5.2. Saison et le pic de ponte
La saison de ponte de Lepidochelys olivacea est plus
précoce que celle des autres avec une durée brève. Elle
débute normalement en juillet et la son pic est probable observé
en novembre, car le figure 14 montre bien ce pic en mois de novembre par
rapport au nombre d'espèces par mois.
Celle de Dermochelys coriacea couvre environ huit
mois, soit une de juillet à mars. Le début de la ponte est en
juillet et son pic de ponte est atteint en janvier. Sa saison de ponte
s'arrêt en mars. Le suivi de ponte de cette espèce, accuse un
retard de quatre mois car à Conkouati les suivis de ponte commencent en
novembre, c'est pourquoi on compte directement 90 tortues en novembre qui
traduit son pic de ponte. La Tortue Caouanne, la Tortue imbriquée et la
Tortue verte leurs résultats ne sont représentatifs, cela ne nous
a pas permis de les comparer.
5.3. Population des acteurs de pêche
Pour l'âge, la fréquence la plus importante est
celle des pêcheurs dont l'âge est compris entre 40 et 45 ans
(figure 10). La faible présence des jeunes de 35 à 45 ans est le
fait que, de nos jours, les personnes de cette tranche d'âge ne peuvent
satisfaire leurs besoins en trouvant facilement un emploi, l'essor
économique pouvait permettre à ces jeunes de trouver des emplois.
Ceux de moins de 30 ans espèrent encore trouver des emplois dans des
chantiers d'exploitation pétrolière et autres.
Rapport de fin de formation (2013-2014)
présenté par MBODO BAHOUHOULA Igore.
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Concernant le niveau d'instruction, les résultats ont
révélés que 60% des pêcheurs ont le niveau
secondaire (figure 11). A partir de ces résultats, on peut en effet,
dire que les problèmes de conservation et de la protection de la
biodiversité ont des exigences qui nécessitent un niveau
intellectuel acceptable, il est donc évident d'intéresser des
tels pêcheurs pour la vulgarisation des programmes de protection de la
biodiversité en général et des tortues marines en
particulier.
L'analyse des données sur la situation matrimoniale des
pêcheurs, montre que 60% sont des chefs de ménages (graphique 12).
La pêche est l'unique source de revenus des familles. Il serait
impérieux si l'Etat crée des aires marines
protégées à la Baie de Loango comme sur le littoral de
Conkouati pour la pérennité des cinq espèces de tortues et
des certaines espèces de poissons présentes.
5.4. Captures des tortues marines
Il y a 100% de tortues olivâtres et une moitié
soit 50% des Tortues luths prises dans les filets sont des individus matures,
si on parle en termes d'âge (tableau 2). Ces individus de tortues
olivâtres sont capturées à l'âge mature parce
qu'à l'âge immature elles ne se déplacent pas. Elles se
font prendre au moment de l'ascension sur la plage lors de la ponte.
Les proportions des Tortues vertes et des Tortues
imbriquées matures capturées sont faibles. Ceux-ci sont en
conformité avec les résultats obtenus par Protat (2010). En
majorité les Tortues imbriquées capturées sont des
individus immatures.
Pour les sites ou plages, Niandji reste le site le plus
fréquenté par les tortues marines (figure 9). La présence
élevée de ces espèces explique l'importance biologique de
la zone. Comme le soutient Fretey (2001) que le niveau élevé de
ponte des tortues dans littoraux congolais et gabonais est fonction de la
virginité de la zone.
Rapport de fin de formation (2013-2014)
présenté par MBODO BAHOUHOULA Igore.
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