DECLARATION
Je
soussigné AMANI NZAYO Jackson déclareque le présent
travail de recherche intitulé « contribution de
l'ONGD-CAJED surl'encadrement de la jeunesse désoeuvrée de la
ville de Goma. », est le fruit de mes propres efforts et qu'il n'a
jamais été présenté ni défendu en aucune
institution d'enseignement supérieur et universitaire.
Je reconnais avoir mentionné toutes les sources de mes
informations.
Date ............... Le....../....../2015
Nom : AMANI NZAYO Jackson
Signature..............................
APPROBATION
Je soussigné Chef de Travaux Jacques SHARO, certifie
avoir dirigé le travail de l'étudiant AMANI NZAYO Jackson,
intitulé « Contribution de l'ONGD-CAJED sur
l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée de la ville de
Goma. », l'originalité de cette recherche est
que la facette explorée et exploitée n'a jamais été
étudiée par d'autres chercheurs. C'est pourquoi je le recommande
à la section pour qu'il soit évalué.
Date .................. le,.../...../2015
Nom : CT Jacques SHARO
Signature ..............................
EPIGRAPHE
«Vos enfants ne sont pas vos enfants, ce sont les fils et
les filles de l'appel de la vie, ils viennent à travers vous et non de
vous, et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas »
Khalil Gibran
DEDICACE
A mon très cher père Evariste NZAYO ;
A ma très chère mère Julienne
KAYONDE ;
A ma chère copine Noëlla KASONIA ;
A tous mes frères et soeurs ;
A tous mes condisciples et amis de lutte ;
A tous ceux-là dont les noms n'ont pas
été cités ;
AMANI NZAYO Jackson
REMERCIEMENTS
Il nous serait une fuite réelle de franchir les
études supérieures, notamment de cycle de graduat en
planification régionale et nationale sans déposer un bouquet de
fleur aux personnes qui nous ont apporté toute forme de soutien pour le
développement de cette oeuvre.
A l'Eternel Dieu qui nous a accordé le souffle de vie
car sans lequel cette oeuvre serait une utopie.
Qu'il nous soit paisible de remercier vivement en particulier
le Chef de Travaux Jacques SHARO, directeur de ce travail qui a accepté
de le diriger malgré les multiples occupations qui l'entourent. Nous
tenons aussi à remercier les autorités académiques de
l'ISDR-GL et tout le corps professoral pour leur dévouement à
notre formation, surtout notre directeur général, le Professeur
Dr AYOBANGIRA et également le Secrétaire Générale
Académique le CT Master RUREMESHA KINYATA pour tous les conseils qu'il
nous prodigue.
Un mérite particulier va à l'endroit de notre
père Evariste NZAYO et notre mère Julienne KAYONDE pour leur
sacrifice héroïque consentis en notre faveur. Leurs conseils et
bénédictions nous accompagnent du jour le lendemain.
L'expression de notre reconnaissance s'adresse à nos
frères et soeurs Raymond NZAYO, Félix Di-Mateo SHWEKA,
Désiré NZAYO, Jean Paul NZAYO, Zawadi NZAYO, Jeanne NZAYO,
Esperance NZAYO, Aimée SHOMBO, Léon MUGARUKA, Eric NZAYO, Ruth
MUNGUAKONKWA pour nous avoir encouragé à étudier et pour
leurs conseils.
De manière spéciale, nous exprimons nos
remerciements à nos cousines, cousins, compagnons et ami(e)s de
lutte : Sylvie KAKOTI, Faida KAKOTI, Nicole KAKOTI et Seth KAKOTI, Prudent
Scott, Pascal BISIMWA, Arnold SAFARI, Jean de Dieu BISIMWA, Angel N'SAPU,
Olivier KAWA, Aganze MAHESHE, Patricia BISIMWA, William N'KUBA, Justin SWEDDY,
Nicole BAREKE, Francine BAREKE, Zawadi BAREKE, Espoir BAREKE...
Que tous ceux qui n'ont pas été cité
nommément qu'ils trouvent à travers ces quelques lignes nos
remerciements.
AMANI NZAYO Jackson
SIGLES
ET ABREVIATIONS
% : Pourcentage
ASBL : Association Sans But
Lucratif
AGR : Activités
génératrices de revenu
B.P : Boîte Postale
C.A.F.O.D : Catholic Fund for
Overseas Development
C.E.A.F.O.J.E : Centre d'Accueil et de
Formation des Jeunes et Enfants de la Rue
C.T : Centre de
transit
C.T.O : Centre de Transit et
d'Orientation
CAJED : Concert d'Actions pour
Jeunes et Enfants Défavorisés
Cél :
Célibataire
EAFGA : Enfants
Associés aux Forces et Groupes Armés
EFP : Ecole de
Formation et de Production
ESFGA : Enfants Sortis des
Forces et Groupes Armés
ISDR-GL : Institut
Supérieur de Développement rurale des Grands-Lacs
Nbre: Nombre
ONGD : Organisation Non
Gouvernemental de Développent
P.E.O : Point d'Ecoute et
d'Orientation
PAM : Programme
Alimentaire Mondial
PNDDR : Programme National de
Désarmement Démobilisation et Réinsertion
ROI : Règlement
d'Ordre Intérieur
TFC : Travail de Fin de Cycle
UNICEF : United Nations Children's
Fund
TABLES DES MATIERES
DECLARATION
ERREUR ! SIGNET NON
DÉFINI.
APPROBATION
II
EPIGRAPHE
III
DEDICACE
IV
REMERCIEMENTS
V
SIGLES ET ABREVIATIONS
VI
TABLE DES
MATIERES................................................................................................VII
RESUME DU TRAVAIL
VIII
CHAP 0. INTRODUCTION GENERALE
1
O.1. ETAT DE LA QUESTION
1
0.2. PROBLEMATIQUE
5
0.3 HYPOTHESES DE TRAVAIL
8
0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL
8
0.4.1. OBJECTIF GLOBAL
8
O.4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
8
0.5. CHOIX ET INTERET DU TRAVAIL
8
0.6. DELIMITATION DU SUJET
9
0.8. CONTRAINTE DE LA RECHERCHE
10
CHAPITRE I. PRESENTATION DE LA VILLE
DE GOMA ET GENERALITES SUR LE SUJET
11
0.1. INTRODUCTION
11
I.1.1 Situation
géographique
13
I.1.2. ASPECT POLITICO-ADMINISTRATIF
15
I.1.3. ASPECT DÉMOGRAPHIQUE
15
I.1.4. ASPECT ÉCONOMIQUE
16
I.1.5. ASPECT SOCIO CULTUREL
17
I.2. PRESENTATION DE L'ONG CAJED
18
II.7. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
20
A.ORGANIGRAMME
20
II.9. DIFFICULTES DE L'INSTITUTION
24
I.2. REVUE DE LA LITTERATURE
24
I.2.1. DÉFINITIONS DES CONCEPTS
CLÉS
24
I.2.2. APPROCHE THEORIQUE
26
CHAP II. APPROCHE METHODOLOGIQUE,
PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS DE L'ENQUETE
32
II.0.INTRODUCTION
32
II.1. APPROCHE METHODOLOGIQUE
32
II.1.1. CADRE DE RECHERCHE
32
II.1.2. TYPE DE RECHERCHE
32
II.1.3. MÉTHODES, TECHNIQUES ET
OUTILS
33
II.1.5. COLLECTE DES DONNÉES
35
II.1.6. PERTINENCE ET FIABILITÉ DE
L'ÉTUDE
36
II.2. PRESENTATION DES RESULTATS DE
L'ENQUETE...........................................36
II.2.1. Objectif de l'enquêté
.................................................................................
37
II.2.2. INTERPRETATION DES RESULTATS DE
L'ENQUETE
44
II.3. DISCUSSION DES RESULTATS DE L'ENQUETE
47
CHAP III : PROJET DE CONSTRUCTION D'UN
CENTRE D'APPRENTISSAGE DES METIERS GENERATEURS DES REVENUS EN FAVEUR DE LA
JEUNESSE DESOEUVREE DE LA VILLE DE GOMA
49
III.0. INTRODUCTION
49
III.1. IDENTIFICATION DU PROJET
49
III.1.1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
49
III.2. ETUDE DU PROJET
51
III.3. OPPERATIONALISATION DU PROJET
52
III.4. PLANIFICATION DES INTRANTS
56
III.5.
CHRONOGRAMME DES ACTIVITE
61
III. 6. BUDGETISATION
62
III.7. RENTABILITE DU
PROJET............................................................................................................66
III.8. CADRE
LOGIQUE......................................................................................
...........67
CONCLUSION GENERALE
3
BIBLIOGRAPHIE
72
RESUME
DU TRAVAIL
Ce travail se veut une contribution à la question de la
jeunesse de la ville de Goma, une jeunesse dont les conditions de vie
étaient marquées par la malnutrition, et des maladies sans aucune
chance d'avoir accès à des soins médicaux. Ils
étaient contraient de voler afin de trouver de la nourriture et de
l'argent pour survivre. D'innombrables enfants sont morts de faim ou de
maladies. Pendant des mois voire des années ils ont dormis dehors et
été exposées à plusieurs problèmes les
rendant vulnérables. Dans cette recherche, nous mettons l'accent sur les
rôles et les initiatives prises par l'ONGD-CAJED censée
répondre et corriger les disfonctionnements qui touchent les jeunes.
Nous cherchons à savoir si CAJED contribue à
l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse
désoeuvrée. Après analyse sur la contribution de CAJED
dans l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée nous avons
remarqué que l'apprentissage des métiers a été
l'activité la plus faiblement réalisée des toutes les
autres activités entreprises en faveur des jeunes (Cfr Tableau VII). La
majorité des jeunesenquêtés soit 71,25% ne participe
à aucune formation leur permettant de développer des
compétences professionnelle. Cela est en partie dû au manque des
ateliers d'apprentissage des métiers.Aprèsl'encadrement plusieurs
jeunes sont réinsérés dans leur famille d'accueil maisle
programme de réinsertion socio-économique et professionnelle est
très difficile à mettre en place et doit relever des nombreux
défis. De nombreux jeunes sont sans expériences professionnelles
qui pouvaient les permettre d'intégrer la vie socio-économique et
améliorer leurs conditions de vie.
Cependant, après analyse de l'enquête
menée sur terrain, nous avons remarqué que ce problème
existe au niveau de la jeunesse encadrée au sein de CAJED. Pour aider
à améliorer cette situation 60 jeunes sur 80 soit 75% de nos
enquêtés ont proposé la création d'un centre
d'apprentissage des métiers générateurs de revenus (Cfr
Tableau XIV).
Pour contourner ce problème et espérer
d'améliorer les conditions de vie, mais aussi dans l'espoir de
contribuer à la réinsertion socio-économique et
professionnelle des jeunes dans la ville de Goma, nous avons pensé
créer un projet visant la construction d'un centre d'apprentissage des
métiersgénérateurs des revenus pour les jeunes
désoeuvrés, un projet ayant un coût globale de 252
748,4$.
CHAP 0. INTRODUCTION GENERALE
O.1. ETAT DE LA QUESTION
Nous devons comprendre que tout homme est limité dans
tous les domaines de la vie courante. Comme nous n'avons pas cette
capacité de tout connaître, nos recherches nous ont poussé
de consulter la documentation des autres chercheurs tels que :
1. BARAMBESHA MANIRIHO Emmanuel : dans son travail
intitulé « Fonctionnement
d'une ASBL et sa contribution dans l'encadrement des jeunes et enfants
défavorisés, cas de CAJED », voulait saisir le
bien fondé sur les initiatives de l'ONG-CAJED et son apport dans la
résolution du problème de la jeunesse défavorisée
de la ville de Goma. Après ses investigations, il a montré qu'au
total, par rapport à ces objectifs et dans l'ensemble pour les trois
années analysées, le CAJED a réalisé 3337 actions,
dont la grande partie concerne l'intégration (56,9%) par rapport au
contact (43,1%). Les activités de réinsertion familiale ont
constitué la plus grande part des actions entreprises par le CAJED. Dans
l'ensemble l'apprentissage des métiers n'a été que
faiblement réalisé ; les parts respectives revenant à
cette activité vont de 16 ,41% en moyenne de trois années
analysées (BARAMBESHA MANIRIHO, 2003).
2. Renaud COPPIETERS'T WALLANT dans son ouvrage
intitulé Jeunesse marginalisée espoir de
l'Afrique, montre que la jeunesse est véritablement au
centre de la crise que traverse l'Afrique contemporaine. Elle y est à la
fois enjeu, acteur et victime. Majoritaire dans la population, elle
représente une masse énorme exposée aux manipulations les
plus suspectées et aux explosions les plus incontrôlables. Souvent
désoeuvrée dans les villes, elle est sans perspective d'avenir
dans les campagnes. On a beaucoup misé sur l'école. Mais la plus
part des pays, celle-ci ne touche efficacement qu'une maturité ;
comme elle ne parvient pas à reconsidérer ses finalités et
ses moyens d'action pour les adapter à la solution, les services qu'elle
rend sont de qualité de plus en plus douteuse. Pour pallier à ce
problème, l'auteur pense qu'on peut permettre, au coup par coup,
à des filles, à des garçons ou à des femmes de s'en
sortir, mais on n'éliminera pas la prostitution pour autant : il
faut donc, par la mise en oeuvre des moyens éducatifs et
préventifs, faire en sorte qu'elle cause le moins de dégâts
possibles. (R. Coppiesters't WALLANT, 1992).
3. AFIREM dans son ouvrage intitulé
« l'enfance maltraitée du silence à la
communication » montre que beaucoup de jeunes sont
désoeuvrés parce qu'ils sont négligés par la
société et sont déscolarisés sans motif, il dit que
les jeunes sont maltraités du fait de violence physique et
psychologique, des négligences lourdes, d'abus sexuel et que plusieurs
centaines d'entre eux meurent chaque année. A la fin, il fait un appel
aux institutions pour enfance de faire respecter les droits de l'enfant
à la société. (AFIREM, 1991)
4. NYEBO MABAKA dans son travail intitulé
« problématique de la réinsertion des
enfants démobilisés », montre que le
grand problème de la réinsertion des jeunes
démobilisés dans la vie normale réside au niveau du manque
d'occupations dans la vie professionnelle après leur insertion. Pour
lutter contre ce grand problème, l'auteur a conçu un projet
visant la création d'un centre d'ateliers de couture en faveur des
enfants démobilisés et réinsérés par CAJED
(NYEMBO MABAKA, 2008).
5. DIGITAL CONGO dans son étude menée sur
la jeunesse désoeuvrée montre que la
jeunesse désoeuvrée est une bombe à retardement et un
frein du développement pour la RDC, certains Kinois ont indiqué
en ce qui concerne ce phénomène qu'il y a manque d'encadrement de
la jeunesse par l'Etat congolais.
Dans la suite de son étude sur cette jeunesse
désoeuvrée, digital Congo montre que les parents sont incapables
d'assurer leur rôle à cause de la misère
généralisée et du coût élevé des frais
de scolarité. La population congolaise a besoin du sursaut des
ainés pour un encadrement adéquat des jeunes menacés par
un phénomène perçu comme une bombe à retardement
(Digital Congo, 2013).
6. SENGIYUMVA SENGABO dans son travail
intitulé « impact des activités du
centre des jeunes Don Bosco Ngangi sur la réinsertion
socio-économique des enfants défavorisés de la ville de
Goma au Nord-Kivu » montre qu'en 2008 les
activités du centre des jeunes don Bosco Ngangi n'ont pas favorablement
contribué sur la réinsertion-socio-économique des jeunes
défavorisés. Cependant, il démontre que sur 10 jeunes
encadrés, 4 sont facilement réinsérés dans la vie
normale. Dans ces investigations, les jeunes ont proposé la construction
d'un atelier de menuiserie pour le renforcement de leur réinsertion
socio-économique (SENGIYUMVA SENGABO, 2008).
7. N'SHUKANO BUCHU dans son travail portant
sur l'analyse des actions des ONG en faveur des enfants en
situations difficiles de la ville de Goma, montre que l'ONG INUKA
organise beaucoup d'activité visant à rendre la vie possible aux
enfants. Ces activités sont surtout basées sur
l'éducation, la formation et la scolarisation des enfants en
difficultés. Dans ces recherches, l'auteur remarque qu'une
majorité des enfants encadrés par EAL-INUKA
bénéficie d'une scolarisation gratuite. Il finit par dire que
l'institution entreprend des bonnes actions en faveur des enfants
défavorisés mais elle est souvent bloquée dans la
réalisation de ces objectifs par manque des financements. (N'SHUKANO
BUHU, 2012).
8. Pour AMIRSHAHI dans son ouvrage intitulé
« la jeunesse dans la succession des
générations », montre qu'il y a un
problème social et politique de la jeunesse. Pour le traiter, il faut
reconnaitre pleinement l'émergence d'un nouvel âge de la vie en
mettant en place un statut social de la jeunesse. Mais aussi l'auteur propose
une autre solution de mettre en place une politique de jeunesse qui fait face
aux divers besoins de la jeunesse congolaise. Ces besoins deviennent ainsi des
enjeux dont la solution passe par l'éradication de la pauvreté
des jeunes, seul gage d'impulsion d'un développement durable (AMIRSHAHI,
2007).
9. AZOMBWA KOLOSOKO dans son étude intitulée
«Contribution des ONG dans la réduction de taux
de vulnérabilité des enfants de la ville de Goma »,
cherchait à savoirl'impact des activités des ONG
sur l'amélioration des conditions de vie des enfants vulnérables.
Dans son hypothèse, il dit que les actions de l'ONG-CAJED oeuvrant en
faveur des enfants vulnérables contribueraient à
l'amélioration de leurs conditions de vie. Il finit par dire que le
CAJED se bat du jour le lendemain pour contribuer à l'auto-prise en
charge des enfants vulnérables.
Cependant, il dit que sur 80 enfants vulnérables
encadrés par CAJED, 52 d'entre - eux soit 65% proposent la
création des ateliers de couture, de menuiserie et des garages
automobiles pour la création d'emploi (AZOMBWA KOLOSOKO, 2008).
10. En fin le R.P.Guy d'Haenens dans son étude
menée sur « La jeunesse et le
développement », montre que la jeunesse
congolaise est mal encadrée, ne sachant à quel saint se vouer, se
charger, avec des moyens de bord, de sa propre survie, met en place une gamme
des mécanismes d'adaptation en s'investissant plus souvent dans la
délinquance juvénile. Cette délinquance est une
réponse faisant remarquer que les jeunes font ce qu'ils ne devraient pas
faire. L'auteur finit par dire qu'éduquer la jeunesse d'aujourd'hui
c'est assurer la promotion progressive de l'humanité ; et
évoque le cas des jeunes gens formés à l'institut
supérieur de développement rural qui ne veulent pas se consacrer
aux problèmes des jeunes
(Révérend Père Guy D'HAENENS, 1981).
Ces différents auteurs parlent sur la jeunesse
désoeuvrée et la situation dans laquelle elle se trouve. Quant
à nous, nous parlons sur la contribution de l'ONGD-CAJED dans
l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma. Pour
ce faire, l'originalité de ce travail se justifie d'abord par
l'orientation de nos objectifs ensuite par le choix de population cible, en
outre ce même sujet diffère des autres à partir du moment
que nous avons eu à analyser non seulement les causes de ces
problèmes, mais aussi son impact sur la vie socio-économique.
En ultime, l'originalité de ce travail se justifie par
la proposition des nouvelles stratégies qui n'étaient pas encore
proposées par nos prédécesseurs.
0.2. PROBLEMATIQUE
En cette période du troisième millénaire,
la problématique de l'encadrement de la jeunesse se pose dans un
monde en pleine mutation, où l'explosion démographique, la crise
économique généralisée et les fléaux
affectent grandement la société et singulièrement sa
couche juvénile. La jeunesse étant mal encadrée surtout
que c'est sur elle que repose l'avenir de la nation, ne sachant quoi faire,
elle s'investisse plutôt dans la délinquance. De nombreux maux
minent la génération montante et freine son élan dans
l'oeuvre de construction nationale. Ces maux sont entre autre des
problèmes d'éducation, d'emploi, de pauvreté,
d'environnement, de toxicomanie et de santé. Les grands défis de
notre temps, la désertification et son corollaire, la famine, la drogue
devenue endémique et le chômage plongent les jeunes dans un
état de désespoir voire même de fatalisme d'où un
manque d'initiatives au niveau de la jeunesse. Les Nations Unies estiment
à 150 millions le nombre des jeunes définis comme jeunes
désoeuvrés. Les causes peuvent être multiples :
Violence, drogue, alcoolisme, décès d'un parent, explosion
familiale, conflits armés, catastrophe naturelles ou simples et
l'effondrement socio-économique. Si certains survivent grâce
à des petits boulot comme cireurs de chaussures ou vendeurs au
marché, nombreux sont ceux qui meurent dans la rue, victime de la
drogue, des guerres des gangs ou des maladies sans aucune forme
d'éducation de base ni la moindre notion économique, ces enfants
n'ont aucun avenir et leur espérance de vie reste effroyablement basse
(Rapport UNESCO, 2014).
La République Démocratique du Congo est
complètement dominée par la croissance démographique, les
catastrophes écologiques, les conflits armés et les crises
économiques, voilà pourquoi une question reste à savoir de
quel est le sort réservé à la jeunesse. Selon le sondage,
la majorité de la jeunesse congolaise à l'Est du pays est
désoeuvrée suite à la pauvreté et au chômage.
Cette jeunesse est plus en plus nombreuse et qui constitue la relève de
demain, est de nos jours confrontée à des sérieux
problèmes, suscitant des grandes réflexions.
Aujourd'hui en RDC il est très difficile de savoir la
place qu'occupe la jeunesse dans le développement du pays, tant cette
jeunesse est confrontée au manque d'emploi, d'éducation, aux
méfaits de la prostitution, de l'alcool, de la drogue, de malnutrition
et d'abandon. Ainsi, la jeunesse situe le grand problème de son
évolution dans la douloureuse interrogation qu'elle se pose du jour au
lendemain « Qu'est-ce-que je veux faire pour
vivre ? ». Le manque de réponse à cette question
conduit à ce que nous déplorons aujourd'hui et que nous appelons
« délinquance juvénile » (R.P.Guy d'Haenens,
2012).
La province du Nord-Kivu en général et
particulièrement la ville de Goma, les jeunes congolais n'ont pas le
moyen d'agir. A défaut de recevoir une éducation de
qualité, des emplois décents, des moyens de subvenir à
leurs besoins et un accès aux soins de santé, ils s'investissent
plutôt dans la débrouillardise, surtout au vol afin de trouver de
la nourriture et de l'argent pour survivre.
D'innombrables jeunes meurent de faim ou de maladie. Pendant
des mois voire des années, ils dorment dehors et sont exposés
à plusieurs problèmes, les rendant vulnérables. De
nombreux jeunes ne participent à aucune formation leur permettant de
développer des compétences professionnelles, cela est en partie
dû au manque des centres d'encadrement et d'atelier d'apprentissage des
métiers qui pouvaient leurs permettre de trouver un encadrement
adéquat et changer leurs conditions de vie. L'encadrement ne vise pas
seulement à ce que les jeunes soient réinsérés dans
la vie normale, il est aussi essentiel que ces derniers soient aidés
économiquement et psychologiquement, afin de subvenir aux besoins de
leurs enfants. Beaucoup des garçons et des filles sont
stigmatisés par leur communauté. Les jeunes filles devenues
mères doivent trouver seul à manger, de quoi se loger, et
demeurent invisibles puisqu'elles sont vue d'un oeil plutôt que comme les
victimes de terribles abus (Pole Institute, 2013).
La population de la ville a besoin du sursaut des ainés
pour un encadrement adéquat des jeunes menacés par un
phénomène perçu comme une bombe à retardement ou un
legs de la gestion chaotique des premières années de la
république. Une catégorie de la jeunesse actuelle sans emploi, ni
occupation a sombré dans le désarroi et fait peur, l'on serait
même en droit de se demander si l'élite politique a conscience de
la situation précaire dans laquelle elle se trouve actuellement. Les
statistiques montrent que la République Démocratique du Congo
compte environs 600 000 jeunes en situation difficile. Ce sont des enfants et
des jeunes de moins de 18 ans dont 74% sont des garçons et 26% des
filles. Deux tiers d'entre eux ont encore un ou deux parents en vie, 20% de ces
enfants n'ont jamais été scolarisé. La majorité,
soit de 64% a le niveau du cycle primaire. Il y a manque d'encadrement de la
jeunesse par l'Etat congolais et par les parents.
Fait-on observer de bonnes sources, les parents sont
incapables d'assurer leur rôle à cause de la misère
généralisée et du coût élevé des frais
de scolarité. Ces jeunes devraient être
récupérés et encadrés par l'Etat ou de créer
des centres d'hébergement et de récupération. Dans le cas
contraire, l'Etat devrait subventionner les centres et les associations des
particuliers qui s'occupent de l'encadrement de la jeunesse.
La désarticulation qui existe entre la famille, l'Etat
et les associations entraine la déperdition de la jeunesse congolaise.
Cette réalité pourtant déplorable rencontrée en RDC
et dans la ville de Goma en particulier, parfois avec beaucoup d'ampleur en ce
sens que la crise observée depuis plusieurs années freine le
développement économique de ce pays (Digital Congo, 2013).
Devant la gravité de la situation, il s'observe depuis
un certain temps une certaine prise de conscience dans les organisations de
tous genres qui se bousculent pour venir au secours de cette jeunesse
désoeuvrée.
En parenthèse de ces organisations, se trouve
l'ONGD-CAJED (le Concert d'Action pour Jeunes et Enfants
Défavorisés) qui est l'acteur parmi les principaux qui militent
en faveur de cette jeunesse qui fait l'objet de notre étude.
C'est dans ce contexte que nous avons pensé en nous
orientant au CAJED ; nous avons voulu saisir le bien-fondé d'une
telle initiative.
Par apport à cette visée, l'unique question qui
émerge peut être libellée de la manière
suivante : l'ONGD-CAJED apporte-t-elle une réelle contribution sur
l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse
désoeuvrée de la ville de Goma et leur réinsertion dans la
vie socioprofessionnelle ?
Pour faire l'objet de notre étude, nous cherchons
à répondre aux interrogations spécifiques
suivantes :
1. Quel est l'impact de l'ONGD-CAJED dans
l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse
désoeuvrée ?
2. Quelle est la piste de solution pour améliorer la
réinsertion socio-économique et professionnelle ainsi que les
conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée ?
0.3 HYPOTHESES DE
TRAVAIL
Une hypothèse est une proposition de réponse
à la question posée (M. GRAWITZ, 2000).
Au regard des préoccupations évoquée
ci-haut les hypothèses suivantes doivent être
vérifiée :
1. La réinsertion
socio-économique, la réinsertion socio-professionnelle,
l'accompagnement psycho-social et la réinsertion familiale seraient les
différentes réalisations qui détermineraient l'impact de
l'ONGD-CAJED dans l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse
désoeuvrée de la ville de Goma.
2. La création d'un centre d'apprentissage des
métiers générateurs des revenus constituerait une piste de
solution pour améliorer la réinsertion socio-économique et
professionnelle et les conditions de vie de la jeunesse
désoeuvrée de la ville de Goma.
0.4. OBJECTIF DU
TRAVAIL
A travers ce travail, nous voulons atteindre les objectifs
suivants :
0.4.1. OBJECTIF GLOBAL
Notre travail se fixe comme objectif global de savoir comment
l'ONGD-CAJED contribue à l'amélioration des conditions de vie des
jeunes en situation difficile et leur réinsertion dans la vie
socioprofessionnelle et familiale.
O.4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
- Déterminer l'impact du rendement des actions
menées par CAJED en faveur de la jeunesse désoeuvrée.
- Proposer des solutions pour améliorer les conditions
d'encadrement de jeunes désoeuvrés.
0.5. CHOIX ET INTERET DU
TRAVAIL
Le choix porté à ce sujet se justifie par le
souci d'évaluer la contribution à la résolution des
problèmes de la jeunesse désoeuvrée et les moyens mis en
oeuvre pour réaliser cette mission.
0.5.1. Intérêt personnel
Personnellement l'intérêt de ce travail sera la
découverte d'une nouvelle expérience sur les problèmes de
la jeunesse et se fonder surtout sur le dévouement et la sympathie de ma
personne, aux problèmes des jeunes plutôt que sur une
qualification technique quelconque.
0.5.2. Intérêt socio-économique
Hormis le cadre purement théorique,
l'intérêt socio-économique de ce travail est évident
dans le mesure où il permettra de saisir les mécanismes
utilisés par les institutions et organisations d'encadrement des jeunes
désoeuvrés et les possibilités de renforcer ces secteurs
qui semblent reculer au moment où le besoin se fait sentir surtout de la
destruction du tissu économique du pays par la misère. Faire
comprendre à l'Etat et à la société par le biais de
ce travail, le bien fondé du soutien des initiatives des organisations
d'encadrement de la jeunesse et plus particulièrement l'ONGD-CAJED.
0.5.3. Intérêt scientifique
Les recherches n'ont pas été faites seulement
pour l'obtention d'un diplôme plutôt pour qu'ils soient un miroir
pour les autres chercheurs qui nous précédons. Nous voulons que
ceux qui viendront après nous, trouvent une documentation fiable,
nécessaire et utile qui les aidera à parachever leurs
investigations.
0.6. DELIMITATION DU SUJET
A. Délimitation spatiale
Notre travail se limite au niveau de la contribution de
l'ONGD-CAJED sur l'encadrement des jeunes et enfants désoeuvrés
de la ville de Goma, Province du Nord-Kivu en République
Démocratique du Congo.
B. Délimitation temporaire
Notre travail s'étend sur trois exercices successifs,
il s'agit de la période
allant de 2012 à 2014.
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion
générale, ce présent document est constitué de
trois Chapitres :
- Le premier chapitre s'étale sur la
présentation du milieu d'étude et
généralités sur le sujet ;
- Le second chapitre évoque l'approche
méthodologique, la présentation et la discussion des
résultats ;
- Le troisième chapitre présente le projet de
développement.
0.8. CONTRAINTE DE LA RECHERCHE
Au cours de notre recherche nous avons connus quelques
problèmes auxquels nous avons pu surmonter entre autres :
- Le moyen financier et matériel limite ;
- L'abstinence des certains enquêtés à
certaines questions d'enquête ;
- L'inaccessibilité pour certains documents qui sont
nécessaires pour la lecture,
- Des contre temps ce faisaient remarquer lors de la
recherche,
- Le quasi inexistence des documents précis relatifs
aux associations de la jeunesse de la ville de Goma.
Malgré toutes les difficultés, nous sommes
arrivés à la réalisation de ce travail.
CHAPITRE I. PRESENTATION DE
LA VILLE DE GOMA ET GENERALITES SUR LE SUJET
0.1. INTRODUCTION
Le milieu qui fait l'objet de notre travail est
dénommé « VILLE DE GOMA ». Dans ce chapitre
il est question de brosser les grandes lignes concernant la description de la
ville de Goma. Ainsi, tour à tour nous développons les
idées concernant la situation géographique, l'aspect
politico-administratif, l'aspect démographique, l'aspect
économique ; l'aspect socioculturel et essentiellement nous allons
faire une revue de la littérature de
notre sujet.
I.1. PRESENTATION DE LA VILLE DE GOMA
Toute entité en activité commence par une
brousse, elle est d'un titre nominal de village, cité, ville, province
ou pays par processus de la ville de Goma n'a pas été dit ville
au hasard. C'est un milieu dont l'histoire ce évolué dans le
temps et dans l'espace. Comme la notion Léon MOULIN
« l'histoire d'un milieu comme celle de tous peuples, s'enrichit au
fur et à mesure qu'on lui prête attention et qu'on l'étudie
(MOULLIN Léon, 1983).
D'après la légende, Goma serait la
déformation du mot « NGOMA » qui signifie tambour ce
mot aurait été référence aux bruit assimilable
à celui du tambour qui raisonne un bruit qui était provoquer par
l'éruption volcanique. Ce village a disparue et ces habitant se sont
dispersés pour construire trois nouveau village
« Ngoma » l'actuel Goma, « Matcha »
l'actuel Sake et « Munti » l'actuel Munigi (NZABARA
Matsetsa cfr : rapport annuel de la mairie de Goma 2003, Page 42).En
effet, les origines de Goma remontent de l'époque coloniale vers 1912.
Sont site correspondant au camp de travailleurs d'office de transport coloniaux
(OTRACO) recruté pour la construction du port de Goma. A l'origine
l'OTRACO recrutait la main d'oeuvre pour une période de deux ans ou de
trois ans plus tard la population de Goma se multiplie suite à la
politique de stabilisation de main d'oeuvre indigène, permettant aux
célibataires d'aller se marier au village. Ainsi, le
phénomène tira les ruraux qui regagnèrent la cité
par leur propre volonté et moyen en fin d'y offrir leurs services, le
comité colonial du Kivu (CNK) a contribué à la naissance
de Goma. En 1931, cette société avait pour but de gérer
les terres vacantes et valeur mise à leur ainsi que la circonscription
urbaine comprenant le droit de concéder la distribution d'eau et
d'électricité. Le comité national du Kivu a dû
créer la compagnie du Nord-Kivu qui fut chargé de vendre les
terres aux colons et qui avait son siège à Goma.
En 1948 Goma sera un petit centre capable d'abriter un service
de parquet de grande instance, a cette même année qu'OKAPI (Office
de Production Agricole de Kivu) fut installé sur ce plan
éducatifs deux écoles pour les blancs fonctionnait :
école royale l'actuel Institut de Goma ; et l'école primaire
d'application EPAIGO. Celle des noirs fut Saint André.
En 1964, Denis PALUKU qui assurait l'intérim devient
deuxième gouverneur du Nord-Kivu. Apres beaucoup des discutions
l'arrêté no 21/152 du 08 septembre 1952 fera de Goma un
centre extra coutumier. Le plan fut conçu par CIMNOK pour
déterminer : La zone d'habitation pour les blancs au bord du lac,
la cité pour les indigènes, la zone agricole, le centre
industriel.
Suite à l'indépendance précoce ce plan
n'a pas été achevé. Seul1 143 maison étaient
construites 180 dans le quartier blanc, et 968 dans le quartier Murara et
Virunga. Avec l'avènement de la deuxième république en
1965, Goma est devenu encore district, il reviendra encore chef-lieu de la
sous-région du Nord-Kivu en faveur du moment de réforme et
l'administration territoriale qu'au Zaïre. Suite à l'ordonnance loi
no 88/1976 du 15/11/1988 Goma devient le chef-lieu de la province du Nord-Kivu
entité politico administrative décentralisée issu du
découpage de l'ancienne région du Kivu. En 1994 la ville de Goma
suite à l'hospitalité des refugies rwandais, entra dans
l'histoire de l'humanité. En 1996 Goma érige le quartier
général de la rébellion lors de la guerre dite
de « libération » par l'alliance des forces
démocratiques du Congo(AFDL), en 1998, la deuxième guerre dite de
« rectification » déclenchant et la ville est de
nouveau le quartier de la rébellion du rassemblement congolais pour la
démocratie(RCD), en 2002 le 17/01 la ville a été
enclavée par la lave du volcan Nyiragongo. Il est a noté que
depuis sa création la ville de Goma a été dirigée
successivement par les autorités ci-après
- Kanga GUZANGAMANA : 1989-1991
- Migabe MWENE MADLIBU : Quelque mois en 1991
- Athanase KAHANYE KIMUNA TASSI : 1991-1993
- Mashako MAMBA SEBI : 1993-1998
- Kisuba SHABAENI : 1998-2001
- François Xavier NZABARA MATSETSA : 2001-2005
- Polydore WUNDI KYAWIRA : 2005-2008
- Roger Rachid TUMBULA : 2008-2011
- Maliyasembe Jean : Octobre 2011-juillet 2012
- KUBUYA NDOOLE Naason : Juillet 2012-2015
- Dieudonné MALERE MA-MICHO :
Août 2015à nos jours.
I.1.1
Situation géographique
A. Localisation
La ville de Goma a une superficie de 66 324 km2, le
sol est couvert de lave, elle se trouve au pied du volcan Nyiragongo, elle
bornée :
- Au nord par le territoire de Nyiragongo ;
- A l'est par la République rwandaise ;
- Au sud : Lac Kivu ;
- A l'ouest : par le territoire de Masisi.
Elle comprend deux communes à savoir la commune de Goma
et la commune de Karisimbi.
a. La commune de Goma
La commune de Goma occupe la partie sud de la ville et
s'étends sur la superficie total de 28 754 km2. Elle abrite la
quasi-totalité des affaires politico administratives ( les institutions
financière, les agences de voyage et douanières, les institutions
publiques les magasins etc. elle est limitée »
- Au Nord par la commune de Karisimbi ;
- A l'Est et à l'Ouest ses limites correspondent
à celles de la ville en général et la République
Rwandaise.
- Au sud par le lac Kivu.
Cette commune est subdivisée en 7 quartiers :
Mikeno, Les volcans, Katindo, Kyeshero, Himbi, Mapendo et Lac-vert.
b. La commune de Karisimbi
Cette commune est essentiellement résidentielle ;
elle s'étend sur une superficie de 37 698 km2. Elle est
située :
- A l'extrême sud de la commune de Goma ;
- Au Nord par le territoire de Nyiragongo ;
- A l'Est et à l'Ouest les limites correspondent
à celles de la ville de Goma en général.
Cette commune est subdivisée en 11 quartiers :
Virunga, Katoy, Mugunga, Ndosho, Mabanga Nord et Sud, Majengo, Kasika, Kahembe,
Murara et Ngangi.
B. Les coordonnées
géographiques
Selon les données fournies par l'OVG, l'altitude de la
ville de Goma est de 1550m (météo Salt), les coordonnées
géographiques se présentent comme suit :
- Entre 1°45' et 19°1'L'attitude sud
- Entre 28°14' et 29°13' longitude Est.
C. Climat et relief
La ville de Goma connaît un climat tropical humide
adouci par le vent qui souffle du lac Kivu et des montagnes volcaniques
situées dans le parc de Virunga.
D. Saison et précipitation
La température varie selon l'activité du volcan
et cela entre 17-15° et 20-16°, quant au total pluviométrique
est de 092,8°C. La répartition annuelle des précipitations
permet de distinguer les saisons suivantes :
- Du 15 Décembre au 15 février on assiste
à une petite saison sèche ;
- Du 16 Février au 15 Mai une petite saison de
pluie ;
- Du 16 Mai au 15 Aout une grande saison
sèche ;
- Du 16 Aout au 14 Décembre on assiste à une
grande saison de pluie.
E. Sol et sous-sol
Le sol de la ville de Goma est issu de destruction des roches
basaltiques et présente de ce fait des propriétés. Sur le
plan agronomique le sol est squelettique car le basalte afflue partout à
très faible profondeur suite à la densité humaine, les
espaces cultivables deviennent de plus en plus rare. Le sous-sol n'est
constitué que par une roche volcanique formée à partir des
éruptions volcaniques soit ancienne ou récente ; les laves
éteintes ne sont exploitées que pour la construction et autre
usage.
F. Végétation
La végétation est caractérisée par
une savane herbeuse qui couvre les roches d'origine volcanique. Le bon paysage
environnant le volcan fait d'elle un carrefour touristique.
G. hydrographie
L'hydrographie de la ville de Goma est pauvre car liée
aux catastrophes volcaniques qu'a connues cette ville. Le volcan a fait
disparaître les cours d'eau tel que rivière et ruisseau.
La ville de Goma est baignée dans sa partie par l'eau
de la provenance du Lac Kivu, bien que la REGIDESO s'efforce d'approvisionner
la commune en eau potable dans la mesure du possible mais une grande partie de
la ville n'est servie.
I.1.2. Aspect
politico-administratif
La ville de Goma est une entité politico-administrative
composée de deux communes : La commune de Goma et la commune de
Karisimbi.Elle est une entité décentralisée et
dirigée par la mairie assisté d'un maire adjoint ; de deux
bourgmestres, différents chefs des quartiers, d'avenues et de cellules.
Il est à noter que chaque commune est dirigée d'un bourgmestre
assisté d'un adjoint ; chaque commune est subdivisée en
différents quartiers qui sont à leurs tours subdivises en avenues
et ces derniers sont également subdivisées en cellules.
I.1.3. Aspect
démographique
La ville de Goma connaît une forte démographie.
Sa population est hétérogène et former de plusieurs
ethnies provenant de l'intérieur comme de l'extérieure du pays.
Cela est due à l'exode rurale causé par les guerres et rebellions
en répétition.
Tableau I : Statistique de la population de la
ville de Goma
A. LA COMMUNE DE KARISIMBI
|
Catégorie
|
Pop. congolaise
|
Pop. Etrangère non refugiée
|
Pop. Etrangère refugiée
|
Pop. Sociale
|
Hommes
|
106 264
|
44
|
13
|
106 321
|
Femmes
|
123 618
|
40
|
6
|
123 664
|
Garçons
|
153 613
|
52
|
1
|
153 666
|
Filles
|
174 506
|
43
|
0
|
174 549
|
Total
|
558 001
|
179
|
20
|
558 200
|
B. LA COMMUNE DE GOMA
|
Hommes
|
62 335
|
542
|
4
|
62 881
|
Femmes
|
66 346
|
315
|
4
|
66 665
|
Garçons
|
88 080
|
300
|
8
|
88 388
|
Filles
|
92 402
|
225
|
7
|
92 664
|
Total
|
309 163
|
1 412
|
23
|
310 598
|
TOT.GENERAL
|
867 164
|
1 591
|
43
|
868 798
|
Source : Mairie de Goma, Juin 2015.
I.1.4. Aspect
économique
A. Agriculture
La ville de Goma a un sol volcanique réputé
favorablement à l'agriculture mais l'espace urbain est envahi par la
construction sur les roches volcaniques. La population s'occupe de la culture
de haricot, maïs, patate douce, et légume. La production
étant insuffisante aux besoins alimentaires, cette dernière
s'approvisionne en territoire de Masisi, Rutshuru, Lubero, ...
B. Elevage
Nous rencontrons l'élevage du petit bétail de la
race locale, il s'agit de caprin, des ovins, des gallinacés et des
porcins. Cet élevage est aussi caractérisé par un
rendement faible.
C. Pêche
La population de la ville de Goma consomme des poissons en
provenance de Vitshumbi, Nyakakoma ainsi que Ouganda. La pêche
pratiquée sur le lac Kivu reste artisanale. L'introduction des alevins
du lac Tanganyika a été efficace dans le lac Kivu vers les
années 1959 avant l'indépendance de la RDC.
D. Commerce et Industrie
Les différentes transactions commerciales sont
effectuées entre la ville de Goma et les autres provinces et voir
même les pays limitrophes de la RDC. Le commerce est pratiqué
à divers coins de vente notamment dans le marché central de
Virunga et particulièrement une bonne quantité de la population
de Goma pratique son commerce dans le marché central de Virunga,
Biréré au marché public d'Alanine, sur les axes routiers,
dans les boutiques et magasins. En outre parmi les commerçants de Goma
nous trouvons aussi des femmes qui constituent plusieurs types de
commerçantes appartenant à des groupes socio-économiques
qui sont très différents et exerçant divers types des
activités.
L'activité industrielle n'est pas
développée dans la ville de Goma, on y compte quelques petites
industries de transformation et manufacturières sont : les moulins,
les machines de sciage, boulangerie etc. nous y trouvons aussi quelques
entreprises de tous genres.
E. Eau et électricité
D'une part nous avons la société qui s'occupe
d'approvisionnement en eau potable et de traitement (REGIDESO). La ville de
Goma n'a pas de source d'eau potable. Ainsi la REGIDESO utilise l'eau du lac
Kivu pour approvisionner la population.
La population parcourt des distances de 1 à 5 km et
plus pour s'approvisionner en eau du lac Kivu. D'autre part la SNEL s'occupe de
l'électricité, néanmoins plusieurs quartiers ne sont pas
électrifiés et font recourt à l'électricité
locale dénommée
système « KIGROUPE ».
F. Tourisme
La ville de Goma est le milieu purement touristique de par ses
sites dont : Le mont Goma, le lac Kivu, le lac Vert et les volcans...
G. Transport et Communication
Elle exploite les voies routières, aériennes et
lacustres. Le transport sur le lac Kivu est assuré par la SNCC
(Société Nationale de Chemin de fer du Congo) et les
sociétés prives comme Ihusi, Safina, Silimu. Ce transport
concerne les personnes et les marchandises. En ce qui concerne le transport
aérien, l'aéroport international de Goma relie la ville a
plusieurs villes du pays et l'étranger. Il présente un avantage
commercial énorme ce qui justifie la présence des produits des
pays industrialisés comme les appareils, habits, produits
cosmétiques. Beaucoup des sociétés de
télécommunication oeuvrent dans la ville de Goma : Vodacom,
Airtel, Orange, Tigo etc. quelques stations de radio et
télévisions informent la population chaque jour, il s'agit
de : RTNC, MISHAPI, HOPE CHANEL, POLE FM, OKAPI, KIVU1 etc.
I.1.5. Aspect socio culturel
A. Aspect social
- Education
Tableau II : Effectifs de l'année scolaire
2014-2015.
Niveau
|
Nombre d'école
|
Nombre des classes
|
Effectifs
|
G
|
F
|
TOTAL
|
Ecole Maternelle
|
85
|
254
|
3 835
|
3 934
|
7 769
|
Ecole Primaire
|
319
|
2 903
|
59 185
|
60 131
|
119 316
|
Ecole Secondaire
|
210
|
2 784
|
33 744
|
34 048
|
67 792
|
TOTAL
|
614
|
5 941
|
96 764
|
98 113
|
194 877
|
Source : Bureau Antenne de Planification
et statistique scolaire Sous- division EPSP-INC/Goma, 2015.
En plus des écoles maternelles, primaires et
secondaires, la ville de Goma dispose également des institutions
supérieures et universitaires à savoir : ISDR-GL, ISIG,
ISSA, ISP, ISAM, ISTOU, ISTA, ISTGA, ISMGL, ISC, ISTM, ULPGL, UNIGOM, UPROGEL
...
- Santé: La ville de Goma regorge une
infrastructure sanitaire importante. La première conférence
internationale porta la création des soins de santé primaire tenu
à ALMA-ATA du 6 au 12 septembre 1978 a émis une carte pour
l'action de la santé pour tous.
Ainsi, la hiérarchie sanitaire voulant
matérialiser cet objectif a favorisé l'émergence de
plusieurs programmes de santé publique.
- Les ONG et ASBL de développement :
L'action des ONG et ASBL est très significative dans la ville
de Goma. Elles sont nombreuses et regroupent la population dans divers
secteurs.
B. Aspect culturel
Ø Religion : Hormis les sectes et
les églises de réveil qui naissent jour après jour, on
rencontre à Goma les principales religions :
- Catholique : 46%
- Protestant : 12%
- Musulman : 4,2%
- Non recensé : 20,9%
Ø Habitat : La croissance rapide
se manifeste, elle est due à l'exode rural responsable de constructions
anarchiques, les riches construisent en matériaux durables.
Ø Coutumes et moeurs : La ville
de Goma est peuplée en grandes partie par les ethnies autochtones
à savoir : le Nande, Hutu, Tusti, Hunde, Nyanga, Shi et Kumu,
outre ces ethnies elle est peuplée par d'autres tribus congolaises, de
ressortissant Rwandais, Burundais etc.
Ø Sport et loisir : La ville de
Goma abrite plusieurs disciplines sportives que le football, volleyball,
basketball, tennis, karaté, acrobatie, nzango. Le football est le sport
le plus préféré à cela s'ajoute le billard, le jeu
awalé et différent groupe culturels talques :
théâtral, musical,...
I.2. PRESENTATION DE
L'ONGD-CAJED
I.2.1. Historique de l'institution
Créée le 1er octobre 1992, cette
association qui s'appelait encore `` Centre d'Accueil et de Formation pour
Jeunes et Enfants de la rue'' (CAFOJER en sigle) avait reçu de son
initiateur Faustin GAHIMA les objectifs précis que l'association
rebaptisée : `` Concert d'Actions pour Jeunes et Enfants
Défavorisés'' (CAJED en sigle) qui est né le 17 Avril
1994. L'association CAFOJER est devenu CAJED ONGd suite aux revendications de
certains enfants qui ne voulaient pas le nom des « enfants de la
rue. Il est né dans le souci de se mettre au service des enfants
défavorisés (enfants de la rue et autres catégorie
d'enfant en situation difficile), non seulement susciter en eux un nouvel
élan à leur épanouissement au développement de
leurs propres capacités et en les accompagnants ainsi dans la vie
jusqu'à la maturité afin d'être utiles à
eux-mêmes et à la société tout entière en
apportant aussi sa contribution pour faire valoir les droits de l'enfant.
I.2.2. Objectifs de l'institution
a. Objectif global
L'ONGD-CAJED a comme objectif global d'organiser dans
différents domaines d'intervention, des actions qui visent à
promouvoir les enfants et jeunes défavorisés.
b. Objectifs spécifiques
- Rencontre, écoute, sensibilisation, médiation
et réunification des jeunes et enfants communément appelés
``enfants de la rue'' ;
- Offrir à ces jeunes et enfants un cadre de vie
agréable en procurant un hébergement aux véritables cas
sociaux dans les familles d'accueil ou dans les foyers familiaux conçus
pour cette fin ;
- Contribuer à l'éducation professionnelle des
jeunes et enfants en difficulté par leur réinsertion scolaire
pour les enfants en âge de scolarisation ;
- Aménager et animer les espaces de loisir, les groupes
culturels et coopératifs pouvant leur faciliter la réinsertion
sociale, culturelle, professionnelle et économique ;
- Sensibiliser la population de la province du Nord-Kivu
à participer aux actions en faveur des jeunes et enfants
défavorisés, renforcer la responsabilité des parents et
former les éducateurs spécialisés aux difficultés
de ces jeunes.
I.2.3. Rayon d'actions
CAJED exerce ces activités dans le diocèse de
Goma. Il peut les étendre à d'autres Diocèses avec
l'accord de l'ordinaire du lieu.
I.2.4. Réalisations
de l'institution
CAJED a déjà réalisé plusieurs
choses dont voici quelques-unes :
- Acquisition d'infrastructures de base propres, un
bâtiment d'ateliers de couture, électricité et
électronique, un foyer d'accueil, des points d'écoute ;
- Alphabétisation fonctionnelle ;
- Scolarisation de la plupart d'enfants retirés de la
rue et formation en métier ;
- Prise en charge transitoire et accompagnement psycho-social
des enfants sortis des forces et groupes armés ;
- Réinsertion socio-économique des ex-enfants
soldats et autres enfants/jeunes vulnérables dans les centres de CAJED
de Goma, Masisi et Rutshuru.
II.7.
STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
A.G
C.A
Commission de surveillance
Coordination
Service du personnel
Service éducation et formation
Service production
Service logistique
Service santé et nutrition
S/ce secrétariat comptabilité
Projet x
Projet y
Projet z
P.E.O
Suivi scolaire
Atelier de production
Cantine
Ecole CS St MICHEL
Atelier de formation
Caisse
Photocopieuse
Charroie
Pharmacie
Dispensaire
Centre de transit
Sécurité
Comptabilité
Secrétariat
Caisse
Rapport du CAJED 2015 2014201
251618304A.ORGANIGRAMME
B. FONCTIONEMENT
Les organes de l'institution « CAJED »
sont les suivants : Assemblée générale : c'est
l'organe suprême de CAJED. Elle est chapeautée par le
président du Conseil d'Administration ; Le conseil
d'Administration : il est l'organe responsable de la bonne marche de
l'association ; La coordination : Est l'organe d'exécution des
activités du CAJED; La commission de Surveillance ; c'est l'organe
de suivi du contrôle qui veille à la bonne gestion du patrimoine
de l'association. Ce sont ces 4 organes qui composent CAJED et qui fonctionnent
de la matière suivante :
Ø Assemblée
générale
Elle est l'organe suprême et chapeaute par le conseil
d'Administration. Elle est formée de tous les membres d'honneur, se
réunit une fois par an et en session extraordinaire chaque fois que les
circonstances l'exigent. Remarquons qu'une assemblée
générale extraordinaire peut aussi être convoquée et
tenue sur demande de 2/3 de ses membres présidée par un membre de
son choix. En cas de parité, la voix du président est
prépondérante. Aussi l'AG approuve les comptes rendus et les
rapports de la période écoulée et délibère
sur les questions inscrites à l'ordre du jour. Le secrétariat de
l'AG est assuré par le conseil d'Administration qui peut confier la
tâche à son secrétaire ordinaire ou en cas
d'empêchement à tout autre membre du conseil d'Administration.
Ø Conseil d'Administration
C'est l'organe responsable de la bonne marche du CAJED devant
l'Assemblée Générale. Il siège deux fois dans une
année. En cas d'urgence, il peut se tenir une session extraordinaire. Le
CA est composé de 5 membres, siège et délibère
à la majorité de ses membres. Il s'agit de :
président, un vice- président, un secrétaire rapport et 2
conseillers du CAJED.
Ø Commission de surveillance
Composé de 3 membres désignés par l'AG,
elle est chargée de contrôler la gestion globale de l'Association
et veiller à la transparence de la gestion et rapport à l'AG
référence au CA.
Ø Ø Coordination
C'est l'organe exécutif du CAJED. Elle
récapitule en activités opérationnelles, les actions
organisées suivant les objectifs et les orientations du CAJED. La
coordination et chapeautée par le coordonnateur.
Rôles du coordonnateur sont :
-Administrer, contrôler et gérer quotidiennement
l'institution ; -Gérer
les finances ; Concevoir et élaborer les projets et en faire
le suivi ;
-Représenter l'institution dans toutes les organisations et
ateliers ;
-Exécuter
les taches lui données par le conseil d'administration.
A part ces quatre organes cités ci haut, nous avons
d'autres services dirigés chacun par un chef de service à
savoir :
Ø Le chef du personnel
o Il tient à jour les dossiers du personnel ;
o Propose à la coordination les recrutements et
sanctions des agents ;
o Il planifie les congrès des agents et leurs
formations ;
o Il assure la médiation interpersonnelle entre agents
et la hiérarchie ;
o Il gère le personnel et la cote (apprécier) au
premier degré.
Ø Le chef de Service éducation et
Formation
o Supervise les activités des jeunes et enfants
défavorisés tant en milieux ouverts (points d'écoute et
terrains) qu'en milieux fermés ;
o Il élabore des prés-projets qu'il soumet au
coordinateur pour approbation ;
o Supervise les activités de suivi scolaire, fait le
suivi de paiement des frais scolaires.
Ø Le chef de Service Santé et
Formation
o Gère le stock de vivres et fournitures diverses
relatives à l'internat (fiche de stock rapport PAM...);
o S'occupe de l'enseignement de la catéchèse aux
enfants du CAJED;
o Assure l'animation sanitaire dans toutes les unités
d'encadrement du CAJED;
o Il est responsable du dispensaire...
Ø Le chef de Service Logistique
o Il gère les agents de sécurité diurne
et nocturne et veille sur la remise reprise, et il assure la maintenance des
biens immobiliers et mobiliers ;
Ø Le chef de Service Production et
Caissier
o Supervise les activités de production et /ou
d'autofinancement ;
o Il tient la caisse du CAJED et supervise la vente des
articles.
Ø Le chef de Service Secrétariat -
Comptabilité
o Il classe les copies de la correspondance reçues et
expédiée ; Il tient les livres comptables et classe les
documents comptables, reçoit et oriente les visiteurs ;
o Assure la responsabilité du matériel de bureau
mis à sa disposition ainsi que sa maintenance ;
Ø Les assistants sociaux en milieu
ouvert
o Ecoutent, identifient, enquêtent, orientent et font la
médiation dans la réunification familiale des enfants de la
rue ;
o Alphabétisent les jeunes enfants
défavorisés de leur points d'écoute ;
o Assurent l'animation culturelle et juridique des jeunes et
enfants défavorisés se trouvant dans des prisons.
Ø Les Educateurs Chargés de Suivi
Scolaire dans Masisi et Rutshuru
o Rencontrent, écoutent, identifient, enquêtent,
orientent et font la médiation familiale des enfants assistés par
CAJED dans le Masisi et le Rutshuru;
o S'occupe de paiement de frais scolaires des enfants de
l'intérieur.
