WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Urbanisation et précarité de l’énergie électrique dans les grandes villes d’Afrique de l’ouest. Exemple de Niamey au Niger (analyse bibliographique.


par Abassa Abdourazack Niandou
Université Abdou Moumouni de Niamey au Niger - Master II Aménagement des espaces urbains 2017
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2.4. Les politiques énergétiques en Afrique de l'Ouest :

La documentation existant dans cette partie traite en général de la politique énergétique de l'ensemble du continent Africain et en particulier des Etats de l'Afrique de l'ouest. C'est ainsi que les différents Etats de l'espace CEDEAO et UEMOA ont entrepris depuis quelques années la mise en place des projets et commission visant à augmenter l'efficacité énergétique de la sous-région afin de permettre l'accès à tous aux sources d'énergie modernes. Ses politiques visent en générale l'exploitation des sources d'énergie nouvelles et plus particulièrement l'utilisation de l'énergie photovoltaïque. Ce qui permettra de réduire la pauvreté à travers l'accès à tous à l'énergie et d'accroitre la préservation de l'environnement par l'utilisation des sources d'énergies renouvelables.

1) CEDEAO 2012_Politiques en matière d'énergie renouvelable de la CEDEAO. 102p.

Résumé : L'objectif de la politique en matière d'énergie renouvelable de la CEDEAO (PERC) est d'assurer que de plus en plus des sources d'énergies renouvelables comme les

41

énergies solaires et éoliennes, les petites centrales hydrauliques et les bioénergies alimentant le réseau électrique et assurent l'accès aux services énergétiques dans les zones rurales. La politique se concentre essentiellement sur le secteur de l'électricité, mais envisage aussi d'autres questions primaires lesquelles les usages thermiques dans le secteur de l'énergie domestique et la production potentielle des biocarburants. Cette politique vise aussi à encourager la création d'emplois et le développement économique tout au long de la chaine de valeur technologies liés aux énergies renouvelables comme la production, l'installation, la construction ou l'exploitation et l'entretien (Résumé de l'auteur).

2) CEDEAO 2012_Politique sur l'efficacité énergétique de la CEDEAO. 72p.

Résumé : le système énergétique de l'Afrique occidentale est confronté aux défis interdépendants de l'accès à l'énergie, de la sécurité énergétique et de l'adaptation au changement climatique. De plus, au cours de douze dernières années, la région ouest africaine traverse une crise énergétique qui entrave son développement socioéconomique et affecte particulièrement les groupes de population à faible revenus. Pour relever ces défis, la CEDEAO a pris des mesures à adapter et mettre en oeuvre pour une politique de l'efficacité énergétique.

Cette politique de la CEDEAO contribuera aux succès de ses objectifs pour le secteur énergétique, notamment pour la sécurité énergétique et l'accès aux services énergétiques. L'objectif de la CEDEAO à travers cette politique est le développement des énergies photovoltaïques afin d'atteindre l'énergie durable pour tous, visant l'accès universel aux services énergétiques d'ici 2030. Ce qui permettrait le développement de condition de vie des populations de la région en réduisant les coûts des factures énergétiques, et en rendant l'accès à l'énergie plus favorable et plus facile dans les régions urbaines et rurales. Cette politique permettra également l'approvisionnement en énergie pour tous les sévices publics et va réduire les externalités environnementales négatives de l'utilisation de l'énergie.

3) CRI DE CIGOGNE(CDC) 2009_Bilan énergétique et perspectives pour une politique
énergétique ambitieux au Niger
. 27p.

Résumé : Cette étude vise à présenter de façon aussi intelligible que possible les données disponibles sur le secteur énergétique Nigérien et à dégager des objectifs clairs que doit atteindre la politique énergétique au Niger. Pour mener à bien cette politique un état de lieu a été dressé sur les potentialités énergétiques du pays. L'étude s'est ensuite portée sur une analyse critique de la politique actuelle afin de voir des pistes de réflexion pour une politique ambitieuse.

4)

42

MAÏNA B. 2011_Etude sur le partage des bénéfices issus de la vente de l'électricité
de Kandadji.
Rapport. 36p

Résumé : Le secteur de l'énergie au Niger présente des caractéristiques suivantes : faible taux d'accès aux services énergétiques modernes (SEM), moins de 6,5% avec pour corollaire la dégradation du maigre couvert végétal par l'utilisation exclusive du bois compromettant ainsi la survie des générations futures et discrimination prononcée de l'accès au SEM, entre les villes et les campagnes.

