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Urbanisation et précarité de l’énergie électrique dans les grandes villes d’Afrique de l’ouest. Exemple de Niamey au Niger (analyse bibliographique.


par Abassa Abdourazack Niandou
Université Abdou Moumouni de Niamey au Niger - Master II Aménagement des espaces urbains 2017
  

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CHAPITRE II : BIBLIOGRAPHIE SIGNALETIQUE

Ce chapitre présente l'approche signalétique, qui classe les documents par thématique avec des résumés des ouvrages les plus significatifs.

2.1. Le processus d'urbanisation en Afrique de l'Ouest

La présente bibliographie résume les documents de base et dégage le point de vue des auteurs par rapport à l'évolution de l'urbanisation et le changement qu'il accompagne dans des secteurs socioéconomiques de nos villes.

1) BALLA S. 2009_Urbanisation d'Afrique de l'Ouest : approche bibliographique des mutations fonctionnelles et morphologiques des rues. Mémoire de DEA, Université Abdou Moumouni, département géographie. 93p

Résumé : la plupart des villes ouest africaines sont d'origine coloniale. L'urbanisation a changé la morphologie des agglomérations par la production duale de l'espace aménagé qui est divisée en deux sous ensemble : d'une part la « la ville indigène » et de l'autre la « ville blanche » avant 1945, puis, aujourd'hui, « ville légale » et « ville illégale ». Ces agglomérations se distinguent par une morphologie fondée sur les différentiations socioéconomiques des quartiers et de leurs habitats. Ce processus d'urbanisation a joué sur les formes et fonctions des rues. C'est ainsi que la rue passe des stades fonction traditionnel au lieu de nombreux usagers. Aussi, les différents plans de création d'extension des villes et d'aménagement des rues qui ont suivi, ont aboutis à des changements qui se traduisent par la multiplication de leurs fonctions et la diversification de leurs formes.

2) PATRICK G. 1991_Urbanisation, croissance urbaine et transport en Afrique. 5p

Résumé : Pour cet auteur l'étude de l'urbanisation présente trois intérêts :

un intérêt intrinsèque, puisque l'urbanisation apporte des modifications dans la répartition géographique et sociale des populations, ainsi qu'une mutation des activités économiques, puis un intérêt démographique dans la mesure où la ville va jouer un rôle primordial dans la transition démographique puisqu'on peut penser que c'est en ville que les variables démographiques connaissent en premier une évolution qui se diffusera progressivement dans le reste du pays et en fin un intérêt statistique parce que cette population urbaine va

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représenter une proportion croissante de la population totale et que, par conséquent, les données urbaines pèsent d'un poids élevés dans les données nationales.

Il ajoute aussi que cette urbanisation se caractérise par un faible taux d'urbanisation, un très fort accroissement de la population urbaine et une forte concentration de la population urbaine dans les grandes villes, au détriment des villes moyennes.

3) PHILIPPE H. 1970_L'urbanisation de masse en question .
· quatre villes d'Afrique
noire
. Colloques internationaux de CNRS no539_la croissance urbaine en Afrique noire et a Madagascar. Edition du Centre National de la Recherche Scientifique, 15, quasi Anatole-France - Paris -VII. 28p

Résumé : L'auteur souligne qu'au fur et à mesure que les villes capitales d'Afrique noire se transforment en de grosses agglomérations, les problèmes d'urbanisme deviennent extrêmement préoccupants. A partir d'une certaine échelle, les manques en ce domaine prennent l'aspect de véritables catastrophes, car un rattrapage devient de plus en plus illusoire.

4) MOTCHO KOKOU H. 2005_Comportement et attitudes de la population de Niamey,
capitale du Niger, vis-à-vis des infrastructures publiques .
· L'invasion de la rue, une règle établie
. Pp179-192

Résumé : les fonctions politiques, administratives et économiques ont contribués, en plus de l'exode rural à faire de Niamey la plus grande ville du pays avec 16,2% du total national. Cependant un déséquilibre se fait apparaitre entre croissance de la population et les moyens d'encadrements technique et financiers. L'empreinte de la pauvreté dans la vie socioéconomique allait amener cette population à adopter des attitudes et comportements contraires au model urbain choisi au Niger, ce qui se matérialise par l'invasion des rues.

Cette invasion des rues, qu'elle soit autorisée ou non est un motif de conflits entre les pouvoirs publics et les acteurs du secteur informels. Ce qui se traduit par des déguerpissements et des arrestations. Des populations riveraines ne cessent de condamner cette pratique porteuse d'insalubrités, de nuisances sonores.

