1.4 Hypothèses
Vu que la finalité de notre étude est celle de
trouver une réponse à la question de recherche qui est
consacrée à la détermination des facteurs qui influencent
la vitesse-revenu de la monnaie en République Démocratique du
Congo. En effet, à titre de réponses provisoires, nous pouvons
tenter de répondre à la question de recherche en ces termes:
Selon la théorie économique et sur base des
études empiriques fouillées, la vitesse-transaction, valable pour
une période donnée, est un paramètre et peut à ce
titre être considérée comme stable ou même constante.
A l'opposé, la vitesse-revenu est une fonction de comportement et se
rapporte à un instant donné. Cette discontinuité dans le
temps, du domaine de définition de la vitesse-revenu, est en soit un
facteur d'instabilité en fonction des chocs temporels ponctuels. Dans
notre travail et compte tenue de la revue de littérature
théorique et empirique, nous utiliserons la vitesse-revenu comme une
fonction de comportement des agents économiques et cette dernière
serait déterminée par des facteurs tels que:
La masse monétaire en ce sens que la vitesse de la
monnaie selon la théorie quan-
18
titative est une fonction de réaction de la
quantité de monnaie en circulation dans une économie (MOUNKALA
[2012]).
Le taux d'intérêt qui est une approche issue de
l'école Keynésienne de Cambridge qui introduit la théorie
des choix, de préférence pour la liquidité qui
dépend du taux d'intérêt.
Le revenu national sur base de l'approche monétaire
par le mécanisme d'encaisse réelle qui est une approche par le
revenu : la demande de monnaie est une fonction croissante de la
production(Marshall). Le volume des transactions en tant que variable
exogène ou réel de l'équation n'est pas
déterminé par les variables monétaires du fait que l'offre
de la monnaie (M)est l'apanage de la Banque Centrale. La demande de monnaie est
fonction du revenu réel des agents économiques (A. Pi-gou).
L'approche monétariste avec Friedman ajoute une analyse de la relation
entre quantité de monnaie et revenu national et non, comme dans la
théorie quantitative traditionnelle, entre quantité de monnaie et
niveau général des prix.
Le taux d'inflation sur base de l'approche monétaire
par le taux d'inflation de l'école de Chicago avec Fisher: L'existence
d'une relation de cause à effet entre la quantité de monnaie en
circulation dans l'économie et le niveau général des prix.
Pour éviter l'inflation, il faut que le volume de stock de monnaie suive
le rythme du niveau de l'activité économique. Soutenu
également par Pigou (école de Cambridge) qui dit que la demande
de monnaie est aussi fonction du niveau des prix.
Le taux de change au regard du cout d'opportunité de
substitution des capitaux entre la devise nationale et celle
étrangère.
|