0. INTRODUCTION
Nous voici au terme de notre formation du premier cycle.
Comme il est de coutume dans toutes les universités, chaque
étudiant est obligé, a la fin de cycle académique, de
rédiger un travail en rapport avec sa filière ou son domaine de
sa formation académique.
C'est ainsi que, pour clôturer notre formation du
1er cycle, nous réalisons ce travail qui porte sur
« les Congolais à l'Epreuve de la Démocratie
Participative : Enjeux et Défis».
0. I. CHOIX ET INTERET DE L'ETUDE
En observant le fonctionnement de la société
congolaise, il se dégage que dans la plupart des cas la
compétition, critère de prédilection de la
démocratie, cède au profit de la cooptation. Celle-ci devient
donc un refuge pour les assoiffés du pouvoir hostile à la
compétition des urnes. Par ailleurs, disposé aux nouvelles
structures, la RDC est obligée pour cette restructuration au
découpage pour ces autres de se choisir à la base à
travers des mécanismes démocratiques que nous souhaitons
compétitif.
Cependant l'intérêt que nous portons à ce
travail est triple : scientifique, social et personnel.
a) Sur le plan scientifique : Ce travail
constitue un enrichissement intellectuel et scientifique en matière de
la démocratie en général et de la démocratie
congolaise en particulier, en ce sens que nous enrichissons la science de
nouvelles connaissances empiriques, susceptibles d'apporter des réponses
plausibles aux nouveaux problèmes liés à l'aspect
démocratique en RDC.
b) Sur le plan social : Ce travail vient
réveiller la conscience des congolais, dans le sens de les mobiliser
à la gestion de la vie en R.D.Congo et plus particulièrement
à la prise des décisions, surtout que l'avenir de tout pays en
dépend.
c) Et enfin sur le plan personnel : Ce
travail constitue notre modeste contribution sur l'attitude des dirigeants
et/ou ces élites politiques, en ce sens qu'il élabore à
leur attention les voies et moyens en vue de l'instauration d'une
démocratie forte par le biais de l'utilisation de la démocratie
participative.
0. II. ETAT DE LA QUESTION
Il est recommandé que toute recherche scientifique,
notamment en sciences sociales, soit précédée par une
lecture profonde de la littérature existante. Par la suite, le
chercheur devra en produire un résumé critique afin de tracer une
ligne de démarcation entre celle-ci et ce qu'il envisage
entreprendre1. En ce qui nous concerne, nous avons
exploité la littérature existante sur la
« démocratie participative », en vue de nous en
démarquer pour un point de vue original. Dans cette catégorie
figurent les nombreux travaux.
TAMIDRIBE TANYOBE2, dont au bout de ses analyses il
constate qu'à chaque moment de l'histoire de la démocratie en
République Démocratique du Congo, certains facteurs semblent se
répéter : il s'agit de : l'instabilité constitutionnelle ;
le non respect des textes constitutionnels ; il a invoqué l'exemple de
l'acte portant dispositions constitutionnelles relatives à la transition
mis au point par la Conférence Nationale
1 KUFIMA, Incidence socio-économique du
phénomène fille mère sur la famille à Kinshasa,
Travail de Fin de Cycle (Inédit), FSSAP, UNIKIN, 2011-2012, p.2
2 TAMIDRIBE TANYOBE, Démocratie et
stabilité des institutions politiques en République
Démocratique du Congo (1960 - 1965, 1990 - 1997 ; 2003 - 2005),
Mémoire (inédit) en SPA, FSSAP, UNIKIS 2004 - 2005.
Souveraine le 02 Août 1992 et fut unilatéralement
révisé et rendu publique par le chef de l'Etat sous l'appellation
de l'acte Constitutionnel harmonisé relatif à la période
la Transition ou Loi N° 93-001 du 02 avril 1993. Il a constaté que
les gestes politiques liés au réflexe et non au respect de textes
ont crée plusieurs confusions politiques honteuses dans le pays.
A l'issue de son étude sur la crise de
démocratisation en République Démocratique du Congo : une
remise en question du constitutionnalisme congolais, BELA3 a abouti
aux résultats selon lesquels l'invention de la politique au Congo,
dépendait plus de la prise en charge des problèmes socio -
politiques que des textes constitutionnels ; l'incompatibilité et
l'insubordination de ces textes aux réalités congolaises ont eu
comme conséquence la rébellion.
Ainsi dans une étude faite par NGOMA-BINDA P.,
OTEMIKONGO MANDEFU YAHISULE J. et MOSWA MOMBO L.4 arrivent à
la conclusion selon laquelle : «...si les élections de 2006
étaient fondatrices de la Troisième République, celles de
2011 devraient donner l'occasion de consolider les mécanismes d'une
meilleure participation des citoyens à la vie publique. Les
recommandations contenues dans ce document pourront contribuer, nous
l'espérons, à planter le contexte d'une telle consolidation des
principes démocratiques ».
Ces quelques travaux évoqués, ci - haut, parmi
des milliers qui existent, ont certes tous l'avantage d'aborder les
problèmes ayant trait à la crise de la démocratie en
République Démocratie du Congo. Cependant, une chose reste
vraie, aucun d'eux n'a
3 BELA C., Crise de démocratisation et
rébellion armée en République Démocratique du Congo
: une remise en question du constitutionnalisme congolais, Travail de Fin de
Cycle (inédit) en SPA, FSSAP, UNIKIS, 1998 - 1999.
4 NGOMA-BINDA P., OTEMIKONGO MANDEFU YAHISULE J. et
MOSWA MOMBO L., République Démocratique du Congo
Démocratie et participation à la vie politique : une
évaluation des premiers pas dans la IIIème République,
Johannesburg Novembre 2010, Open Society Initiative for Southern Africa
inscrit au centre de sa préoccupation, l'analyse sur
les Congolais et la démocratie participative, la démocratie
participative est une forme de partage et d'exercice du pouvoir fondé
sur le renforcement des citoyens au processus de prise des décisions
politiques.
En effet, il importe de dire en ce qui concerne la
République Démocratique du Congo ; qu'il est l'un des pays du
continent Africain dont la politique est restée soumise à une
crise aiguë. Depuis son accession à l'indépendance,
intervenue le 30 juin 1960 ; les mutations de plusieurs ordres ont
marqué particulièrement le domaine politique et de manière
générale, l'ensemble des secteurs de la vie nationale. Point
n'est besoin de démontrer que les actes politiques posés par les
dirigeants étaient désastreux. Comme conséquence,
l'instabilité politique permanent.
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