UNIVERSITE DE KISANGANI
B.P. 2012
KISANGANI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
PART DES RECETTES DE TRANSPORT ET VOIES DE
COMMUNICATION DANS LES RECETTES GLOBALES DE LA DGRAD/RESSORT URBAIN DE 2009 A
2013
ANALYSE COMPARATIVE DES IMPOTS CEDULAIRES SUR LES
REVENUS ET LEUR INFLUENCE SUR LE BUDGET DE LA RDC
De 2004 à 2013
Par
Valentin JURES NZENGEA
TRAVAIL DE FIN DE CYCLE
Présenté en vue de l'obtention du grade de
Gradué en Sciences Economiques et de Gestion.
Directeur : C.T. MASIMANGO MASANDI
Encadreur : Ass. ANYESI SAILE
ANNEE ACADEMIQUE : 2014- 2015
Deuxième session
A nos regrettés parents et grand-mère Valentin
MASTAKI NZENGEA et Théthé AMBOKO, Jeanne EPENDA.
REMERCIEMENTS
Le présent travail est le couronnement d'un dur
labeur ; l'aboutissement d'énormes efforts déployés
pendant le cycle de graduat à l'Université de Kisangani,
précisément dans la Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion.
Nous rendons ainsi grâce à l'Eternel Dieu, Maitre
de temps et de circonstance, pour ses merveilles tout au long de notre parcours
à l'Université de Kisangani ; à nos feux chers
parents Valentin MASTAKI NZENGEA et Théthé AMBOKO pour
l'affection, les soins affectueux et les sacrifices consentis pour notre
avenir. Que la terre de nos ancêtres leurs soit douce et
légère.
Au terme de cette fructueuse étape de notre formation
et fier de notre acquis, nous pensons à tous les membres du corps
scientifique de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion,
qu'ils trouvent à travers ce modeste travail, la matérialisation
et/ou la concrétisation de cette mosaïque de connaissance qu'ils
nous ont transmis
Que le Chef de Travaux David MASIMANGO et l'Assistante ANYESI
SAILE, respectivement Directeur et Encadreur, daignent trouver à travers
ces quelques lignes, l'expression de notre profonde gratitude pour avoir
accepté de diriger et encadrer ce travail nonobstant leurs multiples
occupations.
Nos sincères remerciements s'adressent à notre
feu grand-mère Jeanne EPENDA ABULA pour tant d'affections, de
sacrifices consentis pour nous façonner un homme modeste jusqu'à
ce jour et à notre Grand Père KABONDO KANYANGA HONORE pour tant
d'amour, d'affection et pour nous avoir imposé une éducation, une
personnalité, un savoir faire digne de nous et aussi nous avoir
d'immense potentialités de pêcher dans la mer de science.
Nos sincères remerciements s'adressent à notre
grand-mère Marie ABULA pour ses sages conseils, affections combien
utiles pour nous ainsi qu'à toute la famille ABULA.
Nos remerciements les plus sincères s'adressent
à toute la famille AMBOKO en l'occurrence de : Virginie
AMBOKO, Valérie AMBOKO, Brigitte AMBOKO, Alain AMBOKO Grand-mère
Geneviève BAWABA, Idriss AYAYA, Fatou BAWABA pour leur soutien tant
financier, intellectuel que moral.
Nos remerciements s'adressent à notre
Révérend Pasteur ITINO WALASSA, Pasteur Joseph, Pasteur Elie
KANGOLINGOLI, Pasteur Denis KALONJI, Evangéliste Timothé ainsi
qu'à toute la communauté MEPAC pour leur soutien spirituel et
moral.
Nous remercions particulièrement à Willy
BANDAKA, Louis ADIPATENGE, Tante Chantal, tante Carine, SAFI MALASAI, Franck
TSHITUKA, Tante Noura, Tante BEYA, tante Claudine, Brigitte MULANDA, Prince
MUKENDI, Bienvenu GAZIMBA.
Nos remerciements vont tout droit à nos soeurs,
frères, neveux, nièces, cousins et cousines : Nadine
ENKABOLA, Medeck NZENGEA, Narcisse NZENGEA, Divine NAMBEU, Jures ADIPATENGE,
Charlie ADIPATENGE, Jeanne EPENDA, José AMBOKO, Didier, Benjamin AMBOKO,
Jures, Landry OKITO, Dieu-merci ENZOLO.
Nous sérions ingrat si nous ne remercions pas nos amis
et connaissances, collègues et compagnons de lutte : Jures ALUBU,
David SELEMANI, UTSHUNA LONGI, Amani Fiston, Godefroy KASSAY, Junior KASWAKI,
MWAMBA Augustin, Laetitia WEMBONYAMA, Fanny WALASSA, Jures ALUBU, Erick
KUKWABO, Innox BILONGO, Aubin BADIDI, ALUKU Héritier, Aimé ABOSA,
MAPENDO WALASSA, Prospère KATAMBWE, Suzy MUSUNGUFU, Erick MUSUNGUFU,
Gustave LEKADIANO, Marcel SENGA, Jures BUSE, Amidol MASINIZE, Naomie BIOSA,
trouvent ici l'expression de notre reconnaissance.
A notre amour MBULA Laetitia pour son soutien moral,
spirituel, qu'elle trouve à travers ses lignes l'expression de notre
reconnaissance.
Que tous ceux qui ne sont pas cités trouvent nos
congratulations.
Valentin JURES NZENGEA
INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Dans plusieurs pays du monde, les recettes fiscales et non
fiscales sont d'une grande importance car elles interviennent dans les
dépenses publiques. Pour les théoriciens et praticiens de
l'économie, le problème des ressources demeure une cause
permanente d'inquiétude cherchant non seulement à comprendre mais
aussi à expliquer le mobile profond dû au recouvrement des
recettes fiscales et non fiscales qui influent sur l'économie nationale
(1(*)).
Afin d'intervenir dans tous les domaines de la vie nationale,
pour lutter contre le déficit budgétaire qu'occasionnaient les
fonctionnaires de l'Etat en confondant les recettes fiscales et non fiscales en
leurs propres recettes, oubliant que l'Etat devait faire face aux
différentes charges. Pour ce faire, l'Etat congolais fait recours
à certains moyens pour trouver la solution c'est-à-dire la
couverture de toutes les charges ou dépenses publiques notamment le
revenu de prélèvement de citoyen, les ressources exceptionnelles
ainsi que les recettes tant fiscales et non fiscales.
Pour le Gouvernement congolais, le souci est de maintenir
l'équilibre budgétaire, une prévision budgétaire
dont les recettes ou ressources de l'Etat, compte réalisé par
l'Etat congolais pour une période bien déterminée et
particulièrement ces emplois correspondant.
Le budget de l'Etat demeure le cadre légal et
réglementaire idéal pour la traduction chiffrée des
politiques publiques de l'Etat. Le Programme d'Actions du Gouvernement 2012 -
2016 s'inscrit dans la vision et les idées-forces pour le
développement et l'émergence de la RDC telles que tracées
par le Président de la République, dans son discours
d'investiture du 20 décembre 2011. Cette vision et ces
idées-forces s'articulent autour du concept de la
« Révolution de la modernité », faire de la
RDC, un pool d'intelligence et du savoir-faire, un pool économique et
industriel et une puissance régionale au coeur de l'Afrique (2(*)).
Sur ce, la mobilisation des ressources budgétaires et
leur allocation doivent obéir à cette vision et à ces
idées-forces telles qu'organisées dans le Programme d'Action du
Gouvernement.
Nous ne prétendons pas être le premier a
abordé ce thème, plusieurs chercheurs en avaient
déjà emboité le thème tels que :
ü MUSWAMBA A, dans l'étude intitulée :
« Etude de la mobilisation des recettes non fiscales dans une
Régie financière, cas de la DGRAD/KASAI ORIENTAL ».
Dans son étude, il a parlé de procédure de mobilisation
des recettes non fiscales, les stratégies mises en oeuvre et les moyens
utilisés par la DGRAD. Il a abouti aux résultats suivants :
les recettes non fiscales son mobilisées notamment par un contrôle
à postériori des opérations de constatation et de
liquidation, l'ordonnance et le recouvrement pour maximiser les recettes de
l'Etat (3(*)).
ü LUAMBO MAKANZU F., dans son étude portée
sur l'apport des recettes judiciaires dans la mobilisation des recettes non
fiscales, Cas de la DGRAD/MATADI, qui a porté sur l'évolution des
recettes judiciaires mobilisées par la DGRAD ainsi que la part des
recettes judiciaires. Le résultat obtenu par une évolution
croissance des recettes judiciaires mobilisées par la DGRAD (4(*)).
ü KITUME MAYUTO E., dans son étude portée
sur l'étude évolutive de contrat programme de la
réalisation des recettes non fiscales par la DGRAD/Province Orientale de
2002 à 2005. Dans son étude, la problématique était
de savoir si la DGRAD/PO accomplie-t-elle convenablement sa mission
d'encadrement, de mobilisation et de canalisation de recettes non fiscales et
la part des recettes non fiscales est-elle significative ? Il a abouti
à une conclusion selon laquelle les recettes recouvrées par la
DGRAD/PO ont évoluée à la hausse, la DGRAD/PO accomplit sa
mission de mobilisation et de canalisation des recettes non fiscales (5(*)).
ü Gina ABUMAKE DODRI, dans son étude
intitulée : « la part des recettes domaniales dans les
recettes globales encadrées par la DGRAD/RU. Dans sa
problématique, la part des recettes domaniales dans les recettes
globales de la DGRAD/Ressort urbain. Il a abouti à une conclusion que la
part des recettes domaniales dans les recettes globales de la DGRAD/Ressort
urbain est considérablement car elles participent à
l'augmentation du trésor public (6(*)).
Notre étude se distingue des autres chercheurs car il
porte sur caractère bien déterminé de ce qui concerne les
recettes d'un seul ministère celui de transport et voies de
communication.
0.2. PROBLEMATIQUE
Les recettes non fiscales encadrées par la DGRAD
portent essentiellement sur les revenus de propriété tels que les
dividendes, les loyers, les revenus immobiliers, les revenus de
télécommunication, les revenus du domaine forestier et minier
ainsi que sur les droits d'auteurs, de recherche scientifique et brevet. Elles
proviennent aussi de ventes des biens et services notamment celles des
établissements marchands et non marchands, de droits administratifs, des
amendes, pénalités et confiscation (7(*)).
Dans le cadre d'élargissement de l'assiette fiscale, la
DGRAD a l'obligation de planifier et de quantifier les recettes additionnelles
qui résulteraient d'une plus grande couverture du pays en
imprimés de valeur ainsi que les coûts de cette opération.
La maximisation des recettes est l'un des objectifs que la
DGRAD/Ressort urbain se fixe pour atteindre le niveau voulu des recettes par
l'Etat à travers son biais de finances pour contribuer au budget de
l'Etat.
