiques, afin de dégager des
implications ainsi que des suggestions pour davantage digitaliser le
crédit management.
Conclusion et Limites
Les résultats apportés par nos recherches nous
permettent d'avancer plusieurs conclusions et de répondre à notre
problématique. La nécessité de développer et
d'améliorer le crédit management à travers la
digitalisation se manifeste par son influence sur la perception des managers
acteurs en entreprise. L'amélioration du poste client et du BFR
constituent ainsi un facteur clé de succès qui permet la maitrise
du risque et la diminution des clients douteux. L'enjeu consiste ici pour les
entreprises à prendre conscience de l'importance de cette fonction et
les déterminants qui l'influencent.
Après avoir identifié l'importance du
crédit management en entreprise, il est nécessaire de mettre en
place des stratégies de prévention et gestion des risques pour
améliorer le BFR. Les enjeux consistent à acquérir des
connaissances pour pouvoir ensuite développer des stratégies
répondant aux attentes et besoins des entreprises en matière de
Risk management.
Pour atteindre ce but, l'entreprise doit faire face à
plusieurs défis, le choix en matière de technologie est
très important. Il faut apporter le support nécessaire aux
stratégies de gestion du crédit management en mettant en place de
nouveaux processus au sein de l'entreprise, appuyés par la
flexibilité et la coordination des différentes fonctions,
l'adoption d'une culture d'entreprise orientée vers le « order to
cash » est nécessaire. Les projets de gestion du crédit
management doivent avoir le soutien de la direction, ainsi que celui des
managers acteurs des services concernés.
La digitalisation du crédit management se
révèle associée à divers enjeux, par
conséquent son développement optimisé constitue un facteur
clé de succès pour les entreprises, et la maîtrise à
long-terme du risque. Le crédit management constitue un
élément plein de potentiel pour l'avenir des PME. Si de
nombreuses stratégies et techniques d'innovations liées aux
actions de crédit management ont déjà été
mises à jour, la créativité des entreprises et les
recherches scientifiques constituent la promesse de nouveaux résultats
qui donneront de la valeur ajoutée à cette fonction.
Les résultats avancés par les articles
étudiés nous ont permis d'observer que si la gestion du
crédit management présente un atout pour les entreprises, son
implémentation au sein de l'entreprise comporte plusieurs défis.
Le concept doit donc être bien saisi avant la mise en place.
Si les résultats apportés par les
différents articles nous ont permis de fournir certaines conclusions, il
est également nécessaire de prendre en considération les
limites et améliorations possibles des études abordées.
Ainsi les résultats obtenus par l'observation d'une situation dans le
secteur financier ne sont pas forcément applicables au contexte
commercial, car ces deux services présentent des caractéristiques
différentes, aussi la généralisation des résultats
est peu envisageable.
On peut noter que plusieurs études sont
réalisées dans le cadre des services financiers, mais il est
à regretter le peu de revues scientifiques en crédit management.
Notre étude expérimentale s'est basée sur le point de vue
de la digitalisation du crédit management, les services commerciaux et
financiers, ainsi que leurs impacts.
Nous n'avons pas pu aborder la question du coût que
représente la digitalisation en entreprise. Par contre Guépet, P.
et Salgado, MB. (2016) affirment que la digitalisation engendre une baisse
considérable des coûts. Aborder ce paramètre aurait pu
impacter les analyses.
Pour conclure, le crédit manager doit posséder
les bons outils technologiques associés aux buts et à la
stratégie de l'entreprise. Les processus mis en place doivent être
pertinents et leur fonctionnement doit être facilité par la
flexibilité de l'entreprise. Elles doivent donc avoir conscience de
l'importance de la culture d'entreprise, c'est-à-dire mettre en place le
support nécessaire au bon déploiement des stratégies
choisies.