Devant cette situation, le gouvernement Nigérien avait entrepris en 2004, une politique énergétique convenable afin d'assurer l'approvisionnement énergétique à un prix abordable. La politique a pour objectif d'assurer la sécurité de l'approvisionnement énergétique à travers une promotion des énergies de sources variables. Dans le but d'atteindre ces objectifs, plusieurs stratégies ont été formulées par les autorités administratives.

5) MINISTERE DE MINE ET DE L'ENERGIE DE LA COTE D'IVOIRE 2012_Defis et
enjeux du secteur de l'énergie en côte d'Ivoire : Mesures d'urgence et plans à moyen et long termes.
Séminaire national sur l'énergie 2012 ; plan d'action et d'investissement en production-transport. 5p.

Résumé : Le système électrique Ivoirien connait depuis quelques années d'énormes contraintes au niveau de la capacité de son parc d'ouvrages de production face à la demande et de la fiabilité de son réseau de transport. Le réseau de transport du système électrique ivoirien n'est plus adapté pour assurer en toute sécurité le transit nécessaire pour satisfaire la puissance appelée, notamment en période de pointe de la demande. L'insuffisance de la mise en oeuvre des plans directeurs successifs a conduit à la dégradation de la qualité du service du réseau électrique ivoirien en raison d'une inadéquation de l'offre et de la demande en énergie électrique.

Devant cette situation commune à tous les pays d'Afrique Subsaharienne, les Chefs d'Etat des pays de l'espace CEDEAO avaient mis en place le système d'Echanges d'Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA) avec un plan d'actions dans lequel le système électrique ivoirien occupe une position privilégiée grâce aux lignes d'interconnexion existantes ou envisagées avec les pays voisins. ( Résumé de l'auteur)

6) 43

MINISTERE DE L'ENERGIE ET DU PETROLE ET LA NIGELEC 2015_Projet de renforcement et d'extension des réseaux électrique des villes de Niamey, Dosso, Tahoua, Agadez, Zinder, Maradi et Tillabéri. Rapport. 153p.

Résumé : la situation de l'énergie électrique du pays est caractérisée par une insuffisance de l'offre et la dépendance vis-à-vis de l'extérieur, les faibles taux d'accès, l'insuffisance et le vieillissement du parc de production, de transport et de distribution. Ce qui conduit à la mauvaise qualité du service, l'inadéquation du tarif et l'absence de régulation. Dans le cadre de la recherche continue de l'amélioration de ses prestations, la NIGELEC a initié le projet de « Renforcement et d'Extension des réseaux électriques des villes de Niamey, Dosso, Tahoua, Agadez, Zinder, Maradi et Tillabéri ». Ce projet vise l'atteinte d'une meilleure satisfaction de la demande électrique en vue de permettre l'accès d'un plus grand nombre des populations.

7) BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT ET LE FAD 2012_Politique du secteur de l'énergie du groupe de la banque africaine de développement. 39p.

Résumé : La présente politique du secteur de l'énergie fournit un cadre général pour les opérations du Groupe de la Banque Africaine de Développement dans le secteur de l'énergie. Elle vise un double objectif : appuyer les efforts des pays membres régionaux à fournir à l'ensemble de leurs populations et aux secteurs productifs, l'accès à des infrastructures et à des services énergétiques modernes, fiables et à un coût abordable et les aider à développer un secteur de l'énergie viable au plan social, économique et environnemental.

La politique souligne qu'un accès adéquat à l'énergie est essentiel pour le développement social et économique du continent. Pourtant, la plupart des pays africains sont confrontés à un accès inadéquat à des services énergétiques modernes, fiables et à un coût abordable, en particulier pour les populations à faible revenu. En même temps, le secteur énergétique du continent a besoin d'évoluer rapidement pour être en mesure de répondre aux préoccupations environnementales locales et mondiales, en particulier le changement climatique, et de réduire de façon significative la dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles qui sont souvent importés. Par conséquent, bien que l'objectif premier de cette politique soit de répondre aux besoins énergétiques urgents, la Banque africaine de développement (BAD) est déterminée à soutenir l'adoption progressive par les pays membre régionaux d'une trajectoire de croissance durable et sobre en carbone. Pour cela plusieurs principes sont formulés afin d'atteindre ces objectifs combien de fois importants.

8) 44

JEAN PIERRE F ET AL 2009_Energie en Afrique à l'horizon 2050. Paris. 84p.

Résumé : En comparaison à son poids démographique l'Afrique consomme peu d'énergie. En effet, en Afrique subsaharienne, la consommation par habitant et par an (hors Afrique du Sud) est de l'ordre de 100 kilos d'équivalent pétrole contre 8000 aux États-Unis et 4000 dans les pays OCDE. Cette situation est à la fois cause et conséquence du faible développement économique. Plus de 60 % de la population africaine vit avec moins de 2 dollars par jour et plus de 60 % de la population africaine n'a pas accès à l'énergie commerciale et doit se contenter du bois de feu. A terme, l'augmentation prévisible de la population et l'amélioration du niveau de vie entraîneront des besoins accrus en énergie Cette situation est paradoxale dans la mesure où l'Afrique est riche en ressources naturelles, et tout particulièrement en pétrole, gaz et charbon.

