CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
Les traumatismes de la main posent des problèmes
à différents niveaux ; par leur ampleur, le coût
socio-économique qu'ils engendrent, des séquelles qu'ils
génèrent, sans oublier le défit aussi bien diagnostic que
thérapeutique qu'ils imposent au personnel soignant.
La présente enquête s'est proposé de
déterminer le profil épidémiologique, clinique et
pronostic des traumatismes de la main dans la ville de Kinshasa afin d'en
améliorer la prise en charge.
Les résultats sont :
Ø La fréquence des traumatismes de la main aux
urgences chirurgicales de l'HASC était de 5, 35% ;
Ø Les traumatismes de la main ont
représenté 19,13 % de la traumatologie à l'HASC ;
Ø L'âge moyen des blessés de la main
était de 30,45 ans ;
Ø Le sexe masculin a été le plus atteint
avec 88,63% ;
Ø Les accidents du trafic routier, les agressions et
les accidents du travail ont été les plus grandes causes des
traumatismes de la main;
Ø Les blessés de la main ont consulté
directement l'HASC, le plutôt par ce que l'accident aurait eu lieu non
loin ou en cas des catastrophes, si non ils y ont été
transférés ;
Ø Il ya eu plus des traumatisés de la main en
2013 qu'en 2012 ;
Ø Les deux mains ont été atteintes dans
la même proportion, même si l'atteinte simultanée
était fréquente;
Ø Les blessés de la main ont
présenté plus de solutions de continuité
cutanée ; le plus souvent, il s'agissait de l'avulsion ;
Ø La majorité de blessés de la main, ont
présenté aussi d'autres atteintes traumatiques, parmi lesquelles,
il s'agissait surtout des atteintes du membre thoracique où
l'avant-bras était le plus souvent victime;
Ø Le couple « biologie et imagerie
médicale », était le plus prescrit.
L'hématologie était l'examen biologique le plus demandé et
la radiographie standard, l'unique examen d'imagerie médicale
prescrit ;
Ø Le traitement des blessés de la main
était chirurgical. Le traitement médical était fait de
l'antalgique et/ou de l'antibiothérapie.
Ø Le parage chirurgical était le traitement
chirurgical le plus appliqué ;
Ø Le devenir de la main traumatique n'était pas
bon dans plus de la moitié des cas, avec une prépondérance
à l'absence d'ATR.
Ø Les ATR n'engageraient pas du tout le pronostic de la
main traumatique.
Eu égard à ce qui précède, nous
recommandons :
Ø Aux autorités du
pays :
- D'investir d'avantage dans les institutions de santé
en continuant à les équiper et en assurant la formation continue
du personnel soignant ;
- D'investir dans la circulation routière en faisant
respecter les normes de la circulation comme le profil du conducteur et en
entretenant les voies de circulation publique ;
- De continuer dans la lutte contre le vandalisme dans la
ville de Kinshasa, en tenant compte des remarques des uns et des
autres lors de l'opération « Likofi »;
- De réglementer l'utilisation et les mouvements des
produits toxicomanogènes.
Ø Au personnel soignant :
- De normaliser l'administration en récoltant le
maximum des données possibles lors de la consultation ;
- De donner aux traumatismes de la main, l'importance qui leur
est due.
Ø A la population :
- D'observer une attitude responsable sur la voie publique
surtout, si on est conducteur ;
- De ne jamais négliger un traumatisme de la main.
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