Glossaire :
Vision holistique : vision axée sur la création
de la valeur ajoutée
Order to cash: Ordre de payer
Décloisonnement des services : facilité de
collaboration entre service
Business Partner : Partenaire d'affaire
Scoring : Score de solvabilité
Working Capital : Analyse du BFR
Factor : Affacturage
Big Data : Méga données
Supply-Chain : Gestion logistique et flux d'information en
entreprise
Reporting : Analyse des données comptables
«Name and Shame» : Dénonciation honteuse des
mauvais payeurs
STP : Straight-Through Processing: Accélérateur
de transaction sans intermédiation
PME : Petite et moyenne entreprise
ERP : Enterprise Ressources Planning (Progiciel de gestion
intégré)
BFR : Besoin en fond de roulement
Cash : Liquidité
EDI : Envoi dématérialisé de
l'information
LME : Loi de Modernisation de l'économie
DSO : Day Sales Outstanding :
DMP ; Délai moyen de paiement
SAP : Logiciel de gestion
ASF : Association Française de Factoring
AFDCC : Association Française de Crédit
Manager
SAAS : Software as service
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www.infolegale.fr
www.euler-hermes.fr
www.ellisphere.fr
www.afdcc.fr
www.dunforce.fr
41
Liste des Figures
Figure n°1 : Digitalisation de la
fonction Finance Page 10
Figure n° 2 : Levées de Fond
record Fintech en 2018, Page 14
Figure n° 3 : Croissance de
L'affacturage. Page 16
Figure n°4 : Scoring, Risque de
crédit, segmentation Page 19
Figure n° 5 : Délai de Paiement
en Europe en 2018. Page 20
Figure n° 6 : Effet d'un impayé
à travers le Crédit Inter Entreprise. Page 22
Liste des Tableaux
Tableau n°2 : Présentation des données en
codes. Page 26 Tableau n°3 : Liste des codages et cotations Page 43
ANNEXES N° 1
Synthèse des résultats
d'enquêtes
Après le recueil des résultats, nous avons
analyser ceux-ci et procéder à la synthèse qui a fait
ressortir certains éléments que nous vous présentons
ci-dessous.
Question N° 1 : Que pensez-vous de la digitalisation
du crédit management ?
La digitalisation est un processus innovant devenu
incontournable dans les entreprises. La digitalisation du crédit
management quant à elle permet de maîtriser les risques
liés aux impayés, offrant l'opportunité de mener
efficacement le recouvrement, et ainsi réduire les problèmes de
trésoreries en entreprise.
Question N° 2 : Quel est votre regard sur
l'évolution du crédit management et sa mise en place en
entreprise ?
Le crédit management a révolutionné la
gestion des entreprises, grâce à la maîtrise des encours, le
suivi efficace des encours et la prévention des risques pour une gestion
en amont de celui-ci. Aujourd'hui il peut garantir une meilleure
stratégie de gestion qui peut garantir la pérennité
financière de l'entreprise et in fine assurer la stabilité du
BFR.
Question N° 3 : Comment voyez-vous la
transformation numérique des services commerciaux et numériques
?
Elle a métamorphosé tous les secteurs de
l'entreprise, notamment le commercial et la finance, en concentrant davantage,
les efforts sur le client par le biais des nouvelles
collégialités (acquisition ventes négociations et
fidélité) elle assure concrètement le suivi des clients,
et l'anticipation de leurs besoins. Cependant, elle doit pouvoir garantir une
disponibilité humaine en cas de litige.
Questions N° 4 : La digitalisation du
recouvrement et des moyens de paiement peuvent-elles créer de la valeur
au poste client ?
En améliorant le recueil des données clients, et
l'intégration avec les autres fonctions de l'entreprise. Elle va
supprimer les tâches chronophages et répétitives et
stressante, et ainsi créer un système rapide, fiable et
réactif de gestion du recouvrement.
44
Question N°5 : Avez-vous des craintes par rapport
à là « sur digitalisation » des services (commerciaux
et financiers) ?
Il en existe certainement, mais elles vont s'amenuiser
à mesure que les opérateurs deviendront les interlocuteurs
privilégiés et que la confidentialité et la
sécurisation des données seront garanties.
