Conclusion
L'enjeu de cette étude consistait à donner un
bref aperçu sur les pratiques professionnelles de la
phytothérapie en Afrique (Cas de la phytothérapie du cancer ),
Cette étude sur les aspects épidémiologiques et
biologiques de la phytothérapie anticancéreuse a permis de
faire les observations suivantes : Il existe en Afrique des
phytothérapeutes qui prendraient en charge les cancers. Ces
phytothérapeutes sont la plupart des hommes âgés de plus de
30 ans avec un âge moyen de 56,7#177;13,5 ans. Le cancer est
diagnostiqué sur base d'un signe clinique qui est la plaie. Le cancer
est diagnostiqué sur base d'un signe clinique qui est la plaie.
La majorité des phytothérapeutes ont acquis leur
science anticancéreuse par transfert familial. Cette étude en
appelle d'autres pour vérifier la nature exacte des lésions
considérées comme cancers par les phytothérapeutes et
également la classification pharmacologique de différentes
plantes.
Les pratiques les plus sollicitées restent : la
macération, la décoction et l'infusion des extraits totaux des
plantes médicinales dans les bains marins. Les recettes
préparés sont administrées par voies entérales
à une dose spécifiée qui varie d'une plante à
l'autre et d'autres sont administrées par voie locales sur l'organe
cible affectée.
Les préparations à base d'herbes sont
très prometteuses parce que leurs ingrédients se
développent en lien étroit avec la vie, et si on les
étudie convenablement elles peuvent finir par s'avérer moins
toxique que les médicaments synthétiques.En outre, la plupart
des préparations à base d'herbes conservent leurs vitamines
revitalisantes, leurs minéraux et d'autres microéléments
nutritifs que contiennent les ingrédients de la plante
originale.Beaucoup reste à faire, par conséquent. Il faut
rationaliser les dosages par exemple, à des
préparations « mises en flacons »analogues
à celles de la médecine orthodoxe. Le but en est
d'éviter la nécessité de recommencer chaque fois des
coctions qui prennent beaucoup de temps, au contraire, on les aurait ainsi
constamment à portée de la main.Il en résulte que parfois
certains flacons explosent brusquement et avec violence à cause des
microbes qui s'y trouvent emprisonnées et des gaz qu'ils expirent et
qui exerce une pression montante sur le bouchon les parois du flacon.La
nécessité d'étudier les pratiques professionnelles de la
phytothérapie ne devrait cependant pas se limiter à l'aspect qui
concerne les plantes.D'autres secteurs doivent aussi
êtreétudiés,et en profondeur, autant que possible. Ce
faisant, on permettrait à la phytothérapie d'apporter sa
contribution légitime, digne et utile à la solution de certains
problème que pose aujourd'hui l'accession aux soins médicaux.
Perspectives
Au terme de cette étude, je chute avec quelques
suggestions :
- S'assurer que le diagnostic des cancers est confirmé
par un agent de santé
- OEuvrer pour valoriser des produits traditionnels.
- Promouvoir le respect mutuel avec la
phytothérapie
- Associer les phytothérapeutes aux réunions des
comités de santé à divers niveaux
- Appuyer les associations de phytothérapeutes dans la
mise en place et l'entretien des jardins des plantes médicinales dans
les différentes localités de l'Afrique.
- Impliquer les séances d'information à
l'endroit de la population.
- Instaurer un système de gestion durable des savoirs
et pratiques locaux.
- Développer les mesures et moyens visant à
améliorer la préparation, la présentation et la
conservation des remèdes traditionnels, sans leur enlever
authenticité.
- Appuyer la phytothérapie dans la validation de leurs
produits, en les soumettant à des études d'évidence,
éthnomédicale.
- Promouvoir la recherche en phytothérapie
- Harmoniser des modules avec les pays de la
sous-région dans le cadre d'un enrichissement mutuel.
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