CONCLUSION GENERALE
Notre travail portant sur « la contribution de
l'ONGD-CAJED sur l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée de la
ville de Goma est centrée sur une préoccupation de savoir si
l'ONGD-CAJED apporte une réelle contribution sur l'amélioration
des conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée de la ville de
Goma et leur réinsertion dans la vie socio-économique et
professionnelle ou au contraire son existence n'est qu'une organisation de trop
dans un paysage de plus en plus pollué par la présence des
organisations de tous genres.
A la suite de cette interrogation principale, trois questions
ont été émises, notamment :
1. Quel est l'impact de l'ONGD-CAJED dans
l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse
désoeuvrée ?
2. Quelle est la piste de solution pour améliorer la
réinsertion socio-économique et professionnelle ainsi que les
conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée ?
Face à ces questions nous avons émis les
hypothèses suivantes :
1. La réinsertion socio-économique, la
réinsertion socio-professionnelle, l'accompagnement psycho-social et la
réinsertion familiale seraient les différentes
réalisations qui détermineraient l'impact de l'ONGD-CAJED dans
l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse
désoeuvrée de la ville de Goma.
2. La création des centres d'apprentissage des
métiers générateurs des revenus constituerait une piste de
solution pour améliorer la réinsertion socio-économique et
professionnelle et les conditions de vie de la jeunesse
désoeuvrée de la ville de Goma.
Pour vérifier nos hypothèses, une série
des données ont été rassemblée essentiellement par
le biais de la technique documentaire, d'observation libre, d'interviews,
complétées par les méthodes analytiques, historiques et
comparatives. Apres l'analyse, le dépouillement l'interprétation
et traitement des données, les principaux résultats suivants se
sont dégagés.
En analysant brièvement nos
résultats, nous remarquons que les données du Tableau XXIV nous
ont montré que 10 agents soit 40% de nos enquêtés disent
que l'impact de l'ONGD-CAJED dans l'amélioration des conditions de vie
des jeunes désoeuvrés, c'est la réinsertion
socio-économique, 1 agent soit 4% dit que c'est la réinsertion
socio-professionnelle, 1 agents soit 4% dit que c'est la réinsertion
familiale, 4 agents soit 16% pensent que c'est l'apprentissage des
différents métiers et 9 agents soit 36% pensent que c'est
l'éducation des jeunes désoeuvrés .
Alor d'après nos enquêtes et le tableau XIV ,
nous remarquons que pour faciliter la réinsertion
socio-économique et professionnelle, ainsi que les condition de vie des
jeunes encadrés au sein de CAJED, 60 jeunes soit 75% proposent la
création d'un centre d'apprentissage des métiers
générateurs des revenus, 12 jeunes soit 15% proposent de
sensibiliser les familles d'accueils et 8 jeunes soit 10% proposent l'octroi
d'un brevet de formation.
Tandis qu'au côté des agents de CAJED, 18 agent
sur 25 soit 72% de nos enquêtés disent que la création
d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs des
revenus en faveur des jeunes encadrés au sein de CAJED serait une piste
de solution pouvant permettre au CAJED d'atteindre ses objectifs mais aussi aux
jeunes d'améliorer leurs conditions de vie (Cfr Tableau XXXI).
Ces résultats nous ont permis de confirmer nos
hypothèses de recherche.
C'est pourquoi, nous recommandons aux autorités
urbaines de lutter contre la précarité des jeunes et que ces
derniers soient aidé économiquement et psychologiquement, de
créer l'emploi pour occuper les jeunes, mais aussi d'installer une
structure étatique dans la ville de Goma qui permettra d'identifier les
jeunes désoeuvrés. Les autorités devraient aussi venir en
aide aux institutions qui encadrent la jeunesse et surtout à
l'ONGD-CAJED qui s'occupe de la jeunesse désoeuvrée, qui a fait
objet de notre étude.
Pour contourner ce problème dans la ville de Goma, nous
pensons que le projet de la construction d'un centre d'apprentissage des
métiers et de production en faveur de la jeunesse
désoeuvrée viendrait lutter contre ce problème. La mission
qu'a ce centre est de d'apprendre différents métiers aux jeunes
et que ces derniers se prennent en charge eux-mêmes pour améliorer
leur condition de vie.
Le projet est faisable car les ressources sont mobilisables
à tous les niveaux, un facteur sur le développement.
Par ailleurs, ce projet de développement a un
coût global de 252 748,4$ avec les activités principales de former
les jeunes dans différents métiers en coupe et couture,
mécanique automobile, pâtisserie, électronique,
électricité, fabrication de la savonnerie artisanale, menuiserie
etc.
En fin, ce travail n'est pas exhaustif, cependant nous
laissons le champ ouvert à tout scientifique qui pourra ainsi
compléter les aspects dont nous n'avons pas abordé.
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