Question N° 6 : Quel est selon vous l'atout de
l'affacturage pour les PME ?
En même temps qu'il va générer un
coût supplémentaire, il permettra aux entreprises consolider leur
trésorerie par : un renforcement du suivi clientèle, une
réduction des délais des paiements, une baisse des
créances indument impayées.
Question N° 7 : Pensez-vous que
l'assurance-crédit peut être une alternative à la gestion
du risque d'impayé ?
Elle va permettre l'indemnisation des créances
impayées : cependant pour l'optimiser, il faudra un cadre juridique et
réglementaire défini par les pouvoirs publics.
Question N° 8 : Quel est selon vous l'impact du
Scoring en crédit management ?
Le Scoring permet une analyse minutieuse et judicieuse du
risque clients avec pour conséquences les conditions de paiement
adaptées pour chaque client et une réduction des
impayés.
Question N° 9 : Y a-t-il des convergences entre
prédiction et attribution de limite de crédit ?
La prédiction est un élément important
à considérer dans l'attribution du plafond de crédit, car
un impayé peut générer une perturbation de la gestion
financière évoluant vers un dépôt de bilan.
Question N° 10 : Quelles peuvent être les
conséquences des défauts de paiement sur la performance des PME
?
Ils génèrent un manque de trésorerie, qui
est une des causes du retard à l'innovation et à la faillite des
entreprises.
45
Annexes 2 Rapport de Codage
Code Report All (10) codes
Question N° 1 : Que pensez-vous de la
di
1 Quotations:
1:1 Question N° 1 : Que pensez-vous de la
digitalisation du crédit managem
(196:582) - D 1: Research
Question N° 1 : Que pensez-vous de la digitalisation du
crédit management ?
La digitalisation est un processus innovant devenu
incontournable dans les entreprises. La digitalisation du crédit
management quant à elle permet de maîtriser les risques
liés aux impayés, offrant l'opportunité de mener
efficacement le recouvrement, et ainsi réduire les problèmes de
trésoreries en entreprise.
Question N° 10 : Quelles peuvent être
le
1 Quotations:
1:10 Question N° 10 : Quelles peuvent être
les conséquences des défauts de
(3413:3643) - D 1: Research
Question N° 10 : Quelles peuvent être les
conséquences des défauts de paiement sur la performance des PME
?
Ils génèrent un manque de trésorerie,
qui est une des causes du retard à l'innovation et à la faillite
des entreprises.
Question N° 2 : Quel est votre regard
su
1 Quotations:
1:2 Question N° 2 : Quel est votre regard sur
l'évolution du crédit manage
(584:1050) - D 1: Research
Question N° 2 : Quel est votre regard sur
l'évolution du crédit management et sa mise en place en
entreprise ?
Le crédit management a révolutionné la
gestion des entreprises, grâce à la maîtrise des encours, le
suivi efficace des encours et la prévention des risques pour une gestion
en amont de celui-ci. Aujourd'hui il peut garantir une meilleure
stratégie de gestion qui peut garantir la pérennité
financière de l'entreprise et in fine assurer la stabilité du
BFR.
46
Question N° 3 : Comment voyez-vous la tr
1 Quotations:
1:3 Question N° 3 : Comment voyez-vous la
transformation numérique des ser
(1052:1552) - D 1: Research
Question N° 3 : Comment voyez-vous la transformation
numérique des services commerciaux et numériques ?
Elle a métamorphosé tous les secteurs de
l'entreprise, notamment le commercial et la finance, en concentrant davantage,
les efforts sur le client par le biais des nouvelles
collégialités (acquisition ventes négociations et
fidélité) elle assure concrètement le suivi des clients,
et l'anticipation de leurs besoins. Cependant, elle doit pouvoir garantir une
disponibilité humaine en cas de litige.
Question N° 6 : Quel est selon vous
l'at
1 Quotations:
1:6 Question N° 6 : Quel est selon vous l'atout de
l'affacturage pour les
(2265:2578) - D 1: Research
Question N° 6 : Quel est selon vous l'atout de
l'affacturage pour les PME ?