Une bonne mobilisation des recettes doit être
accompagnée par un meilleur encadrement des recettes et par respect des
procédures budgétaires. Pour avoir de l'argent, l'Etat recourt
aux recettes courantes et aux recettes exceptionnelles.
Le résultat du contrôle qui a un effet positif ou
négatif sur les prévisions ou les objectifs fixés. Quant
à ce qui concerne la canalisation des recettes non fiscales qui fait
partie des étapes des recouvrements des recettes.
Comment ont évolué les recettes de transport et
voies de communication ainsi que sa part dans les recettes globales de la
DGRAD/Ressort urbain, qui sont notre préoccupation et dont notre
curiosité nous a poussés à mener une étude portant
sur « la part des recettes de transport et voies de communication
dans les recettes urbaines de la DGRAD/Ressort urbain de 2009 à
2013 ».
De ce qui précède, notre problématique
s'articule autour des interrogations suivantes :
- Comment ont évolué les recettes de transport
et voies de communication de la DGRAD/Ressort urbain durant la période
sous étude ?
- Quelle est la part des recettes de transport et voies de
communication dans les recettes globales de la DGRAD/Ressort urbain de 2009
à 2013 ?
0.3. HYPOTHESES
Nous sommes appelés dans le cadre de ce travail
à fournir les éléments de réponse, qui toute fois
seront confirmés ou infirmés par les données
récoltées.
D'après le dictionnaire Petit Larousse, le mot
« hypothèse » est une proportion initiale à
partir de la quelle on construit un raisonnement (8(*)).
L'hypothèse peut être définie comme une
réponse provisoire à la question ou aux questions que se pose le
chercheur, une proposition relative à l'explication d'un
problème ou d'un phénomène admis provisoirement avant
d'être soumis à la vérification ou au contrôle de
l'expérience (9(*)).
Partant de notre étude, nos hypothèses sont
formulées de la manière suivante :
- Les recettes de transport et voies de communication auraient
évoluées à la hausse pendant la période sous
étude.
- Les recettes de transport et voies de communication
présenteraient une part importante dans les recettes globales de la
DGRAD/Ressort urbain durant la période de notre étude.
0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL
L'objectif visé dans ce travail est de connaitre
l'évolution des recettes de transport et voies de communication ainsi
que leur part dans les recettes globales de la DGRAD/Ressort urbain.
0.5. CHOIX ET INTERET DU
TRAVAIL
Le choix porté sur la présente étude est
compte tenu d notre formation en sciences économiques ainsi que la part
des recettes de transport et voies de communication dans les recettes globales
de la DGRAD/Ressort urbain qui est un choix en caractère
économique
La présente étude à un double
intérêt :
- Sur le plan scientifique : Apporte notre modeste
contribution à la maitrise des finances publiques et mettre sur pied un
document de référence pour les futurs chercheurs.
- Sur le plan pratique : mettre à la disposition
de la DGRAD/Ressort urbain un outil pour lui permettre de voir comment
évoluent ainsi que la part des recettes de transport et voies de
communication, quelles sont les stratégies à prendre à
celle-ci pour mobiliser les dites recettes.
0.6. METHODOLOGIE
La méthodologie, étant l'ensemble
d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elle poursuit et les
vérifier (Pinto et Grawitz), revêt une importance capitale dans
une recherche scientifique. Il existe plusieurs domaines dont chacun d'eux
nécessite une méthode et une technique appropriée afin de
rendre le résultat plus fiable.10(*)
Simone SCAILLET dit que la méthodologie est
« l'ensemble des règles à suivre ou des moyens
à employer pour atteindre les buts de l'enseignement »
(11(*))
André CRUTZEN confirme que « dans
l'étude des sciences économiques, on peut utiliser comme dans
toute science, des méthodes comparative et inductive ».
(12(*))
Ainsi, nous pouvons dire que la méthode est un ensemble
des procédés rationnels ayant pour but d'établir et de
dénombrer la vérité à travers une expérience
personnelle.
C'est ainsi que tout chercheur fait appel au cours de son
étude, à un ensemble des méthodes et techniques
susceptibles de le conduire à une explication du phénomène
observé en vue de le vérifier ou de le démontrer.
En ce qui concerne le traitement des données, la
méthode d'accroissement et taux d'accroissement, puis la méthode
de la proportion nous facilitera la tâche.
Nous avons ensuite fait recours à la méthode
inductive. Cette dernière nous a permis de généraliser les
conclusions de notre étude.
- Technique de récolte des données
Comme définie Madeleine GRAWITZ « Etapes
d'opérations limitées à des éléments
pratiques, concrets, adaptes un but défini, Elles ne sont donc que des
outils mises à la disposition de la recherche et organiser dans ce
sens ».13(*)
Afin de rendre pragmatique ces méthodes, nous avons
fait recours aux techniques d'interview libre, documentaire et statistique.
0.7. DELIMITATION DU SUJET
Nous avons limité notre sujet de travail en deux
parties : dans l'espace et dans le temps.
- Dans l'espace : notre sujet concerne la DGRAD/Ressort
urbain
- Dans le temps : nous avons délimité de
notre étude pour une période de temps allant de 2009 à
2013.
0.8. SUBIDIVISION DU TRAVAIL
Notre travail est subdivisé en trois chapitres auxquels
s'ajoutent l'introduction et la conclusion.
- Le premier chapitre portera sur les considérations
générales ainsi que la présentation du milieu
d'étude.
- Le deuxième chapitre abordera la méthodologie
du travail
- Et enfin le troisième chapitre sera consacré
au traitement des données, analyse et interprétation des
résultats.
CHAPITRE UN :
CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES FINANCES PUBLIQUES
Dans
ce chapitre, il sera question de définir les concepts clés
utilisés dans ce travail pour en donner des plus des précisions,
qui sera suivi des détails sur les recettes fiscales et non fiscales.
Section 1 :
DEFINITIONS DES CONCEPTS
1.1. LES RECETTES DE L'ETAT
Avant d'aborder la notion des recettes ou ressources non
fiscale, il est important que nous parlions d'une manière lapidaire de
la notion des ressources publiques qui en fait sont un ensemble des moyens dont
dispose les pouvoirs publics pour assurer les fonctionnement et le
développement socio-économique de la nation lesquels sont
essentiellement des charges courantes de l'administration aussi bien des
investissements dans de divers domaines.
Ces moyens d'actions proviennent des produits des ressources
fiscales, non fiscales et des autres ressources dites exceptionnelles
prévues par la loi n° 083-03 du 23 février 193 telle que
modifiée et complétée par l'ordonnance loi n° 087-04
du 10 janvier 1987, loi dite foncière. 14(*)
Nous ne pouvons pas ne pas parler des recettes fiscales
lorsque nous parlons des recettes non fiscales raison pour laquelle nous allons
commencer par :
1.2. LES RECETTES FISCALES
Face à ses multiples charges, l'Etat recourt à
plusieurs procédures susceptibles de lui procurer de l'argent
nécessaire au bon fonctionnement du pays. Parmi les moyens les plus
utilisé figurent :
ü l'impôt
ü la taxe
ü la redevance
ü la parafiscalité
La fiscalité étant un ensemble des impôts
perçus par une communauté ou collectivité publique,
territoriale soit étatique. Il est à noter que dans notre pays,
l'ensemble des impôts par la DGI est l'OFIDA font partie de la
fiscalité nationale.
1.2.1. Les Impôts
Plusieurs auteurs se sont exprimés au point qu'il
n'existe pas une définition univoque.
Pour IKAS KASSIAM15(*), l'impôt est une
prestation pécuniaire et unilatérale requise des personnes
physiques ou morales par voie d'autorité à titre obligatoire et
définitif sans contrepartie directe ayant pour objet la couverture de
dépenses publiques ou l'intervention en matière économique
et sociale.
Dans le cadre de ce travail, nous retenons la
définition de Gaston JEJE, légèrement retouché par
M. DUVERGER et reprise par le professeur MEHL définit l'impôt
comme une prestation pécuniaire directe requise des particuliers
(personnes physiques et morales) par voie d'autorité, à titre
définitif et sans contrepartie en vue de la couverture des charges
publiques ou des dépenses occasionnées par l'intervention de
l'Etat ou des personnes physiques.
Cette définition nous fait ressortir les trois
caractères principaux de l'impôt, à savoir :
· Le caractère pécuniaire :
constaté par le fait que l'impôt se paie en espèce et non
en nature quel que soit le cas.
· Le caractère forcé : l'impôt
exclu l'accord du contribuable. L'impôt est une contrainte traduite
surtout en ce que son tarif est fixé unilatéralement.
L'impôt est perçu d'autorité car il est établi par
la loi16(*).
· L'absence de contrepartie visible : l'impôt
comme prestation perçue à titre définitif n'est pas
à confondre avec la taxe administrative qui fait l'objet d'un
échange entre l'Etat et un acte ou une attestation quelconque. Or
l'impôt, une fois entré dans le trésor public servira
à améliorer la cohésion nationale. Il n'y a pas une
corrélation visible et bien déterminée.
Tout de même, il convient de noter que l'impôt
dans son sens général, est un prélèvement
pécuniaire opéré par voie de contrainte par l'Etat sur les
individus sans qu'une contrepartie déterminée soit fournie par
les pouvoirs publics.
1.2.2. Les aspects de
l'impôt
Les influences de l'impôt peuvent être
considérées sous deux aspects à savoir :
Ø Aspect économique de l'impôt et
Ø Aspect social de l'impôt
a) Aspect économique de
l'impôt
L'impôt a toujours été une charge
supportée d'une manière ou d'une autre, et son influence sur la
vie économique de la société est visible. D'où le
poids supporté par l'agent économique est directement
incorporé soit dans le coût d'achat ou le coût de production
ou le prix de vente, amenuisant ainsi le pouvoir compétitif des produits
d'où des entreprises sont spécialement touchées.
Et pourtant elles peuvent être des moyens efficaces
d'une politique économique pouvant servir tout autant encourager tel
investissement ou telle activité économique par des
exonérations ou des réductions d'impôts pour
décourager tel ou tel autre investissement ou telle autre exportation au
profit des nationaux.
Et pour décourager les importations, une imposition
plus sévère peut aller jusqu'à 70 et 80% sur le
bénéfice.
Cette façon d'imposer décourage l'esprit
l'entreprise d'où, une fiscalité exagérée encourage
la fraude.
b) Aspect social de l'impôt
L'impôt socialement imposé peut permettre une
redistribution des revenus. C'est un moyen par excellence pour niveler les
différents revenus pour ainsi établir une plus grande
égalité entre les citoyens.
