6 CHAPITRE
III. LE COMMERCE EXTERIEUR ET LE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA RDC
La RDC a pour capital Kinshasa, elle est le troisième
du continent après le soudan et l'Algérie, en ce qui concerne sa
grandeur, il s'étend sur 2.345.095 km2, il s'ouvre sur l'atlantique
à étroite fenêtre qui coïncide avec les embouchures du
fleuve du Congo , elle revanche 9.165 km2 de frontière qui le
sépare du nord-est du soudan, à l'est de l'Ouganda du Congo, du
Burundi et de la Tanzanie au nord-est de la république du Congo, au nord
de la république centrafricaine, au sud de la Zambie, et au sud-est de
l'Angola.
Vu sa capacité interne et externe, la RDC
présente sur la scène internationale les produits agricole et
minière de la manière suivante :
1. Or ; 2. Diamant ; 3. Cuivre,
cobalt, Zinc ; 4. Cassitérite, wolfram, Colomb-tantalite ;
5. Charbon, 6. Manganèse ; 7. Chemin de fer ; 8. Fibre ;
9. Copal ; 10. Herveas ; 11. Tabac ; 12. Pèche ; 13.
Élevage ; 14. Bois ; 15. Coton ; 16. The ; 17.
Palmeraies ; 18. Café-arabica ; 19.
café-robusta ; 20. Cacao.
Dans ce chapitre, nous allons chercher à évaluer
les possibilités extérieures ouvertes à la RDC en
examinant le comportement des exportations et des importations congolaise dans
les passé récent. L'analyse repose essentiellement sur des
chiffres provenant de la banque centrale du Congo. Et encore sur les chiffres
des paiements de différentes taxes et impôts frappé sur le
commerce extérieur. Le chapitre se divise en trois sections ;
· La première porte sur une description du
commerce extérieur de la RDC et son analyse ;
· La deuxième seconde porte sur les effets pervers
du commerce extérieur de la RDC ;
· La troisièmes portera sur les pistes des
redressements du commerce extérieurs de la RDC avec le lancement de
billets en faciale.
6.1 SECTION 1. LEC COMMERCE EXTERIEUR DE
LA RDC
6.1.1 § 1. LES EXPORTATIONS
Les exportations congolaises se distinguent de celles de la
plupart des pays moins avancés en ce qu'elles sont diversifiées
tant bien en matières premières qu'en produits semi-finis, cet
avantage met la RDC à l'abri de banques variations des recettes propres
à un seul produit. Aussi, bien que les cours sur les marchés
mondiaux restent fluctuants, des recettes obtenues apparaissent-elles
relativement plus stables que les pays mono-exportations. En
conséquence, la réalisation des projets d'investissements y
est-elle plus aisée théoriquement que s'autre régions en
voie de développement.
Tableau N°4 Structure des exportations (En
millions d'USD)
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
valeurs
|
%
|
valeurs
|
%
|
Valeurs
|
%
|
valeurs
|
%
|
valeurs
|
%
|
I. Produit miniers et hydrocarbure
|
6623,9
|
96,4
|
4240,1
|
97,0
|
8335,2
|
98,3
|
8583093,4
|
98,6
|
7746115,1
|
98,7
|
produits GECAMINE
|
211,9
|
3,1
|
112,6
|
2,6
|
191,4
|
2,3
|
3772693,0
|
43,3
|
3989904,0
|
50,9
|
Autres sociétés
|
4958,3
|
96,4
|
4240,1
|
0,3
|
77,7
|
7171,0
|
84,6
|
339522,4
|
2338456,0
|
29,8
|
Or
|
6,9
|
72,2
|
395,7
|
11,1
|
5,9
|
0,1
|
9225,6
|
0,1
|
93865,1
|
1,2
|
Diamants
|
12,8
|
0,1
|
11,5
|
|
18,3
|
7,3
|
335241,2
|
1,1
|
269742,1
|
11,1
|
Pétrole brut
|
772,2
|
2,6
|
77,3
|
1,8
|
656,3
|
7,7
|
903940,1
|
3,8
|
870129,1
|
1,1
|
II. Produit Agricole
|
179,4
|
11,2
|
486,5
|
1,8
|
111,0
|
1,3
|
97256,4
|
10,4
|
82972,4
|
0,2
|
Café
|
89,0
|
2,6
|
77,3
|
0,9
|
46,1
|
0,6
|
28885,6
|
1,1
|
16667,1
|
0,1
|
Caoutchouc
|
16,3
|
1,3
|
37,3
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
8251,0
|
0,3
|
4799,4
|
0,8
|
Bois
|
73,0
|
1,3
|
0,0
|
0,4
|
13,4
|
0,8
|
59960,0
|
0,1
|
61458,4
|
