EPIGRAPHE
Va vers la fourmi, paresseux, considère ses voies, et
devient sage...
Proverbes 6 :6
IN MEMORIAN
Notre regretté père, Jérôme
BUGEME IFORHA, que la mort a arraché tôt de notre affection, avant
qu'il n'eut bénéficié des fruits de ses sacrifices.
DEDICACE
Ce travail, fruit de multiples efforts et sacrifices, nous le
dédions à :
Notre Mère ANASTASIE M'RUBISHA, pour les multiples
sacrifices qu'elle a consentis pour que cette victoiresoit arrachée.
Notre première Conseillère de tous les temps, la
mère de nos enfants, Esperance MASIKA MALIRO, pour tant de
privation et de sacrifices endurés pour la réalisation de ce
travail et, au
Couple Désiré ITEGWA NCHIKO pour son assistance
et la bonne foi d'accompagner ce bateau jusqu'à bon port.
REMERCIEMENTS
A notre Créateur, Jéhovah Dieu tout Puissant,
lui qui, jadis a tracé en faveur des enfants d'Israël, le passage
dans la mer rouge, qui leur a séché le Jourdain et qui a
écroulé les murailles de Jéricho pour qu'ils prennent
possession de cette ville, aujourd'hui il vient de convertir mon humiliation en
élévation.
L'épanouissement d'un homme implique de longues
années de dure labeur au cours desquelles il cherche par des
expériences personnelles ou vécue avec les mystères de sa
vie, à acquérir une certaine maturité et donner un sens
à son existence.
Toutefois, qu'on nous permette d'avoir les sentiments de
profonde gratitude envers le Professeur Docteur Justin MUAKA NDOMBE, qui a
assumé avec tant de disponibilité, la direction de ce travail.
L'accueil et la simplicité dont il a fait preuve à notre
égard, ses conseils en tant que maitre en matière de
Management, ont été l'inspiration de notre sujet de
mémoire.
Ce travail est le résultat d'un dur effort et d'une
longue expiration. Il a bénéficié d'un concourt de
différentes personnes pour son aboutissement heureux, c'est pourquoi au
terme de sa réalisation nous exprimons notre gratitude à
Messieurs Pascal MUKWATI et Fabrice MAWIYA,Assistants à la
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l'UPN, dont les
contributions et orientations pour la réalisation de ce travail ont
été d'une estimation grandiose.
Notre gratitude va aussi à tous les enseignants de
l'Ecole Nationale des Finances (E.N.F) en général et ceux de la
section Douanes et Accises en particulier pour la formation reçue.
Nos remerciements s'adressent également à nos
enfants : Patient NINDA BUGEME, Patricia AKONKWA BUGEME, Gloire IRENGE
KAYUKA, Clément KAYUKA BUGEME, Paola NABINTU KAYUKA, Prisca MURHIMALIKA
KAYUKA, Pamela BIBENTYO KAYUKA, Jérôme IFORHA BUGEME, Princesse
MUGOLI BUGEME, Fabien KOKO KAYUKA. Que ce travail soit pour eux tous, un
exemple à suivre, et votre monument de référence ;
ainsi qu'à leur maman, notre chère épouse, MASIKA MALIRO
Esperance, pour les encouragements, les privations et les sacrifices
endurés pour l'aboutissement de ce long chemin.
A tous ceux qui ont contribué d'une manière ou
d'une autre, de près ou de loin à la réalisation de ce
travail et qui n'ont pas rencontré leur nom à travers cette
énumération, nous disons grand merci pour leur contribution.
Nous ne sourions terminer sans exprimer notre gratitude
à la Congrégation Chrétienne des Témoins de
Jéhovah de BINZA UPN Est et par-dessus tout JEHOVAH, notre Dieu, qui est
le Maitre de circonstances et de temps.
KAYUKA BUGEME Donatien
LISTE DES SIGLE ET ABREVIATIONS
1. DGDA : Direction
Générale des Douanes et Accises
2. DG : Directeur
Général
3. DRM : Déo
RUGWIZA MAGERA
4. BCC : Banque
Centrale du Congo
5. DGI : Direction
Générale des Impôts
6. ENF : Ecole
Nationale des Finances
7. RDC :
République Démocratique du Congo
8. NGP : Nouvelle
Gestion Publique
9. PGCC : Plan
Générale Comptable Congolais
10. OCDE :
Organisation de Coopération etde Développement
Economique
11. CDF : Congo
Democratic Franc
12. JO : Journal Officielle
13. SN : Système Normal
14. SA : Système Allégé
15. SMT : Système Minimal de
Trésorerie
16. SYSCOHADA : Système Comptable OHADA
17. OHADA : Organisation pour l'Harmonisation en
Afrique
du Droit des Affaires
LISTE DES TABLEAUX, FIGURES ET GRAPHIQUES
1. Tableau n°1 : Structures
Organico-fonctionelles de la DGDA 27
2. Tableau n°2 : Analyse Financière
en SYSCOHADA 36
3. Tableau n°3 : situation des effectifs de
la DGDA 38
4. Tableau n°4 : réalisation des
recettes de la DGDA 40
5. Tableau n°5 : Calcul de Coefficient
déflateur 42
6.
Organigramme de la DGDA 30
INTRODUCTION GENERALE
I. DEFINITION DU SUJET
Définir notre thème, revient à donner son
objectif qui est celui de déterminer l'incidence de l'Ecole de
l'Excellence dans la mobilisation des recettes publiques en démontrant
aussi la place, l'importance et les valeurs managériales d'un leader
dans la gestion de la chose publique.
II. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix et l'intérêt que nous portons à
ce thème ne sont pas un fait du hasard, ils ont été
guidés par les réalités que traverse notre pays dans la
mobilisation des ressources publiques, qui, aujourd'hui, est devenue un
véritable casse-tête aux yeux de tous congolais.
Le choix que nous portons à ce thème se justifie
même par l'objectif que nous nous sommes assignés, celui de
déterminer l'incidence de l'Ecole de l'Excellence dans la mobilisation
des recettes publiques ; et cela s'ajoute à notre objectif
spécifique, celui de déterminer l'impact de l'Ecole de
l'Excellence de Monsieur le Directeur Général de la DGDA dans la
mobilisation de recettes douanière. Cette dissertation a de
l'intérêt tout particulier pour nous d'abord, du fait que cette
dernière nous permettra de déterminer l'importance de
l'investissement en capital humain dans la gestion de la chose publique.
III. PROBLEMATIQUE
La problématique est l'ensemble de questions qu'un
chercheur se pose afin de découvrir une ou les vérités qui
en découlent.1(*)
En effet, depuis l'investiture du Président Kabila en
2006, l'économique Congolaise a traversé une situation de crise
multiforme.
Le bilan économique de 2006 présenté par
le Gouverneur de la BCC est fort reluisant. En effet, au niveau de
l'économie réelle, le taux de croissance qui se chiffrait
à 6,9% est passé à environ 8,9%2(*).
Le taux d'inflation atteindrait 15,44% contre 5,6% pour
l'année 2014, la monnaie nationale est restée stable par rapport
aux devises étrangères, en l'occurrence du dollar
américain3(*).
Les réserves internationales ont atteint 1,25 milliards
des dollars américains soit 7,4 milliards par semaine d'importation, la
dette publique estimée à 13,7 milliards de dollars
américains a été ramenée après
allégement, à 10,9 milliards USD.
Mais, les finances publiques, avant 2005, ont
évoluées d'une manière négative suite à une
contreperformance dans la mobilisation des recettes de trésors
publics.
Les différentes réformes et innovations ont
permis aujourd'hui à la DGDA de gagner le pari dans la maximisation des
recettes douanières et accisiennes.
Il y a de cela plus de cinq (5) décennies que la
gestion de finances publiques pose toujours des problèmes non seulement
pour leurs recettes par les gestions, mais aussi et surtout dans la
mobilisation effective de leurs régies financière, notamment la
DGDA.
Sur ce, une série des questions nous vient à
l'esprit :
ü Existe-t-il une relation entre l'Ecole de l'Excellence
de Directeur Général de la DGDA et l'évolution des
recettes Douanières et Accisiennes ?
ü Quelle est son incidence sur le management des
ressources de la DGDA ?
L'histoire nous rappelle que, avant 2005 la DGDA (ex OFIDA)
qui, autre fois contribuait à plus de 20% des recettes dans le budget de
l'Etat, notamment avant 1991 à 1993, mais après 1991 et 1993, ces
recettes ce sont vues en régression.
IV. HYPOTHESE DE TRAVAIL
L'hypothèse dit-on, est une réponse
anticipative ou provisoire au problème soulevé dans la
problématique.4(*)
En ce qui nous concerne, nous formulons les hypothèses
selon lesquelles :
ü Il existerait une relation entre l'Ecole d'Excellence
du Directeur Général de la DGDA et l'évolution des
recettes du trésor, en République Démocratique du Congo
et;
ü Cette Ecole aurait une incidence positive sur le
management des ressources à la DGDA.
Ce sont donc ces hypothèses qui seront affirmées
où infirmées tout au long de ce travail.
V. DELIMITATION DU SUJET
a. Délimitation spatiale
Tout travail scientifique exige qu'on le limite dans le temps
et dans l'espace. En ce qui nous concerne, nous avons choisi la DGDA comme
champ d'investigations, en prenant l'Ecole de l'Excellence de DRM et la
mobilisation des recettes comme notre champ de bataille.
b. Délimitation temporelle
En ce qui concerne le temps, nous avons choisi la
période allant de 2005 à 2014, soit neuf ans, période
allant de la nomination de Monsieur le Directeur Général,
Déo RUGWIZA MAGERA, à la tête de la DGDA.
VI. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
Tout travail Scientifique exige une certaine
méthodologie.
Pour mener cette étude, nous avons utilisé un
certain nombre de méthodes et techniques.
A. Méthodes
La méthode est une démarche dans laquelle un
chercheur focalise sa réflexion en vue d'atteindre ses objectifs
assignés.
Pour nous, nous avons recouru à ;
ü La méthode structuro-fonctionnelle, qui nous a
aidé à bien comprendre le fonctionnement de la DGDA afin de voir
l'incidence de l'école de l'excellence de DRM sur la mobilisation de
recettes de la dite régie.
ü La méthode comparative, qui nous a servi
à comparer les différents phénomènes sur les
réformes douanières et de comparer l'évolution des autres
régies financière afin de dégager l'importance de la dite
école d'excellence.
B. Techniques
Nous avons utilisé deux techniques à savoir :
ü Technique documentaire, qui va nous permettre de
consulter les ouvrages, les revues, et autres documents nécessaires mais
en rapport avec notre thème ;
ü Technique d'interview, qui va nous permettre de nous
entretenir avec les staffs dirigeant de la DGDA en vue de compléter nos
sources d'informations sur les stratégies mise en place par ce dernier,
afin d'être cerné comme meilleur gestionnaire de la dite
régie.
VII. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction générale et la conclusion
générale, notre travail est subdivisé en trois chapitres,
organisés de la manière suivante :
- Le premier : aborde les fondements d'une Ecole
d'Excellence; qui récapitule en son sein trois sections, à savoir
:
ü La première : porte sur l'analyse de
l'Ecole d'Excellence ;
ü La deuxième : est axée sur l'analyse
de la notion d'Excellence et ;
ü La troisième: traite des
généralités sur le new management.
- Le deuxième: Présente la Direction
Générale de Douanes et Accises ; en trois sections à
savoir :
ü La première : fait une analyse descriptive
et explicative de la DGDA ;
ü La deuxième : énonce les Missions,
l'Organisation et le Fonctionnement de la DGDA et ;
ü La troisième : présente la structure
organico-fonctionnelle de la DGDA.
- Le troisième enfin : porte sur
l'Opérationnalisation de l'Ecole de l'Excellence à la Direction
Générale des Douanes et Accises et il comprend aussi trois
sections à savoir :
ü La première : traite du management par les
valeurs au 21e siècle,
ü La deuxième : présente les
instruments de management de la haute direction de DGDA et ;
ü La troisième : est axée sur
l'incidence de l'Ecole d'Excellence sur la mobilisation des recettes de la
DGDA.
CHAPITRE I : LES FONDEMENTS D'UNE ECOLE D'EXCELLENCE
Nous avons trouvé nécessaire, avant d'entrer
dans le vif de notre sujet et dans le souci de la clarification, de commencer
par les considérations générales en rapport avec notre
étude. Car, une recherche consciente de ses besoins ne peut passer outre
la nécessité de clarifier, étant donné qu'une
exigence essentielle de la recherche est que les concepts soient définis
avec une clarté suffisante pour lui permettre de progresser.
Dans le présent chapitre, il sera question de
définir les concepts clés et connexes nécessaires à
la compréhension de notre étude.
Il tournera autour de trois sections à savoir :
- Analyse de l'Ecole d'Excellence,
- Analyse de la notion d'Excellence,
- Généralités sur le new management
public 3.0.
Section I : ANALYSE DE L'ECOLE D'EXCELLENCE
1.1. GENERALITES
La notion d'Ecole a fait l'objet de nombreuses réformes
et tentatives de modernisations inachevées du secteur tant public que
privé aux Etats-Unis comme ailleurs dans le monde5(*).
Par définition une Ecole est un établissement
où l'on accueille des individus appelé «
écoliers», afin que leur soit dispensé des enseignements de
manière collective par des professeurs.
Etymologiquement, le mot « école » vient du
terme latin « Schola » qui signifie en français « loisir
consacré à l'étude », lui-même provenant du
grec « scholi », qui veut dire en français « loisir
».6(*)
Ce dernier constituait dans un idéal souvent
exprimé par le philosophe en une catégorie socialement
valorisée, opposée à la sphère des tâches
productives.
Selon Larousse, une école est un établissement
ou une institution chargée de donner un enseignement collectif
général aux enfants d'âge scolaire et préscolaire :
l'école laïque, l'école privée, etc7(*).
En d'autres termes, une école est un
établissement, ou organisme, ou institution livrant des enseignements
spécialisés.
Soulignons par contre que ce nom est donné aux
établissements d'enseignement supérieur plus ou moins
spécialisés, en l'occurrence : l'Ecole Nationale des Finances,
« ENF » en sigle, en RDC.
Il importe cependant de relever que ce mot « école
» recouvre actuellement plusieurs sens indiquant de ce fait l'ensemble des
disciplines d'une science ou la vision d'un maître. C'est de cette
dernière dont il s'agira ici.
Ici donc, l'école s'intéresse aux
activités, aux conditions de vie et s'adapte ainsi à la
circonstance à laquelle elle s'emploie.
« Une Ecole d'Excellence », indique un certain
degré éminent de perfection. On peut évoquer, par exemple;
« l'Ecole de Cambridge » qui indique les pensées
économiques d'un nombre d'auteurs ; « l'Ecole de Chicago
», «l'Ecole de FAYOL » ; «l'Ecole de MINTZBERG ».
Ainsi, dans ce même ordre d'idée, il convient de
souligner que parler de l'école d'Excellence du Directeur
Général Deo RUGWIZA MAGERA, dans le cadre de ce travail
scientifique, revient à parler d'un courant de gestion, d'une
manière de diriger, d'un ensemble des faits et pensées ou mieux
encore, d'un ensemble des réformes qui se traduisent par une
efficacité managériale.
C'est donc toute une philosophie, une manière de
travailler, qu'a apporté ce leader à la tête de
l'institution dont les responsabilités lui incombent.
Celle-ci s'est transformée en une réalité
qui ne peut êtrecontestable à ce jour au regard des progrès
constatés sous divers aspects tel que nous le démontrerons un peu
plus loin dans notre troisième chapitre.
1.2. CATEGORIES D'ECOLE
A ce niveau, nous pouvons distinguer les pensées
d'école classiques et non classiques.
1.2.1. L'école classique
Les fondements du management moderne sont issus du travail
d'un groupe d'auteurs et de professionnelles qui s'attachent à formuler
certains principes rationnelles susceptibles d'améliorer
l'efficacité des entreprises.8(*)
Leurs contributions ayant été les bases
théoriques d'une nouvelle discipline baptisée « management
», nous permettrons de parler ici d'une école classique de
management et non d'une école classique d'économie.
Ainsi l'école classique de management est celle qui se
penche aux caractères managériale d'un leader ou dirigeant d'une
institution tant publique que privée.
Cette école se subdivisé en deux sous
catégories dont le management scientifique d'une part et la
théorie administrative générale d'autre part, où
l'administration s'intéresse à l'organisation globale de
l'entreprise' et aux moyens de la rendre plus efficace.
Retenons également que, l'école classique en
économie regroupe des économistes du XVIIIème S
et du XIXème S.9(*)
Ainsi, selon KAWATA BWALUM Jacques, ce terme a
été employé pour la première fois par Karl Max dans
le capital, et beaucoup d'entre ces économistes ont été
des contemporains du décollage de l'industrie anglaise.
Cependant, il reste difficile de fixer à cette
école de pensées précises, que ce soit en termes de date,
d'auteurs ou de thèses. Car, les auteurs postérieurs en ont
donné des définitions différentes, en excluant certains
auteurs et privilégiant certaines thèses, selon qu'ils
souhaitaient présenter leurs propres positions comme rupture avec les
positions présumées « classiques » ou non
cohérentes avec les leurs.
A titre d'exemple, Karl Marx stipule que l'école
classique est définie par l'adhésion au concept de la valeur du
travail.
Ainsi, de la même manière qu'il existe des
écoles de pensées en économie, on peut aussi parler
d'école de pensée dans la vie sociale ou école des
relations humaines dans certaines institutions, à l'instar de la DGDA,
et l'école quantitative, tec., lesquelles sont qualifiées de non
classique.10(*)
1.2.2. Ecole non classique
Est l'ensemble des disciplines d'un maitre qui est un penseur
sont des partisans ceux qui l'écoutent. Selon Jorn MAYNARD KEYNES,
l'entreprise qui évolué dans un milieu d'excellence qui est aussi
projetée, élevée dans l'accomplissement du travail, il
sied de la circonscrire d'une école managériale
appropriée.11(*)
A. L'école des relations humaines
(sociales)
Les managers obtiennent ce qu'ils désirent en
collaborant avec d'autres personnes. Forts de ce constat, certains auteurs et
chercheurs ont choisi d'étudier le management sous l'angle de la
relation sociale. L'essentiel de ce qui relevé aujourd'hui de la gestion
du personnel ainsi que la plupart des idées sur la motivation ou le
leadership résultent des travaux menés par les dirigeants
d'entreprise.
De nombreux auteurs ont reconnu l'importance indiscutable du
facteur du management dans le succès et la mobilisation optimale des
ressources d'une institution, tel est le cas pour cette dissertation.
B. Ecole quantitative
Cette école désignée sous le nom de
recherche opérationnelle ou de science du management s'est
développée à partir des méthodes
mathématiques et statistiques mises au point lors de la seconde Guerre
mondiale.12(*)
Section II. ANALYSE DE LA NOTION D'EXCELLENCE
1.1. Importance de l'excellence dans les organisations
Le terme excellence dans le monde quotidien est définit
comme le degré éminent de perfection13(*). Le terme « Excellence
» employé dans les entreprises signifie « fonctionnement
optimal » C'est-à-dire réalisé un produit ou un
service qui apporte la meilleure satisfaction. L'excellence détermine
même la performance d'une institution.
L'importance de l'excellence dans une organisation est
déterminée par la performance et la fiabilité de cette
dernière dans la production des biens et services. Car les chefs
d'institutions ont toujours eu à coeur d'améliorer la performance
de leurs institutions. A chaque époque où est apparu un
changement technologique (mécanisation, robotisation ou encore un
changement de l'environnement) diminution des coûts de transport,
suppression des droits de douane, mondialisation, les chefs d'entreprise ont
tenté d'en tirer profit pour améliorer leur performance et cela
sous le vocable « Excellence »14(*).
Pour les dirigeants d'entreprise, l'excellence émane de
la bonne gouvernance de la chose publique.
1.1.1. Typologie d'excellence
Selon le Maître Jean-Claude MBIYA, il existe plusieurs
types d'excellence.15(*)
En ce qui nous concerne nous retiendrons que deux, notamment l'excellence des
choses et l'excellence de personne.
1.1.2. Excellence de choses
Est celle dont on compare implicitement les composantes et les
qualités les unes par rapport aux autres. Mais cette excellence est
l'oeuvre d'une personne. Pour les entreprises par exemple l'excellence est due
par rapport à la qualité de ses produits et la manière
dont ces derniers sont appréciés par les clients.
1.1.3. Excellence de personnes
C'est la manière dont l'homme raisonne, car son esprit
est capable de concevoir toute les raisons ou les rapports des êtres.
C'est cette excellence que Maître Jean-Claude MBIYA associe à la
bonne gouvernance et qui détermine le degré éminent de
perfections et des compétences.
Section III : GENERALITES SUR LE NEW MANAGEMENT
Plusieurs
spécialistes ont abordé ces aspects. C'est le cas du Professeur
Dr Justin MUAKA NDOMBE.16(*)
Celui-ci a subdivisé le New management en trois
degrés ou niveaux, à savoir :
- Le New management public 1.0
- Le New management public 2.0
- Le New management public 3.0
1.1. Le New management public 1.0
Le management emprunte au secteur public quelques principes au
vue de faire face à l'inefficacité, à l'inefficience,
à la contreperformance dans le secteur public. Il est aussi
appelé `Nouvelle Gestion Publique » ou NGP.
Ce terme s'est développé, au début des
années 1980, de nombreux pays ont dû faire face à une crise
financière caractérisée par un important déficit
public et un endettement élevé dans ce contexte, pour mieux
répondre aux attentes et exigences des citoyens (qui sont aussi, selon
les cas , des usagers de contribuables, des bénéficiaires et des
électeurs) et dans le but d'encadrer, de rationnaliser voire de
réduire les coûts, des solutions ont été
envisagée en terme de management.
Ainsi, des méthodes de management traditionnellement
employées dans la sphère publique, constituant le courant du
nouveau management public, également appelé Nouvelle Gestion
Public. (N.G.P). Ce processus a touché, de manière plus ou moins
importante et sous des formes diverses, l'ensemble des pays de l'OCDE et de
multiples pays en développement.
Le New management public 1.0 a permis de rendre les services
publics flexibles, efficace, efficient puis les a mis dans la bonne
gouvernance.
Bref, il s'agit d'introduire dans le secteur public la
rationalité du secteur privé.
1.2. New management public 2.0
C'est le New management public (N.M. P) qui est
transdisciplinaire touchant, à la fois les fonctions
stratégiques, financière, de marketing et des ressources
humaines. Ces dernières poussent l'Etat à s'interroger sur son
rôle et ses missions saines qu'il doit assurer, celles qu'il peut
déléguer ou confier à des entreprises privées ou
agences et celle qu'il peut organiser en partenariat avec le secteur
privé.
New management public 2.0 pose les jalons d'une administration
en la poussant à la modernisation et à la performance.
Bref, il s'agit de partager la gestion du secteur public avec
le secteur privé sous la forme de partenariat.
1.3. Le New Management Public 3.0
Le New Management Public 3.0 est un concept utilisé par
les organisations intéressées par l'excellence
organisationnelle.
Il consiste à s'appuyer sur les valeurs pour piloter
toute entreprise.
En effet, cette doctrine se réfère à des
échecs et des insuffisances des méthodes jadis utilisées
dans la gestion des organismes ou entreprises publiques.
Sur ce, les contreperformances enregistrées dans le
secteur public ou dans l'administration publique était dues à la
bureaucratie centralisée, à l'inefficacité des
mécanismes de responsabilités ainsi qu'au gaspillage dans
l'utilisation de ressources disponibles.
Ce sont donc là, le problème auquel la nouvelle
gestion publique ou New management public tente de s'attaquer.
Le New management public est donc de ce fait, le passage de
l'administration publique traditionnelle à la nouvelle gestion
publique.
Cette forme de new management public vient donc apporté
des mesures rigoureuses des performances des organisations (entreprises) du
secteur public.
Ceci signifie que les entreprises ou organisations du secteur
public doivent accorder plus d'attention aux objectifs assignés lors de
la prestation des leurs services, soumettant de ses fait, les gestionnaire des
services ou organisations public à l'évaluation des performances
qui, par surcroît font introduction des mécanismes disciplinaire
qui les obligent de ces concentre sur leur responsabilités
spécifiques ainsi que sur l'exécution efficace et efficiente de
leur tâche.
CONCLUSION PARTIELLE
Au terme de ce premier Chapitre, il sied de noter qu'il a
été question d'éclairer nos lecteurs sur la
définition de concepts théoriques exploités dans notre
dissertation, notamment le fondement d'Excellence.
Nous avons ici définie l'Ecole et ces
différentes sortes, l'Excellence et ses typologies, le New management
publique 1.0, 2.0 et 3.0 qui portent sur la nouvelle gestion publique.
CHAPITRE II. PRESENTATION DE LA DIRECTION GENERALE DES DOUANES
ET ACCISES
Dans ce chapitre, l'analyse minutieuse de l'administration
douanière dans son ensemble, (section 1ère), ainsi
qu'une étude approfondie de l'incidence de la maximisation, de recettes
douanières et accisiennes sur le développement
socio-économique de la RDC.
Section 1ère : ANALYSE DESCRIPTIVE ET EXPLICATIVE
DE LA DGDA
La douane, comme administration, constitue de nos jours, un
grand service pourvoyeur de ressources à l'Etat congolais. Elle
intervient pour plus de 40% des recettes courantes réalisées.
L'on comprend dès lors l'importance que l'Etat doit accorder au
comportement de ce service combien capital.
La douane perçoit des recettes se rapportant aux
opérations d'importation et d'exportation des marchandises, lorsque
celles-ci franchissent ou quittent les frontières nationales. A cet
égard, la douane joue le rôle de vitrine de la RDC. Elle doit par
conséquent rendre attractive les conditions d'entrée et de sortie
des marchandises de la RDC. A l'intérieur des frontières
nationales, il lui revient de percevoir des droits d'accises sur la
consommation d'un certain nombre de produits expressément prévus
par la loi, notamment les alcools et les boissons alcooliques, les eaux de
tables, les limonades, les tabacs fabriqués, les huiles
minérales, les sucres, les ciments hydrauliques, les allumette, les
parfums liquides alcooliques...
Il s'agit sans nul doute d'un domaine dont l'importance n'est
pas à démontrer. A cet effet, la création d'une structure
appelée à le gérer, afin de rendre possible la
maximisation des recettes s'est avérée indispensable.
Epiloguer sur la DGDA, c'est en ressortir l'historique, avant
de jeter un regard considérable sur ses missions, son organisation et
son fonctionnement.
v Bref aperçu historique
Il faut noter qu'en RDC, l'existence d'une administration des
douanes remonte bien évidemment au lendemain de la Conférence de
Berlin qui augure de l'instauration de l'Etat Indépendamment du Congo,
E.I.C en sigle.
Au début, les douanes congolaises avaient
fonctionné sous forme d'une simple cellule de taxation implantée
au port d'Anvers pour le compte de l'Etat Indépendant du Congo. C'est
bien plus tard que l'administration des douanes congolaise s'est basée
à Léopoldville et a bénéficié du statut
d'une Direction émergeant au budget du Ministère des Finances.
Cette forme de direction subsistera jusqu'à l'avènement de
l'Office des Douanes et Accises, OFIDA en sigle17(*).
De son histoire récente, on relève deux grandes
dates importantes à savoir :
- Le 29 janvier 1949, date à laquelle le Prince Charles
de Belgique a signé le Décret coordonnant et révisant le
régime douanier en RDC et dont les modalités d'application, sont
contenues dans l'Ordonnance no33/9 du 06 janvier 1950.
- Le 15 mai 1979, jour où les douanes congolaises ont
été revêtues du statut d'Entreprise publique, dotées
de la personnalité juridique.
A ce titre, l OFIDA était régie par la loi cadre
no78/002 du 06 janvier 1978 portant dispositions
générales applicables aux entreprises publiques.
Cette loi prévoyait notamment une triple structure au
sein de ces entreprises : le conseil d'administration, le comité de
gestion et de collège des commissaires aux comptes.
Aussi, faut-il noter qu'en début de l'année
1988, le Ministre des Finances place l'OFIDA sous le régime de la
rétrocession, c'est-à-dire, la fixation de son budget de
fonctionnement au prorata de la hauteur de recettes qu'il collecte au profit du
Trésor public.
En effet, après évaluation faite par le
gouvernement, il se dégage que les entreprises publiques régies
par la loi cadre de 1978 dont l'OFIDA n'ont pas atteint les objectifs
économiques et sociaux leur assignés.
Subséquemment à cette situation, la
réforme du 07 juillet 2008 a conduit à la transformation des
entreprises publiques, soit en Sociétés commerciales,
Etablissements publics ou Services publics, conformément aux conditions
prévues par la loi no08/007 du 07 juillet 2008 portant
dispositions générales relatives à la transformation des
entreprises publiques.
Par ailleurs, par le Décret no09/12 du 24
avril 2009, l'OFIDA fut transformé en Service. Autrement dit, ses
activités sont le prolongement de celles de l'administration publique,
poursuivant une mission d'intérêt général18(*).
Il a fallu attendre le 03 décembre 2009 pour assister
à la création de la Direction Générale des Douanes
et Accises, DGDA en sigle, en remplacement de l'OFIDA à travers le
Décret no09/43 portant création et organisation de la
DGDA
Sections 2e. MISSIONS, ORGANISATIONS
ET FONCTIONNEMENT DE LA DGDA
Nous allons dans ce paragraphe procéder à
l'analyse détaillée des missions ainsi que les règles
d'organisation et de fonctionnement de la DGDA. Ces règles sont
définies par le décret no09/43 du 03 septembre 2009,
portant création et organisation de la Direction Générale
des Douanes et Accises.
A. Des Missions
Au regard des missions lui reconnues par la loi,la Direction
Générale des Douanes et Accises, exerce sur toute
l'étendue du territoire national les missions a caractères
fiscal, économique et sécuritaire.
· Missions fiscales
A ce titre, la Direction Générale des Douanes et
Accises assure notamment, la perception des droits, taxes et redevances
à caractère fiscal et douanier, présents et à venir
qui sont dus soit du fait de l'importation ou de l'exportation des marchandises
de toute nature, soit du fait de leur transit ou de leur séjour en
entrepôt douanier.
Elle procède aussi à la perception, des droits
d'accises et de consommation présents et à venir ainsi
qu'à la détermination de la valeur en douane des marchandises
à l'importation et à l'exportation ; elle est
également chargée de la classification et de la
détermination de l'origine des marchandises.19(*)
Et, c'est à cause de sa présence à la
frontière que la DGDA est le seul service reconnu compétent pour
liquider, percevoir et recouvrer les impôts, taxes, commissions,
redevances ou rémunérations quelconques pour le compte d'autres
administrations et/ou organismes public lorsqu'ils sont dus soit à
l'occasion de l'importation et/ou de l'exportation des marchandises, soit du
fait de leur transit ou de leur séjour entrepôt douanier20(*).
Pour ce faire, elle assure le pilotage des guichets uniques
institués dans les bureaux de douane7. Elle s'emploie
à communiquer aux administrations et organismes intéressés
les informations relatives aux éléments de taxation à
l'importation et à l'exportation. Ceci justifie l'omniprésence de
ce service autour de tous les postes frontaliers que regorge la RDC.
En outre, de manière générale, la
Direction Générale des Douanes et Accises est censée
garantir le respect des lois et règlements en matière de douanes
et accises et à cet effet, elle est spécialement chargée
de soumettre à l'autorité compétente les projets de textes
légaux et règlementaires en la matière ainsi que les
projets de leur modification.
· Missions économiques
S'agissant des missions économiques, la DGDA garantie
la protection et la promotion de l'espace économique national en
particulier par l'application des normes aux frontières. Elle participe
à la politique d'intégration du pays dans les communautés
économiques régionales et assure la surveillance des
frontières et des fabriques produits soumis aux droits d'accises.
· Missions secrétaires
Dans ce volet, la DGDA assure entre autres, la protectionde la
société par la lutte contre le trafic illicite des marchandises
dangereuses et des déchets toxiques, des produits qui appauvrissement la
couche d'ozone.
En prévision de certaines circonstances pouvant
compromettre son bon fonctionnement, la DGDA est charge lutter contre le
terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée,
de combattre la pratique du blanchiment d'argent tout en luttant contre la
contrefaçon et autres atteintes aux droits de propriété
industrielle, intellectuelle et artistique avec à l'appui la brigade
douanière.
B. De l'Organisation
Conformément au décret n°09/43 du 03
décembre 2009, acte créateur de la Direction
Générale des Douanes et Accises, en sigle DGDA, il est à
noter que cette régie financière est dotée d'une
autonomiefinancière et administrative et est placée sous
l'autorité directe du Ministre de Finances. Aussi, force est de
souligner que la Direction Générale des Douanes et Accises exerce
son pouvoir sur toute l'étendue du territoire national au regard des
missions et prérogatives lui reconnues.21(*)
C. De la structure
Il sied de souligner qu'en tant que service public,
l'Administration douanière (DGDA) est dirigée par un Directeur
Général, assisté d'un ou de deux Directeurs
Généraux Adjoints, nommés par Ordonnance
présidentielle et relevés et, le cas échéant,
révoqués de leurs fonctions sur proposition du Gouvernement
délibéré en conseil des ministres. S'agissant de leur
suspension, il faut noter que celle-ci n'est possible qu'à l'initiative
du ministre ayant les finances dans ses attributions qui en informé le
Gouvernement.
Par ailleurs, la Direction Générale des Douanes
et Accises est constituée d'une part, d'une administration centrale
comprenant des directions centrales et des services centraux ainsi qu'une
brigade de douane qui est un corps spécialisé constitué
d'un personnel en uniforme, astreint à une organisation et une
discipline paramilitaires et d'autre part, des directions provinciales et des
bureaux de douanes ainsi que des représentations de la douane à
l'étranger.
Il y a lieu de noter que les unités de la brigade, les
bureaux de douanes ainsi que les représentations de la douane
à l'étranger sont sur décision du Directeur
Général de la DGDA.
Organisant, dirigeant, coordonnant et
contrôlant l'ensemble des activités de la Direction
Générale de Douanes et Accises, le Directeur
Général dispose de tous les pouvoirs nécessaires
qui lui sont reconnus par les lois et règlements en vigueur en vue
d'accomplir les missions reconnues à la DGDA,
Aussi, a-t-il la possibiliténotamment de reformer les
prises par les directeurs.
En ce qui concerne la gestion des recettes
perçues, la DGDAest tenue de les verser au trésor public.
En outre, il importe de retenir que l'exercice financier
et comptable de la DGDA n' échappe pas au principe que revêt
chaque programmation budgétaire, c'est-à-dire celui de
l'annualité. Un rapport de gestion est transmis par la DGDA au
ministre des finances à la fin de chaque exercice.
Au-delà de la perception des droits, taxes et
redevances pour le compte du trésor, la DGDA dispose d'un budget
propre susceptible de garantir son fonctionnement , ses investissements
ainsi que sa trésorerie. Ce budget est élaboré et
soumis au Ministre des Finances pour approbation dans le cadre de la loi
budgétaire.
Il ressort de l`économie de l' article 23 du
Décret 03 décembre 2009 qu'il a été mis fin
austatut contractuel de l'ensemble du personnel ayant jadis fait partie de
l'OFIDA. Celui-ci a d'office été versé à la
Direction Générale des Douanes et Accises.
L'on peut également notre que le Ministre des
Finances exerce un contrôle hiérarchique sur les actes et
le personnel de la DGDA. Le contrôle Hiérarchique sur le
personnel s'exerce sous forme de pouvoir d'instruction.
Section 3e.STRUCTURES ORGANICO-FONCTIONNELLES
La structure et les
attributions des services de la direction générale de douanes et
accises sont celle fixé aux annexes I, II,III, IV et V du décret
n° 011/06 du 25 janvier 2011 portant institution du cadre organique de la
Direction générale de Douanes et Accises (DGDA).
Cettestructure
comprend :
- une administration
centrale ayant des directions et des services centraux ainsi qu'une brigade de
douanes ;
- des directions et
inspections provinciales ainsi que des bureaux des douanes ;
- des
représentations de la douane à l'étranger.
L'administration centrale
est composé des directions et services ci-après :
- Bureau de
Coordination ;
- Direction des Ressources
Humaines ;
- Direction de
Règlementation et Facilitation ;
- Direction de la Brigade
et Lutte contre la fraude ;
- Direction du Tarif et
Règle d'origine ;
- Direction de la
Valeur ;
- Direction des Huiles
Minérales ;
- Direction des Autres
Produits d'Accises ;
- Direction de Recette du
Trésor ;
- Direction des Finances
Internes ;
- Direction des
Equipements et Logistique ;
- Direction des
Statistiques, Documentation et Etudes Economiques ;
- Direction des Affaires
Juridiques et Contentieuses ;
- Direction des
Systèmes et Technologie d'Information ;
- Direction de l'Audit
Interne ;
- Direction de
Réformes et Modernisation.
Chacune de ces directions a des attributions
spécifiques.
01. Bureau de
Coordination
Il a pour rôle
notamment :
- Assistance au Directeur
Général et aux Directeurs Généraux Adjoints dans
l'exercice de leurs fonctions ;
- Liaison entre lesdites
autorités et les services ;
- Gestion de l'agenda
duDirecteur Général et des Directeurs Généraux
Adjoints ...
02. Direction des
Ressources Humaines
Cette direction a entre autres pour rôle :
- La gestion de rapport
avec les Ministères et les partenaires sociaux ;
- La définition,
l'élaboration etl'exécution de la politique de formation
- La participation aux
réunions nationales et internationales en matière de ressources
humaines ...
03. Direction de
Règlementation et Facilitation
Elle s'occupe notamment de la gestion des régimes
douaniers classiques et la mise en application des législations
douanières et connexes.
Elle s'occupe aussi de :
- L'examen des dossiers de
demande de restitution des droits et taxes ...
04. Direction de la
Brigade et Lutte contre la fraude
Elle joue entre autre le
rôle de :
- La conception et mise
ouvre du système d'analyse et de gestion des risques ;
- L'utilisation
etl'exploitation du fichier valeur national à des fins de contrôle
et de lutte contre la fraude,
- La planification et du
suivi des contrôles en matière de lutte contre la fraude ...
05. Direction du Tarif et
Règle d'origine
Cette direction conseille la DGDA en matière de
la politique douanière tout en concevant la politique tarifaire
conformément aux recommandations de l'Organisation Mondiale des
Douanes (OMD ) et de l'environnement économique national .
Elle s'occupe de:
- L'élaboration des
propositions en matière de politique tarifaire et fiscale et la
préparation des projets de textes y relatifs ;
- La tenue du
secrétariat de la Commission Tarifaire,
- L'examen des questions
relatives à l'origine des marchandises ...
06. Direction de la
Valeur
Elle a comme
attributions :
- L'Elaboration de projets
de textes légaux et règlementaires relatifs à
l'évaluation en douane,
- Elaboration des valeurs
de base à l'exportation,
- Alimentation du fichier
valeur national ...
07. Direction des Huiles
Minérales
Cette direction
s'occupe de:
- L'élaboration des
projets des textes légaux réglementaires en matière des
huiles minérales ;
- L'exploitation des
structures de prix des huiles minérales ;
- La participation aux
travaux d'élaboration de la politique et des stratégies
budgétaires de la douane ...
08. Direction des Autres
Produits d'Accises
Ses attributions sont
notamment :
- La gestion du
laboratoire de douanes ;
- La gestion des vignettes
à matière d'accises ;
- La
miseen application des textes légaux et règlementaires relatifs
aux produits d'accises autres que les huiles minérales ;
- La participation aux
réunions du secrétariat technique de la commission tarifaire
...
09. Direction des Recettes
du Trésor
Les attributions dévolues à cette direction se
rapportent aux prévisions et assignations budgétaires des
recettes à réaliser par la douane, à l'analyse des
tendances se rapportant au cadre macroéconomique. Elle veille
à la mobilisation des recettes ainsi que les recettes
connexes au cours de l' exercice budgétaire.
Elle a comme
attributions :
- La tenue de la
comptabilité des recettes douanières et des accises ;
- L'élaboration des
statistiques mensuelles des recettes connexes ;
- L'évaluation de
la performance de la réalisation des recettes des différents
bureaux ;
- La
centralisation des états provinciaux des recettes douanières et
des accises.
10. Direction des Finances
Internes
Elle se focalise sur la gestion de la
comptabilité et la trésorerie. Elle met en place une
programmation budgétaire dans laquelle est prise en compte la
gestion du budget propre du service.
Cette Direction a, entre
autres comme attributions :
- La gestion des dotations
destinées aux rémunérations, fonctionnement et autres
investissements ;
- La
programmation des dépenses (plan de trésorerie) ;
- La participation aux
travaux de la commission des adjudications ;
- La tenue de
comptabilité des finances internes ;
- La reddition des comptes
...
11. Direction des
Equipements et Logistique
Ces attributions
sont :
- La gestion et la
maintenance du patrimoine ;
-
L'appui logistique aux services ;
- La préparation et
suivi des dossiers relatifs au marché publics.
12. Direction des
Statistiques, Documentation et EtudesEconomiques
Parmi les attributions
qu'a cette Directions,nous citerons :
- L'élaboration du
rapport annuel de la douane ;
- Le suivi de
l'évolution du commerce régional et international ;
- La gestion du site web
de la douane...
13. Direction des Affaires
Juridiques et Contentieuses
Elle joue un rôle incontestablement important car
étant conseiller juridique de la Direction, elle traite les
dossiers judiciaires et administratifs lui confiés par la
hiérarchie.
Aussi, ces attributions
sont-elles:
- L'élaboration des
instructions en matière contentieuse ;
- La
participation à la cellule nationale de gestion des risques ;
- La gestion de
commissionnaire en douane ;
- Suivi des autres
jugements ...
14. Direction des
Systèmes et Technologie d'Information
Elle veille à la sécurité du
système d'information (équipement, logiciels,
réseaux) et particulièrement à la sécurité
des données (accès, confidentialités et
conservations).
A titre illustratif, nous
citerons parmi ses attributions :
- L'élaboration et
la mise en oeuvre du schéma directeur d'informatisation de la
douane ;
- La
conception, la gestion et la maintenance des réseaux ;
- La sécurisation
du système informatique ;
- La gestion des
partenaires informatiques extérieurs.
15. Direction de l'Audit
Interne
Cette Direction est la structure de contrôle
interne de gestion. Elle a pour base juridique, l'arrêté
n° 005 /CAB/MP/99 qui lui confère une charte applicable
dans toutes les entreprises du portefeuille. Bien qu'étant
actuellement service public, la DGDA garde toujours cette philosophie.
Ces attributions sont
entre autres :
- L'élaboration et
l'application du plan d'audit approuvé ;
-
L'exploitation des différents rapports des missions effectués
tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du
pays ;
- Le contrôle de
système information de la douane (avec possibilité de recours a
une expertise extérieure) ;
- Elle veille à
l'utilisation rationnelle des ressources ...
16. Direction de
Réformes et Modernisations
Elle a pour mission essentiellement la conception du
cadre de gestion stratégique de la douane.
Elle
s'occupe aussi de :
- La coordination des
différents projets de la DGDA.
Les Directions Provinciales
En effet quant à sa représentation,
à travers le pays, la DGDA compte à nos jours douze
directions Provinciales. Elles assurent le relais entre la Direction
Générale et les agents en ce qui concerne la perception
des droits et taxes et veillent à tout ce qui a trait à la
fraude douanières.