En même temps qu'il va générer un
coût supplémentaire, il permettra aux entreprises consolider leur
trésorerie par : un renforcement du suivi clientèle, une
réduction des délais des paiements, une baisse des
créances indument impayées.
Question N° 7 : Pensez-vous que
l'assura
1 Quotations:
1:7 Question N° 7 : Pensez-vous que
l'assurance-crédit peut être une alter
(2580:2854) - D 1: Research
Question N° 7 : Pensez-vous que
l'assurance-crédit peut être une alternative à la gestion
du risque d'impayé ?
Elle va permettre l'indemnisation des créances
impayées : cependant pour l'optimiser, il faudra un cadre juridique et
réglementaire défini par les pouvoirs publics.
Question N° 8 : Quel est selon vous
l'im
1 Quotations:
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1:8 Question N° 8 : Quel est selon vous l'impact du
Scoring en crédit mana
(2857:3118) - D 1: Research
Question N° 8 : Quel est selon vous l'impact du Scoring en
crédit management ?
Le scoring permet une analyse minutieuse et judicieuse du risque
clients avec pour conséquences les conditions de paiement
adaptées pour chaque client et une réduction des
impayés.
Question N° 9 : Y a-t-il des
convergences
1 Quotations:
1:9 Question N° 9 : Y a-t-il des convergences entre
prédiction et attribut
(3120:3409) - D 1: Research
Question N° 9 : Y a-t-il des convergences entre
prédiction et attribution de limite de crédit ?
La prédiction est un élément important
à considérer dans l'attribution du plafond de crédit, car
un impayé peut générer une perturbation de la gestion
financière évoluant vers un dépôt de bilan.
Question N°5 : Avez-vous des craintes
pa
1 Quotations:
1:5 Question N°5 : Avez-vous des craintes par
rapport à là « sur digitalis
(1940:2263) - D 1: Research
Question N°5 : Avez-vous des craintes par rapport
à là « sur digitalisation » des services (commerciaux
et financiers) ?
Il en existe certainement, mais elles vont s'amenuiser
à mesure que les opérateurs deviendront les interlocuteurs
privilégiés et que la confidentialité et la
sécurisation des données seront garanties.
Questions N° 4 : La digitalisation du re 1
Quotations:
1:4 Questions N° 4 : La digitalisation du
recouvrement et des moyens de pa
(1554:1938) - D 1: Research
Questions N° 4 : La digitalisation du recouvrement et des
moyens de paiement peuvent-elles créer de la valeur au poste client ?
48
En améliorant le recueil des données clients, et
l'intégration avec les autres fonctions de l'entreprise. Elle va
supprimer les tâches chronophages et répétitives et
stressante, et ainsi créer un système rapide, fiable et
réactif de gestion du recouvrement.
