c) Le codage NRZI
Utilisation : Fast Ethernet (100BaseFX),
FDDI
Principe : on produit une transition du signal
pour chaque 1, pas de transition pour les 0.
Avec le codage NRZI, on voit que la transmission de
longues séries de 0 provoque un signal sans transition sur une longue
période. Le débit binaire est le double de la fréquence
maximale du signal : on transmet deux bits pour un hertz.
d) Le codage Manchester
Utilisation : Ethernet 10Base5, 10Base2, 10BaseT,
10BaseFL
Principe : dans le codage Manchester,
l'idée de base est de provoquer une transition du signal pour chaque bit
transmis. Un 1 est représenté par le passage de +V à -V,
un 0 est représenté par le passage de -V à +V.
La synchronisation des échanges entre
émetteur et récepteur est toujours assurée, même
lors de l'envoi de longues séries de 0 ou de 1. Par ailleurs, un bit 0
ou 1 étant caractérisé par une transition du signal et non
par un état comme dans les autres codages, il est très peu
sensible aux erreurs de transmission. La présence de parasites peut
endommager le signal et le rendre incompréhensible par le
récepteur, mais ne peut pas transformer accidentellement un 0 en 1 ou
inversement.
Toutefois, le codage Manchester présente un
inconvénient : il nécessite un débit sur le canal de
transmission deux fois plus élevé que le codage binaire. Pour 10
Mbit/s transmis, on a besoin d'une fréquence à 5 Mhz.
Mémoire de licence professionnelle, option :
Réseaux et Télécommunication
Rédigé par : M. ALLAFI KAMEM Mermoz Ulrich
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THEME : LA TRANSMISSION DE L'INFORMATION SUR LA
TECHNOLOGIE ATM
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