Ces directions sont des représentations de la
Direction Générale en provinces. Ces directions
sont :
1. DGDA Congo Central ;
2. DGDA Kinshasa-ville ;
3. DGDA Kinshasa- Aero port ;
4. DGDA Nord-Kivu ;
5. DGDA Sud-Kivu ;
6. DGDA Province-Orientale ;
7. DGDA Kasai-Oriental ;
8. DGDA Kasai-Occidental ;
9. DGDA Katanga ;
10. DGDA Equateur ;
11. DGDA Maniema ;
12. DGDA Bandundu.
Les représentations extérieures
Les missions de la Direction Général de Douanes
et Accises sont assuré à l'extérieur par les
représentations ci-après:
- La représentationauprès de l'OMD à
Bruxelles ;
- La représentation de Mombasa,
- La représentation Dar-es-Salam,
- La représentation Douala et
- La représentation Kampala.
Directeur général
Directeur général Adjoint
Chargé des questions technique
Directeur général Adjoint
Chargé des questions administratives et
financières
Bureau de coordination
Directions centrales
Province
Orientale
Nord-Kivu
Equateur
Sud-Kivu
Kasaï Occidental
Kasaï oriental
Maniema
Katanga
Bandundu
Ressources
Humaines
Réglementation
Et facilitation
Brigade et lutte contre la fraude
Tarif et règles d'origine
Valeurs
Huiles
minérales
Autres produits
D'accises
Recettes du trésor
Finances
Interne
Equipement et logistique
Statistique
Documentation et études économiques
Affaires juridiques et contentieuses
Systèmes et
technologies
d'information
Audit
Interne
Réforme et modernisation
Directions Provinciales
Bas-Congo
Kinshasa
Aéroport
Kinshasa
ville
Représentations extérieures
Délégation syndicale nationale
Bruxelles
Mombasa
Dar es-salam
Douala
Kampala
251666432Figure n°1 : Organigramme de la
DGDA
251649024251651072
Source: Décret n°011/06 du 25 janvier 2011
portant cadre organique de la DGDA.
251654144
Cette figure représente le nouveau cadre organique
de la DGDA et ce de façon détaillée conformément
au décret n°011 /06 25 janvier 2011 portant cadre
organique de la DGDA.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce deuxième chapitre, il a été
question pour nous de présenter notre cadre d'analyse qui est la DGDA,
ou nous avons donné un aperçu historique, son siège
social, sa structure organique et fonctionnement en définissant chaque
direction et ses missions assignées.
Afin nous avons déterminé par la figure qui est
son organigramme.
CHAPITRE III. OPERATIONNALISATION DE L'ECOLE D'EXCELLENCE A LA
DIRECTION GENERALE DES DOUANES ET ACCISES (DGDA)
Section 1 : LE MANAGEMENT PAR LES VALEURS AU XXIEME
SIECLE
Pour bien appréhender cette section nous disons que,
tout leaders, manager ou dirigeant qui se pose des questions sur la
façon de diriger une entreprise au 21eme siècle. Nous
savons tous que le management est entrain de connaître une nouvelle phase
de son évolution à travers l'émergence d'un management
postindustriel, lié à l'évolution économique des
dernières années notamment : tertiarisation de
l'activité, mondialisation de l'économie.
La culture d'entreprise a précédé le
management par les valeurs à cette époque, dans la
littérature ou moins. Management par les valeurs et cultures
d'entreprise sont liés mais poursuivent des buts différents. Le
management par les valeurs permet d'orienté toute organisation vers les
valeurs pouvant booster la société, l'entreprise, la morale,
l'éthique et la bonne conduite des acteurs du corps social .
1.1. Typologie de valeurs :
- Valeurs individuelles
- Valeurs de surfaces
- Valeurs collectives
- Valeurs affichées
- Valeurs vécues
- Valeurs profondes
- Valeurs cachets
Sur le plan individuel, les valeurs bien
intégrées dans la communauté constituent un puissant
moteur d'énergie capable d'hisser l'entreprise vers la performance.
Les valeurs sont à l'homme ce que le vent et aux
éoliennes ou l'eau est au barrage, l'énergie nécessaire
à son fonctionnement quotidien lui permettant de transformé cette
énergie inépuisable en activité motrice et pourvoyeuse
des motivations22(*).
Une valeur en entreprise c'est une étoile qui guide les
choix idéaux, elle inspire et mobilise et elle donne du sens.
Les systèmes de valeurs de l'entreprise seraient alors
une constellation qui constitue une part de la culture et de l'identité
de l'entreprise.23(*)
Ainsi derrière les valeurs il y a une vision du monde
partagé, en principe par tous ceux qui y adhèrent.
Ces valeurs pour qu'elles apportent les résultats
escomptés elles doivent être communiquées aux partenaires
extérieurs.
Les valeurs affichées ne sont pas les valeurs
vécues, une valeur affichées est proclamée,
revendiquée à l'intérieur comme à
l'extérieur de l'entreprise. Selon ces critères une entreprise
à deux familles des valeurs avec une zone de chevauchement
idéalement la plus grande possible si on recherche l'alignement.
Les valeurs de surface ce celles qui sont consciente et
peuvent être manifestées tout le jour. Elle s'exprime par exemple
dans un code vestimentaire, tel que l'uniforme à la DGDA. L'acceptation
ou non d'une règle sociale, le choix d'une activité24(*).
Les valeurs cachées ce sont des valeurs qui
correspondent :
- Soit à une intention consciente de ne pas exprimer
ses propres valeurs,
- Soit au fait que l'on est sensé connaitre des valeurs
qui ne sont pas exprimées mais présupposées connues.
Ces deux premières strates de valeurs concernent ce
à quoi on pense.
Mais prenons l'exemple d'une personne qui a la valeur de
liberté : celle-ci sera exprimée et vécue de
manière différente en fonction des périodes de la vie
(enfant, adolescent ou adulte, période de stabilité ou de
difficultés...)25(*)
Valeurs profondes, elle a une troisième strate de
valeurs qui définit comment une personne pense : sa vision du
monde. Pour le modèle de la spirale dynamique, cela correspond aux
valeurs profondes. Celle-ci sont inconscientes et conditionnent en quelques
sorte les valeurs de surface et cachées et la manière dont elles
sont vécues26(*).
Toutes ces valeurs se retrouvent dans le personnage du
Directeur Général de la DGDA et constituent le socle de l'Ecole
de l'Excellence.
1.2. VISION POLITIQUE MANAGERIALE DE LA HAUTEDIRECTION DE LA
DGDA
1.2.1. Amélioration du
niveau des recettes
En affermissant le positionnement de la douane dans le
processus de mobilisation des recettes des douanes et accises, qui peuvent
contribuer pour 36% aux recettes courantes de l'Etat.
D'ores et déjà, la haute direction misant sur la
qualité de ses prévisions des recettes, l'atteinte voire le
dépassement des assignations fixées par la loi des Finances 2013,
à 1.63% milliards semble être un objectif à sa
portée, des lors qu'au 31 octobre 2013, elle atteint déjà
d'exécution de 87, 14% des objectifs budgétaires du
gouvernement.
Ces performances accroissent la visibilité de la douane
et la demande sociale qui lui est adressée notamment de dégager
toujours davantage des ressources publiques pour le financement du
développement du pays.
1.2.2. Promouvoir le civisme
fiscal
La promotion des principes d'éthique au sein de
l'Administration et de développement du civisme chez les acteurs
économiques demeurent un préalable au renforcement de la gestion
saine des affaires publiques.
Ainsi, compte tenu des retombées négatives de la
corruption organisée sur l'efficacité de son action avant
l'investiture du DG DRM et son équipe, la douane congolaise poursuit
actuellement sa stratégie orientée vers quatre (4) vecteurs.
· La promotion de la transparence et
prévisibilité des circuits et procédures douanières
par le développement de l'outil informatique dans la gestion de
processus de dédouanement ;
· La consolidation du partenariat avec les
opérateurs économiques par la mise en place d'une plateforme
permanente des échanges permettant à l'administration d'accentuer
sa réactivité face aux doléances liées aux enjeux
de compétitivité des entreprises.
· La promotion d'une communication ouverte et permanente
par des numéros verts mis depuis le mois d'Août dernier, à
la disposition des usages d'information réglementaire et statistique
nécessaire à la conduite des opérations de commerce
international ;
· L'application d'un système disciplinaire
rigoureux à l'encontre des agents un délicat.
1.2.3. Lutter contre la fraude et
l'évasion fiscale.
La stratégie retenue en matière de lutte contre
la fraude douanière repose essentiellement sur l'anticipation et
l'analyse de risques.
L'évolution constante du phénomène
criminel, des activités de fraude et des modes opératoires
usités conduisent la douane à adapter de manière
régulière ses méthodes et moyens pour optimiser son action
préventive et répressive.
1.2.4. Renforcer les
capacités des services
Pour la concrétisation des objectifs astreints ci-haut
est consubstantielle à l'amélioration de la qualité des
prestations des hommes et femmes, acteurs est garants du projet douanier. Sur
ce, un planning des formations a été élaboré par
la haute direction.
Tenez ! Cette haute direction de la DGDA est
constituée de 27 hommes et deux femmes, comme nous pourrions les
constater dans l'organigramme de cette régie.
Section 2. INSTRUMENTS DE MANAGEMENT DE LA HAUTE DIRECTION DE
LA DGDA
Parler des instruments de management d'une haute direction
d'une entité économique à l'instar de la DGDA revient
à faire mention des éléments qui peuvent servir à
la prise des décisions stratégiques pour le pilotage de
celle-ci.
Etant donné que la comptabilité est
perçue comme un système d'organisation de l'information
financière permettant de saisir, classer et enregistrer des
données de base chiffrées afin de fournir après traitement
approprié, un ensemble d'informations conformes aux besoins de divers
utilisateurs27(*) ;
elle peut avoir pour finalité en générale la production de
l'information financière devant permettre :
§ D'inventorier le patrimoine de l'entreprise et faire
connaitre la position de l'entreprise vis-à-vis des tiers
créanciers et débiteurs ;
§ De mesurer et expliquer les résultats
périodiques, c'est-à-dire, contrôler l'évolution du
patrimoine de l'entreprise et déterminer les résultats
passés et futurs et enfin ;
§ De vérifier et expliquer le bien fondé
des décisions prises ainsi que celles à prendre28(*).
De ce fait, il sied de relever que l'information
financière devant servir à la prise des décisions
managériales est produite au moyen des documents comptable
appelés « états financières »,
lesquels doivent être établies conformément à un
référentiel en vigueur.
Ainsi prenant en compte le basculement du droit congolais au
droit OHADA, nous pouvons avoir les types d'états financiers suivants
tenus par la DGDA.
1.1. Les états
financiers29(*)
Définition
Le terme « états financiers » est
un terme nouveau, emprunté à la profession comptable anglo-saxon,
qui n'avaient utilisé ni le plan belge (Blairon), ni le plan
français de 1957, ni le plan OCAM, ni le PCGC, précurseur de la
normalisation comptable en RDC.
Il désigne un tout indissociable qui se doive de
décrire de façon régulière et sincère les
événements, opérations et situations de l'exercice pour
donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière
et du résultat de l'entreprise.
