WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Stabilisation des sols gonflants.

( Télécharger le fichier original )
par DJOUDI A.KRIM NEDJAHI A.RAOUF
SOUK AHRAS -  Master en géotechnique 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.4. LA TEXTURE DES ARGILES :

La texture désigne la forme, la dimension et la disposition d'un certain nombre de minéraux naturellement groupés en une population au sein du matériau (Le Roux, 1976). L'étude systématique de matériaux argileux au M.E.B. a permis de cerner l'organisation des particules d'argile et de dégager certaines textures.

Van Olphen (1963) a proposé une classification basée sur l'association des particules argileuses entre elles, à partir des critères : dispersé, agrégé (face contre face en agrégats), floculé (association d'agrégats ou de particules bord-bord ou bord-face), défloculé (aucune association entre les particules ou entre les agrégats). Cette classification (figure 1.7) ne repose pas sur une observation directe, mais sur les possibilités d'assemblage géométrique.

d) floculé bord-bord, dispersé e) floculé bord-face, agrégé f) floculé bord-bord, agrégé

a) defloculé, dispersé b) defloculé, agrégé c) floculé bord-face, dispersé

Figure 1.7 : Arrangement des particules d'argile (Van Olphen, 1963).

Le Roux (1976) distingue trois classes principales de textures, à partir d'observations sur les marnes :

? La texture homogène où tous les minéraux sont intiment mélangés et où aucune direction n'est privilégiée.

? La texture orientée où une direction privilégiée apparaît dans l'arrangement des grains.

? La texture floconneuse ou en microagrégats où la phase argileuse se présente sous forme Grossièrement sphérique, soit seule, soit associée aux carbonates.

Collins et McGown (1974) ont tenté de préciser cette définition dans le cas des terrains contenant une proportion non négligeable de grains non argileux, en introduisant une classification des relations existant entre particules argileuses et grains sableux ou silteux (figure 1.8) : connexions argileuses entre grains silteux (a, b, c), agrégats irréguliers en nid d'abeille (d, e), agrégats réguliers (f, g), particules argileuses entrelacées avec ou sans inclusions silteuses (h, j), matrice argileuse (k) ou matrice granulaire.

CHAPITRE 1 RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES

Figure 1.8 : Schéma d'assemblages de particules (Collins et McGown, 1974).

16

1.5. DIFFERENTS TYPES D'EAU :

Le caractère dipolaire de la molécule d'eau lui confère la propriété d'être attirée par l'intermédiaire de ses extrémités positives à la surface négative des minéraux argileux. Cette attraction modifie les propriétés hydrodynamiques de l'eau et cela dépend de la distance entre les molécules d'eau et la surface argileuse.

Trois types d'eau existant dans la matrice argileuse, peuvent être distingués.

1.5.1. Eau liée :

Elle est attachée à la surface des grains par le jeu de forces d'attraction moléculaire. Ces forces décroissent avec la distance entre les molécules d'eau et le grain.

Une première couche adsorbée, dont l'épaisseur est de l'ordre de quelques dizaines de molécules (environ 50 Â), correspond à :

CHAPITRE 1 RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES

17

? L`eau des arrêtes et des cassures de la surface du réseau cristallin. Les molécules d'eau y sont retenues par des liaisons de coordination avec les éléments superficiels du réseau cristallin.

? L'eau d'hydratation des cations échangeables.

? L'eau de surface interfeuillet, répartie entre les différents feuillets des minéraux argileux, reliés entre eux par des liens hydrogènes existant entre les groupes OH- et O2. Dans cette couche adsorbée les propriétés de l'eau sont très fortement modifiées. L'eau a la structure de la glace. La viscosité peut être supérieure de quelques dizaines de fois à celle de l'eau normale (Rosenqvist, 1959). La densité varie de 1,2 à 2,4 g/cm3 (Yong et Warkentin, 1975). L'adsorption des molécules d'eau et des ions dépend en grande partie de la surface spécifique des argiles.

Une zone de transition d'eau dite "diffuse", entre 0,005 et 0,5 um contient des molécules d'eau fixes et qui supportent encore une attraction non négligeable.

L'eau d'hydratation des argiles gonflantes (type smectites) correspond à de l'eau adsorbée et de l'eau diffuse, ou de l'eau faiblement liée.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand