CHAPITRE DEUXIEME : CADRE METHODOLOGIQUE ET
PRESENTATION DES
DONNEES DU TERRAIN
Il s'agit dans ce chapitre de procéder d'abord par une
petite démonstration de notre procédure empruntée pour
arriver à récolter les données qui ont fait l'objet du
contenu même de ce présent travail, et puis, présenter les
données chiffrées de notre enquête. Ce chapitre comprend
deux grandes sections dont la première porte sur le cadre
méthodologique et la deuxième est axée sur la
présentation des données du terrain.
SECTION.I : CADRE METHODOLOGIQUE
Une bonne étude sur « établissements
publics et gestion des étudiants internes. Cas de l'université de
Lubumbashi » ne peut se contenter seulement du constat, mais aussi elle
doit surtout déterminer l'état des choses et proposer des
solutions en vue de permettre à l'université d'assurer sa
responsabilité dans la dite gestion des étudiants internes. Ces
propositions ou recommandations viendront non seulement de nos observations
faites sur la manière dont ces étudiants sont gérés
mais aussi de la communauté estudiantine vivant sur les cités
universitaires victime de cette gestion avec toutes ses conséquences.
En effet, toutes les questions qui nous ont guidé dans
cette enquête ont été formulées en fonction des
objectifs que nous nous sommes assigné dans cette étude et en
fonction des hypothèses que nous avons dû dégager dans ce
travail grâce à la question majeure qui a constitué le
socle même de notre problématique, dont nous nous sommes
tâché de savoir quelle serait la responsabilité de
l'université de Lubumbashi dans la gestions des étudiants
internes ? Et nos hypothèses se sont résumées en ces mots
: assurer la sécurité et leur protection, veiller aux conditions
d'hygiène, veiller à l'efficacité de son administration et
adopter les politiques possibles pour une gestion rationnelle des
étudiants internes, et enfin mettre à leur disposition des moyens
nécessaires pour améliorer leur cadre de vie. Mais cette
responsabilité semble ne pas être assurée.
Les réponses à ces différentes questions,
exigent des enquêtes sur le terrain, des rencontres et des discussions
avec les étudiants internes et les différents gestionnaires sur
le campus et surtout des témoignages oraux récoltés
auprès des internes sur les cités universitaires. Ce thème
d'actualité exige également pour son analyse et sa
compréhension, le recours à la fois à l'abondante
littérature sur les universités congolaises en
général et sur l'université de Lubumbashi en particulier
et surtout aussi encore, aux témoignages oraux
récoltés aux anciens Kassapards qui habitaient
sur le campus par rapport à la manière dont ils étaient
gérés dans les temps passés.
Nous voulons ici préciser que notre population
d'étude est constituée tout simplement des étudiants
internes vivant sur les cités universitaires. C'est-à-dire, toute
catégorie des étudiants ne nous intéresse pas dans le
cadre de cette enquête sauf, tout étudiant habitant sur le campus.
Autrement dit, l'étendue de notre l'enquête est limitée
à une population cible en l'occurrence les étudiants internes sur
les cités universitaires et grâce à cette population, nous
avons dû constituer un échantillon illustratif de 50 sujets
étudiants internes dont 32 hommes (64%) et 18 filles (36%). Ces
étudiants ont été interrogés par interview à
questions fermées mais aussi par entretien libre.
Les objectifs de cette enquête son d'une importance non
la moindre pour la communauté estudiantine résidant sur les
cités universitaires par le fait qu'elle cherche à décrire
le mode de vie des étudiants internes par rapport à la
manière dont ils sont gérés par l'université ; se
rendre compte si l'université assure réellement sa
responsabilité dans la gestion de ces derniers et enfin proposer les
pistes de solution.
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