De cette manière, pour des revenus très
élevés, l'Etat impose fortement ; pour des revenus modestes,
l'Etat les impose faiblement ou même les accorde des exonérations
si par des subventions. Aussi, l'Etat peut accorder également des
allocations et des subventions aux chômeurs.
Pour des considérations d'ordre social, des
modalités réductibles pour des charges familiales, et les
impôts très élevés pour des produits de luxe et des
exonérations pour des produits de première
nécessité.
1.3. LES RECETTES NON
FISCALES
1.3.1.
Définition
Le type de recettes non fiscales est récent et n'est
pas universel dans les finances publiques. D'où la
nécessité de circonscrire le cadre des recettes non fiscales.
Autrefois, ces recettes étaient qualifiées « d'autres
recettes ».17(*)
Les recettes non fiscales sont toutes les recettes qui ne sont
pas générées par le fisc et ne font pas l'objet d'un
prélèvement obligatoire de la part de l'Etat. Ce sont des
recettes qui sont issues des revenus de l'entreprise (dividendes) et de la
propriété (domaine public), des redevances
pétrolières, des droits et frais financiers, des ventes non
industrielles, des amendes et confiscations, des cotisations aux caisses de
retraités et aux caisses de protection sociale des fonctionnaires et
assimilés relevant des administrations publiques et des autres recettes
non fiscales (18(*)).
Elles sont composées des taxes perçues par les
établissements publics, on distingue généralement :
ü Les recettes domaniales
ü Les recettes administratives
ü Les recettes judiciaires
ü Les recettes du portefeuille (participation)
1.3.2.
Types de recettes non fiscales (19(*))
Elles sont composées des taxes perçues par les
établissements publics, on distingue généralement :
ü Les recettes domaniales
ü Les recettes administratives
ü Les recettes judiciaires
ü Les recettes du portefeuille (participation)
1.1.1.1. Les recettes
domaniales
Ces ressources désignent les différents revenus
que l'Etat tire de la gestion des biens mobiliers et immobiliers de son
domaine. On peut citer le droit de chasse, de pêche, le droit
d'occupation du domaine public, etc.
1.1.1.2. Les recettes
administratives
Les recettes désignent le prix acquitté par
l'usager de service non industrialisé en contre partie des prestations
ou d'un avantage qu'il en retire. Il ne s'agit pas des primes au sens courant
du terme. C'est plutôt une rémunération modique de service
rendu
On peut donc échapper au paiement d'une telle taxe en
évitant la consommation de service.
Du point de vue moderne, la question de la taxe s'est
déplacée vers l'interventionnisme de l'Etat. En effet, la taxe
apparait comme un bon moyen de pression sociale de sorte que le choix entre
gratuité ou non dépend de résultat que l'Etat cherche
à atteindre. Si les pouvoirs publics se proposent d'élever une
classe, ils peuvent créer une taxe à cet effet. Par contre, s'ils
veulent rendre « gratuitement » ce service, ils le
financeront par l'impôt.
1.1.1.3. Les recettes
judiciaires
Ce sont des recettes qui sont établies par les cours et
tribunaux et payés au Ministère de Justice pour le compte de
l'Etat.
1.1.1.4. Les recettes de
participation
Ce sont des recettes tirées des résultats par
les entreprises publiques et mixtes. Il s'agit des produits des entreprises du
Portefeuille de l'Etat et celles des entreprises nationales et des services
publics industriels.
1.3.3. Etapes de
mobilisation des recettes non fiscales
Au terme de l'article 4 du décret n° 0058 du 27
décembre 1995 portant création, organisation et fonctionnement de
la DGRAD20(*) et sans
préjudice aux dispositions de la loi n° 05/008 du 31 mars 2005,
modifiant et complétant la loi n° 04/015 du 16 juillet 2004 fixant
la nomenclature des actes générateurs des recettes
administratives, judiciaires, domaniales et de participations, ainsi que leur
modalité de perception, la constatation et la liquidation des recettes
non fiscales relèvent de la compétence des services
d'assiette21(*), tandis
que l'ordonnancement et le recouvrement sont effectués par la DGRAD en
collaboration avec les comptables des recettes22(*).
L'encaissement s'effectue auprès des intervenants que
sont les banques commerciales, les autres institutions financières
agréées, les attachés financiers des
représentations diplomatiques de la République
Démocratique du Congo ainsi qu'auprès des comptables publics des
recettes ou des receveurs de la DGRAD dans les localités où les
intervenants financiers agréés ne sont pas
représentés8.
Les recettes encaissées par les intervenants financiers
pour le compte du Trésor Public doivent être reversées
intégralement dans le compte transitoire ouvert au nom du receveur de la
DGRAD, à la banque centrale ou ses succursales tant au niveau central
qu'en provinces, quarante huit heures après leur encaissement. Le
même délai maximum est requis entre le compte transitoire et le
compte général du Trésor.
L'assujetti est obligé de déposer une copie de
la preuve de paiement dûment approuvée par la DGRAD auprès
du comptable public du service d'assiette concerné pour comptabilisation
et apurement.
La DGRAD procède à plusieurs moyens pour
l''encadrement et la mobilisation des recettes non fiscales. Du
côté recette, nous avons la constatation, la liquidation,
l'ordonnancement et le recouvrement.
- Constatation : recherche de produit taxable, identifier
les marchandises, c'est-à-dire recherche à connaitre.
Ex. Le camion transporte quoi ?
- Liquidation : c'est le fait de calculer les
marchandises et les facturer le montant.
- Ordonnancement : vient du mot
« ordre » d'où l'ordonnancement est le fait de
donner l'ordre d'une dépense ou d'une recette ou acte par lequel un
agent de la DGRAD vérifie la légalité et la
conformité des opérations effectuées en amont, par un
service d'assiette.
- Recouvrement : c'est l'action de recouvrer ce qui
était perdu ou perception des sommes dues en poussant les redevables de
se présenter au guichet.
1.3.4. Services
générateurs des recettes non fiscales
Les services générateurs des recettes non
fiscales sont les différents ministères et autres administrations
centrales, qui sont chargés de faire d'une part, la constatation et
d'autre part, la liquidation de ces recettes.
Il s'agit des ministères suivants23(*) :
ü Intérieur ;
ü Affaires étrangères et coopération
internationale ; - Justice et Garde des sceaux ;
ü Information et presse ;
ü Plan ;
ü Etc.
1.3.5. Procédure et étapes de recouvrement des
recettes non fiscales
Les ordonnateurs de la DGRAD sont affectés
auprès des services d'assiettes, divisions provinciales ou services
publics pour exercer les missions de contrôle à posteriori des
opérations de constatation et de liquidation par les agents desdits
services.24(*)
Ils sont dotés des outils nécessaires pour
l'accomplissement de leur mission à savoir :
- un carnet de note de perception,
- l'arrêté interministériel fixant le taux
des droits, taxes et redevance correspondant à l'affectation de
l'ordonnateur.
Après avoir établi la note de perception, ce
dernier procède à un contrôle de conformité de fond
et de forme de cette constatation et ensuite l'inscrit dans le registre des
recettes ordonnancées.
1.1.1.5. Le recouvrement à
l'amiable
Le recouvrement à l'amiable, c'est le fait de recevoir
les recettes de l'Etat déjà ordonnancées à
l'assujetti dans un délai normal ou échéance
prévue.
Ainsi pour faire le recouvrement, les étapes
ci-après sont requises :
a) Présentation de l'assujetti au guichet de la banque
centrale, muni des notes de perception dûment remplies par le service
taxateur de base et la DGRAD pour versement des droits dus au compte du
Receveur de la DGRAD.
b) Remise à l'assujetti par la Banque centrale ou la
DGRAD du bordereau de versement dûment certifié.
c) Délivrance à l'assujetti par le Receveur de
la DGRAD et/ou le comptable public principal des recettes, de l'acquis
libératoire sur présentation du bordereau de versement
accompagné de la note de perception.
d) Validation par la DGRAD des documents et actes
administratifs sur base de la quittance accompagnée du bordereau de
versement certifié par la banque. La validation s'effectuera par
l'apposition sur le document ou l'acte administratif, du cachet de la DGRAD
avec la mention VALIDATION ou par l'estampillage de la quittance de
perception.
1.1.1.6. Le recouvrement forcé
Le recouvrement forcé est fait aux assujettis ne
manifestant pas la bonne foi de s'acquitter des dettes envers l'Etat.
Etant donné que tout ordre de recettes fait l'objet
d'un recouvrement à l'amiable ou forcé, sauf exception tenant
à la nature ou à un caractère contentieux de la
créance ; le recouvrement forcé est toujours
précédé d'une tentative du recouvrement à
l'amiable.
Toutes les sommes dues à titres de droits, taxes et
redevances non payés dans le délai légal sont inscrites
dans l'état de restes à recouvrer.
Ainsi, avant toute poursuite en recouvrement forcé, le
service de recouvrement doit mettre en demeure les débiteurs
défaillants.
La preuve de paiement des dettes envers l'Etat est
constitué notamment de :
Ü Pour le débiteur (assujetti)
- Le bordereau de versement et l'attestation de paiement pour
le règlement en espèce ;
- L'avis de débit et l'attestation de paiement pour le
règlement par voie scripturale lié soit à un ordre de
paiement ou soit à un bordereau de remise de titre ;
- La note de perception ou de versement émargée
par l'intervenant constituant la pièce comptable de prise en recettes au
niveau de comptable public.
Ü Pour l'Etat
- Le relevé journalier de perception des recettes
publiques ;
- Le chèque certifié et barré unique ou
bordereau de versement établi par l'intervenant bancaire ou
financier.
En matière de recouvrement
forcé des droits, taxes et redevances dues au Trésor public
à titre des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de
participations, les poursuites exercées à l'encontre des
assujettis entraînent à leur charge des frais proportionnels au
montant des droits, taxes et redevances (principal, majoration, accroissement)
Avant d'engager les poursuites et sauf au cas où il
jugerait qu'un retard peut mettre en péril les intérêts du
Trésor, le receveur de la DGRAD adresse à l'assujetti un dernier
avertissement l'invitant à payer dans les 15 jours.
1.4. TRANSPORT
Le transport désigne le déplacement d'
objets, de
marchandises, ou
d'individus (humains ou animaux) d'un endroit à un autre. Ces modes de
transport incluent l'
aviation, le
chemin de fer, le
transport routier,
le
transport
maritime, le
transport par
câble, l'acheminement par
pipe-line et
le
transport spatial.
Le mode dépend également du type de véhicule ou d'
infrastructure utilisé.
Les méthodes de transport peuvent inclure l'
automobile, la
bicyclette, le
bus, le
train, le
camion, la
marche à
pied, l'
hélicoptère,
ou l'
avion. Le type de transport
peut se caractériser par son appartenance au secteur public ou
privé.25(*)
Le déplacé peut être : quelque chose
de nombrable, dénombrable ou discret (ex : des
containers) ; quelque
chose de continu (ex. : matériau extrudé ou fluide) ;
ou un animal, quelqu'un ou un groupe d'individu (morts ou vivants). Lors du
parcours, le point départ et d'arrivée peut-être choisi ou
imposé par un prestataire du transport. Pour l'arrivée, le mot
(«
destination »)
est plus précis et utilisé quasi uniquement dans ce secteur.
Un mobile-support-contenant de transport est le plus souvent
nécessaire :
véhicule -
sauf dans les tuyaux de transports. Des infrastructures lourdes sont toujours
nécessaires (port, gares, routes, canaux, ligne de chemin de fer,
circuit, piste, etc.). On peut les séparer en catégories:
infrastructures de
voies de
communication, infrastructures de destination, infrastructures de triage et
d'
intermodalité.
Le pilotage peut être individuel, automatique, centralisé,
semi-automatique. (26(*))
Les
voies de
communication font partie des
infrastructures et
réseaux de
transport, comme les
ouvrages
d'art (ponts, tunnels..) et les bâtiments (gares, parkings...)
associés.
Elles contribuent au phénomène dit de
fragmentation
éco paysagère que la
Trame
verte et bleue cherche à
compenser en
France. Le transport motorisé est par ailleurs une des sources majeures
de pollution.(27(*))
Le transport est un service (
public ou
privé selon les cas) nécessaire ou utile pour de nombreux actes
et activités de la vie courante. Le type de transport et son
caractère plus ou moins intermodal ont des impacts importants en termes
de consommation d'espace et d'énergie, ainsi qu'en termes
d'émissions de polluants et de gaz à effet de serre (et donc en
matière de
santé
environnementale). Il est aussi devenu un secteur économique
fortement lié à l'
industrie du
transport qui s'est fortement développée
simultanément dans les domaines
public et
privé depuis
la
révolution
industrielle. Ce développement a contribué au
phénomène de
mondialisation, ainsi
qu'au développement du
tourisme de
destinations lointaines.
Les moyens techniques ont permis l'invention de quatre types
de transport, s'ajoutant donc à celui assuré par l'humain ou
l'animal. Chacun de ces types de transport, incluant transport de personnes et
de marchandises, peut être subdivisé en deux sous-types :
Ø le transport terrestre (routier,
ferroviaire) ;
Ø le transport aérospatial (aérien et
spatial) ;
Ø le transport aquatique (maritime - y compris
sous-marin - fluvial) ;
Ø le transport par câble (suspendu ou double
contact).
1.5. RESSORT URBAIN
Le mot « ressort urbain » vient de la
structure organisationnelle de la DGRAD au niveau central, qui signifie
l'entité qui gère les recettes non fiscales au niveau de la
ville. Qui a un domaine de compétence au niveau urbain, ne
dépassant les limites d'une ville.
Section 2 :
PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION
La Direction Générale des Recettes
Administratives, Judiciaires et de Participation « DGRAD en
sigle » est un établissement public à caractère
financier a été créée par le décret n°
0058 du 27 décembre 1995 dotée de la personnalité
juridique et jouit d'une autonomie administrative et financière. Elle
est sous la tutelle du Ministère ayant les finances dans ses
attributions.
2.1. OBJECTIFS DE LA DGRAD
L'objectif de la DGRAD est triple :
- Maximisation des recettes : c'est-à-dire
atteindre le montant voulu
- Mobilisation des recettes : c'est-à-dire parties
des assujettis
- Canalisation des recettes : c'est-à-dire montrer
le chemin pour le paiement.
2.2. MISSIONS DE LA DGRAD
Les dispositions du décret n° 0058 du 27
décembre 1995 portant création, organisation et fonctionnement de
la DGRAD précise que la mission principale est l'ordonnancement et le
recouvrement des recettes non fiscales dues au trésor public.
Par contre, les différentes administrations
appelées services générateurs ou services d'assiettes
s'occupent sur base des modalités et des taux fixés par les
textes légaux et réglementaires de la constatation et de la
liquidation des recettes.
Etant donné que le gouvernement donne à la DGRAD
une assignation minimale à atteindre au cours de chaque mois
budgétaire, le législateur a renforcé le pouvoir de cette
régie financière en lui donnant l'ordre de procéder
à un ordonnancement d'office de constatation et liquidation par le
service poseur d'actes et pour autant les faits générateurs d'une
recette prévue là où la réglementation est
établie, ceci par la loi n° 005/008 du 31 mars 2005 modifiant et
complétant la loi n° 04/015 du 16 juillet 2004 fixant la
nomenclature des actes générateurs des recettes.
2.3. ATTRIBUTIONS
La DGRAD, indépendante de la DGI et l'OFIDA, est
dotée d'une autonomie administrative et financière de gestion
avec pour attribution essentielle :
1) le contrôle, avant émission des titres de
perception, de la régularité de toutes les opérations de
constatation et de liquidation des recettes administratives, judiciaires,
domaniales et de participations effectuée par les ministères et
services publics générateurs,
2) la perception de droits, taxes et redevances au titre des
recettes non fiscales constatées et liquidées par les
ministères et services générateurs,
3) la validation des actes et documents administratifs par
opposition des preuves ou références de payement des sommes
dues,
4) la relance, la poursuite en recouvrement forcé les
débiteurs défaillants, conformément aux lois en
vigueur.
2.4. COMPETENCE
La loi financière et le décret n° 0058 du
27 décembre 1995 portant création, organisation et fonctionnement
de la DGRAD repartirent les compétences en matière des recettes
non fiscales de la manière suivante :
1) les opérations de constatation et de liquidation des
dites recettes sont du ressort des autres administrations et services publics
de l'Etat, communément appelés services
générateurs,
2) les opérations d'ordonnancement et de recouvrement,
celles-ci incombent exclusivement à la DGRAD.
L'ordonnancement s'entend comme un contrôle à
posteriori de constatation et de liquidation.
De ce fait la validation des actes et documents administratifs
sont faits par la DGRAD exclusivement en y apposant des preuves et de
références de paiement de sommes dues à l'Etat et au cas
contraire, ces actes et documents sont de nul effet quelle qu'en soi la
signature.
Aucun autre service n'a le droit, en dehors de la DGRAD, seule
investie par la loi, le percevoir et d'organiser ces opérations sous
toutes leurs formes en matière de recettes non fiscales.
2.5. ATTRIBUTION DES SERVICES
GENERATEURS
Au terme du décret n° 0058 du 27 décembre
1995, il est décrit les missions et les attributions des services
d'assiettes dont les ministères pourvus de personnalité
juridique, le pouvoir d'exécuter les quatre phases des recettes
publiques.
Il est attribué aux services d'assiettes d'effectuer
les opérations de constatation et de liquidation qui pour des
ministères est un travail de recherche de paramètre pouvant faire
la comptabilité entre acte générateur et assujettis, pour
persuader celui-ci sur le bien fondé d'un acte, à soumettre
à la régie mobilisatrice des recettes non fiscale qui se charge
de l'ordonnancement et du recouvrement.
A cet effet, la régie orientée les assujettis
aux différents droits, taxes et redevances vers les institutions
bancaires selon la réglementation en matière de règlement
des recettes envers l'Etat.
2.5.1. La constatation
Par la constatation, chaque ministère ou service
d'assiette regroupe, reconstitue tous les éléments utiles
à son élaboration.
Cette opération consiste à identifier à
l'administration fiscale la quantité de la matière imposable ou
taxable par des procédés appropriés.
Pour y arriver, elle cherche des voies et moyens, des
renseignements et indications au vu desquelles les ministères peuvent
apprécier l'importance et la fiabilité de la matière
imposable.
La constatation est très complexe et lacunaire au cas
où les dispositions nécessaires ne seraient pas à leur
portée aussi, le manque des données nécessaires et fiables
permettant l'établissement d'une taxation précise pourrait
être une entrave.
2.5.2. La liquidation
La liquidation n'est que la détermination de la dette
du contribuable ou assujetti, un calcul de la taxe ou de l'impôt qui rend
l'assujetti redevable vis-à-vis du trésor public. Il s'agit
d'appliquer un taux à la matière imposable par des abattements et
déduction, voire même des majorations.
En effet, les différents taux appliqués pour la
liquidation sont fixés par les lois et textes réglementaires
propres aux ministères qui énumèrent les actes à
taxer pour son compte et arrêtent le taux à percevoir en amont, et
en aval. La régie mobilisatrice en organise les modalités
d'ordonnancement et de recouvrement si celle-ci est adaptée aux normes
et textes en vigueur.
2.6. ORGANISATION ET
FONCTIONNEMENT AU NIVEAU NATIONAL
La structure de la DGRAD est décrite selon la logique
du décret n° 0058 du 27 décembre 1995 portant
création, organisation et fonctionnement de celle-ci. Ce décret
prévoit deux structures, à savoir : le Directeur
Général et les Directions.
2.6.1. Le directeur
général
Le directeur général coordonne et supervise
l'ensemble des activités ; il assure la direction, gère le
personnel, les ressources financières ainsi que les biens meubles et
immeubles. Il dispose du pouvoir de coordination et peut reformer les
décisions issues de différentes directions.
Les directions générales adjoints assistent le
directeur général dans ses fonctions. Toutefois, il peut leur
déléguer une partie de ses attributions avec signature
subséquente.
2.6.2. Les directions
La DGRAD comprend, en dehors des directions provinciales dans
chacune de provinces, des directions de l'administration central et deux
directions urbaines à Kinshasa.
2.7. SITUATION GEOGRAPHIQUE DU
RESSORT URBAIN
La Direction générale des recettes
administratives, judiciaires, domaniales et de participation, en sigle
DGRAD/Ressort urbain là où nous avons passé notre stage,
se trouve au premier niveau de l'Office congolais de poste et
télécommunication (OCPT) à Kisangani. Se situe entre le
boulevard Lumumba et Mobutu non loin de la Mairie, de la DGDA et de la SNEL.
2.8. FONCTIONNEMENT DE LA
DGRAD
Le ressort urbain de la DGRAD est dirigé par un Chef de
division qui est le chef de ressort et est secondé par des chefs de
bureau celui chargé du contrôle et ordonnancement ainsi que celui
chargé de recouvrement qui fait le rôle de receveur, enfin les
agents percepteurs et les ordonnateurs. La Secrétaire, ses
collaborateurs, les agents ainsi que les autres personnels.
Il sied de noter qu'au ressort urbain, les agents sont
repartis selon deux services dont l'ordonnancement et le recouvrement.
- Le chef de bureau de contrôle de l'ordonnancement qui
dirige les ordonnateurs ;
- Le chef de bureau de recouvrement qui dirige les recouvreurs
en poussant les redevables de se présenter aux guichets
c'est-à-dire le paiement à la banque.
2.8.1. Le Chef du Ressort
- Il réglemente les opérations d'ordonnancement
et des recettes de la DGRAD
- Il est chargé de son ressort vis-à-vis du
directeur provincial ;
- Il reçoit les ordres du directeur provincial,
repartit les tâches et contrôle l'exécution de celle-ci par
ses collaborateurs ;
- Il exerce sa mission sur toutes les antennes de sa
juridiction ;
- Il assume la coordination primaire des activités des
bureaux afin de facilité le travail de coordination du directeur
à l'échelon le plus élevé ;
- Il gère le personnel, les ressources
financières, les biens mis à sa disposition ;
- Il reçoit les programmes à exécuter et
propose à son chef ses propres initiatives ainsi que celle de ses
subordonnés ;
- Il décide dans toutes les matières de sa
compétence et donne ses avis dans toutes celles qui ne le sont pas.
Il est requis d'un chef de ressort, outre ses connaissances
générales étendues et ses qualités normales et
physiques imposées par les fonctions de commandement, un niveau de
technicité très élevé est exigé au Chef de
division.
Le chef de ressort assure l'étude et la
préparation des projets de décisions ainsi que la constitution du
dossier.
Il sied de dire qu'au niveau de la province, nous avons 9
chefs de Divisions qui sont :
- Division de l'administration et services
générateurs (DASG)
- Division des recettes administratives et judiciaires
(DIRAJUP)
- Division des recettes domaniales (DIRDOM)
- Division de recouvrement d'exception (DIRE)
- Division de l'inspection des services (DIS)
- Division des finances (DIFIN)
- Division des imprimés de valeurs (DIV)
- Division de l'informatique (DINFOR)
- Division des études et contentieux (DECO)
La DGRAD/Province compte 2 types de ressort de type A et type
B.
Le type A compte 3 ressorts :
- Ressort urbain
- Ressort de Bunia
- Ressort d'Aru
Tandis que le ressort du type B compte 4 ressorts à
savoir :
- Le ressort de la Tshopo
- Le ressort de BAS-UELE
- Le ressort de HAUT-UELE
- Le ressort de MAHAGI
Chef de ressort
Chef de bureau recouvrement
Chef de bureau contrôle et
ordonnancement
Cell. Adm, Secré et Infor
Cellule de contrôle et ordonnancement
Les ordonnateurs
Antenne banque
Cellule comptabilité
Receveur adjoint
Les agents recouvreurs
CA Kisangani
CA Tshopo
CA KABONDO
CA MANGOBO
CA MAKISO I
CA MAKISO II
Figure n° 1 :
ORGANIGRAMME DE LA DGRAD/RESSORT URBAIN
Source : Rapport annuel de la DGRAD-RU
2.1.1. 2.8.2. Bureau de
contrôle et ordonnancement
Le bureau de contrôle et ordonnancement est
chargé de :
- Contrôler avant émission du titre de
perception, la régularité de toutes les opérations de
constatation et de liquidation des recettes de la DGRAD et de mener le cas
échéant les enquêtes et les investigations qu'appelle la
motivation, la décision, le renvoi ou redresser le dossier non conforme.
- Etablir la note de perception
- Elaborer les statistiques des recettes constatées et
ordonnancées.
- Gérer la documentation de l'assiette et le dossier
individuel des assujettis.
2.1.1.1. Note de perception
La note de perception a six exemplaires :
- Le volet bleu
- Le volet rose
- Le volet jaune
- Le volet vert
- Le volet bleu claire
- Le volet gris
La note de perception comprend trois parties dont :
- La première est à remplir par le service
taxateur qui comprend : le nom ou la raison sociale, l'article
budgétaire qui est un code, le nombre d'actes qui marque s'il y a
combien des matières taxables, arrêté qui est une
référence aux textes légaux qui l'a utilisé, le
montant taxé en chiffre et en lettre, la date de taxation munie d'un
cachet.
- La deuxième est à remplir par
l'ordonnateur : ici, l'ordonnateur devant une institution de taxation a
deux possibilités qui sont :
· Confirmer la taxation
· Rejeter la taxation
Les éléments à remplir par l'ordonnateur
sont :
L'avis de l'ordonnateur, le montant en chiffre,
l'échéance de paiement (#177; 8 jours), la date d'ordonnancement
et enfin le nom et la signature de l'ordonnateur.
Peut rejeter ou annuler la note de perception que pour des
erreurs matérielles (erreurs sur le nom, montant, adresse, ...). Pour ce
faire, il trace deux lignes transversales entre lesquelles il écrit
« ANNULER ».
- Et enfin, la troisième est à remplir par le
comptable se trouvant au niveau de la banque. Tout en visa par le Chef
d'antenne Banque de la DGRAD.
Lorsque l'ordonnateur juge non conforme et non
régulières les pièces de taxation lui communiquées
par l'agent taxateur, il les renvoie à ce dernier, par un avis non
motivé pour correction au service ayant constaté et
liquidé les recettes.
La loi n° 05/008 du 31 mars 2005 dans son article 4,
Permet à la DGRAD de procéder à la taxation d'office
c'est-à-dire l'ordonnateur remplit lui- même en amont et en aval
la note de perception.
2.1.1.2. Ordonnancements des pénalités
et amendes
Ici, il y a :
- L'émission des bons à payer est
centralisée à la Direction des études et du contentieux
(DECO) où est tenu le registre des bons à payer. Au ressort
urbain, le bon à payer est géré par le bureau
d'ordonnancement sous regard du receveur. Le bon à payer reprend des
références de la note de perception génératrice des
pénalités.
- A l'exclusion des secteurs déterminés par la
direction générale, l'émission du bon à payer et de
la note de perception représentant 60% des pénalités ou
amendes infligées à un assujetti, est soumise à
l'autorisation préalable du Directeur général, du
directeur urbain, ...
- Le suivi du paiement de bon à payer relève de
la direction ou division ayant les finances dans ses attributions.
2.1.1.3. Les documents tenus par l'ordonnateur
Les documents sont :
- Plusieurs arrêtés ;
- Le registre des droits constatés (prise en
charge des taxations) ;
- Le relevé des ordonnancements ;
- La nomenclature budgétaire des recettes qui reprend
les imputations des différents actes générateurs des
recettes ;
- Le registre des articles budgétaires
- La liste des noms et spécimens de signature des
personnes habilitées.
N.B : Ces documents sont dans la
propriété du centre d'ordonnancement, figurent dans les
procès verbaux de remise et reprise.
2.8.3. BUREAU DE RECOUVREMENT ET LE RECEVEUR URBAIN
Toutes les sommes perçues par les intervenants
financiers au titre des droits, taxes et redevances non fiscales ouverts en
leurs livres sont intégralement versées au compte du receveur de
recettes non fiscales.
Le receveur des recettes non fiscales a l'obligation de
prendre en charge les recettes ordonnancées jusqu'à leur
encaissement au compte général du trésor public.
a) Fonctions du receveur urbain
- Encaissement des recettes journalières
déposées par l'Antenne Banque
- De percevoir les sommes dues au trésor public au
titre des recettes de la DGRAD
- Elaborer les statistiques des recettes recouvrées et
non recouvrées
- Gérer le paiement échelonné (plusieurs
tranches)
- De valider les actes ou opérations et les documents
administratifs par l'apposition de preuve et référence des
paiements des sommes dues au trésor public.
- Le suivi des sommes payées en dehors de Kisangani
notamment à Kinshasa.
- Gérer les dossiers des recettes non recouvrées
et de mettre en demeure les débiteurs défaillants ayant toute
poursuite en recouvrement forcé.
Le bureau de recouvrement joue un rôle important
concernant l'encaissement des recettes journalières qui sont
déposées en son nom, c'est-à-dire le nom du compte ouvert
à la Banque mais il n'a pas le droit de retirer l'argent.
Il gère l'antenne banque, la cellule
comptabilité et le bureau du receveur adjoint qui à son tour
gère les agents recouvreurs.
Bref : le bureau de recouvrement prend
acte des recettes recouvrées et faire le suivi des recettes non
recouvrées.
2.8.4. Cellule
Comptabilité
Ce bureau nous permet :
- De connaitre les recettes ordonnancées et les
recettes recouvrées par jours, par mois, ...
- De rédiger l'exposé général, le
rapport de la Banque centrale du Congo ;
2.8.5. Secrétariat
Secrétaire vient du mot Secrétariat qui signifie
secret et taire. Secrétaire : c'est quelqu'un (e) qui travaille au
secrétariat.
· Rôles du Secrétaire
- Est de recevoir les gens pour les annoncer au Chef.
- A double travails, il reçoit les lettres et
expédies les lettres en enregistrant dans le cahier d'expédition
et de réception, après on signe la réception de la lettre
soit l'expédition dans un cahier appelé carnet de
transmission.
- Fournir les renseignements à toute personne qui
désire en avoir.
- Rédiger et servir les correspondances administratives
- Minute les lettres à expédier dont l'objet est
donné par le Chef de ressort.
Dans chaque lettre expédiée, on garde une lettre
de classement pour se référer vite. Il faut savoir garder le
document et de bien mettre en ordre c'est-à-dire le numéro
d'ordre dans chaque lettre reçue ou envoyée.
- Garder les listes de présence.
- Au moment des réunions de service, le
secrétaire est là pour faire le compte rendu.
- Il doit être présentable, propre, arrange le
bureau du Chef.
CHAPITRE DEUX :
CADREMETHODOLOGIQUE ET PRESENTATION DES DONNEES
Dans ce chapitre, il nous sera question de déterminer
la méthode utilisée dans ce travail en vue d'atteindre l'objectif
et de présenter les données des recettes réalisées
de la DGRAD/Ressort urbain de Kisangani pour les traiter au chapitre suivant.
SECTION 1 : CADRE
METHODOLOGIQUE
1.1. POPULATION D'ETUDES
La population d'études ou univers d'enquête est
l'ensemble de groupes humains ou objectifs concernés par les objectifs
de l'enquête, elle désigne l'ensemble des individus auxquels
s'intéresse une étude et ayant tous un caractère
commun.28(*)
Partant de cette définition, notre population
d'étude est constituée par des recettes de transport et voies de
communication générées par la DGRAD/Ressort urbain de
Kisangani. Elles sont représentées ici comme notre population
d'étude du faite que c'est à travers ces recettes que nous avons
bien distingué les différentes recettes transport et voies de
communication ordonnancées et recouvrées, et autres recettes de
la DGRAD/Ressort urbain de Kisangani.
1.2. ECHANTILLON D'ETUDE
« L'échantillon est donc une
représentation de la population, d'un univers, d'un ensemble. C'est le
groupe d'unités qui sera étudiée au cours de
l'enquête. La technique qui permet de déterminer
l'échantillon s'appelle échantillonnage.
