b. Evolution des prix8
L'analyse de l'évolution du déflateur du PIB
fait ressortir une situation de déflation en 2013 (-1,9%, après
avoir atteint 2,6% en 2012 et 4,1% en 2011). Cette situation est, en partie,
imputable à la réduction des prix de la valeur ajoutée du
secteur primaire (-3,5%). Cette diminution résulte notamment de la
dépréciation des prix de la valeur ajoutée de la branche
«activités extractives» (-12,2%), en rapport avec le
recul des cours mondiaux de l'or. Ceux de la branche « agriculture
vivrière» ont également diminué de 4,5% à
la suite au repli des prix des principales spéculations (riz paddy
(-4,7%), maïs (-9,2%), mil-sorgho (-0,7%), légumes (-1,0%),....
Les prix de la valeur ajoutée du secteur secondaire ont
régressé de 1,4%, contribuant ainsi à la baisse du
déflateur. Cette diminution est notamment liée à celle des
branches comme la « construction » (-3,4%), l'«
égrenage de coton » (-11,7%), le « raffinage de
pétrole... » (6,6%), la « fabrication de produits
chimiques » (-4,6%), le « travail de grains et
fabrication
8 Dans cette partie, les évolutions de prix de la
valeur ajoutée sont analysées. Dans la méthodologie
actuelle utilisée par l'ANSD, les valeurs ajoutées ne font pas
l'objet de « double déflation » (i.e détermination des
prix de la production et des consommations intermédiaires
séparément). A cet égard, l'évolution des prix des
valeurs ajoutées dépend de celle des produits des branches
concernées.
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de produits amylacés » (-6,3%) et la
« fabrication de corps gras alimentaires » (-2,2%). Elle a
été contenue par le relèvement des prix de la valeur
ajoutée de la « transformation et conservation de viande et
poisson » (+8,4%), de la « fabrication des produits à
base de tabac » (+14,5%).
Dans le même sillage, les prix de la valeur
ajoutée du secteur tertiaire se sont contractés (1,9%) en 2013,
après une hausse de 2,2% en 2012, sous l'effet d'une diminution des prix
de la valeur ajoutée des branches « commerce »
(-3,5%, après +3,0% en 2012), «postes et
télécommunications » (-3,7% contre 1,5% en 2012),
« service de la réparation » (-4,3%, après
-0,2% en 2012) et «transports » (-0,5% contre 2,0% en 2012).
En revanche, les prix de valeur ajoutée de la branche «
services financiers » se sont accrus de 8,1%, limitant ainsi la
baisse des prix de la valeur ajoutée du secteur tertiaire.
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