V. Cadre méthodologique
Nous avons convoqué et exploité plusieurs
instruments relatifs à la méthodologie au sens où Emile
Durkheim, pierre Bourdieu et les autres l'entendent. Ainsi au-delà des
approches théoriques, nous avons fait usage des méthodes et
techniques de collecte de données. Il a aussi fallu formuler un corps
d'hypothèses de recherche.
A-Approches théoriques
Le constructivisme qui appréhende l'action
sociale comme étant un construit, un produit des acteurs, nous permet de
comprendre comment les candidats ont construit l'émergence à
l'élection présidentielle du 09 octobre 2011. A cette
démarche, s'est ajoutée l'analyse stratégique qui nous a
permis de cerner l'acte fondateur de l'entrée en compétition de
Paul Ayah Abine, Edith Kah walla et Momo jean de Dieu à la
dernière élection présidentielle.
La théorie du choix rationnel et la
rationalité limitée ont permis de cerner la conjoncture qui a
poussé les candidats à entrer en scène. La méthode
comparative nous a permis de comparer l'élection présidentielle
de 2011 aux autres élections organisées depuis 1992. Elle a
aussi permis de comparer les candidats et de dégager des constantes par
delà les particularismes.
Les méthodes et techniques de collecte des
données ont facilité la conduite d'autres investigations.
B-Méthodes et techniques de collecte des
données
Le rapport final de Ttransparency international Cameroon
et les procès verbaux d'Elecam sur la présidentielle de 2011 ont
facilité la collecte d'un certain nombre de données. A ces
techniques documentaires ont été associées les techniques
vivantes de collecte des données. En effet, maître Momo du PADDEC
et Franck Essi, sécretaire adjoint du CPP nous ont accordé une
interview après avoir rempli les questionnaires. Ces questionnaires ont
été également adressés aux autres membres des
bureaux politiques des partis qui ont investi les candidats.
C-Hypothèses de recherche
Sur la base d'un bilan raisonné des savoirs
constitués et de nos investigations sur le terrain, on peut dire que
c'est la conjoncture qui a poussé Paul Ayah Abine, Edith Kah walla et
Momo Jean de Dieu à entrer en scène à la dernière
élection présidentielle. C'est qu'en effet, les
propriétés sociales spécifiques dont ils sont dotés
et les stratégies d'entrer en scène leur étaient
favorables.
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