Par échantillonnage, il faut donc entendre
« le fait d'échantillonner ou l'action de choisir un nombre
limite d'individus, d'objets ou événements dont l'observation
permet de tirer des conclusions applicables à la population
entière, à l'intérieur de laquelle le choix a
été faite ». (29(*))
Donc l'échantillon qui est considéré par
notre travail est la catégorie des recettes de transport et voies de
communication provenant de voies fluviales et routières
recouvrées par la DGRAD/Ressort urbain de Kisangani durant la
période considérée par notre étude, y compris les
recettes globales.
1.3. NATURE DES DONNEES
Selon l'objet de notre travail, nous avons à faire
à des données quantitatives c'est-à-dire chiffrées.
Ainsi nous avons recouvrées à quelques techniques et
méthodes adéquates pour les collecter et les traiter.
1.4. TECHNIQUE DE RECOLTE DES
DONNEES
Par technique de récolte des données, il faut
entendre selon M. GRAWITZ « les étapes d'opérations
limitées à des éléments pratiques, concrets,
adaptes à un but défini, elles ne sont donc que des outils mise
à la disposition de la recherche et organises dans ce sens ».
(30(*))
C'est pourquoi, dans le cadre de notre recherche, nous avons
fait recours à la technique documentaire qui a consisté à
parcourir les documents que les agents de la DGRAD/Ressort urbain de Kisangani
ont mis à notre disposition.
Nous avons aussi consulté leur rapport à fin des
prélever les statistiques des recettes ordonnancées et
recouvrées qui nous ont permises de présenter ces données
à la deuxième section.
1.5. METHODES DE TRAITEMENT DES
DONNEES
Comme nous l'avons indiqué à la
problématique, nous avons appliquée la méthode
d'accroissement et taux d'accroissement pour la vérification de la
première hypothèse et la méthode de la proportion ensuite
la méthode inductive pour la vérification de la deuxième
hypothèse pour la réalisation de bon résultat.
Méthode inductive
Elle va du particulier au général et comme pont
de départ l'observation des faits et dont découlent les
connaissances économiques des faits réels. (31(*))
Formules
La droite d'ajustement linéaire est donnée
par :
où
- â et b = paramètres à estimer
- n = nombre des observations
- = moyenne arithmétique de y
- = moyenne arithmétique de t
- = variable endogène estimé
- = variable exogène
1.5.1. Technique d'enquêtes
a) Technique documentaire
C'est une technique qui nous a aidés de collecter et de
consulter les divers documents tels que les arrêtés
ministériels.
b) Technique d'interview
C'est une technique qui nous a permis de discuter à
bâton rompus avec les responsables de la DGRAD/Ressort urbain.
c) Technique statistique
C'est une technique qui nous a permis d'ordonner et de grouper
les données en tableaux de préférences de les transformer
en pourcentage et de les représenter graphiquement.
SECTION 2 :
PRESENTATION DES DONNEES
Dans la deuxième section de notre travail, nous serons
obligé de présenter les données sous forme de tableau,
d'une part les recettes de transport et voies de communication et d'autres part
les recettes globales de la DGRAD/Ressort urbain de Kisangani.
2.1. STATISTIQUE DES RECETTES
TRANSPORT ET VOIES DE COMMUNICATION
Arrivé sur le lieu du service, voici les données
reçues qui regroupent toutes les recettes judiciaires et dans ces
recettes, on trouve les recettes ordonnancées et recouvrées
durant la période de notre étude.
Tableau n° 1 : Les recettes de transport et
voies de communication ordonnancées et recouvrées durant la
période de 2009 à 2013.
Année
|
Recettes ordonnancées
|
Recettes recouvrées
|
Ecart
|
2009
|
2.805.450
|
3.250.000
|
444.550
|
2010
|
3.308.590
|
3.924.700
|
616.110
|
2011
|
4.778.700
|
5.635.700
|
58.202.707
|
2012
|
6.363.500
|
5.409.500
|
945.00
|
2013
|
6.895.260
|
5.748.900
|
1.126.594
|
TOTAL
|
24.151.500
|
23.968.800
|
182.700
|
Source : DGRAD/Ressort urbain de Kisangani
Ecart = Ro - Rr
D'où : Ro = Recettes ordonnancées
Rr = Recettes recouvrées
2.2 STATISTIQUE DES RECETTES
GLOBALES
Voici les données chiffrées recueillies au sein
de ce service qui est la DGRAD/Ressort urbain de Kisangani durant la
période de 5 ans de notre étude du travail.
Tableau n° 2 : Les recettes globales
ordonnancées et recouvrées par la DGRAD/Ressort urbain de
Kisangani de 2009 à 2013
Année
|
Recettes ordonnancées
|
Recettes recouvrées
|
Ecart
|
2009
|
120.754.543,3
|
110.345.124,7
|
10.409.418,5
|
2010
|
161.319.796,5
|
119.179.220,4
|
47.982.463,1
|
2011
|
130.021.033,6
|
110.846.838
|
54.014.084,4
|
2012
|
271.944.812,6
|
214.169.421,05
|
61.056.471,55
|
2013
|
294.199.644,9
|
266.198.414,30
|
28.001.230,6
|
TOTAL
|
978.239.830,8
|
820.739.018,45
|
157.500.812,47
|
Source : DGRAD/Ressort urbain de Kisangani
Ecart = Ro - Rr
D'où : Ro = Recettes ordonnancées
Rr = Recettes recouvrées
CHAPITRE TROIS : TRAITEMENT DES DONNEES, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULATS
Section 1 :
TRAITEMENT DES DONNEES
III.1. ANALYSE INDICIAIRE
L'analyse indiciaire consiste à dégager
l'évolution des différentes données ci-dessous dans le
temps à partir du temps initial (to) jusqu'au temps observé (tn)
pour une quelconque donnée, d'une grandeur économique afin
d'étudier en termes de pourcentage (%), si la grandeur économique
concernée évolue à la hausse ou à la baisse. Il
s'agit ici de dégager l'indice relatif à une grandeur
donnée.
L'indice est « une grandeur statistique avec
laquelle on mesure les variations dans le temps, d'une variable ou d'un
ensemble des variables dépendantes » (32(*))
Les indices sont trouvés en appliquant la formule
suivante : , tandis que l'accroissement des indices par rapport à
l'année de base est trouvée par la formule suivante
A partir de ces formules, nous allons calculer les indices des
de recettes de transports et voies de communication de 2009 à 2O13.
III.1.1. Analyse indiciaire des recettes de transport et voies
de communication de 2009 à 2013.
Dans le tableau ci-dessous, nous allons dégager
à partir des formules ci-dessus, les indices et leur accroissements
relatifs aux recettes respectives de 2009 à 2013 d'où le tableau
suivant :
Tableau n° 3 : Evolution
indiciaire des recettes de transport et voies de communication de 2009 à
2013.
Eléments
Années
|
Recettes
|
Indices
|
Accroissement des indices par rapport à
2009
|
2009
2010
2011
2012
2013
|
2.805.450
3.308.590
4.778.700
6.363.500
6.895.260
|
100,00
117,93
144,43
145,85
108,36
|
-
117,93
170,33
226,82
245,78
|
Source : Données du tableau n° 1 et nos
calculs pour les indices et leurs accroissements.
Le tableau ci-dessus appelle le commentaire suivant : de
100% en 2009, les indices de recettes de transports et voies de communication
réalisées par la DGRAD/Ressort urbain en sont passées
à 117,93% en 2010 ; 144,43 % en 2011 ; 145,85% en 2012 et
108,36 % en 2013. Ce qui dégage les accroissements des indices par
rapport à 2009 de l'ordre de 117,93% ; 170,33% ; 226,82% et
245,78%, respectivement en 2010, 2011, 2012 et 2013.
L'évolution de ces recettes peut être
visualisée dans le graphique ci-dessous. D'où le graphique
suivant.
Figure n° 2 : Evolution
indiciaire des recettes de transport et voies de communication
réalisées DGRAD/Ressort urbain de 2009 à 2013.
Source : Elaborée par nous-mêmes sur base
des données du tableau n° 3
L'analyse de cet histogramme ci-dessus montre que les recettes
de transport et voies de communication réalisées par la
DGRAD/Ressort urbain ont évolué à la hausse et cela d'une
année à l'autre, c'est-à-dire de 2009 à 2013.
III.1.2. Analyse indiciaire
des recettes globales de la DGRAD/Ressort urbain de 2009 à 2013.
Tableau n° 4 : Evolution indiciaire des recettes
globales de la DGRAD/Ressort urbain de 2009 à 2013.
Eléments
Années
|
Recettes
|
Indices
|
Accroissement des indices par rapport à
2009
|
2009
2010
2011
2012
2013
|
110.345.124,7
119.179.220,4
110.846.838
214.169.421,05
266.198.414,30
|
100,00
108,80
93,00
193,21
124,29
|
-
108,80
100,45
194,09
241,24
|
Source : Données du tableau n° 2 et nos
calculs pour les indices et leurs accroissements.
Le tableau ci-dessus appelle le commentaire suivant : de
100% en 2009, les indices de recettes globales réalisées par la
DGRAD/Ressort urbain en sont passées à 108,80% en 2010 ;
93,00 % en 2011 ; 193,09% en 2012 et 124,24 % en 2013. Ce qui
dégage les accroissements des indices par rapport à 2009 de
l'ordre de 108,80% ; 100,45% ; 194,09% et 241,24%, respectivement en
2010, 2011, 2012 et 2013.
Figure n° 3 : Evolution indiciaire des recettes
globales réalisées DGRAD/Ressort urbain de 2009 à 2013.
Source : Elaborée par nous-mêmes sur base
des données du tableau n° 4
L'analyse de cet histogramme ci-dessus montre que les recettes
globales réalisées par la DGRAD/Ressort urbain ont
évolué à la hausse de 2009 à 2010, une diminution
en 2011 et encore une hausse de 2012 à 2013.
III.2. ANALYSE ECONOMIQUE DES RESULTATS
La théorie de la tendance générale
demande à ce que, quand il faut observer une variable au cours de temps,
il faut tenir compte de l'évolution (tendance) de cette variable pendant
cette période.
Pour ce faire, l'estimation de l'équation de la
tendance générale s'avère indispensable. Ainsi, la droite
de la tendance générale permet de dégager une seule
tendance, tout en cherchant à montrer si elle est à la hausse ou
à la baisse.
En ce qui nous concerne, il a été
constaté que les mouvements des variables (recettes), augmentent d'une
année à l'autre, et cela d'une façon
générale durant la période allant de 2009 à 2013.
