INTRODUCTION
0.1. Phénomène observé
(Guilbert, Olivier, 2007)Il définit le
phénomène comme fait sensible. C'est devenu une banalité :
l'ordinateur s'accapare nos bureaux, modifie nos modes de travail, envahit nos
maisons, s'intègre dans les objets les plus quotidiens et nous propose
des loisirs inédits. Il est même à l'origine de nouveaux
modes de sociabilité et d'une nouvelle économie : l'informatique
est partout !
Pourtant, l'ordinateur lui-même demeure pour beaucoup
une énigme, un objet mystérieux et un peu magique. Le terme
d'informaticien semble d'ailleurs recouper une grande diversité de
métiers et d'occupations réelles, allant du technicien à
l'ingénieurréseau, en passant par le webmaster. Quant à la
nature du travail de ceux qui font de la « recherche en informatique
», c'est sans doute (à en juger par les réactions auxquelles
j'ai moi-même étéconfrontée) unmystère encore
plus épais, malgré le prestige un peu mythique que conservent des
projets comme ceux de la robotique ou de l'intelligence artificielle.
Le statut de l'informatique en tant que discipline est ambigu
et mal compris :
Est-il à chercher du côté de la science ou
du côté de la technique ? Quel est l'objetd'étude propre
aux informaticiens ? Quelles sont leurs vraies compétences ? Avantde
nous engager sur ces points, commençons par éliminer les
mauvaises réponses :
- l'informatique n'est pas la «science des
ordinateurs» (ce que, pourtant, laissecroire sa traduction
anglaise, «computer science») : non, les informaticiens ne savent pas
nécessairementréparer un ordinateur en panne, diagnostiquer un
problème électronique ou effectuer des branchements
compliqués, ils ne sontpas toujours les meilleurs guides quand il s'agit
d'acheter un nouveau modèle de scanner ou de modem; oui l'informatique
peut s'étudier avec un papier etun crayon, même en absence
d'ordinateur...
- L'informatique n'est pas la« science des
logiciels »: non, les informaticiens neconnaissent pas
nécessairement toutes les nouvelles versions des programmesdu commerce,
ils ne savent pas toujours utiliser toutes leurs fonctions, ils nepassent pas
(toujours) leurs journées à tester des jeux ou à chercher
des bugs...
La compétenceréelle des informaticiens n'est ni
matérielle, ni fonctionnelle.
Alors, qu'est-ce que l'informatique ? C'est quelque chose
entre les deux, quelquechose de plus abstrait et de plus fondamental sans quoi
ni les ordinateurs ni les logicielsne pourraient fonctionner...
Pour arriver à une définition satisfaisante,
notre démarche sera de partir de ces deux niveaux de description
habituels : matériel et logiciel, et de faire émerger leurs
principes sous-jacents.
Commençons donc par l'aspect logiciel. La connaissance
commune de l'informatiquese fonde en effet généralement sur la
pratique de quelques logiciels d'usagecourant : traitements de texte, tableurs,
navigation sur l'Internet...
L'image de l'ordinateurcomme « grosse machine
àcalculer », fonctionnant pendant des heures pour réaliser
ses calculs, reste égalementprésente, mais de façon plus
mythique et lointaine,vue au cinéma. Il y a t-il une base commune
à tous ces usages, apparemmentsi disparates ? Quelles sont les
caractéristiquespartagées par tous ces logiciels ?
Pour aborder ces questions, on peut commencer par remarquer
que tout programmepeut être d'écrit par deux aspects fondamentaux
: les données qu'il manipuleet les traitements qu'il permet de
réaliser sur ces données.
L'informatique dont il sera question ici est une discipline
scientifique qui, entant que telle, a ses propres questions, ses propres
problèmes, et dispose pour les aborder d'outils et de méthodes
spécifiques.
J'ai ici essayé de d'écrire, de façon
aussi abordable que possible, ce que, en tant qu'informaticien, je souhaite que
« l'honnête homme du XXIème siècle » sache et
pense de la discipline, appelée à coup sûr à un
grand développement dans les années qui viennent.
a)
Observation empirique
En effet, l'informatique étant une science de
traitement rationnel et automatique de l'information, en plus cette
dernière permet le traitement de masse des données (Big Data)
à travers des basses des données. En suit, la
bibliothèque inter-facultaire de l'UNILU contient les ouvrages, livres,
mémoires et travaux de fin de cycle, il y a aussi certains livres qui
sont sur internet, donc vous pouvez parfois accéder à distance
dans la bibliothèque, comme, le cas de notre pays la majorité de
personnes n'ont pas cette culture de lire les ouvres et/ou livre en ligne, lors
de nos investigations sur ladite bibliothèque nous nous sommes rendu
compte que cette dernière a une difficulté très
énorme, elle manque de répertoire électronique ou
catalogue pour pouvoir répertorier rapidement et facilement les
ouvrages, ceci contient une difficulté que nous allons
décortiquer dans la partie qui suit.
b)
Problèmes
Cette partie du travail consiste à prélever les
dysfonctionnements observésdans la société et de trouver
un écart entre ceux qui est et ceux qui devait être.
A cet effet, lors de nos descentes sur terrain, nous nous
sommes rendu compte que la bibliothèque cinquantaine de l'UNILU connait
des difficultés liées à l'accession des ouvrages ou
livres... outre que :
- La manque de répertoire électronique, c'est
une application qui peut répertorier facilement les ouvrage lors de la
demande de ce dernier ;
- Perte de carte d'accès dans la bibliothèque,
du fait que l'enregistrement est manuel parfois on n'arrive pas à
retrouver ceci après une durée indéfinie...
- L'accès journalier est conditionné par le
paiement d'une caution de 1000Fc, qui est certain que cet argent arrive en
toute sécurité au gestionnaire ?
c)
Question de départ
C'est ainsi, vu les problèmes
énumérés ci-haut, notre question de départ est
formulée de la manière suivante : « Quelle
sont les causes qui expliquent ces
dysfonctionnements ? »
|