2.4. Les politiques énergétiques en
Afrique de l'Ouest :
La documentation existant dans cette partie traite en
général de la politique énergétique de l'ensemble
du continent Africain et en particulier des Etats de l'Afrique de l'ouest.
C'est ainsi que les différents Etats de l'espace CEDEAO et UEMOA ont
entrepris depuis quelques années la mise en place des projets et
commission visant à augmenter l'efficacité
énergétique de la sous-région afin de permettre
l'accès à tous aux sources d'énergie modernes. Ses
politiques visent en générale l'exploitation des sources
d'énergie nouvelles et plus particulièrement l'utilisation de
l'énergie photovoltaïque. Ce qui permettra de réduire la
pauvreté à travers l'accès à tous à
l'énergie et d'accroitre la préservation de l'environnement par
l'utilisation des sources d'énergies renouvelables.
1) CEDEAO 2012_Politiques en matière
d'énergie renouvelable de la CEDEAO. 102p.
Résumé : L'objectif de la
politique en matière d'énergie renouvelable de la CEDEAO (PERC)
est d'assurer que de plus en plus des sources d'énergies renouvelables
comme les
41
énergies solaires et éoliennes, les petites
centrales hydrauliques et les bioénergies alimentant le réseau
électrique et assurent l'accès aux services
énergétiques dans les zones rurales. La politique se concentre
essentiellement sur le secteur de l'électricité, mais envisage
aussi d'autres questions primaires lesquelles les usages thermiques dans le
secteur de l'énergie domestique et la production potentielle des
biocarburants. Cette politique vise aussi à encourager la
création d'emplois et le développement économique tout au
long de la chaine de valeur technologies liés aux énergies
renouvelables comme la production, l'installation, la construction ou
l'exploitation et l'entretien (Résumé de l'auteur).
2) CEDEAO 2012_Politique sur l'efficacité
énergétique de la CEDEAO. 72p.
Résumé : le système
énergétique de l'Afrique occidentale est confronté aux
défis interdépendants de l'accès à
l'énergie, de la sécurité énergétique et de
l'adaptation au changement climatique. De plus, au cours de douze
dernières années, la région ouest africaine traverse une
crise énergétique qui entrave son développement
socioéconomique et affecte particulièrement les groupes de
population à faible revenus. Pour relever ces défis, la CEDEAO a
pris des mesures à adapter et mettre en oeuvre pour une politique de
l'efficacité énergétique.
Cette politique de la CEDEAO contribuera aux succès de
ses objectifs pour le secteur énergétique, notamment pour la
sécurité énergétique et l'accès aux services
énergétiques. L'objectif de la CEDEAO à travers cette
politique est le développement des énergies photovoltaïques
afin d'atteindre l'énergie durable pour tous, visant l'accès
universel aux services énergétiques d'ici 2030. Ce qui
permettrait le développement de condition de vie des populations de la
région en réduisant les coûts des factures
énergétiques, et en rendant l'accès à
l'énergie plus favorable et plus facile dans les régions urbaines
et rurales. Cette politique permettra également l'approvisionnement en
énergie pour tous les sévices publics et va réduire les
externalités environnementales négatives de l'utilisation de
l'énergie.
3) CRI DE CIGOGNE(CDC) 2009_Bilan
énergétique et perspectives pour une
politique énergétique ambitieux au Niger. 27p.
Résumé : Cette étude
vise à présenter de façon aussi intelligible que possible
les données disponibles sur le secteur énergétique
Nigérien et à dégager des objectifs clairs que doit
atteindre la politique énergétique au Niger. Pour mener à
bien cette politique un état de lieu a été dressé
sur les potentialités énergétiques du pays. L'étude
s'est ensuite portée sur une analyse critique de la politique actuelle
afin de voir des pistes de réflexion pour une politique ambitieuse.
4)
42
MAÏNA B. 2011_Etude sur le partage des
bénéfices issus de la vente de l'électricité de
Kandadji. Rapport. 36p
Résumé : Le secteur de
l'énergie au Niger présente des caractéristiques suivantes
: faible taux d'accès aux services énergétiques modernes
(SEM), moins de 6,5% avec pour corollaire la dégradation du maigre
couvert végétal par l'utilisation exclusive du bois compromettant
ainsi la survie des générations futures et discrimination
prononcée de l'accès au SEM, entre les villes et les
campagnes.
Devant cette situation, le gouvernement Nigérien avait
entrepris en 2004, une politique énergétique convenable afin
d'assurer l'approvisionnement énergétique à un prix
abordable. La politique a pour objectif d'assurer la sécurité de
l'approvisionnement énergétique à travers une promotion
des énergies de sources variables. Dans le but d'atteindre ces
objectifs, plusieurs stratégies ont été formulées
par les autorités administratives.
