1.3 Environnement économico social
L'économie de la cité de Mbanza-ngungu est
dominée par l'exploitation agricole. Malgré la présence
des certaines grandes Entreprises étatiques et privés.
L'agriculture reste la principale source de revenu d'une grande partie de la
population.
A propos des institutions financières, la Cité
de Mbanza-ngngu est pourvue d'une seule banque, à savoir la Banque
Internationale de Crédits (BIC) dont le siège social se trouve
à Kinshasa et est opérationnelle à Mbanza-ngungu depuis le
mois de janvier 2006. C'est une institution qui s'affirme aujourd'hui comme un
partenaire privilégié de la Banque Centrale de la
République Démocratique du Congo qui lui a confié la
responsabilité de caisse de l'Etat.
La cité de Mbanza-ngungu dispose également de
quelques caisses d'Epargne qui jouent un rôle très important dans
l'économie locale pour la collecte de l'épargne des membres et
l'octroi des crédits.
La cité de Mbanza-ngungu n'a aucune grande entreprise
capable d'embaucher un grand nombre des travailleurs et pouvant octroyer des
salaires élevés. C'est ce qui explique en partie la faiblesse des
revenus de la population de cette cité.
Il y a absence d'un pole de croissance capable d'exercer des
effets d'entrainement sur d'autres secteurs de l'économie. Le grand
capital y est absent, on peut à peine compter : l'ONATRA, la
REGIDESO, la SNEL, DGI, SONAS, INSS, etc.
Dans le secteur de la télécommunication, il y a
depuis quelques années la présence de cinq grandes
sociétés de télécommunication à
savoir : Tigo, Vodacom, Orange, Africel, et Airtel qui ont une influence
sur l'économie de la cité de Mbanza-ngungu en favorisant la
communication ainsi que les installations de plusieurs cabines
téléphoniques.
Le commerce et l'artisanat ont occupé une place
prépondérante dans le vécu quotidien des premiers
habitants de la ville de thysville.
L'économie de la cité de Mbanza-Ngungu est
dominée par le commerce et l'exploitation agricole malgré la
présence de certaines grandes entreprises étatiques et
privées précités ; le commerce et l'agriculture reste
la principale source de revenu d'une grande partie de la population.
1.4 Environnement légal et fiscal
En République Démocratique du Congo, la
constitution a défini à son article 65, dans le chapitre 4 :
des devoirs du citoyen, que tout Congolais est tenu de remplir loyalement ses
obligations vis-à-vis de l'Etat. Il a en outre, le devoir de s'acquitter
de ses Impôts et taxes (la constitution et la loi électorale de la
République Démocratique du Congo, p4).
A propos des PME, ce secteur, de par son dynamisme et sa part
sans cesse grandissante dans l'économie Congolais, est devenue une
composante majeure de l'économie nationale. C'est pourquoi l'Etat
Congolais a cherché à influer sur les orientations fiscales des
PME afin de permettre leur intégration dans l'économie
nationale.
Le régime fiscal des PME en République
Démocratique du Congo a évolué comme suit :
1°) Avant 1989, l'Etat encourageait les PME sur le plan
fiscal, c'est-à-dire les PME ne payaient pas l'impôt et taxe
pendant un certain nombre d'années. Les dépenses
effectuées par les PME pour la formation du personnelle étaient
déduites de bénéfice imposable.
2°) De 1989 à 1998, les PME étaient
soumises au régime d'imposition forfaitaire à la contribution sur
le chiffre d'Affaires à l'intérieur.
3°) Depuis 1998, il y a eu création du
régime de patente, et l'imposition se fait selon quatre
catégories.
v Les PME réalisant plus de 300.000FF de chiffre
d'affaires sont soumises au régime de 40% ;
v Les PME réalisant 300.000FF à 150.000FF de
chiffre d'affaires sont soumises au régime du taux progressif ;
v Les PME ayant 150.000FF à 75.000FF de chiffre
d'affaires sont soumisses au régime forfaitaire ;
v Les PME ayant un chiffre d''affaires en dessous de 75000FF
sont soumises au régime de la patente (Bonikanga, Bofaya, 2007,
p.29).
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