Annexes 3 : Liste de Codage et Cotation
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adaptées
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assure
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assurer
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1
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0,19%
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a-t-il
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6
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1
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attribution
|
11
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
au
|
2
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
aujourd'hui
|
11
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
autres
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
aux
|
3
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
avec
|
4
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
avez-vous
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
avons
|
5
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
baisse
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
besoins
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
bfr
|
3
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
biais
|
5
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
bilan
|
5
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
cadre
|
5
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
car
|
3
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
49
cas
|
3
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
causes
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
celui-ci
|
8
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
cependant
|
9
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
certainement
|
12
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
certains
|
8
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
ceux-ci
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
chaque
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
chronophages
|
12
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
ci-dessous
|
10
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
client
|
6
|
3
|
0,55%
|
3
|
0,56%
|
clientèle
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
clients
|
7
|
3
|
0,55%
|
3
|
0,56%
|
collégialités
|
13
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
comment
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
commercial
|
10
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
commerciaux
|
11
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
concentrant
|
11
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
concrètement
|
12
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
conditions
|
10
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
confidentialité
|
15
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
conséquences
|
12
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
considérer
|
10
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
consolider
|
10
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
convergences
|
12
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
coût
|
4
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
craintes
|
8
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
créances
|
8
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
crédit
|
6
|
7
|
1,29%
|
7
|
1,30%
|
créer
|
5
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
d'enquêtes
|
10
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
d'impayé
|
8
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
dans
|
4
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
davantage
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
de
|
2
|
23
|
4,24%
|
23
|
4,28%
|
défauts
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
défini
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
délais
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
dépôt
|
5
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
des
|
3
|
24
|
4,43%
|
24
|
4,46%
|
devenu
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
deviendront
|
11
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
digitalisation
|
14
|
5
|
0,92%
|
5
|
0,93%
|
disponibilité
|
13
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
doit
|
4
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
données
|
7
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
50
51
du
|
2
|
12
|
2,21%
|
12
|
2,23%
|
efficace
|
8
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
efficacement
|
12
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
efforts
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
élément
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
éléments
|
8
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
elle
|
4
|
6
|
1,11%
|
6
|
1,11%
|
elles
|
5
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
en
|
2
|
10
|
1,84%
|
10
|
1,86%
|
encours
|
7
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
entre
|
5
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
entreprise
|
10
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
entreprises
|
11
|
4
|
0,74%
|
4
|
0,74%
|
est
|
3
|
6
|
1,11%
|
6
|
1,11%
|
et
|
2
|
23
|
4,24%
|
23
|
4,28%
|
être
|
4
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
évoluant
|
8
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
existe
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
faillite
|
8
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
fait
|
4
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
faudra
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
fiable
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
fidélité
|
8
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
finance
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
financière
|
10
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
financiers
|
10
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
fine
|
4
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
fonctions
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
garanties
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
garantir
|
8
|
3
|
0,55%
|
3
|
0,56%
|
génèrent
|
8
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
générer
|
7
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
gestion
|
7
|
6
|
1,11%
|
6
|
1,11%
|
grâce
|
5
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
humaine
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
il
|
2
|
4
|
0,74%
|
4
|
0,74%
|
ils
|
3
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
impayé
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
impayées
|
8
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
impayés
|
7
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
important
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
incontournable
|
14
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
indument
|
8
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
innovant
|
8
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
interlocuteurs
|
14
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
judicieuse
|
10
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
juridique
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
l'affacturage
|
13
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
l'anticipation
|
14
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
l'assurance-crédit
|
18
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
l'atout
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
l'attribution
|
13
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
l'entreprise
|
12
|
3
|
0,55%
|
3
|
0,56%
|
l'évolution
|
11
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
l'impact
|
8
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
l'indemnisation
|
15
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
l'innovation
|
12
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
l'intégration
|
13
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
l'opportunité
|
13
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
l'optimiser
|
11
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
la
|
2
|
20
|
3,69%
|
20
|
3,72%
|
là
|
2
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
le
|
2
|
10
|
1,84%
|
10
|
1,86%
|
les
|
3
|
13
|
2,40%
|
13
|
2,42%
|
leur
|
4
