CONCLUSION GENERALE
Tout comme une histoire a une fin, nous voici au terme de ce
travail qui a était porté sur l'Accord-Cadre d'Addis-Abeba
et la Paix dans la Région des Grands Lacs Africains.
Notreproblématique portait sur une seule question
centrale fondée en ce terme : Quel est l'apport de l'accord cadre
d'Addis-Abeba pour rétablir la paix dans la région de Grand Lacs
Africains ?
Pour cette question, nos hypothèses se résument
en ces termes : L'accord Cadre d'Addis-Abeba signé le 24
Février 2013 est sensé ramener la paix dans l'est de la
République démocratique du Congo, empêcher aux pays qui
soutiennent les groupes rebelles à ne pas porter assistance ou soutien
à ce dernier.
L'accord d'Addis-Abeba demande aussi au gouvernement congolais
d'entreprendre des réformes internes, notamment dans le secteur de la
sécurité. Kinshasa est appelé aussi à promouvoir
les objectifs de la réconciliation, de tolérance et de
démocratisation du pays, après les élections
controversées du 28 novembre 2011 qui avaient consacré la
réélection de Joseph Kabila pour un nouveau mandat de cinq
ans.
Pour aboutir à ces résultats, nous avons
opté pour la méthode fonctionnelle celle qui consiste à
expliquer les faits politiques par les rôles, les fonctions qu'ils
assument dans le système social auquel ils appartiennent
Cette méthode nous aider toute au long de notre travail
en démontrant les fonctions ou les rôles que joue l'accord cadre
d'Addis-Abeba pour ramener la paix dans la région de grand lacs
africains, à cote de celle-ci, nous avons utilisé la technique
documentaire.
Ce travail est divise en trois grands chapitres, donc le
premier chapitre a été consacré sur les
considérations générales, ici, nous avons eu a
parlés sur les concepts clés de notre sujet.
Après avoir analysé ce dernier et compris le
sujet, nous avons procéder à analyser l'accord, la paix ainsi que
les notions connexes à l'accord qui sont l'alliance, traité ainsi
que convention.
Nous avons procédé par la suite à aborder
le deuxième chapitre qui été aussi baser sur la
présentation du cadre d'étude, nous avons présenté
la région de grand lacs africaines, l'Addis-Abeba ainsi que d'autres
accords signé pour la région tels que l'accord de Lusaka, accord
de Pretoria et accord de Luanda.
Et enfin nous avons abordé le troisième chapitre
elle, été consacrer sur l'accord cadre d'Addis-Abeba et la paix
dans la région des grands lacs africains, avec les sous-points comme
l'accord cadre d'Addis-Abeba, contenu de l'accord ainsi que l'évaluation
de l'accord cadre d'Addis-Abeba.
Eu égard à tout ce qui précède,
nous avons aboutis aux résultats suivants : Depuis la signature de
l'Accord-cadre, certaines avancées importantes ont été
réalisées. On peut citer à cet égard la
défaite du M23 et la conclusion du Dialogue de Kampala, les
opérations militaires actuellement menées par les Forces
armées de la RDC (FARDC) et la Brigade d'intervention de la MONUSCO
contre les groupes armées dans l'est de la RDC et la restauration
relative de la paix dans certaines zones de la région, le lancement de
plusieurs initiatives destinées à amener les femmes et la
société civile à appuyer l'Accord-cadre, les
progrès au titre du pilier économique de l'Accord-cadre, en
particulier une coopération accrue en faveur du développement
régional et les préparatifs pour une Conférence sur
l'investissement privé dans la région des Grands Lacs et enfin
une collaboration renforcée entre la région et la
communauté internationale.
De manière générale cependant, la mise en
oeuvre de l'Accord-cadre a été lente et a perdu une partie de son
élan initial, en raison notamment de problèmes politiques,
humanitaires et de sécurité persistants dans la région.
Parmi ceux-ci figurent le manque de confiance entre certains pays de la
région, le retard dans le processus de désarmement des Forces
démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), les
difficultés que rencontrent les Parties concernées dans la mise
en oeuvre des Déclarations de Nairobi issues du Dialogue de Kampala
(Déclarations de Nairobi), les défis que rencontrent
également les mécanismes régionaux de
sécurité tels le Mécanisme conjoint de vérification
élargi (MCVE) pour s'acquitter pleinement de leur mandat, ainsi que les
incidents permanents de violation des droits de l'homme et le nombre important
de réfugiés et de personnes déplacées.
A son mandat de président de la CIRGL en janvier 2014,
le Président José Eduardo dos Santos de la République
d'Angola a déployé des efforts au niveau régional afin de
s'attaquer à certains de ces problèmes avec les Chefs
d'État concernés, en organisant une série de mini-sommets.
Pour aboutir, ces efforts nécessitent la volonté politique des
dirigeants concernés dans la région, ainsi qu'une
coopération et une coordination accrue entre acteurs de la
communauté internationale se fondant sur une coopération
renforcée entre la CIRGL et la Communauté de développement
de l'Afrique australe (SADC). C'est ainsi que la deuxième réunion
ministérielle conjointe SADC-CIRGL qui s'est tenue le 2 juillet 2014
à Luanda (Angola) a servi à promouvoir la cohésion et la
cohérence des politiques et actions entre ces organisations
régionales en matière de paix et de sécurité. En
outre, en raison de la complexité et des causes sousjacentes de
l'instabilité en RDC et dans la région, des ressources
financières suffisantes et une participation soutenue de la part de tous
les signataires sont nécessaires à la réalisation de
progrès dans la mise en oeuvre des engagements pris au titre de
l'Accord-cadre, ainsi que la pleine participation des femmes et de la
société civile.
Est-ce qu'il faut conclure non il ne faut pas conclure, mais
oui conclure sur le plan administratif mais sur le plan scientifique le
débat continue encore. De ce fait, nous avons fait notre pas, les
critiques et suggestions sont les bienvenues.
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