1.5.2. Eau libre :
Au delà de 0,5 um (Marsily, 1981), l'eau n'est retenue
dans l'argile que par les forces capillaires et elle est capable de se
déplacer sous l'effet de la gravité ou d'un gradient hydraulique
suffisant. C'est l'eau libre, appelée aussi eau interstitielle. D'une
façon générale, les forces mises en jeu sur l'eau par les
particules d'argiles diminuent avec la distance (Figure 1.9).
Figure 1.9 : Gonflement et hydratation du matériau
argileux.
Plus d'électrons d'un côté du noyau d'un
atome que de l'autre, d'où la formation de dipôles qui se
rattachent par leur côté opposé électriquement, les
forces mises en jeu sont faibles mais additives (d'où leur importance)
et diminuent très lentement avec la distance. Elles sont
CHAPITRE 1 RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES
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CHAPITRE 1 RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES
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suffisamment fortes pour déterminer l'arrangement final
de certains solides et elles sont une source majeure de cohésion dans
les sols fins (Mitchell 1976). Les forces d'adhésion dans les sols
argileux "humides" sont principalement du type Van Der Waals (Rosenqvist
1959).
1.5.3. Eau cristalline :
Elle se situe au niveau des feuillets argileux et a besoin
d'une température de 550 °C pour être éliminée.
Le changement de la teneur en eau liée et cristalline peut être le
seul facteur de changement de la structure interne du matériau argileux
(M.R. Santos, A. Diek, J.C. Roegiers, et A.B. Fantoura). Ces trois types d'eau
sont influencés par la nature des minéraux argileux et par le
chimisme de la solution d'hydratation.
1.5.4. Principales type d'hydratation (principales
causes du gonflement) :
La recherche bibliographique a permis de mettre en
évidence quatre principaux phénomènes d`hydratation des
argiles :
? Hydratation par capillarité,
? Hydratation par adsorption
? Hydratation par osmose,
? Transformations chimiques
La structure complexe des argiles leur confère la
particularité de s`hydrater par le phénomène de
succion.
On définit la succion comme étant une mesure
d'affinité entre le sol et l`eau interstitielle. Elle se définit
comme la somme de plusieurs composants (Delage et Cui, 2001).
2. LE PHENOMENE DE GONFLEMENT
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