0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
Nous nous sommes heurte à des difficultés lors
de l'élaboration du présent travail que nous n'avons pas
été capable d'énumérées toutes mais nous en
citons quelques-unes :
- Le non accès à tous les documents
nécessaires au sein de la coopec-Kalundu pouvant
nous être utile à l'élaboration du
présent travail
- Manque des moyens financiers élément capital pour
toute recherche.
- Les agents donnent des rendez-vous qu'ils ne respectaient
pas.
- L'insuffisance de la documentation dans la bibliothèque
de la place.
0.9. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion notre travail est
subdivisé en trois chapitres
D'abord notre premier chapitre porte sur la
méthodologie collecte et analyse des données et la
présentation du milieu d'étude, ensuite le deuxième
chapitre porte sur la présentation et discussion des résultats,
en fin tout au long du troisième chapitre parlera de la proposition du
projet sur la gestion de risque de crédit car l'institution est
consciente de conséquences négatives des impayés, met en
place un projet de la gestion de gestion de crédit.
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10. CONSIDERATION THEORIQUE
10.1. LA GESTION DES RISQUES
Une difficulté dans la gestion du risque est le fait
que l'événement concerné, le dommage, se situe dans le
futur. Le risque prend une dimension différente selon l'horizon temporel
considéré. Le futur est une affaire de perspective, mais aussi de
croyance.
La première des croyances qui s'applique à la
notion de risque concerne la vision déterministe (nous pouvons
influencer de notre part la volonté sur le futur) qui influe sur notre
capacité d'action face au risque.
a) Concepts en gestion des risques
Le risque est traditionnellement formalisé à partir
de trois concepts :6
1. Le facteur de risque
. · Quelques fois appelé péril ou
danger, est un élément présent susceptible de causer un
risque, c'est-à-dire la survenance de l'accident.
2. La criticité (pertinence
et gravité de dangers) : Est la combinaison de l'impact et de la
probabilité d'un risque.
3. La vulnérabilité
. · Se caractérise par les pertes
induites par la réalisation d'un événement
aléatoire frappant une ressource de l'entreprise. La
vulnérabilité est identifiée par trois facteurs : l'objet
du risque, ses causes et ses conséquences. Ainsi, la surveillance d'un
accident est donc le résultat des facteurs de risque dont les
activités deviennent telle qu'elles engendrent une forte
vulnérabilité conduisant à un accident.
b) Les phases de la gestion des
risques
Le Professeur MOTA, tout en affirmant que « la
précision de la gestion du risque est fondamentale puisque c'est elle
qui peut empêcher l'accident » parle de quatre phases
ci-après :7
1. Perception des risques :
La sensation du risque est un phénomène très
subjectif, voir irrationnel, lié à la façon qu'à un
individu de percevoir une situation dans son environnement, ce qui
dépend pour une bonne part de son capital culturel et ses
intérêts. Il peut d'ailleurs exister un décalage
d'appréciation entre les dirigeants et les employés. Sur ce,
l'entreprise doit mettre en place un dispositif de veille pour que ma
perception du risque ne soit pas entravée par la divergence des points
de vue.
2. L'identification des risques
: Lors de la phase d'identification on portera
l'attention non seulement sur les causes mais aussi sur les objectifs du
risque, ressources de l'entreprise potentiellement impactées par ces
facteurs en regardant la pertinence et la gravité des dangers
associés.
6Manuel de gestion de risques en
micro-finance, op.cit.
7 MOTA, Cours de management
bancaire, L1 Economie monétaire, UNILU 2008-2009,
inédit, p.28
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3. L'évaluation des risques
. · C'est l'ensemble des méthodes
consistant à calculer la criti-cité des dangers. Elle vise outre
à les quantifier, à qualifier les dangers dans ce domaine, on se
restreint à l'étude du risque arytique, c'est-à-dire en
reconsidérant les événements à conséquence
négatives. On s'attache à obtenir des valeurs
différées afin de pouvoir effectuer des classements des
priorités sur les mesures à prendre pour réduire les
risques et combattre leurs conséquences. On parle de l'évaluation
chiffrée du risque, en anglais « quantitative risk assesment
(QRA)».8
o La gestion de risque
. · Elle vise à réduire les
risques sous les différentes formes ou sources. Dès que l'on a
constaté une forte vulnérabilité, on connait mieux les
causes, les objectifs de risque et les conséquences pour cette
vulnérabilité, il existe diverses stratégies pour traiter
les risques telles que la prévention, les actions correctives et
palliatives La prévention consiste à diminuer la
probabilité d'occurrence du risque en diminuant ou en supprimant
certains facteurs de risque, la prévention est souvent la meilleure
stratégie pour ses propres ressources ;
o Les actions correctives visent à diminuer l'effet du
risque lorsque celui-ci intervient ;
o Le palliatif ou changement de périmètre,
consiste en quelque sorte à profiter de l'occurrence du risque, non pas
pour en diminuer la probabilité ou les conséquences, mais en
utilisant son profit de l'événement. C'est le cas typique de
l'assurance qui n'empêche pas l'accident mais qui vous propose un
dédommagement pour les préjudices subis.
8 Marc LABIE, Micro-finance en
question, éd. Luc pin, Paris, 199
Le premier pas pour limiter le risque de crédit
implique le choix de membres pour s'assurer qu'ils ont la volonté et la
capacité de rembourser les prêts. En analysant le profil du
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