1.2 Définition des concepts
1.2.1 Obstacles
Ce terme désigne tout ce qui s'oppose à la
marche, ce qui empêche de passer. Ou encore tout ce qui retarde une
action. Le dictionnaire universel, don de la coopération
française, précise qu'est « obstacle tout ce qui s'oppose
à la progression21 »
Nous pouvons dire que un obstacle est ce qui arrête ou
ralentit le mouvement, la progression, le passage de quelqu'un ou de quelque
chose.
Donc, par obstacle, il faut entendre toute entrave qui
empêche l'accomplissement ou la réalisation du progrès,
mieux, qui bloque tout avancement.
1.2.2 Développement
Le dictionnaire "Petit Larousse" définit le
développement comme étant « une amélioration
qualitative et durable d'une économie et de son fonctionnement.
François Perroux enchaine et aborde le développement dans son
aspect quantitatif, le définit comme une augmentation soutenue pendant
une période relativement longue, de la production nationale des biens et
des services ; production des matières premières, des
denrées agricoles et des produits manufacturés ; multiplication
des moyens de transports, nombre de médecins, d'hôpitaux et
d'enseignants, administration publique plus décentralisée,
etc...22 »
21Dictionnaire universel don de la
coopération française. Paris. Edition Zied Hachette,
édicef, 1988, p 1503
22PEROUX.F, Cité par GOFFAUX. J.
Problème de développement. Paris. Edition, C.R.P, 1986, p
44
Le Larousse et François Perroux réduisent le
développement à une réalité
économique tout simplement. Et pourtant, la croissance n'est pas un
critère suffisant pour apprécier le degré de
développement d'un pays. Certaines croissances économiques, tel
est le cas du Brésil et d'autre pays d'Amérique latines, ne
profitent qu'à une oligarchie du pouvoir, voir aux
sociétés multinationales. Le développement concerne
l'homme et toutes ses activités : le social, la culture, sa politique,
ses croyances religieuses, sa façon d'être, ses mentalités,
ses techniques. C'est un processus si complexe exigeant tout à la fois :
le développement d'un aspect ou d'un secteur de la vie oblige
également le développement de tous les autres. Car ses dimensions
constituent un ensemble et s'interpénètrent mutuellement. Le
développement est multisectoriel et vise un idéal. Il doit
opérer un changement, une évolution de ces dimension ou domaines
cités ci-haut. Cette amélioration ne doit pas se limiter à
la simple croissance économique, ni à un processus exclusivement
économique. Néanmoins l'essor économique influe sur
l'ensemble du système social par modification de coutumes, quoi
qu'à des degrés divers.
Le développement peut être aussi définit
comme étant « l'ensemble des changements dans les
mentalités, les habitudes sociales et les institutions d'une population
qui mettent celle-ci en état d'opérer sa croissance23
». Il est une expression d'une série d'avances qualitatives qui
améliorent l'équilibre dynamique de la société en
termes de qualification des rapports sociaux et humains d'autre part
(reproduction sociale). « Développement et croissance
économique évoquent l'idée de progrès qui en est
fait la finalité. Le progrès c'est la diffusion du
mieux-être, c'est le passage qualitatif observable de l'être
collectif au plus être collectif24 ». Le
développement suppose également être affranchi de la
misère, trouver plus sûrement leur subsistance, la santé,
un emploi stable, participer d'avantage aux responsabilités, hors de
toute oppression, à l'abri des situations qui offensent leur
dignité d'homme ; être plus instruit, en un mot faire
connaître et avoir plus, pour être plus : telle est l'aspiration
des hommes d'aujourd'hui.
23Idem, p 44
24BANYAKU LUAPE. Aperçus sur les
études sociales de développement. Kinshasa. Ediction P.U.Z,
1980, p 24
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