Liste des figures
Titre des figures Pages
Figure 1 Position de lordose chez la lapine
réceptive 03
Figure 2 Evolution de la consommation
alimentaire de la femelle au cours de
cycle reproductif
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12
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Figure 3 Variation de poids vif en fonction de
l'âge de lapereau 16
Figure 4 Paramètres de la croissance
pondérale globale 20
Figure 5 Evolution des gains moyens quotidiens
en fonction de l'âge 21
23
Figure 6 Evolution moyenne du poids vif entre 4
et 12 semaines des lapins de population locale algérienne
élevés à Tizi Ouzou et Baba Ali
Figure 7 Rendement en viande d'un lapin de
format moyen de 2,3kg 30
Liste des abréviations
°C : Degré celsius.
CC : Carcasse chaude.
CF : Carcasse froide.
CMQ : Consommation moyenne quotidienne.
EPEC : Entéropathogenic Escherichia
coli (colibacilles entéropathogènes).
g/J : Grammes/jour.
GMQ : Gain moyen quotidien.
GPR : Gras péri rénal.
h/J : Heurs/jour.
INRA: Institut National de la Recherche
Agronomique.
Itavi : Institut Technique de l'Aviculture.
Itelv : Institut technique des
élevages.
J : Jour.
kcal : Kilocalories.
n : Nombre.
P : Poids.
P/E : Protéine/énergie.
PL : Population locale.
PM : Poids de manchons.
PP : Poids de la peau.
Pva : Poids vif à l'abattage.
REPEC : Rabbit entéropathogenic
Escherichia coli (Escherichia coli entéropathogènes
du
lapin).
RHDV : Rabbit hemorragic disesese virus (Virus
de la maladie hémorragique du lapin).
S : Semaines.
t: Temps.
TDP : Poids du tube digestif plein.
Ufc : Unité formant colonie.
Ummto : Université de Mouloud Mammeri
Tizi-ouzou.
vs : Versus.
VHD : Viral hemorraic disesese (Maladie
hémorragique virale).
Partie
bibliographique
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Introduction
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1
Introduction
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L
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a cuniculture peut représenter pour l'Algérie
une source de protéines non négligeable compte tenu de
l'important déficit en ce nutriment. Le recours au
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lapin est justifié par ses nombreux atouts, entre
autres, son cycle biologique court, sa forte prolificité (ce qui
représente une importante quantité de viande), sa capacité
à valoriser plusieurs ressources végétales et
sous-produits des IAA même riche en fibres et enfin, sa viande de bonne
qualité organoleptique.
Comme le faisait remarquer JAFFE, le manque des données
fondamentales sur le lapin était très apparent dans le monde, il
y a plus d'une cinquantaine d'années, mais dès le début
des années soixante (20ème siècle), cette
branche de zootechnie a enregistré une croissance considérable
tant du point de vue qualitatif que quantitatif, et surtout par rapport
à certaines autres espèces. Les fédérations de
cuniculture, la presse, et les centres d'études ont exercé une
propagande massive en faveur de cette espèce, l'opinion publique et
privée commencent à connaître et à
réévaluer le lapin qui est de" moins en moins"
considéré comme un animal de basse-cour.
La situation n'est pas la même en Algérie
où l'élevage du lapin reste une activité millénaire
des ruraux, cette espèce est intégrée aussi bien dans le
système "autarcique" des basses-cours que les systèmes
d'élevage ouverts au marché et les pratiques
cynégétiques, elle n'apparaît pas dans les statistiques et
ne fait pas l'objet d'un enseignement similaire aux autres zootechnies
spéciales (bovine, ovine, aviaire ...).
En plus, l'examen de l'élevage du lapin en
Algérie a révélé que ce dernier ayant reposé
essentiellement sur les souches hybrides (Hyplus), importées de France,
résultat d'une politique d'élevage "productiviste" visant
à assurer un approvisionnement régulier des marchés
urbains en protéines animales de moindre coût mais qui, dans les
faits, a eu pour conséquence la marginalisation de la population locale
tant du point de vue de sa connaissance que de son intégration dans les
systèmes d'élevage. Mais cette opération a rapidement
échouée (moins de deux années) en raison d'une
alimentation de mauvaise qualité qui a provoqué une importante
mortalité (Berchiche et Lebas, 1990). Une décennie plus tard, la
cuniculture rationnelle est de nouveau relancée mais avec une
stratégie
2
Introduction
favorisant la valorisation des reproducteurs de population
locale (Berchiche et al, 2000 b). Cette opération disposera donc d'un
aliment industriel de qualité mais en s'orientant sur le marché
de matières premières importées.
Cette situation renvoie à l'absence d'un capital de
connaissance suffisant susceptible de servir de base à un
développement, ainsi qu'une ignorance massive des qualités
précieuses de cette population, du point de vue de son adaptation aux
conditions alimentaires et climatiques (résistance avérée
à la chaleur et adaptation à des conditions rigoureuses et
à une alimentation de qualité médiocre), autrement dit,
toutes les caractéristiques souhaitables pour une agriculture durable
à faibles besoins d'intrants contribuant à la
sécurité alimentaire.
Cependant, dans tous projets de développement d'une
production cunicole utilisant le lapin local, une logique d'ensemble doit
être suivie comprenant, en premier lieu, l'identification de la
population locale existante, la connaissance de ses aptitudes biologiques et
zootechniques et son adaptabilité, ainsi que ses performances de
croissance et de reproduction avant de désigner les programmes de
sélection ou les systèmes de production convenables. C'est ainsi
que depuis 1990 l'ITELV de Baba Ali et certaines universités notamment
l'université de Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou ont mis en place des
programmes de caractérisation de ces populations et de contrôle de
leurs performances.
Cette synthèse bibliographique fait le point sur les
travaux réalisés sur le lapin de population local
algérienne. Nous aborderons dans le premier chapitre, les performances
de reproduction et leurs facteurs de variation. Dans le 2ème
chapitre, nous décrirons la croissance et ses principaux facteurs de
variation chez le lapin local en comparaison avec d'autres races et souches
étrangères. Enfin, nous terminerons avec une description des
principales pathologies rencontrées dans les élevages cunicoles
et leurs situations en Algérie.
Chapitre I
Les performances de
reproduction
1
3
Chapitre I Partie bibliographique
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