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
leurs
|
5
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
liés
|
4
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
limite
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
litige
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
mais
|
4
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
maîtrise
|
8
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
maîtriser
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
management
|
10
|
5
|
0,92%
|
5
|
0,93%
|
manque
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
meilleure
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
même
|
4
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
mener
|
5
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
mesure
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
métamorphosé
|
12
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
minutieuse
|
10
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
mise
|
4
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
moyens
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
n°
|
2
|
9
|
1,66%
|
9
|
1,67%
|
n°5
|
3
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
négociations
|
12
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
notamment
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
nous
|
4
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
nouvelles
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
numérique
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
numériques
|
10
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
offrant
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
opérateurs
|
10
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
52
paiement
|
8
|
3
|
0,55%
|
3
|
0,56%
|
paiements
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
par
|
3
|
4
|
0,74%
|
4
|
0,74%
|
pensez-vous
|
11
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
pérennité
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
performance
|
11
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
permet
|
6
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
permettra
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
permettre
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
perturbation
|
12
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
peut
|
4
|
4
|
0,74%
|
4
|
0,74%
|
peuvent
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
peuvent-elles
|
13
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
place
|
5
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
plafond
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
pme
|
3
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
poste
|
5
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
pour
|
4
|
5
|
0,92%
|
5
|
0,93%
|
pouvoir
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
pouvoirs
|
8
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
prédiction
|
10
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
présentons
|
10
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
prévention
|
10
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
privilégiés
|
11
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
problèmes
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
procéder
|
8
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
processus
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
publics
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
qu'il
|
5
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
quant
|
5
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
que
|
3
|
5
|
0,92%
|
5
|
0,93%
|
quel
|
4
|
3
|
0,55%
|
3
|
0,56%
|
quelles
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
question
|
8
|
9
|
1,66%
|
9
|
1,67%
|
questions
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
qui
|
3
|
3
|
0,55%
|
3
|
0,56%
|
rapide
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
rapport
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
réactif
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
recouvrement
|
12
|
3
|
0,55%
|
3
|
0,56%
|
recueil
|
7
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
réduction
|
9
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
réduire
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
regard
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
réglementaire
|
13
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
renforcement
|
12
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
répétitives
|
11
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
ressortir
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
résultats
|
9
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
retard
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
révolutionné
|
12
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
risque
|
6
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
risques
|
7
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
s'amenuiser
|
11
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
sa
|
2
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
scoring
|
7
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
secteurs
|
8
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
sécurisation
|
12
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
selon
|
5
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
seront
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
services
|
8
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
stabilité
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
stratégie
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
stressante
|
10
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
suivi
|
5
|
3
|
0,55%
|
3
|
0,56%
|
supplémentaire
|
14
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
supprimer
|
9
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
sur
|
3
|
4
|
0,74%
|
4
|
0,74%
|
synthèse
|
8
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
système
|
7
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
tâches
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
temps
|
5
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
tous
|
4
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
transformation
|
14
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
trésorerie
|
10
|
2
|
0,37%
|
2
|
0,37%
|
trésoreries
|
11
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
un
|
2
|
9
|
1,66%
|
9
|
1,67%
|
une
|
3
|
10
|
1,84%
|
10
|
1,86%
|
va
|
2
|
3
|
0,55%
|
3
|
0,56%
|
valeur
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
ventes
|
6
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
vers
|
4
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
vont
|
4
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
votre
|
5
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
vous
|
4
|
3
|
0,55%
|
3
|
0,56%
|
voyez-vous
|
10
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
y
|
1
|
1
|
0,19%
|
1
|
0,19%
|
Total
|
|
542
|
100,00%
|
542
|
100,00%
|
Déclaration sur l'honneur
1. Ce travail est destiné à être
évalué, est constitué principalement de mes idées,
analyses, interprétations et rédaction. Il résulte de ma
propre activité académique et de recherche.
2. Lorsque le travail découle directement ou
récapitule le travail d'autres, une référence
bibliographique l'indique clairement dans le format adopté par
l'école.
3. Lorsque les paroles ou les écrits d'autrui sont
inclus dans le texte, ils apparaissent entre guillemets et sont convenablement
cités.
4. Toutes source employée dans la compilation de ce
travail, de quelque nature que ce soit est identifié dans le corps du
texte et dans la bibliographie.
5. Aucune partie importante de ce travail n'a
été déposée lors d'une évaluation
antérieure dans mes cours précédents. Tout contenu de mon
travail académique précédent est cité et
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6. Aucune aide non autorisée n'a été
obtenue de ma part auprès d'autres étudiants, amis ou à
partir des sites internet du type aide 'scolaire'.
En signant cette déclaration, je suis informée
que ce travail peut être soumis à un logiciel d'anti-plagiat et je
donne ma permission pour que l'école accomplisse ce travail de
vérification.
Le Havre le 27/08/2019 Elise-Esther TSOBGNY
54
Je déclare que :
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