CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre étude s'articulant autour du
thème<< l'analyse de la gestion de risque-crédit dans une
institution de micro finance et ses effets sur son autofinancement, cas de la
COOPEC-Kalundu de 2016 a2018>>.
En effet pour mieux élaborer ce travail nous estime
nécessaire de subdiviser en trois chapitres misent à part
l'introduction et la conclusion.
D'abord notre premier chapitre porte sur la
méthodologie collecte et analyse des données et la
présentation du milieu d'étude, ensuite le deuxième
chapitre porte sur la présentation et discussion des résultats,
en fin tout au long du troisième chapitre nous avons proposé un
projet sur la gestion de risque de crédit car l'institution est
consciente de conséquences négatives des impayés, met en
place un projet de la gestion de crédit.
Trois questions ont fait l'objet de notre problématique et
qui ont débouchées les hypothèses suivantes :
- Le microcrédit serait protégé par des
stratégies de recouvrement de portefeuille à risque, dans la
mesure où il permettrait de lutter contre ce risque de deux
manières : en amont et en aval.
En amont par l'analyse profonde des demandes des
microcrédits en provenance des membres, la formation de ces membres, la
prise de garanties matérielles ou hypothèques.
En aval, par les visites et contacts
téléphoniques aux membres dans le but de rembourser ce
crédit.
- La gestion rationnelle des risques-crédits aurait des
effets sur l'autofinancement de la COOPEC-KALUNDU, car elle répond aux
exigences de solvabilité et empêcherait de recourir en grande
partie aux capitaux étrangers.
Ceci étant, cette gestion permettrait à la micro
finance d'aider les pauvres à :
? Augmenter leur revenu ;
? Créer le micro entreprises viables ;
? Et enfin, constituer un puissant instrument
d'émancipation en permettant aux pauvres et en particulier les femmes de
devenir des agents économiques du changement.
- Le projet de la formation des agents de crédit sur
l'étude minutieux de demande de crédit par les membres et
l'utilisation de fonds emprunter par les membres favoriserait la gestion
rationnelle de crédit au sein de la COOPEC- KALUNDU.
Pour répondre à ces questions nous avons
utilisés les méthodes ci-après : ? La méthode
analytique
? La méthode statistique, accompagnée des
différentes techniques :
- Technique d'interview
- Technique documentaire.
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Celles-ci nous ont amené aux résultats
ci-après :
Que durant toute la période faisant l'objet de notre
étude la plus grande partie d'adhérent est faite des femmes
? En 2016 : Sur un total de 3172 demandeurs, 45% sont des
hommes alors que le 55% est composé de femmes.
? En 2017 : Sur un total de 3793 demandeurs 47% sont faits des
hommes et 53% des femmes.
? En 2018 : Il y a lieu également de dire que sur un
total de 5846 membres demandeurs des crédits de la COOPEC-KALUNDU, 36%
est fait des hommes et le reste sont des femmes.
En mesurant le montant accorde et niveau de remboursement nous
avons constaté que :
- En 2016 le taux de portefeuille à risque était de
7%
- En 2017 le taux de portefeuille à risque était
de 8,98% - En 2018 le taux de portefeuille à risque était de
10,1%
En voyant le portefeuille a risque de ces 3 dernières
années nous constatons que la gestion la gestion de crédit n'est
pas rationnelle notre première hypothèse est infirmée car
selon la norme le PàR doit être inferieur a 5%
Comme le démontre certains ratio il est réel que
toute gestion rationnelle a une conséquence positive sur
l'autofinancement de l'institution,
Vu ce qui précède dans le tableau no 5 nous
constatons qu'en 2016 la COOPEC n'avait pas la capacité
d'autofinancement car les charges sont supérieur aux produits, pour
remédier à cette situation elle peut recourt aux capitaux
étrangers, soit aux dépôts de membres pour
s'autofinancer.
En 2017 et 2018 l'institution avait la capacité
d'autofinancement malgré le taux du PàR elle avait toujours la
capacité d'autofinancement.
Ainsi nous recommandons aux dirigeants de la COOPEC-Kalundu de
renforcer de décision en se donnant les moyens de mieux le
préparer :
- De recourir toujours à des garanties de formes
diverses (matérielle, dépôt en compte, cautions),
- De diversifier le portefeuille de crédit
- D'offrir des crédits ciblés sur les
activités rentables.
L'octroi de crédit implique beaucoup de risque plus
important que d'autres services a ce propos, recommandons la formation des
membres sur la gestion de crédits et l'agent sur l'étude
minutieuse de dossiers de prêts.
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Mais aussi il serait mieux :
Que l'institution respecte les normes prudentielles de la gestion
de crédit. ;
Que l'institution puisse accorder une semaine comme délai
de grâce en cas de retard de remboursement de crédit cela sera
justifier comme une erreur technique.
A ce niveau nous n'avons pas la prétention d'avoir
épuisé toutes les pistes en matière de gestion de
crédit mais nous souhaitions que d'autres chercheurs puissent s'y
atteler.
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