5) MINISTERE DE MINE ET DE L'ENERGIE DE LA COTE D'IVOIRE
2012_Defis et enjeux du secteur de l'énergie en côte
d'Ivoire : Mesures d'urgence et plans à moyen et long termes.
Séminaire national sur l'énergie 2012 ; plan d'action et
d'investissement en production-transport. 5p.
Résumé : Le système
électrique Ivoirien connait depuis quelques années
d'énormes contraintes au niveau de la capacité de son parc
d'ouvrages de production face à la demande et de la fiabilité de
son réseau de transport. Le réseau de transport du système
électrique ivoirien n'est plus adapté pour assurer en toute
sécurité le transit nécessaire pour satisfaire la
puissance appelée, notamment en période de pointe de la demande.
L'insuffisance de la mise en oeuvre des plans directeurs successifs a conduit
à la dégradation de la qualité du service du réseau
électrique ivoirien en raison d'une inadéquation de l'offre et de
la demande en énergie électrique.
Devant cette situation commune à tous les pays
d'Afrique Subsaharienne, les Chefs d'Etat des pays de l'espace CEDEAO avaient
mis en place le système d'Echanges d'Energie Electrique Ouest Africain
(EEEOA) avec un plan d'actions dans lequel le système électrique
ivoirien occupe une position privilégiée grâce aux lignes
d'interconnexion existantes ou envisagées avec les pays voisins. (
Résumé de l'auteur)
6) 43
MINISTERE DE L'ENERGIE ET DU PETROLE ET LA NIGELEC 2015_Projet de
renforcement et d'extension des réseaux électrique des villes de
Niamey, Dosso, Tahoua, Agadez, Zinder, Maradi et Tillabéri. Rapport.
153p.
Résumé : la situation de
l'énergie électrique du pays est caractérisée par
une insuffisance de l'offre et la dépendance vis-à-vis de
l'extérieur, les faibles taux d'accès, l'insuffisance et le
vieillissement du parc de production, de transport et de distribution. Ce qui
conduit à la mauvaise qualité du service, l'inadéquation
du tarif et l'absence de régulation. Dans le cadre de la recherche
continue de l'amélioration de ses prestations, la NIGELEC a
initié le projet de « Renforcement et d'Extension des
réseaux électriques des villes de Niamey, Dosso, Tahoua, Agadez,
Zinder, Maradi et Tillabéri ». Ce projet vise l'atteinte d'une
meilleure satisfaction de la demande électrique en vue de permettre
l'accès d'un plus grand nombre des populations.
7) BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT ET LE FAD
2012_Politique du secteur de l'énergie du groupe de la banque
africaine de développement. 39p.
Résumé : La présente
politique du secteur de l'énergie fournit un cadre général
pour les opérations du Groupe de la Banque Africaine de
Développement dans le secteur de l'énergie. Elle vise un double
objectif : appuyer les efforts des pays membres régionaux à
fournir à l'ensemble de leurs populations et aux secteurs productifs,
l'accès à des infrastructures et à des services
énergétiques modernes, fiables et à un coût
abordable et les aider à développer un secteur de
l'énergie viable au plan social, économique et
environnemental.
La politique souligne qu'un accès adéquat
à l'énergie est essentiel pour le développement social et
économique du continent. Pourtant, la plupart des pays africains sont
confrontés à un accès inadéquat à des
services énergétiques modernes, fiables et à un coût
abordable, en particulier pour les populations à faible revenu. En
même temps, le secteur énergétique du continent a besoin
d'évoluer rapidement pour être en mesure de répondre aux
préoccupations environnementales locales et mondiales, en particulier le
changement climatique, et de réduire de façon significative la
dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles qui sont souvent
importés. Par conséquent, bien que l'objectif premier de cette
politique soit de répondre aux besoins énergétiques
urgents, la Banque africaine de développement (BAD) est
déterminée à soutenir l'adoption progressive par les pays
membre régionaux d'une trajectoire de croissance durable et sobre en
carbone. Pour cela plusieurs principes sont formulés afin d'atteindre
ces objectifs combien de fois importants.
8) 44
JEAN PIERRE F ET AL 2009_Energie en Afrique à
l'horizon 2050. Paris. 84p.
Résumé : En comparaison
à son poids démographique l'Afrique consomme peu
d'énergie. En effet, en Afrique subsaharienne, la consommation par
habitant et par an (hors Afrique du Sud) est de l'ordre de 100 kilos
d'équivalent pétrole contre 8000 aux États-Unis et 4000
dans les pays OCDE. Cette situation est à la fois cause et
conséquence du faible développement économique. Plus de 60
% de la population africaine vit avec moins de 2 dollars par jour et plus de 60
% de la population africaine n'a pas accès à l'énergie
commerciale et doit se contenter du bois de feu. A terme, l'augmentation
prévisible de la population et l'amélioration du niveau de vie
entraîneront des besoins accrus en énergie Cette situation est
paradoxale dans la mesure où l'Afrique est riche en ressources
naturelles, et tout particulièrement en pétrole, gaz et
charbon.
Le développement de l'Afrique est aussi freiné
par les inégalités énergétiques propres au
continent dans la mesure où l'essentiel de la consommation et de la
production d'énergies non renouvelables sont concentrées en
Afrique du Nord et en Afrique du Sud. Face à ces
inégalités, les pays africains doivent sans doute apprendre
à mieux gérer leurs ressources naturelles en favorisant leur
consommation locale et en améliorant l'utilisation des revenus issus de
leurs exportations. L'Afrique devrait aussi favoriser le développement
du secteur des énergies renouvelables qui reste jusqu'à
maintenant largement inexploité : l'Afrique dispose en effet de
«gisements» substantiels d'énergie hydraulique et dans une
moindre mesure d'énergie éolienne, solaire et
géothermique.
9) DJEZOU W. B. 2009_ Analyse de la consommation
d'énergie et gestion durable en Côte d'Ivoire.35p.
Résumé : Le
développement durable passe inéluctablement par la
résolution de la question énergétique qui est au coeur de
toute l'activité économique. Notre étude s'inscrit dans
cette optique car elle analyse la consommation d'énergie domestique en
Côte d'Ivoire qui menace la forêt et recherche par la même
occasion les moyens de sa gestion durable. Il ressort de l'étude que les
variables économiques les plus pertinentes pour une consommation durable
des combustibles domestiques sont les prix relatifs gaz/charbon de bois et le
revenu en milieu urbain et le revenu en milieu rural. Pour atteindre les
objectifs de l'étude, nous proposons la mise en oeuvre dans
l'activité d'exploitation forestière à la fois une
réglementation tarifaire efficace basée sur la taxe Pigouvienne
et un système de reboisement populaire à l'effet de
contrôler le processus de déforestation. Ces mesures doivent
être accompagnées d'une politique d'amélioration du niveau
d'éducation des ménages, de l'augmentation des points de vente de
gaz butane, de la poursuite du processus d'urbanisation et de l'extension du
réseau
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électrique. Toutefois, ces actions doivent s'inscrire
dans le cadre plus général des politiques de lutte contre la
pauvreté (Résumé de l'auteur).
10) MINISTERE DES MINES ET DE L'ENERGIE DU NIGER
2004_Déclaration des politiques énergétiques.
14p.
Résumé : Au Niger, tout comme
dans la plupart des pays en voie de développement, l'accès aux
services énergétiques modernes est fortement discriminatoire
suivant qu'il s'agisse du milieu urbain ou rural. Cette politique
d'approvisionnement inéquitable en énergie se traduit par une
forte disparité du taux d'accès aux services
énergétiques entre différentes zones et cela s'observe
surtout dans le secteur de l'électricité.
Or la priorité est à l'heure actuelle
donnée au développement économique et social en
conformité avec les Objectifs du Millénaire pour le
Développement qui sont subordonnés à
l'établissement des infrastructures essentielles pour le
développement dont l'exploitation requiert l'utilisation de
l'énergie. C'est dans ce cadre l'Etat du Niger et ses partenaires se
sont fixé des objectifs visant à produire et utiliser partout
sans discrimination entre zone, une énergie qui soit viable sur le plan
économique, social et environnemental. A travers cette
déclaration, le gouvernement s'est proposé de dégager les
orientations à observer dans le secteur de l'énergie, en
conformité avec celles de la communauté internationale, afin
d'impulser une dynamique de développement en harmonie avec le reste du
monde.
11) BENJAMIN P. ERIC B ION H. 2011_Programme
linéaire pour la gestion de l'énergie électrique d'un
habitat. Moret sur loin France. 10p.
Résumé : Cette étude a
pour objectif principal d'améliorer la gestion énergétique
d'un habitat multi sources et multi usages. Les contextes actuels
économiques et énergétiques, nous amène à
concevoir de nouvelles approches, afin d'optimiser la gestion d'un parc
électrique multi sources. Il s'agit de développer un outil d'aide
à la décision, capable de proposer la meilleure solution d'un
point de vue économique, sans altérer le confort des occupants,
c'est-à-dire en répondant entièrement au besoin à
un moment donné. Pour cela, la programmation linéaire,
appliquée grâce à l'algorithme du simplexe, permet de
déterminer la solution optimale d'une fonction objectif en tenant compte
d'un certain nombre de contraintes, comme le prix d'achat au réseau ou
encore l'intermittence de la production des ressources à énergies
renouvelables.
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