0,0
|
Autres
|
0,2
|
0,2
|
15,7
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
159,0
|
0,7
|
47,4
|
0,2
|
III. Produits industriels énergétique
|
67,5
|
0,2
|
1,1
|
1,2
|
31,4
|
0,4
|
28499,0
|
0,0
|
16904,1
|
0,1
|
Ciment
|
12,3
|
1,0
|
53,7
|
0,4
|
13,4
|
0,2
|
11627,1
|
0,3
|
7553,6
|
0,1
|
Produits
chimiques
|
0,8
|
0,2
|
15,7
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
-
|
0,1
|
-
|
-
|
Electricité
|
31,0
|
0,0
|
0,8
|
0,6
|
18,4
|
0,2
|
16871,1
|
0,2
|
4184,2
|
01
|
Autres
|
23,3
|
0,3
|
25,3
|
0,3
|
0,0
|
0,0
|
-
|
-
|
5166,3
|
0,1
|
Total
|
6869,8
|
100
|
4371,0
|
100
|
8477,8
|
100
|
8708848,8
|
100
|
7845991,6
|
100
|
Source : BCC Rapport Annuelle 2008-2012.
Nous constatons que les recettes d'exportations
minières sont passés de 6.623,9 millions d'USD en 2008 à
4.240,1 en 2009, soit une baisse de 2383,8 millions d'USD soit 23,8% qui
résulté une baisse de ce deux années 2008 et 2009, ces
baisse nous avons vu sur le mouvement de l'année sur toute les produits
d'hydrocarbure et minières, car cette enregistrement dans le centres du
cuivre du cobalt et du Zinc des sociétés partenaires à la
GECAMINES. En suite 8.583 093,4 millions de CDF de 2011, contre un recul de
8.335,2 de 2010 et de 7.746.115,1 de 2012, qui représente dans
l'ensemble des opérations de ce cinq un pourcentage atteignant de 97,0
de 2012, soit une baisse contractées dans OR, DIAMANT et de produits
GECAMINES par rapport aux autres produits.
Cette évolution s'explique par la baisse de cours
observée sur le marché international suite aux effets de la crise
financière internationale qui continué jusqu'à ce jour le
prix de produit.
Les recettes d'exportations agricoles sont passées de
179,4 millions d'USD en 2008 à 77,3 millions d'USD de 2009 et à
111,0 millions d'USD de 2010. 97.256,4 millions de CDF de 2011 et 82.972,4
millions de CDF, soit un accroissement moyen de 1,1% de l'année 2011 et
2012 ; par rapport à d'autre années intérieurs.
Les recettes d'exportations industrielles se sont
contractées de 1,2 atteignant 53,7 millions d'USD en 2009 contre 31,4
millions d'USD de 2012 contre 28,4 millions d'USD de 2011 contre 67,5
millions d'USD de 2008, suite à la contraction des autres produits.
Les exportations de la RDC demeurent pour l'essentiel
tournées vers l'union européenne, l'Amérique du nord, le
japon et quelques pays de l'OCDE et de SADC. Cette tendance se poursuit depuis
1973, traduisant le fait que globalement depuis 2000, les exportations sont
destinées plus de 60% à l'union européenne, à plus
de 20% à l'Amérique du nord et à un peu moins au japon et
aux pays de l'OCDE. Ceci montre très clairement l'aspect
« trop étroit » du réseau des exportations du
pays deviennent très sensibles aux fluctuations de la demande de ces
quelques pays importateurs, c'est cette position de dépendance qui
justifie les différentes baisses de cours de principaux produits
exportés par la RDC.
En effet, le nombre des demandeurs étant très
réduit, ceux-ci ont les possibilités de faire des coalitions afin
d'imposer les prix qui leurs semblent les plus avantageux. Ce qui, en
définitive, justifie les baisses qui se répercutent sur les
recettes d'exportations et par ricochet sur la politique budgétaire et
les disponibilités en devises du pays, rendant les pays plus que
dépendant des programmes d'ajustement structurel et de l'aide
extérieurs, car incapable de mener sa politique économique,
surtout ses sous composantes : la politique monétaire et
budgétaire en vue de stabiliser le taux de change et les prix
intérieurs.
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