Cette situation doit être aussi vérifiée
à partir de l'équation de la droite d'ajustement linéaire
obtenue à partir des valeurs des éléments ci-après
=
Où « a et b » sont des
paramètres à estimer
Ø « » est la moyenne arithmétique de
« y »
Ø « » est la moyenne arithmétique de
« t »
Ø « n » est le nombre d'observation
Ø « y et t » sont des variables
endogènes et exogènes
Ainsi, nous allons mener ci-dessous, l'analyse
économique des recettes de transport et voies de communication
réalisées par la DGRAD/Ressort, sans oublier des recettes
globales réalisées par la DGRAD/Ressort urbain de 2009 à
2013.
III.2.1. Analyse de la tendance générale des
recettes transports et voies de communication réalisées par la
DGRAD/Ressort urbain de 2009 à 2013.
a) Tendance générale
Il s'agit ici de trouver l'équation de la droite
d'ajustement linéaire des recettes réalisées par la
DGRAD/Ressort urbain 2009 à 2013. D'où le tableau de statistique
des calculs ci-dessous.
Tableau n° 5 : De
statistique des calculs
Année
T
|
Recettes
|
Y
|
t²
|
Yt
|
|
1
2
3
4
5
|
2.805.450
3.308.590
4.778.700
6.363.500
6.895.260
|
100,00
117,93
144,43
145,85
108,36
|
1
4
9
16
25
|
100,00
235,86
433,29
583,4
541,8
|
114,49
118,95
123,41
127,87
|
|
|
|
|
|
132,33
|
Source : Elaboré par nous à partir des
données du tableau n° 1
A partir du tableau ci-dessus, nous allons calculer les
valeurs de , , a et b, d'où les calculs suivants :
Si et, l'équation de la droite d'ajustement linéaire des
recettes réalisées par la DGRAD/Ressort urbain est
égale
L'équation signifie qu'économiquement les recettes réalisées
par la Direction de la DGRAD/Ressort urbain augmentent annuellement de 110,03 %
contre une augmentation correspondante et constante de l'ordre de 4,46 durant
la période considérée.
b) Représentation graphique
L'équation de la droite d'ajustement linéaire des recettes de transport et
voies de communication réalisées par la DGRAD/Ressort urbain peut
être visualisée dans le graphique ci-dessous.
Mais, il faut d'abord calculer les valeurs ci-dessous, mais il
faut d'abord calculer les valeurs de Y1 jusqu'à
Y5, et puis relier Y1 à Y5. D'où
le calcul.
Si t = 1 ;
Si t = 2 ;
Si t = 3 ;
Si t = 4 ;
Si t = 5 ;
Connaissant, la droite d'ajustement linéaire de l'équation peut être tracée en reliant Y1 à
Y5. D'où le graphique ci-dessous.
Figure n°4 : Tendance
générale des recettes de transport et voies de communication
réalisées par la DGRAD/Ressort urbain de 2009 à 2013.
Source : Elaboré par nous-mêmes à
partir des données du tableau n° 5.
Le graphique ci-dessous montre que les recettes de transport
et voies de communication réalisées par la DGRAD/Ressort urbain
ont une tendance générale croissante durant la période
allant de 2009 à 2013 et cela, à partir de la droite d'ajustement
linéaire de cette équation.
III.2.2. Analyse de la tendance
générale des recettes globales réalisées par la
DGRAD/Ressort urbain de 2009 à 2013.
a) Tendance générale
Il s'agit ici de trouver l'équation de la droite
d'ajustement linéaire des recettes réalisées par la
DGRAD/Ressort urbain 2009 à 2013. D'où le tableau de statistique
des calculs ci-dessous.
Tableau n° 6 : De statistique des calculs
Année
T
|
Recettes
|
Y
|
t²
|
Yt
|
|
1
2
3
4
5
|
110.345.124,7
119.179.220,4
110.846.838
214.169.421,05
266.198.414,30
|
100,00
108,80
93,00
193,21
124,29
|
1
4
9
16
25
|
100,00
217,76
279,00
772,84
621,45-
|
94,04
111,55
125,06
138,57
152,08
|
|
|
|
|
|
|
Source : Elaboré par nous à partir des
données du tableau n° 1
A partir du tableau ci-dessus, nous allons calculer les
valeurs de , , a et b, d'où les calculs suivants :
Si et, l'équation de la droite d'ajustement linéaire des
recettes globales réalisées par la DGRAD/Ressort urbain est
égale
L'équation signifie qu'économiquement les recettes des recettes globales
réalisées par la DGRAD/ressort urbain augmentent annuellement de
84,53 % contre une augmentation correspondante et constante de l'ordre de
13,31 durant la période considérée.
b) Représentation graphique
L'équation de la droite d'ajustement linéaire des recettes globales
réalisées par la DGRAD/Ressort urbain peut être
visualisée dans le graphique ci-dessous.
Mais, il faut d'abord calculer les valeurs ci-dessous, mais il
faut d'abord calculer les valeurs de Y1 jusqu'à
Y5, et puis relier Y1 à Y5. D'où
le calcul.
Si t = 1 ;
Si t = 2 ;
Si t = 3 ;
Si t = 4 ;
Si t = 5 ;
Connaissant, la droite d'ajustement linéaire de l'équation peut être tracée en reliant Y1 à
Y5. D'où le graphique ci-dessous.
Figure n° 5 : Tendance générale des
recettes globales réalisées par la DGRAD/Ressort urbain de 2009
à 2013.
Source :
Elaborée par nous-mêmes sur base des données du tableau
n° 6
III.3. PART DES RECETTES DE
TRANSPORT ET VOIES DE COMMUNICATION DANS LES RECETTES GLOBALES DE LA
DGRAD/RESSORT URBAIN
Ici, nous allons dégager la part des recettes de
transport et voies de communication dans les recettes globales.
Tableau n° 7 : Part des recettes de transport et
voies de communication dans les recettes globales
Année
|
Recettes de transport et voies de communication
|
Recettes globales
|
Taux d'accroissement
|
2009
2010
2011
2012
2013
|
2.805.450
3.308.590
4.778.700
6.363.500
6.895.260
|
110.345.124,7
119.179.220,4
110.846.838
214.169.421,05
266.198.414,30
|
2,5 %
2,7%
4,31%
2,97 %
1%
|
TOTAL
|
24.151.500
|
820.739.018,45
|
13,48 %
|
Source : nos données du tableau n° 1 et 2
La méthode de proportion nous servira pour le calcul de
part des recettes de transport de voies de communication dans les recettes
globales de la DGRAD/Ressort urbain durant la période sous étude.
Donc, on aura :
- - - - - Cherchons maintenant la proportion moyenne de 5
ans.
d'où, on aura
Il faut aussi visualiser (ou présenter) la figure
graphique des proportions des recettes de transport et voies de communication
annuelles dans les recettes globales de la DGRAD.
Figure n° 6 : Part des recettes de transport et
voies de communication dans les recettes globales de la DGRAD/ressort
urbain
2009
2010
2011
2012
2013
2,5
2,7
4,31
2,97
1
Année
Taux d'accroissement
Source : Elaboré par nous-mêmes sur base du
tableau n° 7
Economiquement, la part des recettes de transport et voies de
communication a augmenté de 2,5% en 2009 ; 2,7% en 2010 ;
4,31% en 2011 ; pour une diminution 2,97 % en 2012 et 1% en 2013. La
moyenne de cinq ans est de 2,6%.
CONCLUSION ET
SUGGESTION
Nous voici arrivé au terme de notre travail relatif
à l'impact des recettes de transport et voies de communication dans les
recettes globales de la DGRAD/Ressort urbain de 2009 à 2013.
Ainsi, après avoir fait le tour de la
problématique, notre préoccupation s'est articulée autour
des questions suivantes :
- Comment ont évolué les recettes de transport
et voies de communication de la DGRAD/Ressort urbain durant la période
sous étude ?
- Quelle est la part des recettes de transport et voies de
communication dans les recettes globales de la DGRAD/Ressort urbain de 2009
à 2013 ?
A ces questions, nous avons émis les hypothèses
selon lesquelles :
- Les recettes de transport et voies de communication auraient
évoluées à la hausse pendant la période sous
étude.
- Les recettes de transport et voies de communication
présenteraient une part importante dans les recettes globales de la
DGRAD/Ressort urbain durant la période de notre étude.
Ainsi, en réalisant ce travail, L'objectif visé
dans ce travail est de connaitre l'évolution des recettes de transport
et voies de communication ainsi que leur part dans les recettes globales de la
DGRAD/Ressort urbain.
En vue d'entamer des investigations rationnelles et de
demeurer dans le cadre d'une recherche scientifique, nous avons
procédé par la méthode inductive, le traitement des
données, la méthode d'accroissement et taux d'accroissement, puis
la méthode de la proportion nous a facilité la tâche. Afin
de rendre pragmatique ces méthodes, nous avons fait recours à la
technique d'interview libre, documentaire.
Notre travail est subdivisé en trois chapitres auxquels
s'ajoutent l'introduction et la conclusion.
- Le premier chapitre portera sur les considérations
générales ainsi que la présentation du milieu
d'étude.
- Le deuxième chapitre abordera la méthodologie
du travail
- Et enfin le troisième chapitre sera consacré
au traitement des données, analyse et interprétation des
résultats.
Après traitement des données, nous avons abouti
aux résultats selon lesquels l'équation signifie qu'économiquement les recettes réalisées
par la Direction de la DGRAD/Ressort urbain augmentent annuellement de 110,03 %
contre une augmentation correspondante et constante de l'ordre de 4,46 durant
la période considérée. Cela prouve que notre
première hypothèse est confirmée.
La part des recettes de transport et voies de communication a
augmenté de 2,5% en 2009 ; 2,7% en 2010 ; 4,31% en 2011 ;
pour une diminution 2,97 % en 2012 et 1% en 2013. La moyenne de cinq ans est de
2,6%. Cela prouve que notre deuxième hypothèse est
confirmée.
Eu égard aux résultats obtenus, les recettes de
transport et voies de communication en l'occurrence de voie terrestre et
fluviale, ont un impact sur les recettes globales de la DGRAD/Ressort urbain,
nous suggérons ce qui suit :
- Que les générateurs de recettes non fiscales
du Ministère de transport et voies de communication soient
contrôlés par la DGRAD/Ressort urbain pour augmenter de plus les
recettes.
- Que les contribuables honorent leur engagement en payant la
taxe.
Nous n'avons pas la prétention d'avoir
épuisé tous les aspects relatifs à ce sujet. Nous restons
ouvert aux critiques et pensons que d'autres chercheurs vont
s'intéresser à ce sujet pour nous compléter
éventuellement.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
- CRUTZEN A., Economie politique, Ed. Wesmael, Charlier,
Namur, 1970
- DERONGERE p., Méthodes de recherche en sciences
sociales, Paris, Dalloz, 1999, p.20
- MISENGA, M., Statistique descriptive, cours
inédit, G1, FSEG/UNIKIS, 2007 - 2008.
