2. La gestion des carrières
Face aux changements relativement rapides qui
caractérisent les milieux de travail de nos jours, les activités
de développement professionnel, et donc de mobilité au travail,
ont pris beaucoup d'importance. Au niveau organisationnel, la
mobilité des travailleurs se révèle
particulièrement utile en ce qu'elle permet d'améliorer la
performance des travailleurs, de faciliter la diffusion d'une culture en
interne et de gérer efficacement l'emploi en fonction des
évolutions des marchés. Au niveau individuel, cet outil permet
aux travailleurs de piloter et de construire leur carrière
professionnelle selon les opportunités qui leur sont offertes dans
l'organisation (Hindley & Aparisi, 2008).
Ces pratiques de mobilité doivent cependant
être destinées à l'ensemble des travailleurs. Or, la
recherche suggère que plus les travailleurs vieillissent, moins
ils participent à des activités de ce type. Pourtant, de
nombreux seniors seraient favorables à l'idée de continuer
à développer leur carrière, que ce soit parce qu'ils
connaissent trop bien leur travail ou parce qu'ils souhaitent conserver un
rythme de travail empreint de nombreux changements. En outre, lorsqu'un
individu arrive à un plafond dans sa carrière et qu'il n'a plus
la possibilité de miser sur son aspiration à l'avancement pour
s'épanouir au travail, il en vient à chercher d'autres
motifs de satisfaction en dehors de la sphère professionnelle.
Voilà pourquoi il est indispensable de ne pas réserver les
promotions à une catégorie de travailleurs en particulier.
Les entreprises en général et ENEO en particulier se doivent de
« briser » les plafonds de carrière et de proposer des
parcours intéressants, voire une seconde carrière aux seniors
afin d'éviter un déclin de leurs compétences au fil du
temps, ainsi qu'une dégradation des connaissances
organisationnelles.
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