V. 3. OBSERVATION SYSTEME DE DESTRUCTION DES PRODUITS
DE SANTE EXPIRES UTILISE PAR LE 3e BUREAU DE LA DPS GOMA
Il est certains qu'il existe plusieurs méthodes
applicables bien sûr à différentes catégories des
produits de santé expiré résultants de Tri, mais le
système devra reste le même par tout.
A l'issue de notre entretien avec le 3e Bureau de
la DPS Goma et certains partenaires de celui - ci et aussi suite à
l'observation par rapport aux différents rapports de destruction et au
principe de destruction des produits de santé expiré ; nous
avions relevé deux grandes irrégularités à savoir ;
la location occasionnelle par le 3e Bureau de la DPS Goma des sites
non conformes et incontrôlés pour la destruction des produits de
santé expirés et la négligence de certaines
méthodes applicables à la destruction des produits de
santé expirés qui pourrait par contre décourager les
chiffonniers a envahir leurs sites.
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Dans la proposition du plan national de gestion des
déchets biomédicaux, initiative de l'environnementaliste KIYOMBO,
il soutient que La décharge des déchets dans une décharge
sauvage est une pratique polluante pour l'environnement et favorise la
contamination de la population (surtout les maraîchères et enfants
de rue) qui s'adonnent à la récupération de certains
déchets. Cette situation mérite d'être corrigée en
dotant les grandes Villes du pays des décharges
contrôlées.71
L'OMS confirme que dans certains pays, où les
décharges sont souvent visitées par des chiffonniers, il existe
un risque que les médicaments déposés soient
récupérés et vendus par ceux-ci. Il faut donc prendre des
mesures pour éviter tout détournement au cours du tri et toute
récupération de médicaments dans les décharges. La
meilleure mesure de prévention à cet égard consiste
à appliquer un traitement de conditionnement. Si l'on est obligé,
en dernier recours, de déposer les médicaments non traités
dans une décharge, on doit veiller à ce qu'ils soient
immédiatement recouverts par une couche épaisse de déchets
urbains. 72
Bref, sur les 22 questions utilisées dans Deux grands
interviews ; 22 réponses étaient obtenues partout, soit un taux
de réponse de 100 %. Un entretien avec 2 travailleurs directement
impliqués dans la destruction des produits de santé
expirés et des observations sur les différents rapports de
destruction des produits de santé expirés au niveau du
3e bureau de la DPS Goma étaient réalisés et
aussi l'exploration du manuel de l'OMS parlant de principes de destruction de
médicaments.
Les connaissances sur la gestion des DBM étaient
jugées suffisantes par 62,6 % des interviewés et les risques
sanitaires liés aux DBM connus à 80 %, soit 17,6 réponses
positives.
Selon les rapports du 3e Bureau de la DPS Goma, 20,9 tonnes de
produits de santé expirés étaient déclarés
et détruits au cours de la période 2011 - 2013; ceci était
fait à 100% dans des sites sous louées.
Selon tous les interviewés ; presque 65% de produits de
santé expirés détruits pendant cette période
était récupéré par la population après
chiffonnage des sites.
71 Kiyombo Mbela, Op Cite, p.x 72OMS, Op Cit P16
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Et bien, il sied de signaler que tous les produits de
santé expirés ne sont pas détruits de la même
façon; ainsi, un rigoureux tri et application de méthodes y
afférentes sont requis, la mise en décharge
contrôlée est de rigueur.
Ceci devrait être un vade-mecum des intervenants dans ce
secteur. Si par conséquent les chiffonnages de leurs sites se
répètent d'année en année ; il faudra alors bien
suivre la prestation et des agents chargés de cette opération et
des observateurs y affecté et enfin appliquer un système de
renforcement de respect de principes et au final, avoir une décharge
officielle et appropriée.
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