Le développement de l'Afrique est aussi freiné par les inégalités énergétiques propres au continent dans la mesure où l'essentiel de la consommation et de la production d'énergies non renouvelables sont concentrées en Afrique du Nord et en Afrique du Sud. Face à ces inégalités, les pays africains doivent sans doute apprendre à mieux gérer leurs ressources naturelles en favorisant leur consommation locale et en améliorant l'utilisation des revenus issus de leurs exportations. L'Afrique devrait aussi favoriser le développement du secteur des énergies renouvelables qui reste jusqu'à maintenant largement inexploité : l'Afrique dispose en effet de «gisements» substantiels d'énergie hydraulique et dans une moindre mesure d'énergie éolienne, solaire et géothermique.

9) DJEZOU W. B. 2009_ Analyse de la consommation d'énergie et gestion durable en Côte d'Ivoire.35p.

Résumé : Le développement durable passe inéluctablement par la résolution de la question énergétique qui est au coeur de toute l'activité économique. Notre étude s'inscrit dans cette optique car elle analyse la consommation d'énergie domestique en Côte d'Ivoire qui menace la forêt et recherche par la même occasion les moyens de sa gestion durable. Il ressort de l'étude que les variables économiques les plus pertinentes pour une consommation durable des combustibles domestiques sont les prix relatifs gaz/charbon de bois et le revenu en milieu urbain et le revenu en milieu rural. Pour atteindre les objectifs de l'étude, nous proposons la mise en oeuvre dans l'activité d'exploitation forestière à la fois une réglementation tarifaire efficace basée sur la taxe Pigouvienne et un système de reboisement populaire à l'effet de contrôler le processus de déforestation. Ces mesures doivent être accompagnées d'une politique d'amélioration du niveau d'éducation des ménages, de l'augmentation des points de vente de gaz butane, de la poursuite du processus d'urbanisation et de l'extension du réseau

45

électrique. Toutefois, ces actions doivent s'inscrire dans le cadre plus général des politiques de lutte contre la pauvreté (Résumé de l'auteur).

10) MINISTERE DES MINES ET DE L'ENERGIE DU NIGER 2004_Déclaration des politiques énergétiques. 14p.

Résumé : Au Niger, tout comme dans la plupart des pays en voie de développement, l'accès aux services énergétiques modernes est fortement discriminatoire suivant qu'il s'agisse du milieu urbain ou rural. Cette politique d'approvisionnement inéquitable en énergie se traduit par une forte disparité du taux d'accès aux services énergétiques entre différentes zones et cela s'observe surtout dans le secteur de l'électricité.

Or la priorité est à l'heure actuelle donnée au développement économique et social en conformité avec les Objectifs du Millénaire pour le Développement qui sont subordonnés à l'établissement des infrastructures essentielles pour le développement dont l'exploitation requiert l'utilisation de l'énergie. C'est dans ce cadre l'Etat du Niger et ses partenaires se sont fixé des objectifs visant à produire et utiliser partout sans discrimination entre zone, une énergie qui soit viable sur le plan économique, social et environnemental. A travers cette déclaration, le gouvernement s'est proposé de dégager les orientations à observer dans le secteur de l'énergie, en conformité avec celles de la communauté internationale, afin d'impulser une dynamique de développement en harmonie avec le reste du monde.

11) BENJAMIN P. ERIC B ION H. 2011_Programme linéaire pour la gestion de l'énergie électrique d'un habitat. Moret sur loin France. 10p.

Résumé : Cette étude a pour objectif principal d'améliorer la gestion énergétique d'un habitat multi sources et multi usages. Les contextes actuels économiques et énergétiques, nous amène à concevoir de nouvelles approches, afin d'optimiser la gestion d'un parc électrique multi sources. Il s'agit de développer un outil d'aide à la décision, capable de proposer la meilleure solution d'un point de vue économique, sans altérer le confort des occupants, c'est-à-dire en répondant entièrement au besoin à un moment donné. Pour cela, la programmation linéaire, appliquée grâce à l'algorithme du simplexe, permet de déterminer la solution optimale d'une fonction objectif en tenant compte d'un certain nombre de contraintes, comme le prix d'achat au réseau ou encore l'intermittence de la production des ressources à énergies renouvelables.

46

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard