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CONCLUSIONS GENERALES
Nous voici arrive au terme de notre travail qui s'intitule
« le commerce extérieur et le développement
socio-économique de la RDC » il nous revient de résumer
les faits saillants aux quels son analyse a conduit.
Notre problématique repose sur les interrogations
ci-après :
Ø Est-ce que le commerce extérieur contribue-
t-il au développement socio-économique de la RDC ?
Ø Qu'est ce qui contraint le commerce extérieur
de la RDC, et comment peut-on atteindre l'équilibre du cadre
macroéconomique dans le commerce extérieur ?
A l'issue de nos analyses, il s'est dégagé ce
qui suit :
Notre économie est extravertie d'autant plus que
importons plus que nous exportons, cette situation met le pays en
difficulté, créa la capacité de paiement d'un pays
dépend de son commerce extérieur. Quand un pays exporte plus
génère des surplus en devises, ce qui servira en lui comme
étant les moyens de paiements internationaux, alors notre pays a de
problèmes de devises, des liquidations internationales qui son
constituées par des réserves de change.
Ceci aboutit à ce que le commerce extérieur
n'arrive pas, dans les conditions actuelles de financement de
développement, à remettre le pays dans la voie de progrès
économiques, ce qui assureront à chaque membre de la
société déterminée, le bien être le plus
grand possible.
Les difficultés qu'éprouve la RDC pour
développer harmonieusement son économie par le commerce
extérieur tiennent au fait que le commerce porte essentiellement sur
les produits de base exportes à l'Etat brut ou semi-finis ; que le
commerce est concentre sur un ou deux produits et qu'il est limité
à un nombre de pays pour la plus part anciennes métropoles
coloniales. A ces obstacles s'ajoute encire la dépendance politique et
économique, sous-produits de la dépendance coloniale.
Au cours de ce travail, il a été
démontré que le rôle du commerce extérieur n'est pas
seulement de compenser la demande du marché intérieur, ni
d'offrir les possibilités plus grandes de productions, d'emploi et
d'équilibre budgétaire, mais de permettre au pays de
l'importation d'équipements nécessaires à leurs
industrialisation.
Cet objectif ne semble atteint qu'unilatéralement par
les pays déjà industrialisées avec qui le pays entretient
des relations commerciales. Les importations coutent deux trois fois plus cher
que les matières exportées par notre pays.
Cette inégalité résulte de la
détérioration d'un terme de l'échange, et le rythme est
loin d'être arrête.
Loin de nous l'idée de supprimer le commerce entre les
riches et les pauvres, il importe à ces derniers de distinguer le
nécessaire de l'accessoire. Comme beaucoup des biens, notamment les
biens de consommation, peuvent être produits sur place, il est un devoir
pour nous de concentrer nos importations sur les biens d'équipement, la
RDC doit modifier sa production au lieu de se spécialiser dans une seule
ou deux branches, exporter des articles plus élabores par la
création des industries de transformation locale, élargir ses
échanges à d(autres pays et intensifier le commerce entre eux.
C'est dans l'accomplissement intégral de ces
conditions que l'indépendance économique d'une nation devient
certaine surtout lorsque le pays se trouve doté d'un appareil de
production industrielle en mesure de couvrir ses besoins essentiel. En outre,
ce commerce doit être conclu en fonction des besoins intérieurs et
non en fonction des besoins extérieurs.
Ce qui étonne plus, c'est que dans notre pays, que ce
soit les industries extractives, des entreprises commerciales et
financières qui abondent est qu'aucune d'elles ne sont
entièrement nationale, on croirait à première vue, que
toutes ces entreprise contribuent au développement
socio-économique du pays, loin de là, ces entreprises sont
tournées dans leur totalité vers les marchés
extérieurs, car filiale étrangers, elles ne servent que les
intérêt de ceux-ci, elles constituent par contre, un goulot
d'étranglement pour l'économie du pays que l'on croit être
servi.
Notre pays doit créer les entreprises parallèles
sous la responsabilité des entrepreneurs nationaux, capables et imbus,
de nationalisme. C'est à cette condition qu'un vrai développement
pourra être amorcé.
Les pays sous développes doivent être conscients
que des accords entre eux pourraient contribuer à permettre à
chacun ses propres termes de l'échange, ce qui revient à
élever le rythme d'accumulation et du procès
d'industrialisation.
L'intégration économique à l'heure de la
mondialisation des échanger devient un impératif pour tous.
L'Afrique ne peut pas se replier sur elle-même, elle doit s'ouvrir. Ainsi
la RDC s'unir, la part relative des échanges avec ses voisins est en
train de s'accroitre sensiblement avec l'essor de la communauté de
développement des pays d'Afriques australe (SADC).
L'accession à l'indépendance économique
n'exclue pas le maintien des rapports commerciaux avec les divers pays
développés, ni éventuellement l'acception des
crédits provenant de ces pays, mais elle implique que le nouveau rapport
commerciaux se développent désormais sur un pied d'Egalite.
C'est dans cette optique qu'on peut concevoir un plan de
développement et étudier alors les possibilités
d'intégrations du commerce extérieur dans le plan national pour
permettre un développement socio-économique.
En effet, nous ne croyons pas épuise tous les points
essentiels relatifs à notre recherche, nous suggérons donc aux
autre chercheurs de poursuivre ces mêmes recherches en poussant leurs
investigations.
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