0.3. HYPOTHESES
Ainsi, la tentative des réponses à ces questions
parait délicate dans la mesure où il est mieux de donner une
réponse provisoire à chacune d'elles.
- Le microcrédit serait protégé par des
stratégies de recouvrement de portefeuille à risque, dans la
mesure où il permettrait de lutter contre ce risque de deux
manières : en amont et en aval.
En amont par l'analyse profonde des demandes des
microcrédits en provenance des membres, la formation de ces membres, la
prise de garanties matérielles ou hypothèques.
En aval, par les visites et contacts
téléphoniques aux membres dans le but de rembourser ce
crédit.
- La gestion rationnelle des risques-crédits aurait des
effets sur l'autofinancement de la COOPEC-KALUNDU, car elle répond aux
exigences de solvabilité et empêcherait de recourir en grande
partie aux capitaux étrangers.
Ceci étant, cette gestion permettrait à la micro
finance d'aider les pauvres à :
? Augmenter leur revenu ;
? Créer le micro entreprises viables ;
? Et enfin, constituer un puissant instrument
d'émancipation en permettant aux pauvres et en particulier les femmes de
devenir des agents économiques du changement.
- Le projet de la formation des agents de crédit sur
l'étude minutieux de demande de crédit par les membres et
l'utilisation de fonds emprunter par les membres favoriserait la gestion
rationnelle de crédit au sein de la COOPEC- KALUNDU.
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0.5. OBJECTIFS
L'objet de ce travail est d'évaluer les risques de non
remboursement de membres de la COOPEC KALUNDU et analyser les
conséquences de ces risques sur le développement de la
coopérative. ,
Il se donne comme objectifs spécifiques de:
- Déterminer les mécanismes de la gestion du
risque-crédit mise en place par la COOPEC Kalundu,
- Evaluer si la gestion des risques-crédits a des effets
sur l'autofinancement de la COOPEC-KALUNDU ;
- Déterminer la stratégie à mettre sur pied
pour renforcer les mécanismes de la gestion des risques de crédit
de la COOPEC-KALUNDU
0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le domaine financier étant plein de risque,
l'engagement de l'établissement à travers ses dirigeants dans
l'effort de développement, doit prendre en compte, la lutte contre le
non remboursement qui constitue un problème réel et une
véritable cause de faillite des micro-finances mais un facteur de
dépouillement des fonds qui sont les principaux produits de
l'institution. Tel est le motif qui a justifié le choix de ce sujet.
Le présent travail s'inscrit dans le cadre de recherche
de viabilité financièrede la COOPEC KALUNDU. Partant du principe
« pour perdurer et prospérer, l'IMF doit gérer au mieux les
risques auxquels elle est soumise.5 En particulier le risque de non
remboursement des crédits octroyés. Les résultats de ce
travail permettront aux responsables de la COOPEC Kalundu de connaitre le
niveau la performance de l'institution à travers certains indicateurs et
la capacité d'autofinancement.
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