5) AFRICAPOLIS 2008_Dynamique de l'urbanisation ouest africaine de 1950-2020.
12p

Résumé : depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, l'Afrique de l'Ouest s'est caractérisée par une urbanisation galopante en raison d'une forte croissance naturelle et de l'exode rural. Cette partie de l'Afrique reste l'une des régions les moins urbanisée, mais elle

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est l'une où la croissance urbaine est la plus rapide au monde. Cette remarquable évolution de la population ne s'accompagne pas d'une croissance industrielle et financière et du cout engendre d'énormes défis.

6) LEONIDAS H. et al 2011_Dynamique d'urbanisation Ouest africaine. Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest ; perspectives-Ouest-Africaines N°1. 8p

Résumé : L'Afrique de l'Ouest est le siège depuis d'un demi-siècle, d'un mouvement d'urbanisation intense. Cette urbanisation et la croissance urbaine concernent autant les grandes villes que les petits centres urbains. Ainsi, la distance moyenne séparant les agglomérations a été divisée par trois, passant de 111 km à 33 km. Cependant les niveaux de cette urbanisation est différente selon que l'on se trouve dans les pays côtiers qu'à l'intérieure du continent.

7) IDRISSA W., FREDERIC L. 2005_Urbanisation, consommation et sécurité

alimentaire en Afrique subsaharienne. 8p

Résumé : La flambée des prix alimentaire des pays ouest africains a réunis en exergue la persistance d'une forte dépendance aux importations alimentaire et des risques sociaux politiques qu'elle peut engendrer dans cette région. Cette dépendance alimentaire est le résultat d'une urbanisation accélérée et de l'incapacité des agriculteurs de ces pays à répondre à cette demande urbaine croissante alimentaire tant en termes de quantité que de qualité. D'une autre minière, cette déconnexion entre l'offre et la demande alimentaire locale serait le produit, d'une part d'une agriculture familiale, qui est la principale source de production agricole dans ces pays, qui ne serait pas en mesure d'accroitre suffisamment son rendement et, de l'autre des changements des comportements alimentaires des consommateurs urbains.

8) DZIONOU Y. 2001_Urbanisation et les aménagements urbains en question. Université de Lomé-Togo ; département de géographie. 11p

Résumé : l'extraordinaire urbanisation que connait l'Afrique subsaharienne est présentée à travers les défis considérables que les villes posent aux populations et aux autorités. En dépit des progrès réalisés dans certaines villes, les méthodes de planification et d'aménagement urbain ne sont pas à la mesure de la croissance urbaine. Les irrégularités foncières et l'inégalité dans l'accès à l'habitat paraissent toujours non maitrisées.

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YAYE SAIDOU H. 2007_Croissance urbaine et transport dans la communauté urbaine de Niamey ; mémoire de maitrise, Université Abdou Moumouni de Niamey, département de Géographie. 98p

Résumé : La ville de Niamey connait depuis la période précoloniale une forte croissance urbaine. Ainsi, de 1905 à 1950, la croissance moyenne annuelle de la ville fut de 4,7 % avec des pointes de 17 % en 1905 et 10,6 % en 1926 qui traduisent l'arrivée massive d'immigrants ruraux attirés par l'installation de l'administration à Niamey. Cette croissance démographique de la ville va s'accélérer avec un taux moyen annuel qui sera de l'ordre de 10 % pendant les années 1960. Ce qui a favorisé sa multiplication par trois entre 1960 et 1972, passant de 33 816 habitants à 108 000 habitants. Cette population était estimée 674 950 habitants en 2001. Pendant ce temps, la ville s'étend horizontalement de façon démesurée faisant naitre plusieurs nouveaux quartiers à la périphérie tandis que ceux du centre-ville et péricentral se densifient du fait de la colonisation par les activités commerciales. L'extension spectaculaire de l'espace urbain qui est une conséquence de l'essor démographique a entrainé l'éloignement des zones d'habitations au centre-ville. Ce qui fait apparaitre des nombreux problèmes dont celui des transports et déplacement dans la ville de Niamey.