1.1.1. Objectifs
A partir de la définition donnée ci-dessus, nous
pouvons souligner que les états financiers ont pour objectifs de fournir
une information qui soit à la prise des décisions
économiques, sur la situation patrimoniale, la performance et
l'évolution de la situation financière de l'entité.
1.1.2. Eléments constitutifs des états
financiers
Ici, nous allons partir de la description des composantes des
états financiers selon le PCGC pour enfin en présenter les
éléments constitutifs en SYSCOHADA. Cette approche a
été utilisé en vue de faciliter la comptabilité des
informations financières, sachant que les états financiers
annuels des entreprises en RDC ont été clôturés et
établis au 31 décembre 2013 selon les normes du PCGC alors que le
droit OHADA est entré en vigueur au 01 janvier 2014.
a. Selon le PCGC
Selon les dispositions du PCGC, les états financiers
était un tout constitué :
Ø Du Bilan ;
Ø Du tableau de formation du résultat
(TFR) ;
Ø Du tableau de financement (TF) et ;
Ø Le tableau économique, fiscal et financier
(TEFF)30(*)
b. Selon le SYSCOHADA
Les états financiers annuels du SYSCOHADA
comprennent :
Ø Le bilan ;
Ø Le compte de résultat ;
Ø Le tableau financier des ressources et des emplois
(TAFIRE) ainsi que ;
Ø L'état annexé.
A ceux-ci, il faut ajouter l'établissement d'un
état supplémentaire statistique pour le système normal.
De là, nous pouvons élaborer le tableau
ci-dessous :
Tableau n° 1: Etats financiers
normalisés du SYSCOHADA
N0
|
ETATS NORMALISES
|
SYSTEMES UTILISES
|
S.N.
|
S.A
|
S.M.T.
|
I.
II.
III.
IV.
V.
VI.
|
BILAN
COMPTE DE RESULTAT
ETAT DE RECETTES ET DEPENSES
TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE)
ETAT ANNEXE :
Tableau 1 : Actif Immobilisable
Tableau 2 : Amortissements
Tableau 3 : Plus-values et Moins-values
Tableau 4 : provisions inscrites au bilan
Tableau 5 : Biens en crédit-bail et contrats
assimilés
Tableau 6 : Echéance des de créances
à la clôture de l'ex.
Tableau 7 : Echéances des dettes à la
clôture de l'ex.
Tableau 8 : consommation Intermédiaires de
l'ex.
Tableau 9 : Répartition du Résultat et
autres elts.
Caract. des cinq dernières années (SARL,
SA,...)
Tableau 10 : Projet d'affectation du résultat de
l'ex.
Tableau 11 : effectifs, masse salariale et personnel
extérieur (en cas d'importance significative)
ETAT SUPPLEMENTAIRE STATISTIQUE :
Tableau 12 : Production de l'ex. en Qté et en
valeur
Tableau 13 : Achat destiné à la x0
en Qté et en valeur
|
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
|
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
|
X
X
X
|
Source : KALUMBU, Analyse financière en
SYSCOHADA, Ed. Go-d's Hope collection, Kinshasa 2013. P16.
2.2. OPERATIONNALISATION DU MANAGEMENT DU TYPE PUBLIC A LA
DGDA
2.2.1. Vision politique
managériale du gouvernement et de la hautedirection.
Dans le souci de concrétiser la vision politique du
gouvernement congolais, celui de la révolution de la modernité
et du développement socio-économique de sa population, la haute
direction et le gouvernement se sont assignés les stratégies se
basant sur :
ü L'élaboration d'un plan d'action
annuel ;
ü L'élaboration d'une feuille de route ;
ü L'élaboration d'un budget
stratégique ;
ü Dotation à la DGDA des infrastructures ultra
moderne, et
ü Dotation d'un système informatique ultra
moderne sydonia ++ et sydonia world
Section 3 : INCIDENCE DE L'ECOLE D'EXCELLENCE SUR LA
DGDA
1.1. Sur le plan Administratif
Sur le plan Administratif, l'Ecole d'Excellence de DRM a
influencé pas mal cette régie dans son domaine administratif, car
plusieurs textes ont été mis sur pied notamment celui portant
création de DGDA, qui, hier OFFIDA, élaboration d'une feuille de
route et d'un budget stratégique et plusieurs nominations ainsi que
rotations ont été effectuées pour permettre
l'accroissement des recettes comme le tableau ci-dessous en témoigne.
Tableau n°2 : Situation des effectifs de
la DGDA par grade et par province au 30 avril 2015
GR./PR
|
Ac
|
KIN-VILLE
|
KIN-AERO
|
B-C
|
BAN
|
EQ
|
KAT
|
P.O
|
K-OCC
|
K-OR
|
MAN
|
N-K
|
S-K
|
REPRES
|
TOTAL
|
DIK
|
27
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
0
|
39
|
CD/SD
|
52
|
7
|
5
|
6
|
1
|
3
|
11
|
5
|
2
|
3
|
1
|
6
|
6
|
5
|
113
|
CD/INSP
|
128
|
34
|
25
|
24
|
0
|
5
|
71
|
10
|
4
|
6
|
0
|
19
|
16
|
1
|
343
|
CB
|
188
|
60
|
39
|
49
|
1
|
7
|
98
|
34
|
12
|
13
|
2
|
50
|
33
|
4
|
590
|
ATB1
|
177
|
209
|
94
|
171
|
19
|
25
|
359
|
72
|
16
|
28
|
8
|
164
|
93
|
0
|
1435
|
ATB2
|
163
|
236
|
134
|
303
|
7
|
47
|
234
|
154
|
18
|
14
|
8
|
211
|
98
|
0
|
1627
|
AGB1
|
42
|
41
|
18
|
43
|
1
|
27
|
24
|
18
|
5
|
3
|
1
|
32
|
15
|
0
|
270
|
AGB2
|
148
|
48
|
21
|
157
|
65
|
50
|
163
|
129
|
40
|
17
|
7
|
83
|
78
|
0
|
1006
|
AA1
|
60
|
24
|
10
|
60
|
6
|
14
|
49
|
40
|
1
|
4
|
0
|
24
|
30
|
0
|
322
|
AA2
|
17
|
13
|
4
|
15
|
3
|
2
|
10
|
47
|
2
|
4
|
0
|
10
|
10
|
0
|
137
|
HUIS
|
1
|
0
|
1
|
8
|
0
|
1
|
2
|
2
|
0
|
0
|
0
|
8
|
6
|
0
|
29
|
TOTAL
|
1003
|
673
|
352
|
837
|
104
|
182
|
1022
|
512
|
101
|
93
|
28
|
608
|
386
|
10
|
5911
|
Source : DGDA (Direction des
ressources Humaines)
1. 3.2. Incidence sur le plan Financier
Pour se rendre compte de l'incidence cette Ecole d'Excellence
de DRM, nous allons déterminer l'évolution des
réalisations des recettes de la DGDA de 2005 à 2015,
période pendant laquelle l'entreprise a repris son souffle perdu pendant
belle lurette. Sur ce, nous allons présenter les différents
tableaux et graphiques analysant cette mobilisation, mais de deux
manières, notamment en milliard de CDF courants et constants.
Tableau n°3 : Réalisation des
recettes de la DGDA de 2005 à 2014 (en millions de CDF
courants)
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
8494.22
|
11 394.59
|
19254.93
|
26 424.19
|
38 512.02
|
52 285.70
|
67 843.00
|
87445.30
|
108286.13
|
151335.09
|
8793.02
|
14995.34
|
17652.85
|
28647.54
|
42949.76
|
50852.18
|
67522.31
|
114760.68
|
121028.86
|
143414.52
|
11270.40
|
16255.09
|
20029.66
|
27754.33
|
43285.90
|
58212.56
|
81572.88
|
117282.96
|
139234.20
|
147535.83
|
9957.99
|
13809.65
|
20692.44
|
32735.27
|
42251.29
|
60 671.52
|
86 620.05
|
107 657.18
|
143 243.18
|
161 439.36
|
151 635.25
|
16 446.71
|
19 935.18
|
31 168.72
|
42 842.05
|
58 043.25
|
77 313.60
|
106 710.50
|
156 411.24
|
149 191.78
|
95 34,40
|
14 463.68
|
21 016.39
|
32 767.03
|
35 115.13
|
62 774.89
|
75 333.00
|
104 661.72
|
136 422.08
|
140 720.86
|
11 948.95
|
17 020.29
|
22 985.99
|
37 168.06
|
51 125.58
|
60 655.36
|
96 268.20
|
104 891.07
|
155 755.74
|
165 805.36
|
11 948.95
|
17 020.29
|
22 016.39
|
37 168.06
|
51 125.58
|
60 655.36
|
96 268.20
|
104 891.07
|
155 755.74
|
165 805.36
|
13 019.38
|
15 911.46
|
28 005.18
|
35 882.29
|
40 030.14
|
62 745.61
|
89 522.13
|
119 078.28
|
155 O57.41
|
136 686.56
|
15 854.14
|
16 369.51
|
24 272.79
|
41 950.78
|
51 281.34
|
64 204.07
|
100 558.53
|
112 313.04
|
149 132.823
|
124 995.65
|
14 362.21
|
20 700.04
|
28 028.25
|
43 731.54
|
57845,64
|
63246,23
|
94757,04
|
119202,26
|
158147,43
|
167437,24
|
15216,87
|
18238,83
|
27912,76
|
43969,57
|
58278,37
|
73775,70
|
84098,65
|
116465,76
|
155535,25
|
138239,74
|
1215489,92
|
19988,44
|
28126,08
|
42020,22
|
57014,30
|
87042,23
|
79859,15
|
116390,06
|
135677,80
|
173208,01
|
145 576.74
|
195 693.64
|
277 912.49
|
424 219.55
|
559 531.51
|
754 509.28
|
1001268.54
|
1326858.79
|
1713914.16
|
1800000
|
Source : DGDA, rapport annuel 2005
- 2014.
Figure n°1 : Histogramme de
l'évolution des recettes de la DGDA de 2008 à 2014 (une
trajectoire de croissance)
2000
1800
1600
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
2008
2009
2010
2011
2012
2013
753,57
691,36
832,91
1089,7
1443,1
1884,88
251667456
Ce tableau nous montre que les recettes douanières et
accisiennes ont atteint 1.800 milliards de CDF 2014. Apres une évolution
à un rythme très élevé de la mobilisation
enregistrée durant les huit dernières années (30,85% en
moyenne par an), nous remarquons une évolution positive pour chaque
année, comme vous pourriez les constatés dans le tableau et en
terme de variation annuelle en pourcentage soit 34,43% en 2006, 44,1% en 2007,
52,65% en 2008, pour ce solder à 5,02% en 2008, pour ce solder à
5,02% en 2014.
Chose étonnante, même pendant les années
de la crise financière internationale notamment 2007, 2008 et 2009,
où la majorité des entreprises tant publiques que privées
ont fermées leur portes, d'autres ont réduit les effectifs de
personnel suite à cette dernière, mais la DGDA en son tour
à réaliser des performances dans la mobilisation des recettes
douanières et accisiènnes, comme le Figure l'indique.
Cette bonne évolution qui s'est vu est due à
plusieurs réformes initiées par le DG DRM dès son
investiture à la tête de la DGDA notamment le Guichet Unique, qui
lui a permis à réduire les fraudes douanières etc. Comme
ci-haut évoqué, cette évolution sera approuvée soit
contredite en CDF constants, car en CDF courants les montants sont
gonflés par l'inflation, ainsi, nous allons procéder à la
déflation des données, en utilisant un indicateur
économique et financier appelé coefficient déflateur
(C.D).
3.3. Définition du Coefficient Déflateur
(C.D)
Le CD est un indicateur économique ou financier, qui
sert à dégonfler les montants qui sont dus par l'inflation enfin
de tenir compte de l'écart inflationniste.
En ce qui concerne cette étude, nous allons utiliser le
taux de change moyen annuel de le BCC 2005-2014, où l'année 2005
sera considérée comme une année de base ou de
référence.
Calcul du coefficient déflateur
Tableau n°3 : parité de change de
2005 à 2014
ANNEE
|
USD
|
CDF
|
2005 :
|
1$
|
473,78
|
2006 :
|
1$
|
468,05
|
2007 :
|
1$
|
516,68
|
2008
|
1$
|
561,12
|
2009
|
1$
|
806,45
|
2010
|
1$
|
922,44
|
2011
|
1$
|
919,44
|
2012
|
1$
|
919,46
|
2013
|
1$
|
919,67
|
2014
|
1$
|
925,23
|
Source : BCC rapports annuels de
2005 - 2014.
Calcul
: 1
=0,587
Lorsque les différents coefficients déflateurs
sont supérieurs à l'unité (1), on divise chaque montant
des tableaux par ces C.D pour chaque année retenue dans la dissertation
et lorsque les C.D sont inférieurs à l'unité (1), comme
c'est le cas de notre étude, on multiple chaque montant de
l'année par les C.D calculés.
Tableau n°5 :
réalisation des recettes de la DGDA de2005 à 2014 (en millions de
CDFconstants)
Année
|
2005
|
2006
|
2007SSS
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
Janv.
|
8424,22
|
136,73
|
17656,77
|
22302,01
|
22606,55
|
26874,84
|
34939,14
|
45034,32
|
55758,08
|
77483,98
|
Fév.
|
8793,02
|
179,94
|
16187,66
|
24178,52
|
25211,50
|
26138,02
|
34773,98
|
59101,75
|
62329,86
|
73428,23
|
Mars
|
11270,40
|
195,06
|
18974,96
|
23424,65
|
25408,82
|
29921,25
|
42010,03
|
60400,72
|
71705,61
|
75538,34
|
Avril
|
9957,99
|
165,71
|
18974,96
|
27628,56
|
24801,50
|
31185,16
|
44609,32
|
55443,44
|
73770,23
|
82656,95
|
Mai
|
11635,25
|
197,36
|
18280,56
|
26306,39
|
24561,28
|
29834,23
|
39816,50
|
54955,90
|
80551,78
|
76386,19
|
Juin
|
9534,40
|
174,76
|
20161,15
|
27655,37
|
2061,03
|
32266,29
|
38796,49
|
53900,78
|
70257,37
|
72043,96
|
Juillet
|
11948,95
|
204,24
|
20189,02
|
31369,84
|
20010,71
|
31176,85
|
49578,12
|
54018,90
|
80214,20
|
84892,34
|
Aout
|
13019,38
|
190,93
|
25680,75
|
3028,51
|
23497,69
|
32251,24
|
46103,89
|
61325,31
|
79854,56
|
69983,51
|
Sept
|
15854,14
|
196,43
|
22258,14
|
3503,25
|
30102,14
|
33000,89
|
51787,64
|
5784121
|
76810,92
|
63997,77
|
Oct.
|
14362,21
|
248,40
|
25701,90
|
36909,41
|
33955,39
|
32508,56
|
48799,87
|
61389,16
|
81445,92
|
85727,86
|
Nov.
|
15216,87
|
218,86
|
25596,00
|
37110,31
|
34209,40
|
37920,70
|
43310,80
|
59979,86
|
80100,65
|
70778,74
|
Déc.
|
15489,92
|
239,86
|
25791,61
|
35465,06
|
33467,39
|
44739,70
|
41127,46
|
59940,88
|
69874,06
|
88682,50
|
TOTAL
|
14576,74
|
2348,32
|
254845,75
|
358041,30
|
34944,99
|
387817,76
|
515653,29
|
683332,27
|
882665,79
|
921600
|
Source : fait par nous, sur base
des données du tableau n°3 et des coefficients déflateurs
annuels.
Ce tableau nous renseigne sur les réalisations de la
DGDA est milliards de CDF constants. Il sied de noter que, cette
évolution est positive au cours de toutes les périodes sous
examen, laquelle évolution est l'oeuvre de l'Ecole d'Excellence du DG
Deo RUGWIZA. Suite à sa bonne politique managériale basé
sur la restructuration de la DGDA en mettant de l'ordre c'est-à-dire
mettre chaque chose à la place qu'il faut par ses capacités
intellectuelles et de créativités etc.
3.4. Place des valeurs dans le système de management de
DRM
Il faut entendre par valeur tout ce qui est bon et juste
à partir duquel on peut prendre de décisions et
déterminent le comportement appropriés de l'individu. Ainsi 8 ans
dans la gestion de la DGDA, le Directeur Général de celle-ci,
incarne des valeurs et occupe une place de choix ou
prépondérante aux yeux de plusieurs congolais et surtout du
gouvernement et de ses collaborations et agents et cadres de ladite
régie. Que ne faudrait-il pas intérioriser dans l'exercice de
son mandat ;
Nous pouvons circonscrire les valeurs de l'Ecole d'Excellence
de DRM et laquelle E :E est considérée comme une variable
indépendante et la mobilisation des recettes variable dépendante
comme suite :
- DRM occupe une place prépondérante dans la
mobilisation des recettes douanières et accisiènnes ;
- Dans le changement des mentalités ;
- Dans les sanctions positives et négatives ;
- Dans la signature des différents protocoles d'accord
avec plusieurs organismes tant nationaux qu'internationaux, par exemple avec
l'OCEP (observation congolais d'Ethique professionnelle).
- Transfère de cinq valeurs dans les antis-valeurs de
DRM :
- Lutte contre la corruption,
- Lutte contre la fraude douanière
- Lutte contre le détournement
- Lutte contre la tracasserie
- Lutte contre l'impunité.
Toutes ces valeurs ont permis à la DGDA d'être
à l'honneur et à Monsieur DRM d'être décerné
le premier prix de la bonne gouvernance en date du 12 décembre 2013,
sous le haut patronage du Président de la République avec la
supervision du Premier Ministre et du Ministre de la fonction publique de
nommé « L'Observation du Code d'Ethique Professionnelle en
sigle « OCEP ».
La remise des prix d'Ethique professionnelle aux rares
personnalités élues par le jury de l'OCEP.
Outre ce premier prix la nature de son rapport à
l'opinion lui a valu déjà 50 autres prix définis depuis
qu'il tient le gouvernail de cette régie et octroie une
légitimité incontestée à cette distinction.
D'un perfectionnisme inflexible au travail doublé d'un
sens aigu de transparence et de crédibilité « je dis ce
que je fais, je fais ce que je dis ». Voilà les
caractéristiques de son Ecole d'Excellence.
3.5. Sur le plan des ressources humaines changement des
mentalités
Nous savons que les Ressources Humaines (R.H) dans toute
Organisation, sa gestion n'est pas chose aisée mais très
difficile.
Comment inculquer les règles de gestion, dans la
mentalité des personnes qui depuis plusieurs années avant l'Ecole
d'Excellence de DRM ont été habituées à des
pratiques mafieuses ou aux antivaleurs. Mais le management des valeurs du DG a
permis à la DGDA de se distinguée, car le DG a mis en oeuvre ses
valeurs individuelles, qui proviennent de son éducation reçue, de
ses expériences de vie et compétences et de sa
personnalité. Ces valeurs individuelles, il les ont
transférées au personnel de la DGDA et ceci ont eu un impact
positif notamment à la lutte contre la corruption, qui autrefois
était planifiée ou organisée dès la tête aux
pieds ; à la lutte contre le détournement de fonds
destiné au trésor public ; à la lutte contre les
tracasseries au dédouanement des marchandises et à la lutte
contre l'impunité, ainsi, cette incidence positive est due à
l'Ecole d'Excellence du DG DRM dans la gestion de la chose publique, un autre
impact positif en R.H, est que, vous êtes sans ignorer que les
renforcements des capacités est son champ de bataille où il a pu
former à la DGDA plusd'agents et cadres. En plus, en dotant
également la DGDA d'une infrastructure ultra-moderne, d'un
système informatique ultra-moderne, sydoria++, sydoria word dont nous
trouvons aujourd'hui dans toutes les provinces les différentes
directions de la DGDA sont équipées par les ordinateurs.
Tout comme sur le plan international, la DGDA a eu à
participer aux ateliers des sessions de l'OMD pour l'Afrique de l'Ouest et
Central, participation aux sessions du CORIDOR NORD et à la
création d'un territoire unique Tanzanie-RDC, lesquels ateliers ont une
incidence positive sur la mobilisation des recettes comme exploitées
ci-haut.
CONCLUSION PARTIELLE
Ce chapitre qui clos notre esprit sur l'Ecole de l'Excellence
nous a permis de cerner les valeurs managériales de DG Déo
RUGWIZA MAGERA. Dans cette dernière, nous avons vu qu'il y a une
corrélation entre l'Ecole de l'Excellence de DRM et la mobilisation des
recettes à la DGDA. Nous avons également constaté que les
valeurs morales, l'éducation, sa feuille de route, son plan d'action ont
eu de l'impact sur la mobilisation des recettes en luttant contre la
corruption, la fraude douanière, les antivaleurs etc.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail de fin de formation
à l'Ecole Nationale des Finances qui a porté sur
« l'Ecole d'Excellence du Directeur Général Déo
RUGWIZA MAGERA et la mobilisation des recettes Douanières et
Accisiennes » pour une période allant de 2005 à
2014.
En effet, nous avons subdivisé ce travail en trois
chapitres, dont le premier a porté sur les fondements d'une Ecole
d'Excellence où nous avons défini les concepts de base qui
renferment notre thème; le second chapitre a fait l'objet de la
présentation de notre cadre d'analyse qui est la DGDA et; le
troisième et le dernière chapitre a porté sur
l'opérationnalisation de l'Ecole d'Excellence à la Direction
Générale des Douanes et Accises afin de dégager
l'incidence de cette école, en déterminant le niveau des
réalisations, les valeurs etc.
Après analyse et interprétation des
données mises à notre disposition, nous avons constaté ce
qui suit :
Ø Les recettes de la DGDA ont connues une
évolution positive de 2005 à 2014, et cette évolution est
partie d'une année à l'autres comme le tableau n°5 le
démontre;
Ø La DGDA a été dotée des
équipements ultra-modernes, tant en informatique qu'en mobiliers et
immobiliers et cela sur toute l'entendu du pays ;
Ø Instauration des plusieurs réformes et
ateliers unitiés par le gouvernement sur demande du Directeur
Général Déo RIGWIZA MAGERA.
Ø Les valeurs morales et l'éducation
managériale ainsi que le modèle de pilotage managériale
d'une institutionutilisée par le Directeur Général ont
influencé positivement la mobilisation des recettes en luttant contre
la corruption, la fraude douanière.
Au regard de tout cela, nous confirmons nos hypothèses
en soutenant que l'Ecole de l'Excellence du Directeur Général
Déo RUGWIZA MAGERA a positivement influencé la mobilisation de
recettes, non seulement sur le plan financier, mais aussi sur le plan
administratif et humain. C'est bien cette école qui a motivé
différentes personnalités à décerner plusieurs prix
d'excellence à son Directeur Général.
Ainsi, nous suggérons au gouvernement de la
République qu'il est bien bon de faire les innovations et les reformes,
mais que l'investissement en capital humain reste un atout majeur dans la
gestion de la chose publique.
En outre la mise en application de « WE
CARE31(*)» qui est
une technique d'origine américaine qui permet de placer les membres du
personnel aux postes et à des tâches où ils sont
susceptibles d'être plus efficace pour un meilleur rendement et de
gérer leur comportement.
Pour le Directeur Général de la DGDA Monsieur
Déo RUGWIZA MAGERA, nous lui demandons de continuer dans la même
politique de formation et de l'Excellence.
Enfin, étant une oeuvre humaine, ce travail n'a pas de
prétention de perfection, d'où nous implorons l'indulgence de
tous nos lecteurs tout en soulignant notre disponibilité à
accepter et à tenir compte de toutes les remarques et critiques qui
seront formulées à son endroit lors de nos prochains travaux.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. ALECIAN, S. et FOUCHER D., Le Management dans le
service public, Ed. D'organisation, paris, 2002,
2. BOKONGO, L. J-M, Initiative à la recherche
scientifique, Ed. MES, Kinshasa, 2007.
3. GRAWTZ M., Méthodes de recherche en sciences
sociales, éd. DARLOZ, paris, 1989
4. KALUMBU M, Analyse Financière en SYSCOHADA,
Ed.Go-D's Hope collection, Kinshasa, 2013.
5. MBUYAMBA K.W., Ce qu'il faut savoir sur l'organisation
d'un service comptable, Ed. SHANX, Kinshasa, 2008.
6. MINTZ BERRG H, Le Manager au quotidien, les dix
rôlesdu cadre, Ed. D'organisation, paris, 2006.
7. ROBBINS ST et DECENZO D., Management, l'essentiel des
concepts et des pratiques, 6e Ed. Nouveaux Horizons, paris,
2008.
8. RIOTH G. et KURTYKA, Profession dirigeants : de la
conception du changement à l'action, éd. Dunod, 2007
II. NOTES DES COURS ET AUTRES
1. D. MBUYU MANGA, Bonne Gouvernance, cours inédit,
classes de 3ème, ENF, p.20, 2014-2015.
2. KAWATA BWALUM, Macroéconomie, cours inédit L1
Eco, UPN Kinshasa, 2013-2014 ;
3. MBIYA J.C, Démocratisation, Etat de droit et bonne
Gouvernance, séminaire de formation tenus à Kinshasa,
2001 ;
4. MUAKA NDOMBE J. , Gestion des entreprises, cours
inédit, 3e douanes et accises, ENF, 2014-2015 ;
5. BCC, Rapport annuels de 2005 à 2013.
6. DGDA, plan sommaire sur la création de l'office des
Douanes et Accises
7. MAWIYA P.F, Impact de la réforme fiscale sur le
résultat comptable des entreprises en RDC, cas de MSV de 2010 à
2013, Mémoire, L2 Coprabilité, UPN, Kinshasa, 2014,
8. DGDA, Rapport annuels de 2005 à 2014.
III. TEXTES LEGAUX
1. J.O., Décret n°09/12 du 24 Avril 2009
établissant la liste des entreprises publiques transformées en
sociétés commerciales, établissement publics et services
publics.
2. J.O., Décret n°09/43 du 03 décembre 2009
portant création et organisation de la DGDA
3. J.O., Décret n° 11/06 du 25 Janvier 2011
portant cadre organique de la DGDA.
4. Code de douanes.
IV. DICTIONNAIRE
1. Larousse 2014
V. SITES INTERNETS
1. www.google.com
2. www.wikipedia.fr
3. www.wikipedia.com
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
i
IN MEMORIAN
ii
DEDICACE
iii
REMERCIEMENTS
iv
LISTE DES SIGLE ET ABREVIATIONS
vi
LISTE DES TABLEAUX, FIGURES ET GRAPHIQUES
vii
INTRODUCTION GENERALE
1
I. DEFINITION DU SUJET
1
II. CHOIX ET INTERET DU SUJET
1
III. PROBLEMATIQUE
2
IV. HYPOTHESE DE TRAVAIL
3
V. DELIMITATION DU SUJET
4
VI. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
4
VII. SUBDIVISION DU TRAVAIL
5
CHAPITRE I : LES FONDEMENTS D'UNE ECOLE
D'EXCELLENCE
7
Section I : ANALYSE DE L'ECOLE D'EXCELLENCE
7
1.1. GENERALITES
7
1.2. CATEGORIES D'ECOLE
9
Section II. ANALYSE DE LA NOTION D'EXCELLENCE
11
Section III : GENERALITES SUR LE NEW
MANAGEMENT
13
1.1. Le New management public 1.0
13
1.2. New management public 2.0
14
1.3. Le New Management Public 3.0
14
CONCLUSION PARTIELLE
15
CHAPITRE II. PRESENTATION DE LA DIRECTION GENERALE
DES DOUANES ET ACCISES
16
Section 1ère : ANALYSE
DESCRIPTIVE ET EXPLICATIVE DE LA DGDA
16
Section 3e. STRUCTURES
ORGANICO-FONCTIONNELLES
22
01. Bureau de Coordination
23
02. Direction des Ressources Humaines
23
03. Direction de Règlementation et
Facilitation
24
04. Direction de la Brigade et Lutte contre
la fraude
24
05. Direction du Tarif et Règle
d'origine
24
06. Direction de la Valeur
25
07. Direction des Huiles
Minérales
25
08. Direction des Autres Produits
d'Accises
25
09. Direction des Recettes du
Trésor
25
10. Direction des Finances Internes
26
11. Direction des Equipements et
Logistique
26
12. Direction des Statistiques,
Documentation et Etudes Economiques
27
13. Direction des Affaires Juridiques et
Contentieuses
27
14. Direction des Systèmes et
Technologie d'Information
27
15. Direction de l'Audit Interne
28
16. Direction de Réformes et
Modernisations
28
CONCLUSION PARTIELLE
31
CHAPITRE III. OPERATIONNALISATION DE L'ECOLE
D'EXCELLENCE A LA DIRECTION GENERALE DES DOUANES ET ACCISES (DGDA)
32
Section 1 : LE MANAGEMENT PAR LES VALEURS AU
XXIEME SIECLE
32
Section 2. INSTRUMENTS DE MANAGEMENT DE LA HAUTE
DIRECTION DE LA DGDA
36
Section 3 : INCIDENCE DE L'ECOLE D'EXCELLENCE
SUR LA DGDA
40
CONCLUSION PARTIELLE
50
CONCLUSION GENERALE
51
BIBLIOGRAPHIE
53
TABLE DES MATIERES
55
* 1BOKONGO, L. J-M,
Initiation à la recherche Scientifique, Ed. MES, Kinshasa, 2007,
p.36.
* 2 BCC, Rapport annuel 2013,
pp. 7-8.
* 3 KAWATA. BWALUM, Cours de
Macroéconomie, L1. Eco,UPN, 2014.
* 4M, GRAWTZ, Méthodes de
recherche en sciences sociales, Ed. DALLOZ, Paris, 1989, p.19.
* 5
www.Wikipediat.com
* 6ALECIAN, S. et FOUCHER D.,
Ce management dans le service public, Ed. D'organisation, Paris, 2002, p.12.
* 7 Larousse 2014.
* 8KAWATA BWALUM Jacques,
cours d'histoire de la pensée économique, G3 Eco., UPN, Kinshasa,
2010 - 2011
* 9 ROBBINS ST. ET DECENZO d:
Management l'essentiel des concepts et des pratiques, 6e Ed.
Nouveaux Horizon, Paris, 2008, p.10
* 10MINTZ BERRG H., Le manager
au quotidien, les dix rôles, du cadre, Ed. D'organisation, Paris, 2006,
p. 132.
* 11 G. RIOTH et M. KURTYKA,
Profession dirigeants : de la conception du changement à l'action, Ed.
DUNOD, Paris, 2007, p. 17.
* 12
www.wikipediat.com
* 13 Ibidem
* 14 Ibidem
* 15 J.C MBIYA,
Démocratisation, Etat de droit et bonne Gouvernance, séminaire de
formation tenus à 2001 à Kinshasa, p.29
* 16 Justin MUAKA NDOMBE,
Gestion des entreprises, cours inédit, 3e Douanes et accises,
ENF, 2004 - 2015.
* 17 Plan sommaire sur la
création de l'Office des Douane et accise
* 18 Voir l'annexe du
décret n°09/12 du 24 Avril 2009 établissant la liste des
entreprises publique transformées en sociétés
commerciales, établissements publics et services publics
* 19Journal Officiel,
Article 4 du décret N° 03/43 du 03 décembre 2009 portant
création et organisation de la Direction Générale des
Douanes et Assises en Sigle DGDA.
* 20 Journal Officiel,
Article 7 du décret N° 03/43 du 03 Décembre 2009 portant
création et organisation de la Direction Générale des
Douanes et Assises en Sigle DGDA.
* 21J.O, Article 1 et 2 du
décret N° 03/43 du 03 décembre 2009 portant création
et organisation de la Direction Générale des Douanes e Assises,
en, sigle DGDA
* 22 Christopher PEIFFER et al,
les valeurs : nos boussoles ; éd : Ebook, 2012. P.8
* 23 Ibidem
* 24 Ibidem
* 25Christopher PEIFFER et al,
les valeurs : nos boussoles ; éd. Ebook, 2012. P.8
* 26 Ibidem.
* 27MBUYAMBA K.W, ce qu'il faut
savoir sur l'organisation d'un service comptable, éd. sphinx, Kinshasa,
2008, p.18
* 28MAWIYA P.F., Impact de
la réforme fiscale sur le résultat comptable des entreprises en
RDC, cas de MSV de 2010 à 2012, mémoire, L2 comptabilité,
Kinshasa, 2014, p.15-16.
* 29KALUMBU M.S, Analyse
financière en SYSCOHADA (Thome1 God's Hope Collection, Kinshasa, 2014,
pp 15 - 16.
* 30 OHADA, acte uniforme sur
le droit comptable OHADA, Article 26.
* 31 D. MBUYU MANGA, Bonne
Gouvernance,cours inédit, classes de 3ème, ENF, p.20,
2014-2015.
|