d) L'exploitation du bois
Le type de végétation dominante dans la
Réserve est la forêt littorale, on y trouve également les
mangroves qui constituent l'une des particularités de cette
Réserve, elle couvre environ 10% de la superficie totale soit
16 000 ha (Nzooh et al., 2005). D'après Ajonina et Usongo
(2001), un volume de 29 400 m3 de bois est coupé chaque
année pour le fumage de poisson, la construction de fumoirs, des hamacs,
des clôtures et des maisons d'habitation dans les campements de
pêche de Yoyo et Mbiako. Une quantité de bois équivalent
à 5 000 m3 est coupée par jour d'activités
(Ajonina et Usongo, 2001 ; CWCS, 2002).
e) L'agriculture et l'extension des plantations agro -
industrielles
Le sol étant favorable à la culture du palmier
à huile, des plantations de taille et d'âge variable allant sur
une superficie de 10 à 200 ha (Woukitty, 2005) sont observées. Il
faut ajouter à cela l'agriculture de subsistance pratiquée par
les populations locales. Celles-ci se tournant de plus en plus vers la
forêt naturelle lorsque les terres trop utilisées ne sont plus
fertiles (Nzooh et al., 2005).
f) L'exploitation des bivalves
L'exploitation des bivalves est l'une des activités des
populations de la Réserve notamment dans le canton Malimba. Cette
activité s'étend du 15 Décembre au 30 juillet et est
pratiquée tant par les hommes que les femmes. Les palourdes sont
commercialisées dans l'Arrondissement de Mounako centre et les villes
telles qu'Edéa et Douala. Les coquilles sont livrées à
Douala, Bamenda et Bafoussam aux industries céramiques et de provenderie
(CWCS, 2001).
g) L'exploration et l'exploitation
pétrolière
La partie Sud-est de la Réserve dispose de plusieurs
sites d'exploration et d'exploitation pétrolière. Cette
activité est l'oeuvre de la PERENCO OIL & GAZ et de la
Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) (Ajonina et Toung,
1999).
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