TABLEAU N° 2. TROIS
LIGNAGES ISSUS DES ENFANTS D'OKUTSHU ET MEMBELE
N°
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Fils d'Okutshu et Membele
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Lignées des enfants d'Okutshu habitant
Lodja
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Secteurs habités
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1
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WATAMBULU
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1. KOLOMBE
2. OMUNA
3. LOSA
4. EDUO
5. PIETE
6. NAMBELO
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1. WATAMBULU
2. L'EPK
3. NAMBELO-LOHEMBE
4. VILLE DE LODJA
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2
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NGANDO
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1. VUNGI
2. LUTSHIMBA
3. AHAMBA
4. MANGE
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1. VUNGI
2. AHAMBA-MANGE
3. OLEMBA
4. VILLE DE LODJA
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3
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NJOVU
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1. KONDO (TANDA)
2. ODIMBA
3. LOKFUNGU
4. TSHUMBE
5. LOHEMBE
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1. KONDO-TSHUME
2. LUKFUNGU
3. NAMBELO-LOHEMBE
4. VILLE DE LODJA
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ü Source : OMANYONDO DJONGA
François, Tfc de graduat, UNILOD.
II.1.4. ASPETC ECONOMIQUE
L'activité économique dans le territoire de
Lodja est principalement axée sur le petit commerce assuré par
les locaux, les Nandes et une fine partie d'expatriés composée
des chinois et des indo-pakistanais ainsi que les petites exploitations
agricoles (assurées par les Argi multiplicateurs et les ménages
agricoles) mais également d'une petite exploitation artisanale du
diamant. Ainsi, depuis toujours Lodja reste le grenier économique de la
province du Sankuru grâce à son trafic aérien et routier
(surtout sur l'axe Lodja-BENADIBELE), deux voies d'entrées des produits
commerçables. Malgré sa position économique provinciale
dans la commercialisation des produits manufacturés et produits
agricoles vers des grands centres commerciaux comme Goma, Mbuji-Mayi, Kananga,
Kindu et Kinshasa ainsi que dans l'échange économique entre les
territoires voisins notamment Lubefu, Lomela, Lusambo, Katako-Kombe et Kole ;
il sied de souligner que le Territoire de Lodja de par son enclavement
dû à l'absence de bonnes infrastructures pour le transport routier
(route en terre ) et aérien, rendant l'accès très
difficile au niveau des villages que ça soit par vélo, moto et
véhicule vers les grands centres de consommation d'une part et d'autre
part une piste d'aviation en terre battue n'assurant pas l'atterrissage des
Avions à grande capacité ; occasionnent une crise
économique importante au sein de ce territoire. Il est à
signaler également l'absence des grandes sociétés ou
entreprises (firmes). De ce fait, la population vit ou
survit grâce à l'agriculture. Les ménages agricoles
cultivent principalement du riz paddy, du manioc, les niébés, des
arachides, du maïs avec des moyens rudimentaires et font face
à d'énormes difficultés pour s'approvisionner en outils et
semences agricoles et ne s'adonne pas à la culture pérenne
(rente) faute de débouché. Cependant, l'asphaltage des routes,
l'élargissement de piste de30(*)l'aérodrome ainsi que son asphaltage voire
même la construction de la voie ferrée, faciliteraient
l'écoulement des denrées alimentaires et réduiraient
les pertes post-récoltes ainsi que le coût élevé des
produits manufacturés et occasionneraient l'accroissement de la
productivité et la réduction du chômage qui engraine le
territoire plus précisément la jeunesse. La présence
des micros finances dans le territoire de Lodja pourrait inciter
les investissements directs étrangers dans l'implantation
d'industries en vue de la transformation de récolte afin de leur
conférer une valeur ajoutée mais également favoriser une
agriculture intensive par ricochet boosté la relance des
activités économiques.
D'une manière brève, l'économie du
territoire de Lodja comme un milieu urbano -rural revête de position
structuro - administrative trop indifférente à la
spéculation, d'où les éléments du chapitre
troisième démontreront d'une manière pratique ces
indices.
* 30 OMANYONDO DJONGA F. Op
.Cit p.6
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