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Problématique de l'émergence socioéconomique de la RDC.


par Grace NGWALA
Université protestante au Congo - Licence 2019
  

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SECTION 3. Analyse factuelle de données et présentation de résultats

Il s'agit ici de s'interroger sur les spécificités de l'économie nationale qui, à première vue, est basée sur la production des matières premières d'une part et sous-industrialisée d'autre part. De se poser la question de savoir pourquoi les taux de croissance aussi importants sont sans effets sur les leviers de l'emploi et du développement. (Ossiala S. et Ngoma A., 2016)

Pour se développer, il faut un modèle, une vision claire, un chemin à suivre. L'émergence de la RDC souffre de beaucoup de travers dont le flou sur son modèle de croissance et de développement. En dépit de toutes les performances accumulées ces dernières années, le chômage ne recule pas en RDC, ou recule de manière très insignifiante durant une longue période. La pauvreté qui en est le

corollaire prospère ; ainsi l'incidence de cette croissance sur ce fléau reste faible comparativement à d'autres pays du continent. L'économie fonde son financement sur les matières premières et sont surtout pour la plupart importatrice de biens d'équipement. (Ossiala S. et Ngoma A., 2016)

Dans cet ordre d'idées, ployant déjà sous le poids de la non-industrialisation, l'économie de la RDC se définit aussi comme l'économie de toutes matières premières ; alimentée par l'extraction du cuivre, cobalt, coltant, le diamant ou le fer, dans tel autre, il faut compter sur le pétrole, l'uranium ou le gaz naturel. Et l'exploitation des matières premières, industrie capitalistique par essence, laisse de côté le capital humain et engendre cette fameuse croissance sans emplois, génératrice des exclusions au niveau du marché du travail. D'où l'augmentation du niveau de chômage dans le pays. (Ossiala S. et Ngoma A., 2016)

L'efficacité du processus de l'émergence est le fait d'un ensemble de connaissances ou de technologies produites par une activité de recherche et développement (R&D). Avec une même

disponibilité en facteur capital et facteur travail, le progrès technique qui résulte d'une accumulation de

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connaissances nouvelles par la R&D permet à l'économie de produire plus. Mais, la RDC accorde un investissement public faible dans la formation de futures cadres du pays. (Nshue A., 2014)

En effet, les progrès dans la scolarisation sont indéniables, il faut encore relever le défi de la

qualité de l'enseignement dispensé. La baisse constatée s'explique par la démotivation du corps

enseignant en termes de salaires et de perspectives des carrières, la faiblesse de la formation initiale, l'irrégularité de la formation continue et la faiblesse de la supervision pédagogique. (Matata Ponyo, 2016)

Mais, si les dimensions économiques revêtent, de manière générale, un aspect prioritaire, il n'en existe pas moins d'autres priorités ; c'est le cas notamment des réformes des institutions publiques qui sont indispensables pour l'instauration d'une économie forte dans la durée ; capable de résister aux chocs exogènes. Conscient du rôle moteur que peut jouer la réforme de l'Administration publique ainsi que celle institutionnelle en générale en vue de la transformation de l'Etat, le DSCRP souligne dans le premier axe stratégique, la nécessité d'accorder un accent particulier à la gouvernance institutionnelle

et administrative. (Kibala J.C., 2013)

Aujourd'hui, à la suite d'une évaluation après plusieurs tentatives, il y a lieu d'observer que très peu des résultats ont été remarquables et que la marche vers l'émergence de la RDC n'est qu'encore à la case de départ. Cette réalité est aussi vraie pour beaucoup des pays de l'Afrique subsaharienne. Car, le développement socio-économique relèverait désormais de la refondation d'un État fort, dont le pouvoir s'exerce par l'intermédiaire d'institutions réellement représentatives. (Kibala J.C., 2013)

Autrement dit un Etat de droit, légitime. Le développement a impérativement besoin de gouvernements responsables, intègres, légitimes, ayant une préoccupation majeure, la croissance et l'équité ; et il n'y a pas de fonctionnement de l'économie sans un Etat fort avec des lois et des règles qu'il est capable de faire appliquer. (Kibala J.C., 2013)

Sans apporté des solutions adéquates aux différents éléments qui freinent, le processus de

l'émergence restera qu'un simple slogan de la part des autorités et les conditions de vies de la population ne seront pas améliorées. Car le développement d'un pays ne s'improvise pas. Il s'améliore avec exigence et se conduit avec ardeur. (Matata Ponyo, 2016)

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984