III. LA MISE EN PLACE D'UN
SYSTEME D'AUTO-CONTROLE
Le Contrôle interne se définit comme un processus
mis en oeuvre par le Conseil d'administration, les dirigeants et le personnel
d'une organisation destiné à fournir une assurance raisonnable,
quant à la réalisation des objectifs. Cette solution
d'amélioration du contrôle interne sera pour les agents de
crédits l'occasion de dresser des rapports de suivi mensuels, et
trimestriels, qu'ils remettront à la fois au gérant, au conseil
d'administration et au comité de crédit de la COOPEC de
Yamoussoukro, afin que cela puisse servir dans la prise de décision face
à la gestion des impayés de la COOPEC de Yamoussoukro.
1. La mise en oeuvre de ce système
d'autocontrôle
La mise en oeuvre de ce système d'autocontrôle se
fera en trois étapes qui sont :
L'appréciation des préalables, l'identification
des contrôles interne spécifiques à la COOPEC de
Yamoussoukro et la validation de la cohérence de ce système
d'autocontrôle.
1.1. Appréciation des préalables
Un bon système d'autocontrôle ne peut se faire
sans définition de la mission, ni connaissance parfaite des facteurs de
réussite et des règles à respecter. Il faut y ajouter la
maîtrise de l'environnement interne de la COOPEC de Yamoussoukro.
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Gestion des impayés à la COOPEC de
Yamoussoukro : états des lieux et perspectives
d'amélioration.
1.2. Connaissance de la mission
L'objectif de la mise en place de ce système
d'autocontrôle à la COOPEC de Yamoussoukro est de fournir aux
différents responsables notamment, le Gérant, les conseils
d'administration de la caisse et de l'UNACOOPEC-CI un outil de contrôle
et de suivi de la production des prêts pendant sa période
d'activité.
1.3. Appréciation des facteurs de
réussite
L'inventaire de tout ce qui est nécessaire à la
réussite doit se faire en identifiant ce qui est en place et ce qui
manque. Il est primordiale pour la mise place de cet autocontrôle. Les
différents identifiants pour la mise en place de ce contrôle sont
entre autres: le nom de l'emprunteur, le numéro de compte de prêt,
le montant initial de prêt, le nombre d'échéances
impayées, le montant des échéances, le
montant récupéré durant le trimestre, les
actions menées durant le trimestre, (Voir annexe 6, tableau 2).
1.4. L'identification des règles à
respecter
Pour le bon fonctionnement de cet autocontrôle, il faut
le respect de quelques règles de contrôle interne qui sont : la
simplicité de cet autocontrôle, la rigueur dans la mise en oeuvre,
la relativité du vocabulaire utilisé pour le rapport,
l'adaptabilité et enfin la transparence dans sa mise en oeuvre.
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