CHAPITRE DEUXIEME : APPROCHE METHODOLOGIQUE
Ce chapitre va se focaliser sur les techniques utilisées
pour la collecte des données ainsi que les méthodes pour
l'analyse et le traitement des données collectées sur terrain.
II.1. TECHNIQUE DE COLLECTE DE DONNEES
Ce point présente la population à
enquêter, et montre les différentes étapes qui vont nous
permettre de collecter des données.
II.1.1. Population cible
La base de sondage de notre étude est constituée
d'étudiants de la faculté d'économie et de gestion de
l'Université Officielle de Bukavu allant de première année
de graduat jusqu'en deuxième année de licence pour l'année
académique 2018-2019.
Pour la détermination de notre échantillon, nous
nous sommes servis de la table de Morgan (Krejcie et Morgan, 2006). La
population totale d'étudiants inscrits à la faculté
d'économie de l'UOB est de 1078. La valeur de la loi normale au seuil
á égale à 1,96 et la marge d'erreur choisie de 5%, nous
ont permis de tirer l'échantillon de 283 étudiants. L'auto
administration de questionnaire a été choisie pour optimiser le
taux de réponse.
II.1.2. Questionnaire et mesure des variables
Dans le cadre de cette étude, un questionnaire
d'enquête sera utilisé pour la collecte des données. Il est
articulé sur trois parties essentielles : la première partie
concerne les questions sociodémographiques de l'enquêté, la
deuxième partie cherche à capter la variable dépendante
« intention entrepreneuriale» de l'étudiant à
enquêter et en fin la troisième partie présente les
questions relatives à la « peur de l'échec » de
l'étudiant à enquêter.
Ainsi, nous pour mesurer les variables
sociodémographiques, nous avons procédé de la
manière suivante : pour le sexe, nous avons utilisé le code 0
pour les hommes et 1 pour les femmes. Concernant la promotion, les codes allant
de 1 à 5 ont été utilisé, notamment de G1 à
L2. De même, nous avons utilisé les chiffres allant de 1 à
4 pour codifier la classe sociale, soit des étudiants issus des familles
modeste aux étudiants issus des familles très riches et enfin,
aucun code n'a été utilisé pour l'âge des
enquêtés.
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La méthode de Churchill (1979) est
particulièrement appropriée pour élaborer avec rigueur ces
instruments de mesure (Igalens, Roussel, 1998). L'utilisation de ces derniers
diminue les erreurs de fiabilités (Krueger, Reilly, Carsrud, 2000).
L'intention entrepreneuriale sera mesurée par une
échelle comportant 14 items au total portant sur l'intention. Ces items
trouvent leur origine dans différents travaux (Emin, 2003 ; Tournes,
2006 ; Saleh, 2011). La peur de l'échec de l'étudiant sera
mesurée à l'aide de 10 items tirés de travaux de Conroy et
al. (2002) et de Shepherd et al. (2011). Toutefois, quelques-uns de ces items
ont été modifiés afin de les adapter au contexte de notre
étude.
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