La réponse ventriculaire adaptée à
l'effort chez les athlètes recevant ou non une médication
antagoniste du noeud auriculoventriculaire, ceci en absence de symptômes
ou de cardiopathies structurelles n'est pas contre indiqué à la
compétition sportive. Cependant, en cas de fibrillation auriculaire,
seuls les sports de la classe IA de Mitchell sont indiqués. Le
traitement par ablation pour le flutter peut remettre l'athlète à
la compétition dans tous les sports en cas d'un succès
avéré. Néanmoins, les sports à risque de collision
sont proscrits dans le cas de la prise des médicaments
anticoagulants.
I.10.2.2. BAV du second degré Mobitz II et le
BAV complet acquis.
Il se caractérise par une interruption partielle
à totale de la conduction auriculo-ventriculaire sans allongement de
l'intervalle PR électrocardiographique, d'où le nom de BAV de
haut grade à lui donné. Chez les sportifs endurants ayant une
activité sportive de plus de 8heures par semaine, à une VO2 max
de plus de 60%, avec une restauration de conduction auriculo-ventriculaire
normale en début d'effort, l'on observe un BAV lié à une
hypertonique vagale. Ce diagnostic s'accompagne d'un pronostique moindre. Les
athlètes
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présentant cette anomalie doivent préalablement
s'être implanté un pacemaker artificiel avant toute participation
à une compétition et sont de ce fait contre-indiqués
à des sport à risque de collision corporelle (Zipes et
al., 2005).
I.10.2.3. Bloc de branche droit ou gauche complet
acquis.
Le diagnostic d'une cardiopathie sous-jacente est à
examiner ici et les athlètes y présentant la pathologie, mais
sans symptômes ni d'arythmie ventriculaire ou de bloc atrioventriculaire
pendant l'effort peuvent participer à des compétitions ceci sans
aucune autre cardiopathie (Zipes et al., 2005).
I.10.2.4. Syndrome de
Wolf-Parkinson-White.
La présence d'une onde ä ou d'un intervalle PR
court est typique à ce syndrome. Les symptômes sont latents
parfois toute la vie et, lorsqu'ils surgissent, l'on observe des tachycardies
supraventriculaire avec conduction ventriculaire très rapide ceci, du
fait de la non- présence d'un frein de la voie accessoire
générant la fibrillation ventriculaire. Ces symptômes
apparaissent de manière secondaire.
Le risque de mort subite est moindre pour les athlètes
atteints de ce syndrome et ceci en rapport avec les faisceaux accessoires
à courte période réfractaire inférieure à
250 ms. Pour y remédier, les propriétés
électrophysiologiques du faisceau accessoire et l'évaluation des
capacités fonctionnelles des patients sont prescriptibles.
Les athlètes indemnes de cardiopathies structurelles
associées, et dont des palpitations ni de tachycardies, n'en font pas
cas et peuvent participer à des compétitions, ceci après
une réévaluation par une cardiologue (les athlètes
adolescents doivent être évalués de manière clinique
ceci du fait d'un recul de l'apparition du syndrome) (Zipes et al.,
2005).