- MORUANY Y., Economie générale, Ed. SIREY,
Paris, 1970
- MUCCHIELLI cité par UTSHUNA LONGI, Impact de
prêts accordés par le FPI sur le développement de
Kisangani, Inédit, 2013.
- SCAILLET S., Méthode générale et
pratique, 3e revue et augmentée, la société
- Beaujolais BOFOYA KOMBA, Finances publiques approfondies,
éd. Galimage,
II. COURS
- Bernard LISSENDJA, cours d'IRS, G1, FSEG, UNIKIS, 2010 -
2011
- KAWATA, J., Finances publiques, cours inédit, UNIKIS,
2006, p.67
- OTEMIKONGO M., Initiation à la recherche
scientifique, cours ronéotypé, G1, FD, UNIKIS, 2013-2014,
III. TRAVAUX ANTERIEURS
- ABAMAKE DODRI G., la part des recettes domaniales dans les
recettes globales de la DGRAD, TFC, FSEG, UNIKIS, 2008 - 2009.
- André MUSWAMBA MPOYI, Etude de la mobilisation des
recettes non fiscales dans une régie financière. Cas de la DGRAD
Kasaï - oriental, TFC, ISP-MBUJI-MAYI, 2010 - 2011.
- Jacqueline NTANGA MULUMBA, Problématique du
recouvrement des recettes non fiscales : approche d'efficacité et de
performance - cas de la DGRAD/Kasaï Oriental, de 2003 à 2007,
Mémoire de Licence en Sciences Commerciales et Administratives, ISP -
Mbuji-Mayi, Juillet 2009
- KITUME MAYUTO E., Etude évolutive de contrat
programme de la réalisation des recettes non fiscales par la DGRAD/PO de
2002 à 2005, TFC, FSEG, UNIKIS, 2005 - 2006
- LUAMBO MAKANZU, Apport des recettes judiciaires dans la
mobilisation des recettes non fiscales, Cas de DGRAD/MATADI, TFC, ISP-MATADI,
2008 - 2009
- MUSWAMBA A., Etude de la mobilisation des recettes non
fiscales dans une régie financière, Cas de la DGRAD/KASAI
ORIENTAL, TFC, ISP-MBUJI-MAY, 2012 - 2013
IV. DOCUMENTS OFFICIELS & LAROUSSE
- Ministère du Budget, circulaire n° 002/CAB/VIM
BUDGET/2012 du 09/08/2012
- Ministère du Budget, Circulaire n°
001/CAB/MIN/BUDGET/2010 du 03 janvier 2010 contenant les instructions relatives
à l'exécution du budget de l'Etat pour l'exercice 2010, Kinshasa,
Janvier 2010
- Loi n° 05/008 du 31 mars 2005 modifiant et
complétant la loi n° 04/15 du 26 juillet 2004 fixant nomenclature
des actes générateurs des recettes administratives, judiciaires,
domaniales et de participations.
- Article 4 du décret n° 0058 du 27
décembre 1995 portant création, organisation et fonctionnement de
la DGRAD
- Nomenclature des actes générateurs des
recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations in
journal officiel de la République Démocratique du Congo,
numéro spécial, du 30 avril 2006
- Petit Larousse (Dictionnaire de Français), Ed.
Hachette, Paris, 2006, p. 210
V. WEBOGRAPHIE
-
www.memoireonline.recettesadministrtives.com
-
www.memoireonline.com/l'apport des recettes judiciaires dans la
mobilisation des recettes fiscales en RDC.
- www.google.com/transport
-
www.wikipedia.org/transport
-
www.google.com/les moyens de
transport
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
REMERCIEMENTS
0. INTRODUCTION
1
0.1. ETAT DE LA QUESTION
1
0.2. PROBLEMATIQUE
3
0.3. HYPOTHESES
4
0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL
5
0.5. CHOIX ET INTERET DU TRAVAIL
5
0.6. METHODOLOGIE
6
0.7. DELIMITATION DU SUJET
7
0.8. SUBIDIVISION DU TRAVAIL
7
CHAPITRE UN : CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES
FINANCES PUBLIQUES
8
Section 1 : DEFINITIONS DES CONCEPTS
8
1.1. LES RECETTES DE L'ETAT
8
1.2. LES RECETTES FISCALES
8
1.2.1. Les Impôts
9
1.2.2. Les aspects de l'impôt
10
1.3. LES RECETTES NON FISCALES
11
1.3.1. Définition
11
1.3.2. Types de recettes non fiscales ()
12
1.3.2.1. Les recettes domaniales
12
1.3.2.2. Les recettes administratives
12
1.3.2.3. Les recettes judiciaires
13
1.3.2.4. Les recettes de participation
13
1.3.3. Etapes de mobilisation des recettes
non fiscales
13
1.3.4. Services générateurs
des recettes non fiscales
15
1.3.5. Procédure et étapes de
recouvrement des recettes non fiscales
15
1.3.5.1. Le recouvrement à
l'amiable
16
1.3.5.2. Le recouvrement forcé
16
1.2. TRANSPORT
18
1.3. RESSORT URBAIN
19
Section 2 : PRESENTATION DU CHAMP
D'INVESTIGATION
20
2.1. OBJECTIFS DE LA DGRAD
20
2.2. MISSIONS DE LA DGRAD
20
2.3. ATTRIBUTIONS
21
2.4. COMPETENCE
21
2.5. ATTRIBUTION DES SERVICES
GENERATEURS
22
2.5.1. La constatation
22
2.5.2. La liquidation
23
2.1. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT AU NIVEAU
NATIONAL
23
2.1.1. Le directeur général
23
2.1.2. Les directions
24
2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE DU RESSORT URBAIN
24
2.6. FONCTIONNEMENT DE LA DGRAD
24
2.6.1. Le Chef du Ressort
24
Figure n° 1 : ORGANIGRAMME DE LA
DGRAD/RESSORT URBAIN
27
2.6.2. Bureau de contrôle et
ordonnancement
28
2.6.3. BUREAU DE RECOUVREMENT ET LE RECEVEUR
URBAIN
30
a) Fonctions du receveur urbain
30
2.6.4. Cellule Comptabilité
31
2.6.5. Secrétariat
31
? Rôles du Secrétaire
31
CHAPITRE DEUX : CADREMETHODOLOGIQUE ET
PRESENTATION DES DONNEES
33
SECTION 1 : CADRE METHODOLOGIQUE
33
1.1. POPULATION D'ETUDES
33
1.2. ECHANTILLON D'ETUDE
33
1.3. NATURE DES DONNEES
34
1.4. TECHNIQUE DE RECOLTE DES DONNEES
34
1.5. METHODES DE TRAITEMENT DES DONNEES
34
1.5.1. Technique d'enquêtes
36
SECTION 2 : PRESENTATION DES DONNEES
36
2.1. STATISTIQUE DES RECETTES TRANSPORT ET VOIES DE
COMMUNICATION
36
2.2 STATISTIQUE DES RECETTES GLOBALES
37
CHAPITRE TROIS : TRAITEMENT DES DONNEES,
ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULATS
38
Section 1 : TRAITEMENT DES DONNEES
38
III.1. ANALYSE INDICIAIRE
38
III.1.1. Analyse indiciaire des recettes de
transport et voies de communication de 2009 à 2013.
38
III.1.2. Analyse indiciaire des recettes globales
de la DGRAD/Ressort urbain de 2009 à 2013.
40
III.2. ANALYSE ECONOMIQUE DES RESULTATS
41
III.2.1. Analyse de la tendance
générale des recettes transports et voies de communication
réalisées par la DGRAD/Ressort urbain de 2009 à 2013.
42
III.2.2. Analyse de la tendance
générale des recettes globales réalisées par la
DGRAD/Ressort urbain de 2009 à 2013.
45
III.3. PART DES RECETTES DE TRANSPORT ET VOIES DE
COMMUNICATION DANS LES RECETTES GLOBALES DE LA DGRAD/RESSORT URBAIN
47
CONCLUSION ET SUGGESTION
50
BIBLIOGRAPHIE
52
* 1 KAWATA, J., Finances
publiques, UNIKIS, 2006, p.67
* 2 Ministère du Budget,
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* 4 LUAMBO MAKANZU, Apport
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de DGRAD/MATADI, TFC, ISP-MATADI, 2008 - 2009
* 5 KITUME MAYUTO E., Etude
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FSEG, UNIKIS, 2008 - 2009.
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politique, Ed. Wesmael, Charlier, Namur, 1970, p. 17
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* 14 Ministère du
Budget, Circulaire n° 001/CAB/MIN/BUDGET/2010 du 03 janvier 2010 contenant
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* 17 André MUSWAMBA
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régie financière. Cas de la DGRAD Kasaï - oriental,
TFC, ISP-MBUJI-MAYI, 2010 - 2011.
* 18 Beaujolais BOFOYA KOMBA,
Finances publiques approfondies, éd. Galimage, p.85
* 19 Beaujolais BOFOA KOMBA,
idem, p.86
* 20 Article 4 du décret
n° 0058 du 27 décembre 1995 portant création, organisation
et fonctionnement de la DGRAD
* 21 Loi n° 05/008 du
31 mars 2005 modifiant et complétant la loi n° 04/15 du 26 juillet
2004 fixant nomenclature des actes générateurs des recettes
administratives, judiciaires, domaniales et de participations
* 22 Ministère du
Budget, Circulaire n° 001/CAB/MIN/BUDGET/2010 du 03 janvier 2010 contenant
les instructions relatives à l'exécution du budget de l'Etat pour
l'exercice 2010, Kinshasa, Janvier 2010
* 23 Nomenclature des actes
générateurs des recettes administratives, judiciaires, domaniales
et de participations in journal officiel de la République
Démocratique du Congo, numéro spécial, du 30 avril 2006
* 24 Jacqueline NTANGA
MULUMBA, Problématique du recouvrement des recettes non fiscales :
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Oriental, de 2003 à 2007, Mémoire de Licence en Sciences
Commerciales et Administratives, ISP - Mbuji-Mayi, Juillet 2009
* 25
www.google.com/transport
* 26
www.wikipedia.org/transport
* 27
www.google.com/les moyens de
transport
* 28 MUCCHIELLI cité par
UTSHUNA LONGI, Impact de prêts accordés par le FPI sur le
développement de Kisangani, Inédit, 2013.
* 29 Bernard LISSENDJA, cours
MRSS, G2 FSEG, UNIKIS, 2012 - 2013.
* 30 idem
* 31 MORUANY Y., Economie
générale, Ed. SIREY, Paris, 1970, p. 40
* 32 MISENGA, M.,
Statistique descriptive, cours inédit, G1, FSEG/UNIKIS, 2007 -
2008.
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