Sexe
Le sexe masculin était touché à une
proportion de 89 % contre 11 % pour le sexe féminin. Les traumatismes de
la main ne suivent pas apparemment le vent de la parité entre l'homme et
la femme, ni en Europe ni en Afrique. Ces données concordent avec celles
de WIROTIUS (59), VOSTEREL (57), MAAREF (38), OBERT (44), PELLETIER (46),
BOUSSAKRI (4), SAIDI (52), DANINO (13), MAY (40), DUBERT (19), TUBIANA
(55).
A partir du moment où le profil hormonal de l'homme et
celui de la femme ne sont pas encore les mêmes ; il est
hypothétique d'espérer la même attitude entre ces deux
créatures humaines face à des situations, c'est ainsi que la
femme sera plus prudente au volant, moins résistante face à
l'agresseur, elle ne sera pas souvent agresseur et elle prendra moins de
risques au travail surtout lorsque ce dernier est manuel.
Délai de
consultation
29,5% des blessés de la main sont arrivés
directement à l'HASC dans au plus 6 heures après le traumatisme
alors que 18,2% y sont admis dans le même délai à la suite
d'un transfert. Ceux qui ont été reçus au-delà de 6
heures, l'ont été souvent à l'issue d'un transfert, 40,9%.
Les blessés consulteraient le plutôt et en première
intention l'HASC, au cas où le traumatisme aurait lieu non loin ou en
cas des catastrophes (étant donné sa situation
géographique et sa notoriété) ; ceci ne corrobore pas
avec les données de WIROTIUS (59) où les blessés de la
main ont consulté par ce qu'ils présentaient des plaies. Ceux qui
sont transférés le plutôt, le sont le plus souvent en cas
des lésions traumatiques associées graves ou en cas de terrain
fragile comme les âges extrêmes. Les traumatisés de la main
seraient transférés tard, à cause du caractère
statique du tableau du traumatisé relatif aux lésions
traumatiques associées ou en cas d'une évolution non favorable.
Ceux qui arrivent directement à l'HASC tard présentent souvent
des lésions fermées et isolées de la main.
Les observations de la présente étude ne
corroborent pas avec les données européennes et d'Afrique du
Sahara ; d'après BOUSSAKRI (4) et WIROTIUS (59), le délai de
consultation moyen est respectivement de 3 et 1 heures. Statistiquement
parlant, les blessés de la main n'arrivent pas tôt à l'HASC
par ce qu'ils présentent des traumatismes associés, ni des
solutions de continuité. Ils consulteraient plutôt l'HASC dans
un bref délai, quand le traumatisme a eu lieu non loin et en cas des
catastrophes où l'Etat prend en charge les victimes dans ses structures
sanitaires.
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