10) HASSANE A. 2015_Etudes bibliographique sur la dynamique des villes secondaires satellites des métropoles ouest africaines. Mémoire de maitrise en géographie, Université Abdou Moumouni de Niamey. 113p

Résumé : Cette étude vise à revisiter les études sur les villes secondaires d'Afrique de l'Ouest et d'en dégager les différentes tendances de leur émergence et leur contribution au développement de la sous-région, selon les auteurs et les périodes. Il résulte de l'analyse de ces travaux le constat d'une insistance sur le rôle du développement des liens villes secondaires/campagnes dans l'essor économique, les productions agricoles et les relations commerciales. Par ailleurs, le rôle joué par les métropoles dans l'émergence des petites et moyennes villes reste primordial dans bien de cas. Lieux d'échange des sous-produits de l'agriculture et de l'élevage, centres culturels et de services, mais aussi espaces relais entre zones rurales et zones urbaines, les villes secondaires constituent de véritables leviers de développement en Afrique de l'Ouest.

11) NOMA A. 2011_Centre ville de Niamey en mutation : l'exemple de Gandatché (Commune II). Mémoire de Maitrise. Département géographie. UAM. 93p

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Résumé : L'urbanisation est une donnée majeure de l'évolution contemporaine des pays du tiers monde et particulièrement de l'Afrique. Elle exprime de plus en plus une croissance démographique qui trouve son origine dans la croissance naturelle de la population urbaine résidente. Contrairement à ce qu'on a observé dans les années 1970 et 1980, la part de l'exode rural est bien moindre. La ville de Niamey n'échappe pas à cette urbanisation galopante. En effet, la croissance démographique et spatiale de la ville est spectaculaire et pourtant Niamey manque de politique urbaine conséquente. Le centre-ville de Niamey connait depuis quelques temps une importante transformation dû à la libéralisation de l'économie avec la démocratisation de la vie politique. La mutation qu'on observe à Gandatché n'est pas spécifique à ce quartier. Elle est relative à une grande majorité des quartiers du centre-ville de Niamey qui subissent de plein fouet cette métamorphose. A la place des vieilles maisons en banco à but essentiellement résidentiel se dressent des immeubles de commerce à 2 ou 3 niveaux. La fonction du centre historique de même que son paysage se trouvent ainsi transformés. Mais tous ces changements laissent apparaitre beaucoup de dysfonctionnement.

12) CENTRE FRANÇAISE SUR LA POPULATION ET LE DEVELOPPEMENT 1999_Transition urbaine est-elle achevée en Afrique subsaharienne ? no34

Résumé : En 1950, 28% de la population mondiale vivait en ville. C'est ainsi que les localités de plus de 10 000 habitants abritent 0,7 milliards de personnes, dont 36 % dans les pays en développement. Le taux d'urbanisation attendrait 47,4 % en l'an 2000 d'après les projections des Nations Unis et les villes abriteraient 2,9 milliards de personnes, dont 68,7% dans les pays en développement. Le continent africain n'échappe pas à cette urbanisation. Ainsi, l'Afrique est le continent le moins urbanisée du globe mais la forme actuelle de ses villes et le niveau d'urbanisation qui en résulte, obéissent à un mouvement séculaire.

13) ERIC D. ET FRANÇOIS M. 2009_ La croissance urbaine en Afrique de l'ouest, de l'explosion a la prolifération. La chronique du CEPED. Pp1-5

Résumé : En Afrique de l'Ouest, un habitant sur trois vivait dans une ville en 2010 contre treize en 1950. Malgré cette croissance urbaine remarquable, le taux d'urbanisation y demeure l'un des plus faibles de la planète. En effet, la population urbaine a doublé tous les dix ans entre 1950 et 1970 pour ensuite connaitre un ralentissement dans les trente années qui suivent. Mais, entre 2000 et 2020, 500 nouvelles agglomérations franchiront le seuil de 10 000 habitants. Pendant ce temps, la population urbaine y attendra 124 million d'habitant donnant ainsi une nouvelle aire urbaine.

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14) VINCENT M. 2011_Processus d'urbanisation de la ville de Kigali, Rouanda :

relation entre la dynamique spatiale et démographique. Communication pour la chaire ketelet 2011 « Urbanisation, migrations internes et comportements démographiques. 17p

Résumé : La pression démographique face à la faible structurelle des institutions publiques en matière de planification urbaine durable constitue un facteur bouleversant la physionomie des villes à travers la densification et l'étalement considérable des quartiers spontanés, comblant des zones tampons et périphériques. Dans la ville de Kigali, l'ampleur de cette problématique qui persiste actuellement a été considérable depuis l'indépendance du Rwanda en 1962 quand l'effort d'urbanisation formelle commença à se heurter à des vagues migratoires internes des populations. Cette étude analyse l'impact de la croissance de la population sur l'extension et l'occupation de l'espace urbain, la dynamique d'urbanisation à la fois formelle et informelle qui a caractérisé cette ville à tel point que plus de 70% de ses quartiers sont spontanés.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo