AVANT PROPOS
Le présent rapport de stage est le fruit du stage
effectué au sein de la structure de la Direction des affaires juridiques
et contentieuses de la Direction Générale des Douane et Accises,
DGDA en sigle.
Pour nous acquitter de ce devoir combien indispensable
à notre formation, nous avons pendant le temps nous imparti par
l'université, oublié le chemin de celle-ci pour confronter la
théorie y apprise à la pratique professionnelle.
Ce rapport s'adresse non seulement à
l'université qui nous a recommandée, mais aussi à la
Division de Formation, laquelle nous a affectés à la Direction
des affaires juridiques et contentieuses.
Au sujet de cela, nos sincères remerciements sont
adressés d'abord au Dieu tout puissant qui par sa grâce a permis
que ce stage ait eu lieu et que nous parvenions à son terme.
A Monsieur KABESE MUSANGU.B, Directeur des affaires juridiques
et contentieuses, dont l'accueil et la vigueur nous sont d'un apport louable,
ainsi qu'à ses Sous Directeurs, nous citons ici Le Sous-Directeur
MULUMBA MWEWA.C, responsable de la Sous-Direction des affaires juridiques dans
laquelle nous étions affecté et le Sous-Directeur De m'avoir
permis de passer ma dernière semaine à la sous-direction des
affaires contentieuses, au conseil d'Inspecteurs, particulièrement
à l'Inspectrice de la Sous-direction des affaires juridiques et
contentieuses
Madame LAURAT AZAMA, nous adressons l'expression de notre
profonde gratitude
Un mois durant, en dépit des multiples occupations
liées à l'exercice de leurs fonctions, nos encadreurs ont bien
voulu se consacrer à notre formation. A ce titre, ils rendent service
non seulement à l'Université, mais aussi à
l'étudiant que nous sommes et surtout aux travailleurs que nous serons
demain.
Nous saluons donc en cette marque de disponibilité
manifestée, Messieurs Stéphane LITOMBA, Chris Kabeya, Gilbert
OKITO, Alain kambere. Mesdames patience KAPINGA, Ange MUKWANGA, Carole
KAMWANYA,Godelive qui malgré leurs multiples occupations au sein de
cette Direction ont accepté de pouvoir nous encadrer tout au long de
notre stage. Nous n'oublierons jamais de dire merci aux mamans
secrétaires de la DAJC, et tonton George du DRHpour leur gentillesse et
amour envers nous durant tout notre temps de stage.
Que tous les agents de la Direction des affaires juridiques et
contentieuses (DAJC) reçoivent ici nos sincères remerciements.
Notre voeu est que ce stage soit le tremplin qui nous
projettera vers la vie professionnelle, pour que le meilleur soit notre
destinée.
INTRODUCTION
A la lumière de l'évolution de la science il
s'avère indispensable à la fin de chaque stage, d'initier les
étudiants à confronter la théorie acquise d'ores et
déjà à la pratique qui se pointe à l'horizon. C'est
pourquoi, la faculté de Droit de l'Université de Kinshasa envoie
ses étudiants de 5ème année de Licence ainsi
que ceux de troisième année de Graduat dans les entreprises
publiques ou privées afin d'effectuer un stage académique
à l'issus duquel l'étudiant rédigera un rapport et sera
coté.
Sous la direction de l'encadreur, l'étudiant va joindre
la théorie à la pratique et va même assimiler certaines
notions d'administration non apprise à l'Université. Cet exercice
requiert donc une importance capitale. Et pendant cette période,
l'étudiant vit déjà les réalités du monde du
travail. Aussi, il se prépare à transcender les
difficultés qui ne manqueront pas de surgir dans sa future vie active.
Pour notre part, en cette fin de cycle de Licence, le choix
opéré à cet effet porte sur la Direction des affaires
juridiques et contentieuses de la Direction Générale des Douanes
et Accises. La DGDA est située à la place Royale dans la commune
de la Gombe et ce stage s'est déroulé dans la période
allant du 06 avril au 06 mai 2015
Notre rapport comprendra trois
chapitres, à savoir :
v Chapitre I : La présentation de la Direction
Générale des Douanes et Accises ;
v Chapitre II : La présentation de la Direction
des affaires juridiques et contentieuses ;
v Chapitre III : Le déroulement des
activités du stage.
CHAPITRE I : PRESENTATION DE
LA DIRECTION GENERALE DES DOUANES ET ACCISES
I.1 HISTORIQUE DE LA
DGDA
L'administration Douanière congolaise remonte de
l'époque coloniale, c'est à-dire avec l'histoire de l'occupation
étrangère de l'Afrique puis à celle de l'Etat
Indépendant du Congo. Une structure douanière fut mise sur pied
à l'époque pour permettre à l'Etat de réaliser
des recettes nécessaire à l'occupation et à l'exploitation
du territoire. Après l'indépendance en 1960, la douane a
été mise sous tutelle du Ministère des finances sous
l'appellation de « l'Administration des Douanes et Accises, » A.D.A
en sigle. Celle-ci fonctionnait comme une Direction de ce Ministère. Ce
service a été érigé en office ou Institution au
terme de l'ordonnance numéro 79-114 du 15 mai 1979 portant
création et statut d`un établissement public
dénommé « Office de Douanes et Accises, » en sigle
OFIDA. Cet office était soumis à la loi numéro
78-002 de janvier 1979 portant disposition générale
applicables aux entreprises ; de ce fait, il devient un service public
à caractère administratif, économique et financier,
doté de la personnalité juridique. Il se substitue enfin à
l'ancienne Administration des Douanes et Accises et est classé
dans la catégorie A, groupe II, conformément à
l'ordonnance numéro 78-157 du 6 décembre 1978, fixant les
allocations des membres des conseils d'Administration, des commissaires aux
comptes ainsi que le traitement des Délégués
généraux des entreprises publiques. Au terme des prescrits du
décret numéro 09-43 du 03 décembre 2009 portant
création et organisation de la Direction Générale des
Douanes et Accises qui stipule dans son article premier, qu'il est
créé, au sein du Ministère des Finances, un service public
doté de l'autonomie administrative et financière
dénommée « DIRECTION GENERALE DES DOUANES ET ACCISES,
» en sigle DGDA. Bref, de décret érige l'Office des Douanes
et Accises en une des Directions du Ministère de Finances, avec les
mêmes missions et attributions qui lui étaient dévolues.
I.2 MISSIONS DE LA DGDA
Aux termes des articles 4 et 5 du Décret et dans les
conditions prévues par les lois et règlements, la Direction
Générale des Douanes et Accises exerce sur
l'étendue du territoire national, toutes les missions et
prérogatives relatives à l'application des législations
douanières et accisiennes, ainsi qu'à celles des toutes les
autres textes légaux et réglementaires liés à
l'importation ou l'exportation, au transit et au séjour des marchandises
en entrepôt de douane. A ce titre, elle est chargé de :
v La perception des droits, taxes et redevances à
caractère douanier et fiscal, présents et à venir, qui
sont dus soit du fait de l'importation ou de l'exportation des marchandises de
toute nature, soit du fait de leur transit ou de leur séjour des
marchandises en entrepôt douanier ;
v La perception des droits d'accises et de consommation
présents et à venir ;
v La classification des marchandises ainsi que la
détermination de leur origine et de leur valeur en douane à
l'importation et à l'exportation ;
v Le contrôle des prix ex-usine des produits soumis aux
droits d'accises ;
v La conception et la mise en oeuvre des mesures visant la
facilitation et la sécurisation des échanges commerciaux, ainsi
que celles relatives à la production locale des produits soumis aux
droits d'accises ;
v Le renforcement des capacités du personnel aux
techniques modernes de gestion dans le domaine des douanes et accises ;
v La protection de l'espace économique national, en
particulier par l'application des normes aux frontières ;
v L'application des législations connexes aux
frontières concernant la protection de l'environnement
conformément aux conventions internationales ;
v La protection de la société par la lutte
contre le trafic illicite des marchandises dangereuses, des déchets
toxiques et des produits qui appauvrissent la couche d'ozone ;
v La mise en oeuvre des mesures de protection de la chaine
logistique internationale ;
v La participation à la politique d'intégration
du pays dans les communautés économiques
régionales ;
v La surveillance des frontières nationales et des
fabriques des produits soumis aux droits d'accises ;
v La lutte contre le terrorisme et la criminalité
transfrontalière organisée ;
v La lutte contre le blanchiment d'argent ;
v La recherche et la constatation des infractions en
matière des douanes et accises et aux législations
connexes ;
v La lutte contre la contrefaçon et autres atteintes
aux droits de la propriété industrielle, intellectuelle et
artistique ;
v L'établissement et la publication des statistiques du
commerce extérieur sur la base des données
récoltées lors du dédouanement des marchandises.
En vertu de la présence permanente aux
frontières, la DGDA a compétence pour liquider, percevoir et
recouvrer les impôts, taxes et commissions, redevances ou organismes
publics lorsqu'ils sont dus soit à l'occasion de l'importation et/ou de
l'exportation des marchandises, soit du fait de leur transit.
I.3 OBJECTIFS PURSUIVIS PAR LA DGDA
Au regard des missions confiées à la DGDA,
celle-ci comme son gestionnaire de tutelle, ont fixé des objectifs
à savoir :
v Perfectionner le recouvrement et versement au trésor
public, dans toute leur totalité et dans le meilleur délai, tous
les impôts et taxes perçus ;
v Imaginer des nouvelles procédures de
perception ;
v Minimiser les pertes et fraudes dans le domaine de
douane ;
v Elargir le champ de perception et de contrôle, en
demeurant dans les prérogatives de la DGDA ;
v Moderniser le travail ;
v Tendre vers une douane de proximité.
I.4 RAISON SOCIALE ET ECONOMIQUE DE LA DGDA
I.4.1 Raison sociale
La DGDA contribue au vécu quotidien des nombreux
ménages éparpillés dans le pays compte tenu de l'effectif
de ses agents.
I.4.2 Raison économique
Les droits et taxes frappant les marchandises importées
et exportées ainsi que les marchandises fabriquées localement
permettent à la DGDA de les recouvrir pour le compte du trésor
public. Ils constituent des ressources nécessaires au financement du
budget de l'Etat.
L'entrée des devises contribue à la
stabilisation de la monnaie nationale, en outre, elle assure la formation de
ses agents en matière douanière, informatique et autres.
I.5 SITUATION GEOGRAPHIQUE
Le siège sociale de la Direction Générale
des Douanes et Accises est situé à Kinshasa sur l'immeuble
SANKURU, place Royale dans la commune de la Gombe sur le Boulevard du 30
Juin.
I.6 STRUCTURE ORGANIQUE DE LA DGDA
I.6.1 Structure Générale
Le Décret n° 011/06 de la 25/01/2011 portante
institution du cadre organique de la DGDA détermine la structure de la
Direction Générale de Douanes et Accises qui
Comprennent :
v Une administration centrale ayant des Directions et des
services centraux de Douane ;
v Des Directions et inspections provinciales ainsi que des
bureaux de douane ;
v Des représentations de douane à
l'étranger.
L'administration Centrale fonctionne dans la capitale du pays,
à Kinshasa et c'est elle qui administre les services provinciaux.
I.6.2 Organigramme général
Après adoption du nouveau cadre organique de la
Direction Générale des Douanes et Accises, les structures des
Directions centrales et celles des Directions Provinciales sont les
suivantes :
A. Administration Centrale
Elle est composée des Directions et services
ci-après :
1. Bureau de coordination ;
2. Directions des Ressources Humaines ;
3. Direction de Réglementation et
Facilitation ;
4. Direction de la Brigade et Lutte contre la Fraude ;
5. Direction du Tarif et Règles d'origine ;
6. Direction de la Valeur ;
7. Direction des Huiles Minérales ;
8. Directions des Autres Produits d'Accises ;
9. Direction des Recettes du Trésor ;
10. Direction des Finances Internes ;
11. Direction des Equipements et Logistiques ;
12. Directions des Statistiques, Documentation et Etudes
Economiques ;
13. Directions des Affaires Juridiques et
Contentieuses ;
14. Direction des Systèmes et Technologies
d'Information ;
15. Direction de l'Audit Interne ;
16. Direction de réforme et Modernisation.
B. Directions et Inspections provinciales ainsi que les
bureaux de douane
Les Directions provinciales de la DGDA à travers la
République Démocratique du Congo sont celles citées
ci-après :
1. Direction provinciale de Kinshasa ville ;
2. Direction provinciale de Kinshasa Aéroport ;
3. Direction provinciale de l'Equateur ;
4. Direction provinciale du Bas-Congo ;
5. Direction provinciale de la Province Orientale ;
6. Direction provinciale du Nord Kivu ;
7. Direction provinciale du Kasaï Oriental ;
8. Direction provinciale du Kasaï Occidental ;
9. Direction provinciale su Sud Kivu ;
10. Direction provinciale du Katanga ;
11. Direction provinciale du Bandundu ;
12. Direction provinciale du Maniema.
C. Représentations de Douane à
l'étranger
Les missions de la DGDA sont assurées à
l'étranger par :
1. La représentation auprès de l'Organisation
Mondiale des Douanes ;
2. La représentation à Mombasa.
BUREAU DE COORDINATION
DIRECTION GENERALE
DG Adjoint chargée de l'Administration et Finances
DG Adjoint chargée de la Technique
Direction Générale
Administration Centrale
Directions Provinciales
D.P. de Kinshasa ville
D.P. KIN-AERO
D.P MANIEME
D.P. BAS CONGO
D.P. EQUATEUR
D.P. KATANGA
D.P.KAS - OCCIDENTAL
D.P. KASAI ORIENTAL
D.P ORIENTALE
D.P. SUD KIVU
DP NORD KIVU
D.P BANDUNDU
Direction de réglementation et facilitation
Direction de la brigade et lutte contre la fraude
Direction du tarif et règles d'origine
Direction des huiles minérales
Direction des autres produits d'accises
Direction des systèmes et technologies
d'information
Direction des recettes du trésor
Direction de reforme et moernisation
Direction des finances internes
Direction des équipements et logistiques
Direction de la valeur
Direction de reforme et modernisation
DIRECTION GENERALE
· Directeur Général
· Directeur général adjoint
Bureau de coordination
Dir des statistiques, documentation et études
économiques
Dir des affaires juridiques etcontentieuses
Direction des ressources humaines
Direction de l'audit interne
Direction de reforme et modernisation
251658240
I.6.2 Principales attributions des postes de l'organigramme
général
Outre le bureau de coordination ; quinze Directions
Centrales agissent comme de services centraux, chacune dans ses
prérogatives.
En plus de ces directions, douze Directions Provinciales
représentant chacune la douane en province.
Nous donneras d'une manière brève les
attributions de quelques Directions :
I. Direction de Ressources Humaines
Cette Division a pour attributions de :
v Définir et élaborer la politique de douane en
matière de ressources humaines ;
v Veiller à l'application des normes internationales,
des textes légaux, réglementaires et conventionnels, relatifs aux
ressources humaines (normes de l'OIT, code du travail, code de la
sécurité sociale, convention collective) ;
v Entretenir des rapports avec le Ministère du Travail
et de la Prévoyance sociale, la délégation syndical et
tous les autres partenaires sociaux ;
v Gérer les oeuvres sociales (fonds social, cantine,
cafétéria, mutualités, activités
sportives,...) ;
v Elaborer la politique sanitaire et médicale de la
DGDA.
II. Direction de la valeur
Celle-ci a été créée en 2003, en
application de l'article 22 relatif à l'évaluation en douane,
elle a reçu comme attributions de :
v Vulgariser les lois relatives à l'évaluation
en douane ;
v Elaborer les mesures d'exécution de ces
lois ;
v Contrôler a posteriori la valeur des marchandises
à l'importation et à l'exportation ;
v Examiner les soumissions de valeur ;
v Edicter les valeurs de base.
III. Direction des autres produits
d'accises
Elle est chargée de :
v Veiller à l'application des textes légaux et
réglementaires sur les accises ;
v Concevoir une politique en matière des
accises ;
v Suivre les recettes réalisées ;
v Elaborer les prévisions et les stratégies
à leur réalisation ;
v Veiller aussi à l'application et à
l'observation de la loi sur les accises, suivies de la production des accises
locales et importées, contrôle des quantités,
qualités et des recettes de tous les produits d'accises y compris les
produits pétroliers.
IV. Direction des Systèmes et Technologies
d'Information
Elle a pour attributions de :
v Conseiller l'autorité quant à l'orientation de
la stratégie informatique ;
v Participer à l'élaboration du schéma
directeur de la DGDA ;
v Mettre en oeuvre le schéma directeur informatique de
la DGDA ;
v Concevoir et réaliser les applications informatiques,
assurer leur maintenance et suivre leur bon fonctionnement ;
v Encadrer les utilisateurs dans la mise en oeuvre des
applications mises à leur disposition ;
v Assurer le fonctionnement régulier des
systèmes et équipements informatiques ainsi que leur
maintenance ;
v Assurer la vieille technologie, notamment par la
participation aux différents forums extérieurs dans le
secteur ;
v Veiller à la sécurité du système
d'information (équipements, réseaux, logiciels) et
particulièrement à la sécurité des données
(accès, confidentialité et conservation).
V. Direction des statistiques, documentation et
études économiques
Cette direction conseille la DGDA en matière de la
politique douanière et est chargée de toutes les questions
relatives à l'élaboration, à la gestion et à la
diffusion des statistiques et de la documentation. A cet effet, elle se charge
notamment :
v De l'analyse des données brutes produites par les
directions provinciales sur toutes les opérations de
dédouanement ;
v Du suivi des données statistiques
générées par les régimes économiques
douaniers ;
v De l'analyse statistique des recettes
réalisées par les bureaux de douane ;
v De la préparation et de la convocation de la
commission tarifaire et du suivi des dossiers des accords de coopération
douanière ;
v De l'élaboration du projet de loi des tarifs des
droits et taxes à l'importation et à
l'exportation conformément aux recommandations de l'OMD et de
l'environnement économique national;
v De la collecte et de la centralisation des données
quantitatives et qualitatives fournies par les services provinciaux et les
représentants à l'étranger ;
v Du suivi et du contrôle statistique de l'apparemment
des manifestes ;
v De la collecte et de la conservation des rapports des
missions, des publications des recueils et des revues intéressant le
fonctionnement de la DGDA ;
v De la mise sur pied d'un monitoring des produits
stratégiques et sensibles ;
v De l'établissement des statistiques des produits
soumis aux droits d'accise ;
v De la publication des bulletins d'information au sein de la
DGDA et de la revue des douanes ;
v De l'élaboration des rapports annuels de la DGDA.
VI. Direction des affaires Juridiques et
contentieuses
Cette direction joue le rôle de conseiller Juridique de
la DGDA au regard des tâches lui confiées par la haute direction.
Elle joue un rôle prépondérant dans la répression de
la fraude douanière sur toute l'étendue de la
République.
Au-delà de sa vocation répressive, elle exerce
aussi des tâches administratives liées à la gestion des
commissionnaires en douane, des entrepôts publics concédés,
particuliers et fictifs. Elle gère également les activités
du bureau national de liaison.
VII. Direction de l'Audit Interne
Elle est la structure de contrôle interne de gestion.
Elle a pour base légale, l'arrêté numéro
005/CAB/M.P/99 qui lui confère une charte applicable dans toutes les
entreprises du portefeuille. Ses attributions essentielles sont
celles :
v D'identifier et d'analyser les problèmes de
l'organisation ;
v D'élaborer les procédures et méthodes
de gestion de fonctionnement des services ;
v De contrôler la régularité et la
sincérité de l'application des textes légaux et
réglementaires ;
v De veiller à la protection intégrale du
patrimoine de la Direction Générale des Douanes et Accises et
d'autres missions à caractère ponctuel, c'est-à-dire des
missions exécutées à la demande de la
hiérarchie.
VIII. Direction de Réforme et
Modernisation
Cette direction a comme attributions :
v Concevoir et superviser des projets des réformes et
modernisation douanière ;
v Concevoir, élaborer, suivre et évaluer les
projets des réformes et modernisation des services ;
v Proposer des mesures appropriées pour garantir le
respect des échéances d'exécution des projets ;
v Assister le représentant de la DGDA au comité
de pilotage de réformes et modernisation des administrations
financières.
Nous allons se basse a la présentation de la DAJC
Chapitre II. La Direction
des Affaires juridiques et contentieuses
La Direction des Affaires Juridiques et Contentieuses est
composée d'un Directeur, des deux Sous-directeurs, des Chefs de Division
(Inspecteurs), des Chefs de bureau (Contrôleurs), les Attachés de
bureau de la première classe (vérificateurs), des
secrétaires de direction, des courriéristes et d'une
comptable.
Le secrétariat est établi pour tout ce qui est
activité administrative de la DAJC, les agents affectés au
secrétariat ne sont pas nécessairement des conseillers
juridiques.
Le Directeur dirige et coordonne les activités de la
Direction en ce sens, il exerce les décisions de l'autorité
(D.G), il initie la conception de projet à soumettre au DG dans cet
exercice, il est épaulé par ses sous-directeurs.
Le Directeur de la DAJC s'appelle Monsieur Bernard KABESE
MUSANGU.
La DAJC est repartie en deux points :
Ø La Sous-direction des Affaires Juridiques ;
Ø La Sous-direction des Affaires Contentieuses.
Section I. la
sous-direction des Affaires juridiques
Le sous-directeur des Affaires juridiques s'appelle Monsieur
Jean-Jean MULUMBA MWEWA. Cette sous- direction est subdivisée en trois
inspections qui sont :
Ø L'inspection de la législation et de
documentation,
Ø L'inspection des affaires en justice,
Ø L'inspection de gestion de contrat.
Paragraphe I. L'inspection de
législation et documentation
Elle a pour mission :
Ø De veiller à la constitution et à la
mise à jour de banques de données en matière de textes
administratifs et réglementaires ;
Ø Assister les services de la douane ;
Ø Superviser en collaboration avec les autres services
concernés, la préparation de textes juridiques nécessaires
à la signature, à l'adhésion ou à la ratification
des conventions internationales en rapport avec les questions
douanières et accises ;
Ø Assurer la lecture de projet de texte
législatifs ou réglementaires préparés ;
Ø Superviser le processus d'obtention des titres de
propriété (certificat d'enregistrement, carte rose et...) des
éléments du patrimoine de la DGDA ;
Ø Participer aux travaux de la commission de classement
et préparer des procès-verbaux de cession de vente des biens
meubles et immeubles et des matériels roulants ;
Ø S'occuper de l'application de la législation
en matière de banque et vente publique aux enchères des
marchandises abandonnées sous douane et de retirer ;
Ø Tenir de secrétariat de la commission de
discipline et de la commission de recours disciplinaires.
Il faut noter que cette inspection est subdivisée en
deux bureaux qui sont :
1. Le bureau chargé de la législation. Il a pour
mission de :
Ø Assister les autres services de la douane par
l'application correcte des textes législatifs et
règlementaires ;
Ø Préparer en collaboration avec les autres
services techniques concernés les textes juridiques nécessaires
à la signature, à l'adhésion ou à la ratification
des conventions internationales en rapport avec les questions de douane et
accise ;
Ø S'assurer de l'application de la législation
de la vente publique aux enchères des marchandises abandonnées
sous douane ;
Ø Examiner les projets des listes de marchandises
abandonnées sous douane ;
2. Le bureau chargé de la documentation. Il a pour
mission de :
Ø Tenir à jour la banque de données de
tous les textes législatifs et règlementaires en
vigueur ;
Ø Procéder à l'obtention des titres de
propriété des éléments du patronne ment de la
DGDA ;
Ø Suivre la publication dans la presse des listes de
marchandises proposées à la vente publique ;
Ø Tenir le secrétariat des opérations de
la vente publique des marchandises abandonnées sous douane.
Paragraphe II. Mission de
l'inspection des affaires en justice
Cette inspection a pour mission de :
Ø Gérer les affaires en justice en collaboration
avec le cabinet conseil ;
Ø S'assurer du suivi de saisies opéré par
la justice sur les marchandises opérées par la douane ;
Ø Constituer un fichier pour le suivi de l'exercice de
jugement de condamnation aux peines et amendes et confiscation ;
Ø Assister le personnel auprès des instances
judiciaires et parajudiciaires pour les interpellations ayant un rapport avec
l'exercice de fonction en collaboration avec les avocats conseil.
N.B. Cette inspection a aussi deux bureaux à
savoir :
· Le bureau chargé des affaires en
justice ;
· Le bureau de l'assistance en justice.
Paragraphe III. L'inspection de
gestion de contrat
Cette inspection a pour mission :
Ø De gérer les assurances et les
sinistres ;
Ø Assurer le suivi et le contrôle des
activités des avocats conseil et assureur conseil ;
Ø Suivre l'application de contrat de convention liant
la douane aux tiers ;
Ø Tenir le secrétariat de la commission des
adjudications de marchés publics.
Cette inspection a aussi 2 bureaux à savoir :
· Le bureau chargé de cabinet conseil ;
· Le bureau chargé de contrat avec les tiers.
Section II. La
Sous-direction des Affaires Contentieuses
La Sous-direction des Affaires Contentieuses est
dirigée par Monsieur BILENDO MVINGU qui est assisté par deux
Inspecteurs, secondés par les contrôleurs et les
vérificateurs.
Ces inspections sont :
v L'Inspection ayant en charge la gestion des commissionnaires
en douane ;
v L'Inspection en charge la gestion des dossiers
contentieux.
Cette Sous-direction a comme
attribution :
Ø l'élaboration des instructions en
matière contentieuse ;
Ø la gestion de commissionnaires en douane ;
Ø la tenue du secrétariat du comité
d'agrément des commissionnaires en douane ;
Ø la gestion et traitement des procès-verbaux
d'infraction non clôturés en provinces et ceux établis par
les autres Directions ;
Ø la préparation des dossiers pour la
clôture de l'infraction douanière et l'application des amendes et
confiscation devant la justice ;
Ø le suivi de l'exécution des décisions
contentieuses par toutes voies de droit (recouvrement des droits et
amendes) ;
Ø la centralisation des données sur les dossiers
contentieux clôturés en province.
Paragraphe I. L'inspection
ayant la gestion des commissionnaires en douane
Cette inspection devait être
subdivisée en 2 bureaux mais ses compétences s'exercent dans
un seul bureau. Elle s'occupe de l'agreement des commissionnaires en douane et
de la gestion quotidienne de leurs activités.
A. Notion du
commissionnaire en douane
Un commissionnaire en douane est généralement
considéré comme un intermédiaire entre la douane et
l'opérateur économique (importateur).
Au sens du Code des douanes, on entend par commissionnaire en
douane, une personne morale ayant pour profession d'accomplir en son nom et
pourle compte d'autrui, les formalités douanières concernant la
déclaration de marchandise.
Exemple : la société R.T.A importe pour le
compte de la société SHENIMED.
Par contre le déclarant est la personne qui fait la
déclaration de marchandise. Pour entrer en activité la
société candidate à cette profession doit remplir un
certain nombre de conditions :
B. Conditions
générales d'agrément de commissionnaire en douane
L'agrément des commissionnaires en douane est
subordonné au respect des conditions ci-après :
§ Introduire auprès de la douane une demande
écrite assortie d'un dossier comprenant :
- une copie certifiée conforme de l'acte constitutif de
la société ou l'extrait du Journal Officiel contenant ses
statuts ;
- les copies certifiées conformes des actes accordant
l'immatriculation au nouveau registre de commerce, le numéro
d'identification nationale et le numéro d'impôt ;
- le cas échéant, l'attestation de la situation
fiscale en cours de validité des dirigeants et de la
société postulante ;
- une copie certifiée conforme du procès-verbal
de l'assemblée générale extraordinaire désignant la
ou les personnes ayant le pouvoir d'engager la société, si
elle (s) n'est (sont) pas statutaire(s) ;
- des documents indiquant l'identité complète ,
le niveau d'étude, l'expérience professionnelle et la
moralité des principaux dirigeants ou le visa d'établissement et
la carte de travail en République Démocratique du Congo pour les
ressortissants étrangers et d'autres part qu'ils n'ont jamais
dirigé une société de dédouanement dont
l'agrément en qualité de commissionnaire en douane a
été retiré du fait de leur gestion ;
§ Justifier à la satisfaction de la douane de la
capacité de disposer des infrastructures de bureaux et
équipements informatiques ainsi que de la capacité de se
connecter à distance aux systèmes informatiques de la
douane ;
§ signer une déclaration autorisant l'accès
par la douane à la comptabilité et aux systèmes
informatiques de l'entreprise ;
§ signé avec la douane la charte de la
sécurité informatique ;
§ Constituer auprès de la douane, avant le
début des activités, une garantie préalable de 100.000$ et
250.000$ pour les sociétés pétrolières.
Paragraphe II. L'inspection
ayant en charge la gestion des dossiers contentieux
Elle est dirigée par un Inspecteur, secondé par
trois contrôleurs et quatre vérificateurs.
a. Le contentieux
douanier
Un contentieux douanier est un
litige en matière qui oppose une partie (contrevenant) à la
DGDA.
Exemple : la
société X fait une importation sans déclarations des
marchandises en valeur et en espèce. Cette société viole
une des dispositions du Code des douanes.
Dès lors qu'il y a
violation des principes douaniers prévus par le code de Douane, on parle
du contentieux douanier. Il faudrait que cette violation soit passible d'une
peine prévue par le code douanier.
Au sens large du terme, on entend par contentieux douanier
toute violation à la législation douanière ou
accisiènne. C'est un litige au sens large du terme.
b. La procédure contentieuse
Conformément à l'ensemble de textes
légaux et réglementaires régissant la douane, la
procédure contentieuse consiste à l'instruction des dossiers
contentieux jusqu'à la récupération des droits et taxes
éludés et au paiement des amendes y afférentes.
A la suite de la violation de la législation
douanière à l'importation comme à l'exportation, les
agents de douane revêtus au moins du grade d'attaché de bureau de
première classe ont le pouvoir de constater les infractions en
matière de douane ou d'accise et lorsque les officiers de police
judiciaire à compétence générale constatent des
infractions douanières, ils les signalent immédiatement à
la Douane et les relatent dans un procès-verbal sur le champ dans le
plus bref délai possible.
Le procès-verbal décrit la nature et les
circonstances de ces infractions, le temps et le lieu où elles ont
été commises, les preuves ou indices à la charge de ceux
qui en sont auteurs présumés, ainsi que les marchandises et moyen
de transport éventuellement saisis. (Art 357 al. 2 du Code des
douanes).
b.1. Conditions de
validité d'un procès-verbal
Les conditions sont cumulatives c'est-à-dire dès
qu'un élément tombe les autres peuvent aussi tomber. Ce sont des
conditions sans lesquelles le P.V sera réputé nul.
1. Les conditions de forme
Le P.V est un document qui fait foi jusqu'à ce que la
fausseté soit établie. Du point de vue la forme, il doit
nécessairement contenir les mentions suivantes :
Ø la signature du verbalisateur ;
Ø la date et l'heure ;
Ø l'identité du contrevenant ;
Ø les dispositions légales qui prévoient
et répriment l'infraction;
Ø la constatation des agents des douanes ;
Ø la déclaration du contrevenant ;
Ø les marchandises saisies ;
Ø le moyen de transport saisis ;
Ø la hauteur des droits et taxes éludés
et les amendes proposées.
En cas d'omission d'un des éléments
précités, on procédera à une retransmission du
dossier au verbalisateur pour ajout de l'élément manquant.
Par ailleurs un dossier contentieux comprend :
§ le P.V d'infraction en matière douanières
ou d'accise ;
§ les actes de procédures ; (les invitations, la
mise en demeure,...)
§ les déclarations des marchandises ;
§ les factures ;
§ les lettres de transport ; (le BL, la LTA,...)
2. Conditions de fonds
Les conditions de fonds dégagent les
éléments matériels qui ont encouru à la
matérialisation des faits infractionnels.
ü Les constatations, elles dégagent :
v La nature de la marchandise ;
v La relation des faits ;
v La confrontation des A.V et les déclarations des
concernées.
ü Le manque à gagner au Trésor public ainsi
que les amendes y afférentes :
ü Les dispositions légales et
réglementaires : dès lors que la douane constate qu'il y a
violation à la législation douanière, ce qui conduit
à un manque à gagner pour le compte du Trésor public, elle
procède au recouvrement des créances contentieuses en vue de
rétablir le Trésor public dans ses droits, et ce,
conformément aux dispositions légales et
réglementaires.
Lorsque toutes les conditions sont réunies et qu'il n'y a
pas d'irrégularité, on procédera à l'instruction
proprement dite du dossier concerné.
L'instruction proprement dite du
dossier contentieux.
Lorsqu'on commence l'instruction, le premier acte
lancé au contrevenant c'est l'invitation pour l'amener à prendre
connaissance et signer le procès-verbal ouvert à sa charge
étant donné que la procédure contentieuse.
L'invitation doit être valablement notifiée pour
être considéré comme un acte interruptif de la
prescription.
La douane doit toujours informer ses partenaires en cas
d'infraction à la législation douanière pour
éviter l'arbitraire. Si le contrevenant est de bonne foi, il accepte et
signe le P.V.
Le contrevenant est invité pour présenter ses
moyens de défense.
Au cas où le contrevenant ne se présente ou ne
produit pas ses moyens de défense une deuxième invitation lui
sera envoyée pour arrêter les modalités pratiques du
règlement de son contentieux.
La dernière étape sera le lancement de la mise
en demeure pour un délai de 8 jours au cas où le contrevenant ne
présente toujours pas les justifications aux griefs retenus à sa
charge.
N.B : Tous ces actes de procédure doivent
être formellement notifiés au contrevenant afin qu'ils soient
opposables et par conséquent, interrompent la prescription du
dossier.
Les partenaires de la Douane sont :
v Le commissionnaire en douane ;
v L'importateur : c'est la personne morale ou physique
qui importe la marchandise.
Comme nous l'avons dit ci-haut, la procédure
contentieuse est contradictoire et comprend trois grandes phases à
savoir :
1. L'instruction Administrative
Les P.V d'infraction en matière de douane ou d'accise
sont transmis au Directeur Général des douanes et accises, qui
à son tour les cote au Directeur des affaires Juridiques et
Contentieuses qui ensuite les cote au Sous-Directeur des Affaires
contentieuses, ce dernier les cotera à un Inspecteur, puis au
contrôleur qui à son tour enfin les cotera au vérificateur
pour instruction.
La prise en charge des dossiers se présente comme
suit :
§ l'enregistrement des P.V dans le registre du dossier en
lui attribuant un numéro ;
§ le classement des dossiers dans une farde (par couleur
selon chaque année) ;
§ l'enregistrement du P.V dans le fichier
électronique ;
§ la numérisation du P.V ;
L'instruction du dossier se poursuit par
un examen quant à la forme et au fond.
Concernant l'examen du dossier contentieux, la forme du P.V
doit répondre aux exigences prévues à l'article 357 du
Code des douanes.
L'examen du fond consiste à se
rassurer de l'exactitude de la qualification de l'infraction retenue par
rapport aux constatations faites par les verbalisateurs ; de faire
correspondre les mentions des indices ou pièces (déclaration)
à la marchandise réputée litigieuse.
Deux hypothèses peuvent se
présenter après l'examen de la forme et du fond :
§ soit le dossier est irrégulier alors on le
retourne pour correction ou complément des pièces aux
verbalisateurs ;
§ soit le dossier est régulier, dans ce cas on
poursuit la procédure contentieuse.
C'est après l'examen de la forme
et du fond que l'on passe alors au recouvrement à l'amiable.
2.Le recouvrement à
l'amiable
Aux termes de l'article 357 al.3 du Code
de douanes, une fois la rédaction du P.V terminée si l'auteur
présumé de l'infraction est présent, le
procès-verbal énonce qu'il lui en a été
donné lecture et qu'il a été invité à le
signer.
C'est pour cette raison que la DAJC
procède au premier lancement de la première invitation
envoyé au contrevenant pour qu'il vienne prendre connaissance des faits
mis à sa charge et signer le P.V d'infraction.
3. Le recouvrement
forcé
Au cas où le contrevenant ne s'exécute pas, la
DGDA procédera aux mesures de contraintes.
Pour le commissionnaire en douane, on applique :
· la suspension des activités sur une partie du
territoire ou toute l'étendue du territoire national ;
· la radiation ;
· la débitions.
Pour les importateurs, on applique :
· la rétention sous douane des
marchandises ;
· la mesure de sceller le magasin.
3. Le recouvrement par la voie
judiciaire
Le recouvrement judiciaire fait aussi partie de la
procédure contentieuse la DGDA fait recours à cette voie rarement
parce que la plupart des dossiers contentieux sont clôturés par la
transaction.
S'agissant de la transaction, seul le Directeur
Général ou son délégué est l'autorité
compétente pour transiger sur les amendes mais les droits
éludés ne sont pas discutables ou négociables. Ceci
constitue en quelque sorte le recouvrement à l'amiable.
La transaction dans ce contexte est une convention par
laquelle la douane agissant dans la limite de sa compétence, renonce
à la poursuite de l'infraction douanière pour autant que les
personnes impliquées se conformément à des conditions bien
déterminées (art 368 de la loi douanière).
La DGDA a des Directions provinciales toujours en ce qui
concerne la transaction et l'art. 368 al 2 de la loi précitée
dispose que le D.G ou son délégué se trouvant en province
ont le pouvoir de transiger, et la DGDA peut instruire le dossier à leur
niveau et chaque fin du mois, elle fait le rapport à la Direction
Générale. Si la province obtient un dossier dont la hauteur de
droit est très importante c'est-à-dire plus de 50.000 $ ou
le dossier à problème cela est transmis à la Direction
Générale pour la suite de la procédure.
Et parmi les causes d'extinction de poursuite nous pouvons
citer :
· le paiement des droits éludés par la
transaction ;
· la prescription ;
· le classement sans suite ;
· l'annulation du P.V par la décision
judiciaire.
Section 3 : Les cas
pratiques
1. Un transmis
C'est une lettre en annexe de laquelle est communiqué
auprès d'un cadre ou agent d'un service ou d'un tiers de la DGDA des
dossiers pour disposition, prise de connaissance, compétence ou
information.
2. Un accusé de
réception
C'est une lettre par laquelle l'administration reconnait
vis-à-vis de l'expéditeur avoir reçu sa correspondance.
3. Une note
C'est une lettre administrative adressé à
l'autorité pour un cas précis tout en donnant des avis et
considération du dossier.
4. Un memo
C'est une note explicative qu'on adresse
à l'autorité ou aux avocats. C'est un casus, on soulève
les faits, les moyens de droit et on donne la position.
5. Un rapport
C'est une lettre par laquelle on adresse
à l'autorité ou on lui informe de la suite d'une activité
précise ou des activités réalisées.
CONCLUSION
Arrivé au terme de notre stage, nous avons
passé des moments formidables durant cette période de stage
à la DGDA précisément dans la Direction des Affaires
Juridiques et Contentieuses en sigle DAJC. Quant à l'accueil, il a
été chaleureux.
La DGDA est une direction qui fait entrer beaucoup d'argent
dans le Trésor public grâce à ses recouvrements.
Dire que nous n'avons pas rencontré des
difficultés durant notre période de stage à la DGDA serait
pour nous un manque de sincérité. Nous avons pu quand même
constater quelques difficultés surtout dans la conservation des archives
dans le bureau du contentieux (Local 223). Ces archives ne sont pas vraiment
bien conservés et nous trouvons que le bureau du contentieux (Local
223) est transformé en salle d'archive, ceci pourrait dans l'avenir
causer du tort à la santé du personnel de ce bureau.
Aussi, avons-nous constaté la lenteur dans le
recouvrement des contentieux parce qu'il y a de ces contrevenants qui ne
répondent ni aux invitations ni à la mise en demeure.Vu la
quantité de travail et le cumul des dossiers, nous avons constaté
que le nombre du personnel pouvant instruire les dossiers ne suffis pas, ce qui
justifie en quelque sorte la lenteur dans le travail.
Pour y remédier nous pensons que la DAJC doit trouver
une bonne méthode adaptée pour contraindre le contrevenant
à recouvrer ses contentieux.
D'où, il faudrait que ce local soit bien
aménagé en dégageant tous les archives, qu'il soit agrandi
et qu'il y ait augmentation du nombre de personnel pour augmenter la
célérité dans le travail.
En tout, nous avons vraiment effectué un stage pratique
qui a forgé notre bagage intellectuel. Aussi avons-nous
été touchés par la propreté et l'entretien du
bâtiment, la DGDA nous a fourni un bon cadre pour la formation
professionnelle. Nous ne pouvons pas nier la bonne formation que ce cadre nous
a offert à travers son personnel, qui grâce à cette nous
avons acquis une bonne expérience professionnelle et nous avons appris
aussi le savoir-vivre.
Table des matières
REMERCIEMENTS
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défini.
INTRODUCTION
2
Chapitre I. La Direction Générale des
douanes et accises
3
Section I. Présentation
3
Paragraphe I. Situation géographique
3
Paragraphe II. Historique
3
Paragraphe III. Conséquences de cette
substitution
4
Section II. Nature juridique de la DGDA
4
Section III. La structure de la DGDA
5
Paragraphe I. Les organes principaux de gestion
5
Paragraphe II. Les services centraux
6
Paragraphe III. Les services externes
7
Organigramme
8
Section IV. Les missions de la DGDA
9
Chapitre II. La Direction des Affaires juridiques
et contentieuses
11
Section I. la sous-direction des Affaires
juridiques
11
Paragraphe I. L'inspection de législation et
documentation
12
Paragraphe II. Mission de l'inspection des
affaires en justice
13
Paragraphe III. L'inspection de gestion de
contrat
13
Section II. La Sous-direction des Affaires
Contentieuses
14
Paragraphe I. L'inspection ayant la gestion des
commissionnaires en douane
15
A. Notion du commissionnaire en douane
15
B. Conditions générales
d'agrément de commissionnaire en douane
15
Paragraphe II. L'inspection ayant en charge la
gestion des dossiers contentieux
16
a. Le contentieux
douanier
17
Un contentieux douanier est un litige en
matière qui oppose une partie (contrevenant) à la DGDA.
17
Exemple : la société X fait une
importation sans déclarations des marchandises en valeur et en
espèce.
17
Dès lors qu'il y a violation des principes
douaniers prévus par le code de Douane, on parle du contentieux
douanier. Il faudrait que cette violation soit passible d'une peine
prévue par le code douanier.
17
b. La procédure contentieuse
17
b.1. Conditions de validité d'un
procès-verbal
18
1. Les conditions de forme
18
1. L'instruction Administrative
19
1. Le recouvrement à l'amiable
20
2. Le recouvrement forcé
20
3. Le recouvrement par la voie
judiciaire
21
Section 3 : Les cas pratiques
22
1. Un transmis
22
2. Un accusé de réception
22
3. Une note
22
4. Un memo
22
5. Un rapport
22
CONCLUSION
22
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