Ø L'éducateur permanent
o Accueille et veille sur les enfants au centre d'accueil et
hébergement CAJED (permanence diurne et nocturne) ;
o Gère le patrimoine à sa disposition au centre
d'accueil ;
o Veille à la préparation, de la bouillie
matinale et des repas des enfants accueillis au CTO.
o Informe les enfants accueillis sur le processus de
réunification familiale. Il siège deux fois par an. En cas
d'urgence, il peut se tenir une session extraordinaire. Le C.A est
composé de 5 membres, siège et délibère à la
majorité de ses membres. Il s'agit de : président, un vice-
président, un secrétaire rapport et 2 conseilleurs du CAJED.
Ø Les enseignants chargés de
l'éducation informelle
Les enfants sont temporairement gardées dans les
centres de transits où ils attendent la réunification à
leurs familles ou l'orientation dans les ateliers de formation.
LES ACTIVITES DE
CAJED
Au total par rapport à ses objectifs, le CAJED a
organisé durant les trois années de notre étude, 6
activités réparties en deux catégories. La première
catégorie regroupe les activités visant à préparer
les actions à entreprendre dans le deuxième groupe. Par rapport
aux cibles visés, ces actions touchent d'une part les premiers
bénéficiaires c'est-à-dire les enfants (écoute et
identification, accueil et hébergement et d'autre par les familles
(visites et médiations familiales). La deuxième catégorie
rassemble les actions orientées principalement vers le renforcement des
capacités des enfants (orientation scolaire, apprentissage des
métiers) afin de le rendre utile à la société et le
rétablissement des liens familiaux (réinsertion familiale).
II.9. DIFFICULTES DE
L'INSTITUTION
v CAJED dispose des moyens très limités par
rapport aux enfants en situation difficile qui ne cesse pas d'augmenter du jour
le jour;
v L'insuffisance du matériel et d'équipement
adéquat par l'atelier de menuiserie, de pâtisserie, de
coupe-couture,...
v Chômage des jeunes après leur formation en
métier au sein du CAJED;
v Parfois le financement traine et fait à ce que le
recrutement d'enfant soit réduit;
v Le non raccordement en électricité.
I.2. REVUE DE LA LITTERATURE
I.2.1. Définitions des
concepts clés
Pour faciliter la compréhension de ce travail, il sied
de préciser le sens des principaux concepts de base qui en constituent
le fondement théorique. Ainsi, dans cette partie notre raisonnement va
s'articuler au tour des concepts « Organisation non
gouvernementale, Contribution, Encadrement et Jeunesse
désoeuvrée. »
I.2.2. ORGANISATION :
« Selon le dictionnaire petit Larousse grand format ;
l'organisation est la manière dont les différents organes ou
partie d'un ensemble complexe d'une société d'un être
vivant sont structurées et agencés eux-mêmes ».
Dans le cadre de l'amélioration de collections de vie
en rendant possible l'acquisition des biens auxquels les paysans isolés
ne peuvent avoir accès le développement rural passe
nécessairement par l'existence et l'organisation des
communautés.
I.2.2.1. Organisation Non
Gouvernementale « ONG ou ONGD »
· ONG : Une ONG est une ASBL
dotée de la personnalité juridique dont l'objet concourut au
développement social, culturel et économique des
communautés locales.
· Une ONGD : Une ONGD est une
association des personnes qui visent une amélioration durable,
participative et consciente des conditions de vie des populations et dont la
création ne résulte pas de la décision d'une institution
étatique, sa finalité étant de promouvoir la personne
humaine dans toutes les démentions culturelles, sociales,
économiques, politiques sans discrimination de sexe, idéologique,
de race, de la religion ni de l'ethnie. Toutefois, il n'y a pas de
différence entre ONG et ONGD, le choix revient aux associés.
· Contribution : La contribution
c'est ce que chacun donne pour sa part d'une dépense ou d'une charge
commune, c'est aussi la participation dans une activité quelconque.
· La jeunesse : Du point de vue
biologique l'Organisation des Nations Unies(ONU) définit la jeunesse
comme le groupe des personnes âgées de 15-24 ans dans la
population d'un pays. Mais, cette définition basée sur
l'âge des personnes ne fait pas l'unanimité au sein des pays.
Ainsi en RDC et dans d'autres pays africains par exemple, les jeunes
représentent le groupe de personnes âgées de 15 à 35
ans.
En RDC le ministère de la jeunesse, des sports et de
loisirs en a proposé la définition
suivante : « La Jeunesse est la période allant de
15 à 35 ans où l'individu acquiert les capacités
(biologique, sociale, juridico-politique et socio-économique) de
l'adulte et s'achemine progressivement, par le biais de
l'expérimentation, vers l'application de ces capacités dans ses
réalités quotidiennes. »La jeunesse est souvent
définie à partir des qualités morales qui lui sont
imputées. Elle est généralement appréhendée
essentiellement à partir du
critère « triomphant » de l'âge.
L'âge est devenu ainsi le principal critère de mesure du temps
social. Une autre approche plus dynamique est l'approche sociologique de la
jeunesse basée sur la théorie des cycles d'existences (THEVENOT,
1979).
· Jeunes désoeuvré :
Un jeune désoeuvré est un jeune sans activité,
sans occupation, qui ne sait pas s'occuper.
· Le jeune citadin désoeuvré :
Est celui qui a quitté l'école faute de pouvoir en
assumer les frais, ou en situation d'échec, sans pouvoir entrer dans le
monde du travail du fait de son ignorance, de son jeune âge, ou faute
d'argent pour payer son apprentissage ; trainant dans le quartier, il peut
se laisser facilement entrainer par un groupe d'enfant de la rue.
I.2.2. APPROCHE THEORIQUE
1. Facteurs et causes du
phénomène jeunesse désoeuvrée
1.1. Facteurs du phénomène jeunesse
désoeuvrée
Invoquer les facteurs du phénomènejeunesse
désoeuvrée c'est appeler inéluctablement, l'analyse de la
personnalité des acteurs de ce phénomènes, mais aussi les
élémentsextérieurs au délinquant mais qui
concourentà la formation ou à la facilitation du passage à
l'acte du phénomène criminel. La
personnalitéétantelle-mêmedéfinie comme la somme
algébrique des tendancesréactionnelles du sujet et l'ensemble
d'éléments culturels qui constituent l'état de conception
de morale du sujet. Parmi ces facteurs, il faut distinguer ceux qui sont
endogènes et ceux qui sont exogènes, cependant, la grande
bataille doit consister àéradiquer les facteurs exogènes,
car àcôté des élémentsliés directement
au criminel « kuluneur », il existe des facteurs
indépendants de sa personnalité, de sa psychologie mieux encore
de sa physiologie, lesquels concourentà la formation et à la
manifestation du phénomène sous examen.
A titre illustratif, nous pouvons à proposer
àénumérer :
A. la
précaritésocio-économique
Ladétérioration de la vie économique en
RDC explique également le phénomène jeunesse
désoeuvrée.
En effet, il ressort de nos analyses et recherches que la
jeunesse désoeuvrée est une jeunesse en situation difficile,
laquelle situation est occasionnée par la pauvretéextrême
qu'endurent leurs familles respectives. Les revenus de ménage issus du
formel sont insuffisant, l'informel est la principale source des
revenus. Malheureusement, ces revenus ne peuvent couvrir le logement,
l'alimentation, la sante, la scolarisation des enfants, les loisirs et autres
besoins.
Le chômage dans lequel se trouvent les jeunes, le manque
d'encadrement social plongent la jeunesse dans une oisiveté sans
mesure.
B. Facteur politique
Enpassant du crible la gouvernance de la RDC, l'on peut se
rendre compte qu'elle ne s'emploie pas à instituer une politique de
prévention et ou de lutte contre la criminalité susceptible de
limiter et de réprimer la délinquancejuvénile.
Par ailleurs, on note la manipulation des jeunes
désoeuvrés par certains politiciens congolais, pour faire valoir
leurs intérêtségoïstes.
Ce qui parait étrange est le fait que les jeunes
désoeuvrés dont on dit n'importent quoi à la
télévision, sont par moment de gangs amis des politiciens. Cette
réalitéamène certains hommes politiques
ànégocier la relaxation des jeunes désoeuvrés,
chaque fois qu'ils sont appréhendés par la police. Ce
comportement a exagérément contribues àla survie du
phénomène sous examen.
1.2. Les causesdu phénomène jeunesse
désoeuvrée
Dès l'abord, il sied d'indiquer que par cause, on
désigne une condition nécessaire sans laquelle un comportement ne
se serait pas manifesté.
D'où il sera question de scruter les
éléments ou les circonstances qui conditionnent réellement
l'apparition et la recrudescence du phénomène jeunesse
désoeuvrée.
Au terme de cette étude, plusieurs causes ont
été relevées pour expliquer le phénomène
jeunesse désoeuvrée, notamment :
A. L'usage du chanvre à fumer et de la
consommation des boissons alcooliques
Il est vrai que le chanvre et l'alcool ne sont pas toujours
les seuls causes explicatives de criminalité parce qu'ils peuvent,
d'aprèsle consommateur, êtreemployés comme stimulants pour
avoir du courage lorsqu'il faut affronter une épreuve ou encore
lorsqu'on veut se dérober des penséesembêtantes. Ceci
explique la montée en puissance de la consommation des liqueurs
appelés en langage
courant « Sapilo »dont
l'accessibilité est très facile, compte tenu du moindre
coût d'achat ; et la prolifération des lieux de vente du
chanvre. Cependant, plus que de simples stimulants et l'alcool passent des
substances déterminant les jeunes à commettre la violence.
La consommation de ces produits s'explique par le fait qu'ils
placent l'agent dans un état de délire et de dépression
mentale modifiant automatiquement et négativement son humeur et de ce
fait, soustrait dans la personne de celui-citout sentiment de compassion, de
pitié pouvant freiner le passage à l'acte. Ainsi,
lesintéressés appellent cela changé d'esprit, bien mieux
incité la résolution criminelle.
B. Du besoin de survie
La survie constitue une motivation d'actions irresponsable
surtout chez les jeunes engagés dans la recherche de l'argent, du
mangé, bref du bien-être. Dans ce domaine, la seule offrande de la
société congolaise aux jeunes est essentiellement la
débrouillardise. Étant donné que l'économie
formelle de notre société est marquée par une profonde
crise, l'informel a donc élu domicile. Ainsi, assiste-t-on à
l'invention d'un mécanisme de survie pour les jeunes
désoeuvrés et sa capacité d'attirer l'approbation des
jeunes en situation difficile. Cephénomène est donc pour ces
acteurs comme un moyen de vivre aux dépens des autres. Ce qui est
étonnantparmi les jeunes désoeuvrés on retrouve aussi les
jeunes ayant reçus l'encadrement scolaire, voir des
diplômés d'état. Nous estimons qu'ils y sont par manque
d'emploi, car le chômage bat son record dans la ville de Goma.
C. De la complicité des autorités
judiciaires et politiques
L'effort que fournit la police dans la répression des
jeunes désoeuvrés est parfois menuisé, voire
mêmedécouragé par les interventions intempestives et
illégales des autorités, qu'elles soient judiciaires, militaires
ou politiques. En effet, il n'est pas rare que les
autoritésadministratives ou politiques demandent et obtiennent la mise
en libertéillégale de certains jeunes désoeuvrés en
raison de leurs liens de parenté ou de leur amitié ou encore en
raison de leurs objectifs politiques inavoués. Cette attitude contre
legem est non seulement de nature àdécouragerles efforts
d'une police déjàexposéeà de nombreuses
difficultés et de nature à encourager le passage à l'acte
criminel, mais également ce comportement imprime une sorte
d'encouragement en faveur de l'agent « Jeunes
désoeuvrés ». Ainsi, malgré la menace de la loi,
un tel jeune ne peut pas être retenu dans son entreprise car il sait
pertinemmentqu'in fine, un coup de téléphone pourra
entraine sa libération.
D. Du prestige
Certains jeunes sont poussés à commettre les
actes de violence simple pour inspirer le respect et la crainte dans la
société ou plus exactement dans le quartier. Pour y arriver, le
jeune désoeuvréprocèdeà l'exhibition de sa
capacité de nuisance et de sa force publique. La constance de son
honneur ne peut êtreassurée que par la poursuite
régulière de l'entreprise criminelle avec la démonstration
de toute nature. Car, la violence exerce une certaine attraction sur les
agents, et pas seulement sur les violents ; rares sont ceux qui
échappentà la fascination faite du respect et de terreur qu'elle
l'inspire.
2. Mécanisme de lutte contre le
phénomène jeunesse désoeuvrée
Evoquer les mécanismes de lutte contre
lephénomène jeunesse désoeuvrée, renvoie à
mettre des suggestions ou des stratégies susceptibles d'endiguer la
pathologie sociale que nous employons àétudier. Ceci doit passer
par l'analyse lapidaire des réactions des pouvoirs publiques sur la
jeunesse désoeuvrée, puis lesmécanismes proprement dits
pour éradiquer le désoeuvrement.
2.1. Les moyens proprement dits de lutte contre le
désoeuvrement des jeunes
La société congolaise est indéniablement
malade de la jeunesse désoeuvrée ou de la violence des jeunes.
Cette maladie insécurisée de plus en plus toute la population
prise indistinctement. En effet, il est sans conteste, que lorsque le
diagnostic n'est pas bien posé, aucune prophylaxie ne tiendra devant la
maladie. Ainsi, après la description sur les quelques facteurs et causes
de la maladie, il est maintenant impérieux d'en indiquer la
thérapeutiqueappropriée pour la sécurisation de la
population et la protection de la jeunesse, pierre angulaire du
développement de la RDC. Les moyens de lutte contre ce
phénomène sont àétablir, tout d'abord au niveau de
la prévention de la matérialisation effective des faits des
jeunes désoeuvrés. Il s'agit d'une énumération des
mesures a caractère collectif qui ont pour but de s'opposer à la
perpétration des délits, c'est-à-dire une sorte de sir
conception sociale, car dit-on mieux vaut prévenir que réprimer,
en suite, il sera question d'indiquer les moyens politiques, juridiques,
socio-économiques visant àempêcher la recrudescence de la
jeunesse désoeuvrée dans la ville de Goma.
A. Les moyens socio-économiques
Réfléchir sur une politique
d'intégrationsocio-économique de jeunes nous semble être
une solution qui mettrait fin à la recrudescence de la jeunesse
désoeuvrée dans la ville de Goma. Une telle option se veut
concrète et surtout pas théorique, au regard d'un certain nombre
d'activités auxquelles les jeunes de Goma ont coutume d'exercer. Cette
politique ne doit avoir pour finalité que d'éviter que des jeunes
puissent tomber dans diverses situations - problèmes, ou encore de le en
sortir s'ils y sont déjà.
En effet, à Goma ces activités semblent
être tant bien que mal structurées mais dans le cadre purement
informel, qui laisse une brèche aux situations - problèmes.
Ainsi, il est écrit par rapport à la
délinquancejuvénile qu'en s'adonnant à des
activités licites et utiles à la société et se
plaçant a l'égard de celle-ci et de la vie dans une perspective
humaines, les jeunes pourront acquérir une mentalité non
criminogène... il faut que la société toutentière
assure le développement harmonieux des adolescents en respectant leur
personnalité et en favorisant l'épanouissement de la tendre
enfance. Les jeunes devraient avoir un rôle actif des partenaires dans la
société et ne peuvent êtreconsidérées comme
simple objet de mesure de socialisation...
En cela, il faut reconnaitre qu'une bonne politique doit
toujours accorder une grande place à la consolidation de l'unité
familiale du fait que, la cellule familiale est devenue
puttoproblématique, ainsi que la vague des situations problèmes,
d'insécurité pour les enfants l'atteste le plus douloureusement,
mais restant peut être la seule du possible, dans le domaine urbain, qui
soit encore capable de canaliser l'énergie de la dispersion et de la
recentre pour la ramener littéralement a la maison.
Ainsi, une bonne politique
d'intégration doit sortir non seulement comme un aspect des jeunes
victimes de leurs faits nocifs mais aussi qui considère lesdits faits
comme un sentiment d'insécuritévécu par les jeunes. A ce
propos, le professeur Kienge-Kinge estime que ces faits sont consécutifs
de l'aspect d'apprentissage des jeunes. C'est donc àe niveau que doit
êtretravaillée le lien social pour épargner la jeunesse de
diverses déviances. Il est alors nécessaire que l'organisation
sociale prennent ses responsabilité en main en créant des
institutions qui occupent, et surtout offrir aux jeunes l'emploi, car l'Etat a
conformément a la constitution, l'obligation de garantir le droit au
travail et la protection contre le chômage. Il est également
l'obligation de protéger la jeunesse contre toute atteinte à sa
santé, à son éducation et à son
développementintégral.
B. Encadrement des
jeunes désoeuvrés
Parlant au sujet d'encadrement de son expérience
à Kasongo, le père d'Haenens, responsable diocésain pour
le développement, a noté que l'orientation de leur jeunesse
dépend du secteur dans lequel une partie de cette jeunesse se situe. A
ce propos, il a précisé que le diocèse de Kasongo
possède deux secteurs, minier et agricole.
Mais l'orateur a fait remarquer que la façon d'aborder
le problème des jeunes est différente selon qu'il s'agit des
enfants des travailleurs étrangers ou de ceux de la population locale.
Les premiers sont orientés vers l'artisanat, alors que les seconds sont
dirigés vers l'agriculture. L'orateur a en fait
révélé qu'à côté de l'organisation du
travail de ces jeunes, on leur donne une formation humaine susceptible de les
aider à trouver un style de vie nouveau et à préparer
l'avenir de leurs foyers comme de leurs enfants. Le père a fait savoir
que dans son expérience il s'est fondé surtout sur le
dévouement et la sympathie de son personnel aux problèmes des
jeunes plutôt que sur une qualification technique quelconque. S'occuper
de la jeunesse désoeuvrée est très découragent, les
résultats sont peu visibles ; sur cent garçons ou filles,
dix peut-être seront sauvés, d'où un éducateur en
enfance inadaptée doit être vingt-quatre heures sur vingt-quatre
sur la brèche pas ou peu de repos, pas ou peu de vie familiale et en
prime, la déconsidération des amis et des voisins. Pour s'occuper
de cette jeunesse et du développement, il faut des hommes d'une trempe
spéciale, d'une grande disponibilité ; la
société a le droit de susciter ces vocations exceptionnelles.
ü Comment engager une action de promotion des
jeunes ?
On commence par inviter les jeunes dans la ville ; dans
les rues à se réunir ensemble pour réfléchir
à leur propre avenir et chercher des voies possibles de solution tenant
comptent de la situation réelle. Il faut créer des espaces de
dialogue où les jeunes se découvriraient sainement, partir du
vécu des jeunes, de leurs expériences, bref de leur
réalité et non des images et des clichés dictés par
les idéologies et les intérêts divers.
ü Que pouvons-nous faire ensemble avec les
jeunes ?
Scierie, menuiserie, savonnerie, quincaillerie, bois
artistique, ivoire, vannerie, coupe-couture, mécanique, ... viviers
fruits à vendre (bananes, ananas, choux-tabac-oignons-papayes, etc.) En
petit groupe on se met au travail- on s'astreint à un horaire de travail
et nous voilà partis. On découvre vite qu'il ne suffit pas de
donner de travail, il faut donner une formation humaine et nous voilà
partis pour des sessions de formations. Nous voulons chercher avec les jeunes
un style de vie nouveau -préparé avec eux l'avenir de leur foyer
et leur vie. A travers nos jeunes, nous essayons de toucher leurs familles et
leurs amis.
2. La jeunesse et le développement
L'objectif de toutes les mesures préalables est de
permettre à la jeunesse de développer progressivement sa
capacité de participer au développement local et national,
d'utiliser de plus en plus efficacement ses aptitudes, dans son propre
intérêt, de sa famille et de celui de la communauté
urbaine. L'idéal pour nous est d'ouvrir progressivement l'esprit des
jeunes aux possibilités nouvelles.
La conscientisation et la participation active des jeunes
éveillée par les efforts des animateurs et animatrices
compétents et sérieusement préparés, pourront
produire, de plus en plus des effets positifs pour le développement
régional, local et national.
· Que signifie développement pour les
jeunes ?
Développement signifie d'abord avoir de quoi vivre,
survivre ... avoir de quoi se marier, s'habiller, manger ... Prendre en charge
sa propre santé, celle de sa femme, de ses enfants. Trouver son
épanouissement dans un travail valable, avoir les moyens de se
construire une maison digne, avoir la possibilité d'aider ses
frères, ses amis. Une conscientisation pour la promotion humaine doit
donc partir de cela, une conscientisation concrétisée par des
microréalisations qui rendront aux jeunes l'espoir d'une vie meilleur.
Que peut-on offrir aux jeunes aujourd'hui si ce n'est un retour à la
terre ou un artisanat valable. Ces deux secteurs semblent les seuls qui
pourraient porter des possibilités de solution.
- Un artisanat créatif concrétisé
dans des petits ateliers :Menuiserie ; Savonnerie ;
Quincaillerie ; Bois artistique ; Vannerie ; Forge ; Coupe
couture ; Mécanique automobile ; Partant de là une
formation humaine, une réflexion sur le travail, la conscience
professionnelle, la créativité : tous les besoins de l'homme
qu'on essaiera de satisfaire un par un se mettent ensemble.
- Une agriculture
rénovée :Non pas celle qui continue à
employer des techniques et des méthodes qui ne suffisent qu'à
remplir le ventre mais ne permet pas de faire face aux besoins de l'homme. Il
faudra donc une formation agricole, sur le terrain, d'une façon
continue, une formation qui pourrait s'adresser à des groupuscules des
cultivateurs qui ont pris conscience que ce n'est que par l'agriculture qu'ils
s'en sortiront et qu'il leur font le soutien du groupe. Sur cela se greffera
alors progressivement le combat pour la promotion humaine intégrale qui
se concrétisera par des microréalisations :
amélioration de l'habitat, - épargne et crédit, pris en
charge de la santé, émancipation de la femme, etc.
CHAP II. APPROCHE METHODOLOGIQUE,
PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS DE L'ENQUETE
II.0.INTRODUCTION
Comme l'indique l'intitulé, ce chapitre est
consacré à l'approche méthodologique, présentation
et discussion des principaux résultats de notre étude. Avant
d'examiner les résultats, il sied de présenter les
considérations liées à la méthodologie de
l'étude car celle-ci détermine non seulement la façon et
le genre des informations à recueillir mais aussi et surtout la
pertinence des résultats obtenus.
II.1. APPROCHE METHODOLOGIQUE
II.1.1. Cadre de recherche
Pour faire nos recherches nous avons pensé à la
société dans laquelle vivent les jeunes désoeuvrés.
Pour ce faire, nos objectifs étaient de savoir les difficultés
éprouvées par les jeunes, leurs comportements sociaux dans une
société caractérisée par la montée de la
violence. Notre société semble ne pas reconnaitre les droits et
l'importance de la jeunesse, une jeunesse qui est confrontée au manque
d'emploi, d'éducation, prostitution, alcool, drogue, viol, vol ... c'est
le fait réel de la ville de Goma et en particulier notre pays ;
à travers nos recherches, nous essayerons de mettre sur pied les
stratégies d'encadrer les jeunes désoeuvrés à
travers une bonne éducation.
II.1.2. Type de recherche
Notre recherche est du type
expérimental scientifique
Les méthodes expérimentales scientifiques
consistent à tester par des expériences
répétées la validité d'une hypothèse,
l'expérience scientifique se distingue d'autres expériences en ce
qu'elle requiert, pour être crédible, l'application d'un protocole
d'expérimentation permettent de reproduire précisément une
expérience particulière. Ainsi, grâce à nos
recherches nous avons découvert des nouvelles expériences et
connaissances liées sur la vie de jeunes dans les centres d'accueil,
leur comportement d'une part et d'autres parts des nouvelles expériences
sur les organisations qui viennent au secours de la jeunesse en
désarroi.
II.1.3. Méthodes,
Techniques et Outils
La recherche scientifique exige les recours aux
méthodes et techniques pour collecter, traiter et analyser les
données.
Selon Madeleine GRAWITZ :
« La méthode est constituée de l'ensemble des
opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les objectifs quelle poursuit, les démontrées
et le vérifiées »
· Méthode analytique
Elle nous a permis d'analyser les données statistiques
que nous avons récoltées sur terrain. Elle nous a permis donc de
concevoir un échantillon d'étude, les statuts sociaux des
parents, le nombre des cas enregistrés par semaine. Bref, elle nous a
permis de faire une analyse systématique de toutes les données
recueillies sur terrain.
· Méthode statistique
Elle va nous permettre d'exécuter et compter les
résultats de l'enquête sous forme de tableau et calculer le
pourcentage.
« Une technique de recherche est un
procédé opératoire rigoureux bien défini,
transmissible, susceptible d'être appliqué à nouveau dans
les mêmes conditions adaptées au genre de problème et de
phénomène en cause »
Pour la récolte des données de la
présente étude, nous nous sommes servis des techniques
ci-après :
· La technique documentaire :
technique principale de récolte de données, elle a permis de
compiler les statistiques des activités du CAJED ainsi que l'état
de cette organisation.
· L'interview : en vue de
comprendre le sens des informations retrouvées dans les rapports
d'activités, certaines questions ont été posées au
responsable du CAJED et nous ont permis de comprendre le fonctionnement de
l'organisation.
· L'échantillonnage : nous
nous sommes servis de la méthode pro baliste, sondage, aléatoire,
simple qui consiste à choisir les individus un à un. Pour y arriver nous avons
utilisé la formule de LUNCH pour avoir l'échantillon de 105 qui
représente le 100% de notre population de l'étude qui est 395
personnes.
Formule
N = taille de la population ou population univers
n = taille de l'échantillon
Z2 = degré de confiance de choix de
l'échantillon
P = probabilité de choix de l'échantillon
1-P = marge d'erreur dans la probabilité de choix de
l'échantillon
D = marge d'erreur de l'échantillon
N = 395
n = ?
Z2 =(1,96)2
P = 0,05
1-P = 0,95
D2 = (0,05)
II.1.4.Population et choix de l'échantillon
· Population d'étude
La population d'étude se définit comme
l'ensemble des sujets sur lesquels porte une étude, en fonction des
informations à recueillir. Dans le cadre de cette étude, nous
avons considéré comme population d'étude les agents de
CAJED dont les activités portent sur les problèmes des jeunes et
sur des actions contribuant à réduire la pauvreté.
· Population cible
Au regard de la spécificité des informations
à recueillir, nous avons identifié deux cibles principales :
La jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma et l'ONGD-CAJED
par ses actions.
· Taille de l'échantillon
L'échantillon est l'ensemble des sujets auprès
de qui les informations ont été collectées pour mener
à bien cette recherche. Notre enquête s'est effectuée sur
un échantillon de 105 personnes dont :
- 80 questionnaires contenant des questions
générales,
- 25 questionnaires contenant des questions spécifiques
adressées aux agents de l'ONGD-CAJED.
Nonobstant ces types d'échantillon, nous nous sommes
arrangés pour qu'il y ait représentativité de toutes les
catégories. Ces enquêtés poursuivaient l'unique objectif
qui est de recueillir les avis de nos enquêtés ciblés sur
le désoeuvrement, de la jeunesse ses causes, ses conséquences et
les moyens de lutte ou de réduire ses conséquences.
II.1.5. Collecte des
données
Pour collecter les informations auprès de
l'échantillon, nous avons utilisé les techniques suivantes
à savoir : L'enquêté par questionnaire et
l'entretien.
- Enquête par questionnaire : Elle
concerne les jeunes désoeuvrés encadrés par CAJED, car ils
sont les premiers bénéficiaires des activités
menées. Cette technique d'enquête nous a permis de recueillir des
informations précises. Ces questions ont été
élaborées en fonction des objectifs et des hypothèses.
- Enquête par entretien : Elle est
utilisée pour les autorités de CAJED. Ce procédé
leur a permis de s'exprimer et de donner des informations par rapport aux
activités menées contribuant à la promotion et
l'autonomisation de la jeunesse. Les entretiens réalisés nous ont
permis de produire des données à partir des discours des
enquêtes. Selon BLANCHET et GOTMAN (1992), l'enquête par entretien
est un instrument privilégié de l'exploration des faits dont la
parole est le vecteur principal. Ces faits peuvent concerner un ensemble
organisé de représentation et/ou pratiques sociales. Ces propos
s'accordent bien à la réalité de la présente
recherche.
II.1.6. Pertinence et fiabilité de l'étude
La pertinence est la qualité de ce qui est pertinent,
tandis que la fiabilité est l'aptitude d'un dispositif à
accomplir une fonction requise dans des conditions données pour une
période de temps donné. Ainsi, malgré les
difficultés rencontrées, nous sommes arrivés au bout de
nos recherches, le temps donné pour faire les investigations n'a pas
été suffisant et cela nous n'avons pas eu certaines occasions de
faire une étude approfondie sur le sujet.
II.2.PRESENTATION DE RESULTATS DE
L'ENQUETE
II.2.1. Objectifs de
l'enquête
a. Objectif global
L'objectif global de notre
enquête est de vérifier à partir d'un protocole
d'enquête la contribution de l'ONGD-CAJED sur l'encadrement de la
jeunesse désoeuvrée.
b. Objectifs spécifiques
Cette partie du travail
porte sur le résultat réalisé auprès des
enquêtés des façons à aboutir aux conclusions
vérifiable pour cerner les informations relative à notre
étude ici nous allons :
- Identifier les
différentes actions menées par CAJED en faveur de la jeunesse
désoeuvrée ;
- Parvenir à proposer à partir des
renseignements récoltés un correctif de l'intervention de
l'ONGD-CAJED pour mieux encadrer les jeunes et les enfants.
II.2.2. Interprétation des résultats de
l'enquête
II.2.2.1. Identification de
l'enquêté
Tableau III : Répartition des
enquêtés selon le sexe
Sexe
|
Fréquence
|
%
|
Masculin
|
65
|
81,25
|
Féminin
|
15
|
18,75
|
TOTAL
|
80
|
100
|
Source : notre enquête, juin
2015
Le présent tableau nous montre que sur un total
constitué de 80 enquêtés, 81,25% sont du sexe masculin et
18,75% des enquêtés sont du sexe féminin.
Tableau IV : Répartition de nos
enquêtes selon l'âge et le niveau d'étude
251617280 Niveau
Age
|
Primaire
|
Secondaire
|
Sans niveau
|
TOTAL
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
Moins de 15ans
|
15
|
35,7
|
3
|
25
|
8
|
30,7
|
26
|
32,5
|
15-20
|
25
|
59,6
|
7
|
58,3
|
15
|
57,7
|
47
|
58,75
|
20-25
|
2
|
4,7
|
2
|
16,7
|
3
|
11,6
|
7
|
8,75
|
Total
|
42
|
100
|
12
|
100
|
26
|
100
|
80
|
100
|
%
|
52,5
|
0
|
15
|
0
|
32,5
|
0
|
100
|
0
|
Source : notre enquête, juin
2015
La lecture du présent tableau, montre que notre
enquête s'est bornée beaucoup plus sur les jeunes dont l'âge
est compris entre 15 et 20ans (58,75%). Ceci se justifie par le fait que ce
sont les vulnérables face aux conséquences épinglées dans ce
travail. Ainsi 32,5% de nos enquêtés ont l'âge de moins de
15 ans. Par ailleurs, 52,5% ont fait l'école primaire, 32,5% sans niveau
et 15% ont fait l'école secondaire.
I.
QUESTIONS ADRESSEES AUX JEUNES DESOEUVRES
Tableau V : Opinion des jeunes sur
l'arrivée au CAJED
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Comment justifiez-vous votre
arrivée ici au CAJED ?
|
Rupture familiale
|
35
|
43,8
|
Manque d'occupation
|
5
|
6,2
|
Délinquance
juvénile
|
15
|
18,8
|
Pour être formé
|
24
|
30
|
Pour être
éduqué
|
1
|
1,2
|
TOTAL
|
80
|
100
|
Source : notre enquête, juin
2015
Il ressort de ce tableau que 35 jeunes
désoeuvrés soit 43,8 % disent que leur arrivée au CAJED
avait été causée par la rupture familiale, 5 jeunes soit
6,2% quant à eux disent que c'est par manque d'occupations, 15 jeunes
soit 18,8% disent que c'est par la délinquance juvénile, 24
jeunes soit 30% disent que c'est pour être formé et un jeune soit
1,2% dit qu'il vise l'éducation au CAJED.
Tableau VI : Opinions relatives aux facteurs de
motivation
Questions
|
Réponses
|
Effectif
|
%
|
Qu'est-ce qui vous a motivé
depuis que vous êtes arrivé ici au CAJED ?
|
Formation
|
22
|
27,5
|
Hébergement
|
3
|
3,8
|
Nourriture
|
5
|
6,2
|
Sport et loisir
|
10
|
12,5
|
Education
|
40
|
50
|
TOTAL
|
80
|
100
|
Source : Notre enquête, juin
2015
Considérant le présent tableau, il ressort des réponses des
enquêtés que 22 jeunes soit 27,5% disent qu'au sein de CAJED ils
sont motivés par la formation des métiers, 3 jeunes soit 3,8%
sont motivés par l'hébergement, 5 jeunes soit 6,2% sont
motivés par la restauration, 10 jeunes soit 12,5% pensent que c'est le
sport et le loisir qui les motivent et en fin la grande partie de nos
enquêtés 40 jeunes soit 50% disent que c'est par
l'éducation qu'ils sont motivés.
Tableau VII : Domaine de formation de chaque
enquêté
Question
|
Réponses
|
fréquence
|
%
|
Profitez-vous de la formation dans quel domaine de
métier?
|
Coupe et couture
|
6
|
7,5
|
Menuiserie
|
10
|
12,5
|
Mécanique automobile
|
5
|
6,25
|
Pâtisserie
|
0
|
0
|
Electricité
|
0
|
0
|
Électronique
|
2
|
2,5
|
Sans domaine de formation
|
57
|
71,25
|
Autres
|
0
|
0
|
TOTAL
|
80
|
100
|
Source : notre enquête, juin 2015.
L'observation de ce tableau révèle qu'en ce qui
concerne l'apprentissage des métiers 6 jeunes soit 7,5% sont
formés dans le domaine de coupe et couture, 10 jeunes soit 12,5% dans la
menuiserie, 5 jeunes soit 6,25% dans la mécanique automobile, 2 jeunes
soit 62,5% dans l'électricité et 57 jeunes soit 71,25% de nos
enquêtes ne participent à aucun domaine d'apprentissage des
métiers.
Tableau VIII : Appréciation de
l'encadrement par les bénéficiaires
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Comment appréciez-vous l'encadrement que vous
bénéficiez au CAJED ?
|
Très satisfaisant
|
4
|
5
|
Satisfaisant
|
11
|
13,8
|
Moyen
|
45
|
56,2
|
Bon
|
12
|
15
|
Médiocre
|
8
|
10
|
TOTAL
|
80
|
100
|
Source : notre enquête, juin
2015
Il ressort de ce tableau que plus de nos enquêtés
c'est-à-dire 45 jeunes soit 56,2% disent que l'encadrement reçu
est moyen car elle les permet d'apprendre malgré les difficultés,
4 jeunes soit 5% disent que leur encadrement est très satisfaisant, 11
jeunes soit 13,8% jugent l'encadrement satisfaisante, 12 jeunes soit 15%
disent qu'ils reçoivent un bonencadrement et 8 jeunes soit 10% jugent
l'encadrement de CAJED médiocre.
Tableau IX : Soins médicaux
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Bénéficiez-vous des soins médicaux lors
des maladies ou accidents ?
|
Oui
|
75
|
93,8
|
Non
|
5
|
6,2
|
TOTAL
|
80
|
100
|
Source : Notre enquête, juin 2015
Il ressort de ce tableau que 75 jeunes soit 93,8% disent
qu'ils reçoivent les soins médicaux lors des maladies ou
accidents et 5 jeunes soit 6,2% disent qu'ils ne reçoivent aucun soin
médical.
Tableau X : Appréciation de la
réinsertion dans la vie socio-économique par les
jeunes
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
%
|
Préférez-vous être
réinsérés dans la vie socio-économique et
professionnelle ?
|
Oui
|
70
|
87,5
|
Non
|
10
|
12,5
|
TOTAL
|
80
|
100
|
Source : notre enquête, juin
2015
Ce tableau nous renseigne que 70 jeunes soit 87,5%
préfèrent être réinsérés dans la vie
socioprofessionnelle et 10 jeunes soit 12,5% pensent que la meilleure solution
c'est de rester dans les installations de CAJED.
Tableau XI : Connaissance de la fréquence
de repas par jour.
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Combien de fois vous prenez le repas par jour ?
|
Une fois
|
10
|
12,6
|
Deux fois
|
60
|
75
|
Trois fois
|
9
|
11,2
|
Quatre fois
|
0
|
0
|
Sans repas
|
1
|
1,2
|
TOTAL
|
80
|
100
|
Source : notre enquête, juin
2015
Ce tableau nous renseigne que 60 jeunes soit 75% prennent le
repas deux fois le jour, 10 jeunes soit 12,6% prennent le repas une
fois la journée, 9 jeunes soit 11,2% prennent le repas trois fois
le jour et un jeune soit 1,2% qui ne prend rien.
Tableau XII : Avis des jeunes sur les
difficultés rencontrées
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Quelles sont les difficultés qui freinent votre
encadrement au sein de CAJED ?
|
Peu d'atelier pour apprentissage des métiers
|
45
|
56,2
|
Peu d'encadreur
|
7
|
8,8
|
Les heures de pause sont mal définies
|
20
|
25
|
Les maladies
|
8
|
10
|
Autres
|
0
|
0
|
TOTAL
|
80
|
100
|
Source : Notre enquête, juin
2015
Il ressort de ce tableau que 45 jeunes soit 56,2 disent que
les difficultés rencontrées au CAJED est qu'il y a peu d'atelier
pour l'apprentissage des métiers, et les autres pensent autrement.
C'est-à-dire 25% disent que les heures de pause sont mal
définies, 8,8% disent qu'il y a peu d'encadreur et 10% disent les
maladies.
Tableau XIII : Recommandations pour
l'amélioration de condition d'encadrement
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Que proposez-vous à l'ONGD-CAJED pour améliorer vos
conditions d'encadrement ?
|
Augmenter les ateliers d'apprentissage des métiers
|
45
|
56,2
|
La création d'une école d'éducation
|
15
|
18,8
|
L'augmentation d'encadreur
|
9
|
11,2
|
Bien définir les heures de pause
|
6
|
7,6
|
Prévenir les maladies
|
5
|
6,2
|
TOTAL
|
80
|
100
|
Source : Notre enquête, juin
2015
A la lecture de ce tableau
nous constatons que 45 jeunes soit 56,2% proposent d'augmenter les ateliers
pour l'apprentissage des métiers en vue d'améliorer les
conditions d'encadrement, 15 jeunes soit 18,8% disent qu'il faudrait une
écoles d'éducation , 9 jeunes soit 11,2% pensent qu'il faudrait
augmenter le nombre d'encadreur, 6 jeunes soit 7,6% disent qu'il faudrait bien
déterminer les heures de pose ou de repos et 5 jeunes soit 6,2% disent
qu'il faudrait prévenir les maladies.
Tableau XIV : Avis des jeunes pour faciliter la
réinsertion et les conditions de vie.
Question
|
Réponses
|
fréquence
|
%
|
Que proposez-vous à l'ONGD-CAJED pour faciliter votre
réinsertion socio-économique et professionnelle, ainsi que vos
conditions de vie?
|
La création d'un centre d'apprentissage des
métiers générateurs des revenus
|
60
|
75
|
Sensibiliser les familles d'accueils
|
12
|
15
|
L'octroi d'un brevet de formation
|
8
|
10
|
Autres
|
-
|
-
|
TOTAL
|
80
|
100
|
Source : Notre enquête, Juin
2015
Après analyse de ce tableau, nous remarquons que pour
faciliter la réinsertion socio-économique et professionnelle,
ainsi que les condition de vie des jeunes encadrés au sein de CAJED, 60
jeunes soit 75% proposent la création d'un centre d'apprentissage des
métiers générateurs des revenus, 12 jeunes soit 15%
proposent de sensibiliser les familles d'accueils et 8 jeunes soit 10%
proposent l'octroi d'un brevet de formation
Tableau XV : Opinions des jeunes sur la
réintégration dans les familles
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Pensez-vous qu'une fois réintégrés, vos
familles d'accueil peuvent vous soutenir ?
|
Oui
|
55
|
68,8
|
Non
|
25
|
31,2
|
TOTAL
|
80
|
100
|
Source : notre enquête, Juin
2015.
Il ressort de ce tableau que 55 jeunes soit 68,8% pensent
qu'une fois réintégrés, les familles peuvent les soutenir
mais, si elles sont sensibilisées et mobilisées et 25 jeunes soit
31,2% ne croient a rien pour eux la réintégration dans les familles c'est une catastrophe.
II. QUESTIONS ADRESSEES A L'ONGD-CAJED
II.1. IDENTIFICATION DES
ENQUETES
Tableau XVI : Effectifs des agents
enquêtés
AGENTS EFFECTIFS POUR L'AN 2014
|
HOMMES
|
FEMMES
|
TOTAL
|
15
|
10
|
25
|
Source : Rapport de CAJED, 2014-2015
Il y a l'effectif total de trente-trois agents au sein du
CAJED/Goma dont 21 du sexe masculin et 12 de sexe féminin, qui sont
affectés dans différents services. Vu ce tableau, il y a plus des
hommes que des femmes au CAJED.
Tableau XVII : Age des
enquêtés
Age
|
Fréquences
|
%
|
Moins de 25 ans
|
2
|
8
|
25 ans à 35 ans
|
12
|
48
|
36 ans à 45 ans
|
6
|
24
|
Plus de 45 ans
|
5
|
20
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Source :Nos enquêtes sur terrain,
Août 2015.
En lisant ce tableau, vous remarquerez que le personnel du
CAJED est jeune. Après analyse de ce tableau, vous constaterez qu'au
CAJED il y a coutume d'engager plus des jeunes que des vieux.
Tableau XVIII : Sexe des
enquêtés
N0
|
Sexe
|
Fréquences
|
%
|
01
|
Masculin
|
15
|
60
|
02
|
Féminin
|
10
|
40
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain,
Août 2015.
L'interprétation de ce tableau est que trente-trois
enquêtés, 15 soit 60 % sont de sexe masculin et 10, soit 40 % sont
de sexe féminin.
Tableau XIX :Niveau d'étude des
enquêtés (Agents de CAJED).
N0
|
Niveau d'études
|
Fréquences
|
%
|
01
|
Primaire
|
2
|
8
|
02
|
Secondaire
|
6
|
24
|
03
|
Graduat
|
12
|
48
|
04
|
Licence
|
5
|
20
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain,
Août 2015
Nous remarquons bien qu'il y a 8% postes primaires, 24% des
humanités secondaires, 48% de Gradués ainsi que 20% de
licencié. Plus ou moins la moitié du personnel du CAJED est
Gradué, ce qui veut signifier que son personnel a un bagage intellectuel
passable.
Tableau XX : Etat-civil des
enquêtés
N0
|
Etat-civil
|
Fréquences
|
%
|
01
|
Marié
|
18
|
72
|
02
|
Célibataire
|
5
|
20
|
03
|
Divorcé(e)
|
0
|
0
|
04
|
Veuf (ve)
|
2
|
8
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur le terrain,
Août 2015
Ce tableau ci-haut nous montre que le CAJED a plus de
mariés que de célibataires et de veuves, soit 72% de
mariés contre 20% de célibataires et 8% des veuves, ainsi que 0%
de divorcés. Cela revient à dire que la majorité des
agents du CAJED/Goma est responsable.
Tableau XXI : Ancienneté des
enquêtés
N0
|
Ancienneté
|
Fréquences
|
%
|
01
|
Moins de 3 ans
|
6
|
24
|
02
|
3 ans à 5 ans
|
15
|
60
|
03
|
6 ans à 10 ans
|
4
|
16
|
04
|
Plus de 10 ans
|
0
|
0
|
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain,
Août 2015
Les résultats de ce tableau nous montrent que le
personnel du CAJED n'est pas ancien dans cette organisation. La majorité
a une ancienneté de
moins de 5 ans.
.
Tableau XXII :Domaine
d'intervention
Questions
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Quel est votre domaine d'intervention ?
|
Encadrement des jeunes défavorisés et
désoeuvrés
|
25
|
100
|
Encadrement de PVV
|
0
|
0
|
Encadrement de PVH
|
0
|
0
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain,
Août 2015
Ce tableau ci-haut montre que 25 agents sur 25 soit 100% de
nos enquêtés confirment que CAJED est penché dans
l'encadrement des jeunes défavorisés et désoeuvrés.
Tableau XXIII : connaissance sur les principales
activités réalisées
Questions
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Quelles est la principale activité que vous avez
réalisée en faveur de la jeunesse
désoeuvrée ?
|
Ecoute et identification
|
2
|
8
|
Accueil et hébergement
|
10
|
40
|
Visite et médiation familiale
|
1
|
4
|
Orientation scolaire
|
3
|
12
|
Apprentissage des métiers
|
5
|
20
|
Réinsertion familiale
|
4
|
16
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain,
Août 2015.
Les résultats de ce tableau montrent que 2 agents soit
8% disent que la principale activité de l'ONGD-CAJED dans l'encadrement
de la jeunesse désoeuvrée est l'écoute et
l'identification, 10 agents sur 25 soit 40% confirment que la principale
activité reste l'accueil et l'hébergement, un agent soit 4% dit
que c'est la visite et la médiation familiale, 3 agents soit 12% disent
que c'est l'orientation scolaire, 5 agents soit 20% disent que c'est
l'apprentissage des métiers, tandis que 4 autres agents soit 16% disent
que c'est la réinsertion familiale.
Tableau XXIV : Connaissance sur l'impact de
l'ONGD-CAJED.
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Selon vous quel est l'impact de l'ONGD-CAJED dans
l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse
désoeuvrée ?
|
La réinsertion socio-économique
|
10
|
40
|
La réinsertion socio-professionnelle
|
1
|
4
|
La réinsertion familiale
|
4
|
16
|
L'éducation des jeunes
|
10
|
40
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain,
Août 2015
De données du tableau ci-dessus, nous remarquons que 10
agents soit 40% de nos enquêtés disent que l'impact de
l'ONGD-CAJED dans l'amélioration des conditions de vie des jeunes c'est
la réinsertion socio-économique, 1 agents soit 4% dit que c'est
la réinsertion socio-professionnelle, 4 agents soit 16% disent que c'est
la réinsertion familiale et 10 agents soit 40% disent l'éducation
des jeunes.
Tableau XXV : Avis des agents sur l'encadrement
de la jeunesse désoeuvrée
Questions
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Comment appréciez-vous votre contribution sur
l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée ?
|
Très satisfaisant
|
0
|
0
|
Moyen
|
16
|
64
|
Satisfaisant
|
4
|
16
|
Bon
|
5
|
20
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain,
Août 2015.
Ce tableau nous renseigne que 16 agents soit 64% disent que la
contribution de CAJED sur l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée
est moyenne, 4 agents soit 16% disent que la contribution est satisfaisante et
5 agents soit 20% disent que la contribution est bonne. Nous concluons par ces
données que CAJED ne contribue pas totalement sur l'encadrement de la
jeunesse désoeuvrée.
Tableau XXVI :Connaissance sur
l'intervention de CAJED en cas des maladies.
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
En cas d'accident ou maladies des jeunes encadrés,
comment CAJED intervient-elle ?
|
Soins préliminaire
|
25
|
100
|
Prise en charge totale
|
0
|
0
|
Abandon à triste sort
|
0
|
0
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain,
Août 2015.
Il ressort de ce tableau que sur l'intervention en cas
d'accident ou maladie, 25 agents soit 100% de nos sujets affirment que les
jeunes encadrés bénéficient des soins
préliminaires.
Tableau XXVII :
Connaissance sur l'effectif touché par la réinsertion.
Questions
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Sur 10 jeunes encadrés par CAJED, combien estimez-vous
avoir bénéficiez la réinsertion
socio-économique ?
|
1 à 3 jeunes
|
0
|
0
|
4 à 6 jeunes
|
20
|
80
|
7 à 8 jeunes
|
3
|
12
|
9 à 10 jeunes
|
2
|
8
|
|
25
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain,
Août 2015.
Au vu du tableau précédant, il ressort que le
taux des jeunes réinsérés dans la vie normale est
moyennement atteint, sur 10 jeunes encadrés 4 à 6 sont facilement
réinséré cela a été confirmé par 20
agents soit 80% de nos enquêtés.
Tableau XXVIII : Connaissance
sur l'impact de la contribution de CAJED.
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
selon vous quel est l'impact de la contribution de CAJED dans
l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée ?
|
Accueil et hébergement
|
7
|
28
|
Visite et médiation familiale
|
0
|
0
|
Orientation scolaire
|
2
|
8
|
Apprentissage des métiers
|
14
|
56
|
Réinsertion familiale
|
2
|
8
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain,
Août 2015.
Considérant ce tableau, il
ressort des réponses des enquêtés que 7 agents soit 28%
disent que l'impact de la contribution de l'ONGD-CAJED dans l'encadrement de la
jeunesse désoeuvrée c'est l'accueil et l'hébergement, 2
agent soit 8% disent que c'est l'orientation scolaire, 14 agents soit 56%
disent que c'est l'apprentissage des métiers et deux autres agents soit
8% disent que c'est la réinsertion familiale.
Tableau XXIX :connaissance sur les
réalisations des agents de CAJED.
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Pensez-vous que vos réalisations cadrent avec les
besoins réels de la jeunesse désoeuvrée ?
|
Oui
|
25
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain,
Août 2015.
Il ressort de ce tableau que 25 agents soit 100% disent que
leur réalisations cadrent avec les besoins ressentis par la jeunesse
désoeuvrée.
Tableau XXX : Connaissance sur les
difficultés de l'ONGD-CAJED
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Quelles sont les difficultés qui freinent la
réalisation de votre mission en faveur de la jeunesse
désoeuvrée?
|
Les moyens très limités pour l'encadrement
|
3
|
12
|
Le chômage des jeunes après leur formation au
sein de CAJED
|
1
|
4
|
L'insuffisance d'ateliers de formation
|
20
|
80
|
Le non raccordement en électricité
|
1
|
4
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain,
Août 2015.
Il ressort de ce tableau que 3 agents soit 12% de nos
enquêtés disent que les difficultés rencontrées sont
liées aux moyens très limites pour l'encadrement de la jeunesse,
20 agents soit 80% disent que c'est l'insuffisance d'ateliers de formation, 1
agent soit 4% pense que c'est le chômage des jeunes formés au sein
de CAJED et un autre agent pense que c'est le manque du courant
électrique.
Tableau XXXI : Recommandations aux
autorités
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Que pouvez-vous recommander aux autorités urbaines pour
un accompagnement dans vos actions de développement ?
|
Financement des projets
|
4
|
16
|
Création d'un centre d'apprentissage des métiers
générateurs des revenus
|
18
|
72
|
L'octroi des matériels de formation
|
2
|
8
|
Le raccordement en électricité
|
1
|
4
|
TOTAL
|
25
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain,
Août 2015
L'observation de ce tableau, montre que 4 agents soit 16%
recommandent aux autorités urbaines le financement des projet de CAJED,
18 agent soit 72% recommandent la création d'un centre d'apprentissage
des métiers générateurs des revenus en faveur des jeunes,
2 agents soit 8% pensent qu'il faudrait octroyer les matériels et
d'équipements aux centres de formation de CAJED et un agent soit 4%
recommande le raccordement en électricité.
II.3. DISCUSSION DES RESULTATS DE
L'ENQUETE
Apres avoir analyse et interprété les
données recueillies ; pour vérifier nos hypothèses,
nous avons mené les investigations auprès des agents de
l'ONGD-CAJED et à la population cible de notre enquête en
utilisant la méthode analytique, historique, comparative
accompagnées de technique d'observation libre, d'interview, et de
questionnaire.
A
l'issu de l'enquête, nous avons confirmé notre première
hypothèse d'autant plus que 10 agents soit 40% de nos
enquêtés disent que l'impact de l'ONGD-CAJED dans
l'amélioration des conditions de vie des jeunes c'est la
réinsertion socio-économique, 1 agent soit 4% dit que c'est la
réinsertion socio-professionnelle, 1 agent soit 4% dit que c'est la
réinsertion familiale, 4 agents soit 16% pensent que c'est
l'apprentissage des différents métiers et 9 agents soit 36%
disent l'éducation des jeunes désoeuvrés (Cfr Tableau
XXIV).
En fin, pour la deuxième hypothèse, nous
remarquons que pour faciliter la réinsertion socio-économique et
professionnelle, ainsi qu' améliorer les conditions de vie des jeunes
encadrés au sein de CAJED, 60 jeunes soit 75% proposent la
création d'un centre d'apprentissage des métiers
générateurs de revenus, 12 jeunes soit 15% proposent de
sensibiliser les familles d'accueils et 8 jeunes soit 10% proposent l'octroi
d'un brevet de formation (Cfr Tableau XIV).
Tandis qu'au côté des agents de CAJED cette
hypothèse a été répondue par 18 agent sur 25 soit
72% de nos enquêtés que la création d'un centre
d'apprentissage des métiers générateurs des revenus en
faveur des jeunes encadrés au sein de CAJED serait un facteur pouvant
permettre au CAJED d'atteindre ses objectifs mais aussi aux jeunes
d'améliorer leurs conditions de vie (Cfr Tableau XXXI).
A notre avis, dans une manière discrète, comme
nous avons remarqué que CAJEDa insuffisance des ateliers d'apprentissage
des métiers; nous croyons qu'avec ce projet de construction d'un centre
d'apprentissage des métiers générateurs des revenus dans
la ville de Goma serait une solution aux différents problèmes
causés par le chômage de jeunes désoeuvrés
formés au sein de CAJED.
CONCLUSION PARTIELLE
Après notre enquêtemenée sur terrain dans
l'ONGD-CAJED et après une présentation des résultats de
l'enquête, nous avons constaté que nos hypothèses ont
été confirmées selon lesquelles le manque d'un centre
d'apprentissage des métiersgénérateurs des
revenusdéfavorise l'intégrationsocio-économique et
professionnelle des jeunes.L'insertionsocio-économique, l'apprentissage
des métiers et l'éducation des jeunes désoeuvrés
seraient l'impact de l'ONGD-CAJED dans l'amélioration des conditions de
vie de la jeunesse désoeuvrée.
CHAP III : PROJET DE
CONSTRUCTION D'UN CENTRE D'APPRENTISSAGE DES METIERS GENERATEURS DES REVENUSEN
FAVEUR DE LA JEUNESSE DESOEUVREE DE LA VILLE DE GOMA
III.0. INTRODUCTION
III.1. IDENTIFICATION DU
PROJET
III.1.1. Contexte et
justification
Partant de l'analyse de notre enquête menée sur
terrain parlant de la contribution de l'ONGD-CAJED sur l'encadrement de la
jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma ; les
résultats nous ont révélé que la majorité
des jeunes encadrés ne bénéficient pas aux
différentes activitésliées à l'apprentissage des
métiers leur permettant de développer des compétences
professionnelle. Cela est en partie dû au manque des ateliers
d'apprentissage des métiers aux jeunes encadrés au sein de
CAJED.
Cependant, le programme de réinsertion
socio-économique et professionnelle est très difficile à
mettre en place et doit relever des nombreux défis. Le manque des
centres d'apprentissage des métiers générateurs de
revenusaux jeunes porte préjudices à la situation
socio-économique et professionnelle de la jeunesse : Nombreux de
ces jeunes sont encore sans emploi et maquent d'occupations, certains d'entre
eux s'adonnent au vol, à l'escroquerie et au cambriolage, ils rejoignent
à nouveaux la rue sans espoir de se trouver une occupation
adéquate.
Pour espérer à améliorer la
réinsertion socio-économique et professionnelle de la jeunesse
désoeuvrée, ainsi que l'amélioration des conditions de vie
de cette jeunesse encadrée au sein de CAJED, nous proposons un projet de
la création d'un centre d'apprentissage des métiers
générateurs de revenus en faveur de la jeunesse
désoeuvrée de la ville de Goma, un projet qui aidera à
diminuer la dépendance, la pauvreté et changer la situation
socio-économique ainsi qu'améliorer les conditions de vie de la
jeunesse.
III.1.2. Objectif du projet
a. Objectif : Former les jeunes dans
différentsmétierset contribuer à la réduction du
taux de chômage des jeunes encadres au sein de CAJED.
b. But : Création d'un centre
d'apprentissage des métiers générateurs de revenus en
faveur de la jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma.
III.1.3. Localisation du projet
Ce projet sera installé dans la République
Démocratique du Congo, Province du Nord-Kivu, ville de Goma, Commune de
Karisimbi, quartier Ndosho.
III.1.4. Nature et cadre juridique du projet
Nature : ce projet est de nature
sociale, par conséquent ses effets sont lents et difficile à
qualifier car il vise l'amélioration des conditions de vie
socio-économique des jeunes en besoins spécifiques. Ainsi, il est
de type en vue de les amener à intégrer, et autocentré. Il
assistera les jeunes en besoins spécifiques à surmonter leur
vulnérabilité.
Cadre juridique : ce projet est sans but
lucratif et apolitique.
III.1.5. Acteurs et bénéficiaires du projet
III.1.5.1. Acteurs
Les réalisations et la réussite de ce
présent projet sont conditionnées par l'intervention d'abord de
tous les bénéficiaires directes qui sont ipso facto acteurs
principaux ensuite toutes les personnes physiques et morales soucieuses de
l'encadrement des personnes désoeuvrées, voir aussi les bailleurs
des fonds.
III.1.5.2. Bénéficiaires
a. Bénéficiaires directs
Les bénéficiaires directs de notre projet sont
les jeunes désoeuvrés en besoins spécifiques à
savoir :
- Jeunes et enfants non accompagné et enfant
séparés ;
- Enfants précédemment associes a des groupes
armés ou forces armées ;
- Enfants chefs de ménages ;
- Jeunes déscolarisés et sans emploi.
b. Bénéficiaires indirects
- La population locale et d'autres groupes en situation
difficile.
III.1.6. Stratégies du projet
1. Rechercher et obtenir le financement,
2. Contacter les autorités urbaines,
3. Louer et équiper le bureau,
4. Recruter et former le personnel,
5. Sensibiliser la population,
6. Identifier les bénéficiaires du projet,
7. Acheter les matériels de construction,
8. Construire un centre de formation,
9. Suivre les activités du projet,
10. Evaluer les activités du projet.
III.2. ETUDE DU PROJET
III.2.1. Opportunité du projet
Il est opportun, car il vient réduire un
problème ressenti dans la communauté et dans la mesure où
si ce problème n'est pas réduit au temps opportun, il
augmenterait le cas de vulnérabilité ainsi que le
sous-développement de la ville de Goma.
III.2.2. Pertinence du projet
Notre projet est pertinent en ce sens qu'il vient non
seulement réduire le problème liée à l'encadrement
de la jeunesse désoeuvrée qui est un besoin réel de la
communauté, mais aussi aider la jeunes de prendre conscience de
l'ampleur du problème à partir de la sensibilisation.
III.2.3. Faisabilité du projet
Ce projet sera faisable car cette
dernière est expliquée par le fait que des ressources
nécessaires dont on a besoin pour sa réalisation sont disponible
dans le milieu. Il s'agit des toutes les ressources naturelles en particulier
les ressources humaines, matérielles, et financières. Les
ressources de réussite de ce projet ne s'expliqueront qu'avec la
conjugaison des éléments ci-haut indiqués.
III.3. OPPERATIONALISATION DU PROJET
III.3.1. Organigramme
251610112
A.G
251583488
C.A
251585536
251611136
Coordination
251584512
251612160
Secrétariat
251609088
251607040
Service du personnel
251591680
251608064
251600896251599872251598848251597824251596800
Service technique
251587584
Autorité locale
251592704
D.A et financier
251589632
Logistique
251590656
251601920251602944251606016251603968251604992
Service comptable
251593728251613184
Formation et apprentissage
251588608
Service de sécurité
251586560
Caisse
251595776
Sensibilisation
251594752
III.3.2. Fonctionnement
Ø Assemblée
générale
- Attribution
Elle est l'organe du projet. Elle est formée de tous
les membres d'honneur, se réunit une fois par an et en session
extraordinaire chaque fois que les circonstances l'exigent. Remarquons qu'une
assemblée générale extraordinaire peut aussi être
convoquée et tenue sur demande de 2/3 de ses membres
présidée par un membre de son choix. En cas de parité, la
voix du président est prépondérante. Aussi
l'assemblée générale approuve les comptes rendus et les
rapports de la période écoulée et délibère
sur les questions inscrites à l'ordre du jour.
Ø Conseil d'administration
- Attribution
· Veiller à la bonne mode des activités du
projet ;
· Prendre des décisions sur base des propositions
faites par la coordination ;
· Il est charge du suivi et de l'évaluation du
projet, il est forme du président, du vice-président, du
secrétariat et du conseil.
- Qualités exigées
· Avoir l'espoir d'initiative ;
· Avoir l'amour du travail, le sacrifice et la
ponctualité.
Ø La coordination
C'est l'organe exécutif du projet. Elle
récapitule en activités opérationnelles, les actions
organisées suivant les objectifs et les orientations du projet. La
coordination et chapeautée par le coordonnateur.
- Attribution
· Gérer le programme du projet ;
· Convoquer les réunions ;
· Planifier, diriger, contrôler et évaluer
(avec le CA) toutes les activités ;
· Approuver les apports de recevoir et de la commission
de contrôle.
- Qualités exigées
Ce poste exige, la détention d'un diplôme de
formation en planification régionale TDR du niveau A0. Ce
détenteur doit être honnête, consciencieux, ponctuel,
dévoué, patient, avoir le sens de responsabilité et de
compréhension, avoir l'autorité, la créativité et
la souplesse et tact dans la coopération, maitriser parfaitement les
réalités locales.
Ø Le secrétaire
Ce service est permanent et il assurera l'intérim de la
coordination en l'absence du coordinateur. Il est très attache à
la coordination en matière d'application des décisions issues
directement de la condition et aux différents services.
Ce service sera dirigé par un détenteur d'un
diplôme en informatique de gestion, il doit être disponible,
franche, honnête, direct et de bonne moralité.
Ø Le service du personnel
- Attributions
· Il tient à jour le dossier du
personnel ;
· Propose à la coordination les recrutements et
sanctions des agents ;
· Il planifie les congés des agents et leurs
formation ;
· Il doit être en collaboration avec le
secrétaire
· Il assure la médiation interpersonnelle entre
agents et la hiérarchie ;
· Il gère le personnel et la
cote(apprécier) au premier degré.
- Exigences
· Avoir deux ans d'expérience dans le domaine de
la gestion
· Avoir un casier judiciaire vide
· Maitriser l'outil informatique
· Etre détenteur d'un diplôme de gestion ou
son équivalent.
Ø Service technique
Ce service doit s'occuper des jeunes formés par CAJED,
faire le suivi des activités génératrice de revenu dans
l'entreprise et faire le suivi de l'utilisation des matériels de
menuiseries dans l'atelier, en cas de panne il devra être capable de
faire une réparation adéquate des matériels.
Ø Logistique
Ce service doit s'occuper de la gestion des matériels
et des matériaux du projet et des différents occupations
nécessaires relatives à la mise a des dispositions des
produits et dont leur achat ou leur vente aux ravitaillements, à
l'entretien aux transports des différents objectifs et matériels
du projet la responsabilité de ce service a un diplôme de niveau
A2 des sections commerciales administratives.
Ø L'autorité locale
- Elle doit permettre le bon fonctionnement et le bon
déroulement des activités du projet, et faire respecter le R.O.I
du projet
- Imposer des sanctions aux violeurs des lois du projet.
Ø Administration et finance
Ce service doit être occupé par un A0 en
management est sera charge des attributions suivantes :
· Gestion du matériel et fourniture de
bureau ;
· Tenue des documents comptables ;
· Réduction des apports financiers ;
· Gestion du personnel ;
· Etablissement des états de besoin
· Faire de feuille de paie du personnel.
Ø Service comptable
- Attributions
· Il doit être capable de tenir les comptes, voit
les entrées et les sorties du projet,
· Il doit tenir le compte rendu de la caisse et l'audit
financier.
- Exigences
· Il doit être expert en matière de
comptabilité
· Il doit au moins avoir un diplôme en
comptabilité.
Ø Caissier
C'est celui qui détient la caisse du projet, il
reçoit le fond en dépôt pour les administres et il doit
savoir enregistrer les mouvements de fonds.
Ø Formation et apprentissage
Assurera la formation au sein du projet. Cette formation
concernera l'apprentissage des différents métiers liés
à l'organisation de l'école. Le chargé de la formation
doit être capable de produire le module de formation sur le droit du
travail, il doit être en mesure d'établir les programmes des
activités.
Ø Le sensibilisateur
- Attribution
· Etre en mesure de communiquer dans les langues
locales ;
· Savoir organiser le travail en groupe ;
· L'intégration dans la communauté doit
être son point fort.
- Exigences
· Avoir un diplôme, mais aussi jouir d'une bonne
moralité.
Ø La sentinelle
Il doit faire une bonne surveillance, il doit jouir d'une
bonne santé et son aptitude physique ne doit pas être
critiquée.
III.4. PLANIFICATION DES
INTRANTS
Ø Intrant I : Rechercher et obtenir le
financement
1. Cible : Les bailleurs des fonds
2. Objectif : obtenir les fonds pour financer le
projet
3. Echéance : 1/12/2015 au 31/12/2015
4. Durée : 1 Mois
5. Responsable : Le coordonnateur du projet
6. Réalisation : les bailleurs des fonds et
différents partenaires
7. Ressources :
- Humaines : un coordonnateur et un secrétaire
- Matérielles : Papier, stylo, latte et une
enveloppe sac
- Financières :frais disponible dans la caisse.
8. Activités et sous activité
- Concevoir le projet,
- Collecter la contribution de la population locale
- Contacter les bailleurs des fonds
Ø Intrant II : Contacter les
autorités urbaines
1. Cible : Toutes les autorités locales de la
ville de Goma, la direction de l'ONGD-CAJED.
2. Objectif : Sensibiliser et conscientiser les
autorités locales, la direction de l'ONGD-CAJED pour un
développement durable et le montrer le bien fondée du projet
3. Echéance : Du 01 Janvier au 31 Janvier 2016
4. Durée : 1 Mois
5. Responsable : Le COGE (comité de gestion)
6. Réalisation : Animateur, le secrétaire.
7. Ressources :
- Humaines : Coordonnateur et animateur, le
secrétaire.
- Matérielles : 4 motos, téléphones,
internet etc.
- Financières : L'autofinancement
8. Activités et sous activités
- Donner les invitations aux leaders de la ville de Goma,
- Rencontrer les différents leaders des organisations
locales.
Ø Intrant III : louer et équiper le
bureau
1. Cible : ordinateur, agrafeuse, papier duplicateur,
farde, stylo, chaise, table etc.
2. Objectif : assurer le bon fonctionnement du bureau
3. Echéance : Du 1 Fevrier au 31 Mars 2016
4. Durée : 2 Mois
5. Responsable : le coordonnateur, Le service de la
logistique du projet
6. Réalisateur : coordonnateur, logistique, le CA
et la finance
7. Ressources :
- Humaines : coordonnateur, la logistique, le CA etc.
- Matériels : Tabes de bureau, chaises de bureau,
chaises plastiques, étagères, banc, cachet, ordinateurs,
imprimante etc.
- Financières : somme disponible dans la
finance
8. Activités et sous activités
- Descentes dans les boutiques, magasins et ateliers de
menuiserie
- Faire la liste des besoins du bureau
- Organiser le bureau etc.
Ø Intrant IV : Recruter et former le
personnel
1. Cible : Les personnels regorgeant l'organigramme, les
formateurs, les maçons, les menuisiers, les électriciens etc.
2. Objectif : Connaitre l'effectif réel des agents
qui peuvent participer activement à réalisation du projet.
3. Echéance : du 01 Avril au 30 Avril 2016
4. Durée : 1 mois
5. Responsable : Coordonnateur, secrétaire et le
chef du personnel
6. Réalisateur : le secrétaire, le chef du
personnel et la population locale
7. Ressources :
- Humaines : un coordonnateur, le chef du personnel, deux
formateurs,
- Matériels : ordinateur, un cahier ministre et
une rame des papiers.
- Financières : somme disponible dans la caisse.
8. Activités et sous activités
- Affichage de l'offre d'emploi,
- Sélection de demandes d'emploi
- Test de recrutement, dépouillement, affichage des
résultats, et interview.
Ø Intrant V : sensibiliser la
population
1. Cible : tous les jeunes désoeuvrés
2. Objectif : prendre la jeunesse actrice de
développement, c'est-à-dire, l'initier à réaliser
les travaux communautaires après avoir été sensible aux
problèmes que les guettent et leur montrer l'importance relative
à leur formation ou encadrement.
3. Echéance : du 1er Mai au 15 Mai
2016
4. Durée : 2 Semaines
5. Responsable : Sensibilisateur, leaders locaux
6. Réalisation : La jeunesse
désoeuvrée et le sensibilisateur
7. Ressources :
- Humaines : Sensibilisateur, les jeunes
désoeuvrée et leaders locaux
- Matérielles : mégaphones
- Financières : disposition des frais de
restauration
8. Activités et sous activités
- Informer la jeunesse désoeuvrée sur les
activités du l'école.
- Organiser des séminaires adéquats au
projet.
Ø Intrant VI : Identification des
bénéficiaires directs du projet
1. Cible : les jeunes désoeuvrés
2. Objectif : Connaitre le nombre exact des jeunes
désoeuvrés qui ont besoin d'un encadrement et d'une formation
3. Echéance : du 16 Mai au 31 Mai 2016
4. Durée : 2 semaines
5. Responsable : Les sensibilisateurs,
6. Réalisation : Les sensibilisateurs,
l'ONGD-CAJED et la jeunesse désoeuvrée ;
7. Ressources :
- Humaines : Les sensibilisateurs, les autorités
de CAJED et les jeunes désoeuvrés
- Matérielles : les motos, 2 véhicules,
papier d'identification et le questionnaire d'enquête.
- Financières : disponibilité des frais de
motivation, déplacement et restauration
8. Activités et sous activités
- Descentes dans les avenues, rues et dans les quartiers.
Ø Intrant VII : acheter les
matériels de construction
1. Cible : marches et boutiques de la commune de
Karisimbi
2. Objectif : faciliter le bon fonctionnement du projet
et des opérateurs économiques dans ce milieu cible
3. Echéance : Du 01 juin au 30 juin 2016
4. Durée : 1 mois
5. Responsable : Logisticien et comptable
6. Réalisation : Logisticiens
7. Ressources :
- Humaines : Logisticiens et comptable
- Matérielles : engins de transports
matériaux de construction, matériels de formation,
mégaphones etc.
- Financières : frais disponibles
8. Activités et sous activités
- Avoir une information réelle et clarifié le
coût d'achat.
Ø Intrant VIII : Construire le centre de
formations des métiers
1. Cible : Terrains
2. Objectif : Mettre en place le lieu qui servira les
jeunes désoeuvrés la formation de tous les
métiers ;
3. Echéance : du 01 juillet au 31 Décembre
2016
4. Durée : 6 mois
5. Responsable : Service technique
6. Réalisation : Coordonnateur, service
technique
7. Ressources :
- Humaines : Coordonnateur, maçons, menuisiers,
plombier, électriciens, peintres etc.
- Matérielles : les matériaux et les
matériels de construction ;
- Financières : payement des techniciens.
8. Activités et sous activités
- Chercher le permis de construction aux cadastres ;
- Consulter CAJED pour le bon fonctionnement des
activités de construction.
- Recruter l'ingénieur et les techniciens du projet.
Ø Intrant IX : Suivre les activités
du projet
1. Cible : mettre un système de suivi qui doit
permettre une connaissance exhaustive et constitue de performances et des
difficultés d'exécution de ce projet.
2. Objectif : Se rassurer de l'évolution du projet
compte tenue de l'objectif fixé
3. Echéance : du 1er Janvier au 31
Décembre 2016
4. Durée : 12 Mois
5. Responsable : coordonnateur, l'équipe technique
et les agents de gestion
6. Réalisation : coordonnateur, 4 consultants
interne et externe, une équipe d'expert des bailleurs, l'administration
et la finance
7. Ressource :
- Humaines : coordonnateur, consultants, l'équipe
technique, les agents de gestions, la population locale ;
- Matérielles : Ordinateur, carnet de bord, fiche
de stock, document comptable ;
- Financières : Somme disponible dans la caisse ou
prime.
8. Activités et sous activités
- Descentes sur terrains régulièrement ;
- Faires les réunions ;
- Etablir le rapport ;
- Consultation des rapports.
Ø Intrant X : Evaluer les activités
du projet.
1. Cible : les activités
2. Objectif : savoir si le but et l'objectif ont
étés atteints
3. Echéance : cette activité sera faite
chaque 3 mois
4. Durée : chaque fin de 3 mois,
c'est-à-dire trimestriellement
5. Responsable : Coordonnateur, comite de gestion,
bailleur de fonds
6. Réalisation : coordonnateur, CA et bailleur des
fonds.
7. Ressource :
- Humaines : Coordonnateur, auditeur et membre du CA
- Matérielles : Chronogramme des activités,
listes des présences, carnet de bord, engin de transport, document
comptable,
- Financières : Frais de motivation, frais
d'audition.
8. Activités et sous activités
- Apprécier les activités du projet,
- Apprécier les résultats attendus.
III.5. CHRONOGRAMME DES
ACTIVITETableau XXXII : Tableau de GANTT
NO
|
ACTIVITES
|
2015
|
2016
|
D
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
1
|
Rechercher et obtenir le financement
|
XX
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
Contacter les autorités urbaines
|
|
XX
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
Louer et équiper le bureau
|
|
|
XX
|
XX
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
Recruter et former le personnel
|
|
|
|
|
XX
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
Sensibiliser la population
|
|
|
|
|
|
XX
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
Identifier les bénéficiaires du projet
|
|
|
|
|
|
XX
|
|
|
|
|
|
|
|
7
|
Acheter les matériels de construction
|
|
|
|
|
|
|
XX
|
|
|
|
|
|
|
8
|
Construire le centre de formation
|
|
|
|
|
|
|
|
XX
|
XX
|
XX
|
XX
|
XX
|
XX
|
9
|
Suivre les activités du projet
|
+++
|
+++
|
+++
|
+++
|
+++
|
+++
|
+++
|
+++
|
+++
|
+++
|
+++
|
+++
|
+++
|
10
|
Evaluer les activités du projet
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
XXXXXXXX
251614208LEGENDE :
: Activités discontinues
++++++++
251615232 : Activités permanentes
251616256 : Activités intermittentes
III. 6. BUDGETISATION
Tableau XXXIII : Ressources humaines
no
|
T(x)
|
Nbre
|
Niveau d'étude
|
mois
|
Prime/mois
|
Total Prime en $
|
1
|
Coordonnateur
|
1
|
A1
|
12
|
350
|
4 200
|
2
|
Secrétaire
|
1
|
A1
|
12
|
300
|
3 600
|
3
|
D.A.F
|
1
|
A1
|
12
|
250
|
3 000
|
4
|
Technicien
|
1
|
A0
|
10
|
200
|
2 000
|
5
|
Conducteur
|
3
|
A2
|
12
|
150
|
5 400
|
6
|
Magasinier
|
1
|
A2
|
12
|
100
|
1 200
|
7
|
Portier
|
3
|
A2
|
10
|
150
|
4 500
|
8
|
Formateur
|
10
|
A1
|
12
|
150
|
18 000
|
9
|
Logisticien
|
1
|
A2
|
12
|
200
|
2 400
|
10
|
Serv. Comptable
|
1
|
A2
|
12
|
150
|
1 800
|
11
|
Caissier
|
1
|
A2
|
12
|
150
|
1 800
|
12
|
Sensibilisateur
|
10
|
A1
|
10
|
78
|
7 800
|
13
|
Sentinelle
|
1
|
|
12
|
50
|
600
|
TOTAL
|
56 300
|
Source : Avis d'un coordonnateur.
Tableau XXXIV : Equipement du bureau et
mobilier
NO
|
Désignation
|
Quantité
|
P.U en $
|
P.T en $
|
01
|
Table de bureau
|
10
|
50
|
500
|
02
|
Chaise de bureau
|
20
|
45
|
900
|
03
|
Chaise plastique
|
40
|
10
|
400
|
04
|
Etagères
|
10
|
45
|
450
|
05
|
Banc
|
25
|
20
|
500
|
TOTAL
|
2 750
|
Source : Atelier de menuiserie Mont
Carmel.
Tableau XXXV : Matériels et fourniture de
bureau
NO
|
Désignation
|
Quantité
|
P.U en $
|
P.T en $
|
01
|
Ordinateur
|
2
|
250
|
500
|
02
|
Imprimante
|
2
|
500
|
1 000
|
03
|
Papier duplicateur
|
30 rames
|
5
|
150
|
04
|
Papier carbone
|
5 rames
|
7
|
35
|
05
|
Papier stériles
|
10
|
15
|
150
|
06
|
Flacons vernis correcteur
|
5
|
3
|
15
|
07
|
Tube vernis correcteur
|
5
|
7
|
35
|
08
|
Papier reliure
|
15 rames
|
15
|
225
|
09
|
Classeur
|
25
|
2
|
50
|
10
|
Farde chemise
|
50
|
0,2
|
50,2
|
11
|
Performateur
|
2
|
5
|
10
|
12
|
Agrafeuse
|
6
|
5
|
30
|
13
|
Agrafe
|
20 boites
|
1
|
20
|
14
|
Cahier ministre
|
10
|
3
|
30
|
15
|
Boites craies
|
5
|
0,8
|
4
|
16
|
Crayons
|
5 boites
|
8
|
40
|
17
|
Tampon
|
6
|
5
|
30
|
18
|
Sceau
|
1
|
15
|
15
|
19
|
Agenda
|
50
|
4
|
200
|
20
|
Latte
|
4
|
0,2
|
0,8
|
21
|
Cartouche imprimante
|
4
|
70
|
280
|
22
|
Flip Sharp
|
3
|
2
|
6
|
23
|
Livre de compte
|
6
|
5
|
30
|
24
|
Stylo/boite
|
8
|
2,5
|
20
|
25
|
Blocs notes
|
5
|
1
|
5
|
26
|
Boite d'Enveloppe
|
20
|
5
|
100
|
27
|
Fiche de membre
|
3
|
3
|
9
|
28
|
Bon de sortis de caisse
|
10
|
3
|
30
|
29
|
Boites attaches
|
3
|
1,5
|
15
|
30
|
Machine calculatrice
|
6
|
1,5
|
30
|
31
|
Papier bristol
|
20 pièces
|
0,5
|
10
|
32
|
Boite de marqueur
|
4
|
2,5
|
10
|
33
|
Col liquide
|
5
|
3
|
15
|
34
|
Scotch
|
10
|
1,5
|
15
|
35
|
Poubelle en plastique
|
4
|
5
|
20
|
36
|
Téléphone de bureau
|
3
|
60
|
180
|
37
|
Photocopieuse
|
1
|
700
|
700
|
38
|
Autres (divers)
|
-
|
-
|
100
|
TOTAL
|
3 532
|
Source : Atelier de menuiserie Carmel,
papeterie MK, Computer shop
Tableau XXXVI : Fourniture pour la
sensibilisation
No
|
Désignation
|
Quantité
|
P.U en $
|
P.T en $
|
1
|
Boite à image
|
10
|
7
|
70
|
2
|
Mégaphone
|
30
|
50
|
150
|
3
|
Calicot, Affiches, dépliants
|
60
|
50
|
300
|
4
|
Chansons et pièces de théâtres
|
12
|
50
|
600
|
TOTAL
|
1 120
|
Source : Tracé par
nous-même.
|
|
Tableau XXXVII : Achat des matériaux de
construction et terrain
NO
|
Désignation
|
Quantité
|
P.U en $
|
P.T en $
|
1
|
Ciment
|
800 sacs
|
18
|
14400
|
2
|
Sable
|
75 Baines
|
80
|
6000
|
3
|
Bèches
|
30
|
3
|
90
|
4
|
Pioches
|
20
|
30
|
600
|
5
|
Bidons
|
30
|
1
|
30
|
6
|
Tonneaux vide (fi)
|
15
|
20
|
300
|
7
|
Eau
|
3000 bidons
|
0,2
|
600
|
8
|
Echelle
|
11
|
25
|
275
|
9
|
Truelle
|
15
|
2
|
30
|
10
|
Marteau
|
11
|
5
|
55
|
11
|
Niveau
|
20
|
10
|
200
|
12
|
Graviers
|
10 fi
|
10
|
100
|
13
|
Tôles GB 28
|
160 pièces
|
8
|
1280
|
14
|
Madriers
|
350
|
6
|
1800
|
15
|
Planche
|
50
|
4
|
200
|
16
|
Clous pour tôle
|
2/50kgs
|
50
|
100
|
17
|
Clous ordinaire
|
2/50kgs
|
50
|
200
|
18
|
Portes et fenêtres
|
21P et F
|
50
|
1050
|
19
|
Peinture de 5L
|
350L
|
20
|
7000
|
20
|
Planche de rive
|
72 Pièces
|
5
|
360
|
21
|
Vitre (1mx1, 5m)
|
20 pièces
|
7
|
140
|
22
|
Charnières
|
80
|
0,8
|
64
|
23
|
Transport
|
20 km
|
50
|
1000
|
24
|
Serrure
|
12 pièces
|
15
|
180
|
25
|
Barre de mine
|
5 pièces
|
3
|
15
|
26
|
Trident
|
6
|
4
|
24
|
27
|
Brouette
|
7 pièces
|
35
|
245
|
28
|
Fer à béton
|
450
|
25
|
1 250
|
28
|
Terrain
|
80 m2
|
1
|
70 500
|
TOTAL
|
108 588
|
Source : Quincaillerie Grace à la
gloire, atelier de menuiserie Carmel.
Tableau XXXVIII : Salaire de la main d'oeuvre
contractuelle
NO
|
Désignation
|
Nbres
|
Par mois en $
|
Nbre des mois
|
Total/ mois en $
|
1
|
Ingénieur
|
1
|
250
|
6
|
15 000
|
|
Maçons
|
22
|
156
|
6
|
20 592
|
2
|
Aides maçons
|
8
|
78
|
6
|
3 744
|
3
|
Charpentier
|
10
|
100
|
1
|
1 000
|
4
|
Menuisier
|
4
|
120
|
2
|
960
|
5
|
Aide menuisier
|
4
|
60
|
2
|
480
|
6
|
Peintre
|
3
|
100
|
1
|
300
|
7
|
Electricien
|
3
|
150
|
2
|
900
|
8
|
Plombier
|
6
|
95
|
1
|
578
|
TOTAL
|
30 054
|
Source : Nos investigations.
Tableau XXXIX : Achat matériels roulants
et autres
NO
|
Désignation
|
Quantité
|
P.U en $
|
P.T en $
|
1
|
Moto
|
2
|
1 500
|
3 000
|
2
|
Groupe électrogène
|
1
|
500
|
500
|
TOTAL
|
3500
|
Source : Nos investigations.
Tableau XL : Achat carburant
NODésignation Quantité P.U en
$P.T/Mois P.T/Année 1Carburant1000l1.61 60019 2002Lubrifiant
30l103003 6003Frais entretien -1001001 200TOTAL24
000Source : Nos investigations.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Tableau XLI : Récapitulation
budgétaire
NO
|
Désignation
|
P.T en USD
|
1
|
Ressources humaines
|
56 300
|
2
|
Equipement bureau
|
2 750
|
3
|
Matériels et fourniture bureau
|
3 532
|
4
|
Fourniture pour la sensibilisation
|
1 120
|
5
|
Achat matériels de construction
|
108 588
|
6
|
Salaire main d'oeuvre
|
30 054
|
7
|
Matériels roulants et autres
|
3 500
|
8
|
Carburant
|
24 000
|
TOTAL
|
229 044
|
9
|
Imprévus (10%)
|
22 904,4
|
TOTAL GENERAL
|
252 748,4
|
Source : Tracé par nous
même
Tableau no XLII : Source du
financement
NO
|
Intervenant
|
Montant en USD
|
%
|
1
|
UNICEF
|
63 187,1
|
25
|
2
|
CAFOD
|
37 912,2
|
15
|
3
|
EMMANUEL INTERNATIONAL
|
37 912,2
|
15
|
4
|
PAM
|
50 549,7
|
20
|
5
|
CARITAS
|
12 637,5
|
5
|
6
|
GOUVERNEMENT
|
37 912,2
|
15
|
7
|
POPULATION LOCALE
|
12 637,5
|
5
|
TOTAL
|
252 748,4
|
100
|
Source : Tracé par
nous-même.
III.7. RENTABILITE DU PROJET
Notre projet de création d'un centre d'apprentissage
des métiers générateurs de revenus en faveur de la
jeunesse désoeuvrée de la ville de Goma sera rentable lorsqu'il
va améliorer les conditions d'encadrement des jeunes
désoeuvrés, par ce projet les jeunes doivent recevoir la
formation adéquate dans tous les métiers possibles et cela leur
permettra d'acquérir des connaissances qui les permettrons de
s'intégrer dans la vie courante et surtout dans la vie
socio-professionnelle.
· Sociale : Changement de
comportement des jeunes dans la société, et prise d'une nouvelle
vie de responsabilité en s'investissant dans différents
métiers appris au CAJED, la réduction des taux de
vulnérabilité,
· Economique : Les jeunes pourront
être capables de se prendre en charge, et cela pourra favoriser l'auto
prise en charge économiquement mais aussi l'amélioration des
conditions de vie des jeunes désoeuvrés.
III.8. CADRE LOGIQUE
TITRE DU PROJET : CREATION D'UN CENTRE
D'APPRENTISSAGE DES METIERS GENERATEURS DES REVENUS EN FAVEUR DE LA JEUNESSE
DESOEUVREE DE LA VILLE DE GOMA.
Début du projet : Le 1ere
Décembre 2015
Fin du projet : Le 31 Décembre
2015
Durée du projet : 1 an
Tableau XLIII : CADLOG
LV
|
LH
|
Résumé narratif
|
I.O.V
|
Moyen de vérification
|
Conditions critiques
|
Objectif
|
Apprendre différents métiers aux jeunes et
Réduire leur taux de chômage après l'encadrement au sein de
CAJED.
|
90% des jeunes désoeuvrés voient leurs
conditions de vie et la réinsertion socio-économique et
professionnelle s'améliorer d'ici la fin du projet.
|
- Descentes sur terrains ;
- Enquête auprès des jeunes formés.
|
|
but
|
Construire un centre d'apprentissage des métiers
générateurs des revenus en faveur de la jeunesse
désoeuvrée.
|
Un centre d'apprentissage des métiers
générateurs des revenus en faveur de la jeunesse
désoeuvrée a été créé dans la ville
de Goma.
|
- Descente sur terrain ;
- Photo ;
- Rapport de superviseur ;
- Les enquêtes.
|
- Qu'il y ait un terrain disponible pour la construction du
centre des AGR dans la ville de Goma ;
- Que le mobilisateurs et les animateurs soient
compétents.
|
Extrants
|
- Fonds recherchés et obtenus ;
- Autorités urbaines contactées ;
- Bureau loué et équipé ;
- Personnel recruté et formé ;
- Population sensibilisée ;
- Bénéficiaires directs du projet
identifié ;
- Matériels et fournitures de construction
achetés ;
- Le centre de formation construite ;
- Les activités du projet suivies ;
- Le projet évalué
|
- 50 autorités ont été
contactées ;
- Un bureau pour permettre un bon fonctionnement des
activités a été loué ;
- 115 personnes ont été engagés pour la
réalisation du projet ;
- 800 jeunes ont été sensibilisés et
formés ;
- 800 jeunes ont été
identifiés ;
- Tous les matériels de construction ont été
achetés ;
- 1 ingénieur, 30 maçons, 8 menuisiers, 6
plombiers, 3 électriciens, 3 peintres et 10 charpentiers ont
été engagés pour la construction du centre ;
- Différents suivis et 5 séances
d'évaluation ont été réalisés pendant
l'exécution du projet.
|
- Invitations ;
- Descentes sur terrain ;
- Questionnaire de test de recrutement ;
- Photos ;
- Sondage et enquêtes.
- Rapport ;
- Lettres d'affectation des candidats aux différents
postes exigés et affichage des candidats retenus ;
- Rapport ;
- Rapport.
|
- Que le financement arrive à temps pour activer le bon
démarrage des activités ;
- Que les autorités urbaines soient disponibles ;
- Qu'il y ait un bon bureau à louer ;
- Que le recrutement soit efficace et non sentimental ;
- Que les personnes engagées soient disponibles dans le
milieu ;
- Que les matériels pour la sensibilisation soient
disponibles ;
- Que les sensibilisateurs soient compétents ;
- Que la connaissance de la langue locale soit
exigée ;
- Que les matériels soient disponibles ;
- Qu'il y ait un terrain disponible pour la
construction ;
- Que le contrôle puisse être impartial.
|
Intrants
|
- Rechercher et obtenir le financement ;
- Contacter les autorités urbaines ;
- Louer et équiper le bureau ;
- Recruter et former le personnel ;
- Sensibiliser la population ;
- Identifier les bénéficiaires du projet ;
- Acheter les matériels de construction ;
- Construire le centre de formation ;
- Suivre les activités du projet ;
- Evaluer les activités du projet.
|
- Matériels et fourniture du bureau : 6 282$
- Salaire du personnel : 56 300$
- Matériels de sensibilisation : 1 120$
- Matériels de construction : 108 588$
- Main d'oeuvre : 30 054$
- Matériels roulants et carburant : 27 500$
- Imprévus (10%) : 22 904,4$
- Total globale du projet : 252 748,4$
|
- Rapport financier ;
- Document comptable ;
- Rapport financier de la commission d'audit ;
- Facture d'achat ;
- Document comptable
- Facture d'achat.
|
- Que le financement arrive à temps ;
- Que les jeunes soient sensibilisés ;
- Qu'il n'y ait pas détournement des fonds.
|
CONCLUSION GENERALE
Notre travail portant sur « la contribution de
l'ONGD-CAJED sur l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée de la
ville de Goma est centrée sur une préoccupation de savoir si
l'ONGD-CAJED apporte une réelle contribution sur l'amélioration
des conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée de la ville de
Goma et leur réinsertion dans la vie socio-économique et
professionnelle ou au contraire son existence n'est qu'une organisation de trop
dans un paysage de plus en plus pollué par la présence des
organisations de tous genres.
A la suite de cette interrogation principale, trois questions
ont été émises, notamment :
1. Quel est l'impact de l'ONGD-CAJED dans
l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse
désoeuvrée ?
2. Quelle est la piste de solution pour améliorer la
réinsertion socio-économique et professionnelle ainsi que les
conditions de vie de la jeunesse désoeuvrée ?
Face à ces questions nous avons émis les
hypothèses suivantes :
1. La réinsertion socio-économique, la
réinsertion socio-professionnelle, l'accompagnement psycho-social et la
réinsertion familiale seraient les différentes
réalisations qui détermineraient l'impact de l'ONGD-CAJED dans
l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse
désoeuvrée de la ville de Goma.
2. La création des centres d'apprentissage des
métiers générateurs des revenus constituerait une piste de
solution pour améliorer la réinsertion socio-économique et
professionnelle et les conditions de vie de la jeunesse
désoeuvrée de la ville de Goma.
Pour vérifier nos hypothèses, une série
des données ont été rassemblée essentiellement par
le biais de la technique documentaire, d'observation libre, d'interviews,
complétées par les méthodes analytiques, historiques et
comparatives. Apres l'analyse, le dépouillement l'interprétation
et traitement des données, les principaux résultats suivants se
sont dégagés.
En analysant brièvement nos
résultats, nous remarquons que les données du Tableau XXIV nous
ont montré que 10 agents soit 40% de nos enquêtés disent
que l'impact de l'ONGD-CAJED dans l'amélioration des conditions de vie
des jeunes désoeuvrés, c'est la réinsertion
socio-économique, 1 agent soit 4% dit que c'est la réinsertion
socio-professionnelle, 1 agents soit 4% dit que c'est la réinsertion
familiale, 4 agents soit 16% pensent que c'est l'apprentissage des
différents métiers et 9 agents soit 36% pensent que c'est
l'éducation des jeunes désoeuvrés .
Alor d'après nos enquêtes et le tableau XIV ,
nous remarquons que pour faciliter la réinsertion
socio-économique et professionnelle, ainsi que les condition de vie des
jeunes encadrés au sein de CAJED, 60 jeunes soit 75% proposent la
création d'un centre d'apprentissage des métiers
générateurs des revenus, 12 jeunes soit 15% proposent de
sensibiliser les familles d'accueils et 8 jeunes soit 10% proposent l'octroi
d'un brevet de formation.
Tandis qu'au côté des agents de CAJED, 18 agent
sur 25 soit 72% de nos enquêtés disent que la création
d'un centre d'apprentissage des métiers générateurs des
revenus en faveur des jeunes encadrés au sein de CAJED serait une piste
de solution pouvant permettre au CAJED d'atteindre ses objectifs mais aussi aux
jeunes d'améliorer leurs conditions de vie (Cfr Tableau XXXI).
Ces résultats nous ont permis de confirmer nos
hypothèses de recherche.
C'est pourquoi, nous recommandons aux autorités
urbaines de lutter contre la précarité des jeunes et que ces
derniers soient aidé économiquement et psychologiquement, de
créer l'emploi pour occuper les jeunes, mais aussi d'installer une
structure étatique dans la ville de Goma qui permettra d'identifier les
jeunes désoeuvrés. Les autorités devraient aussi venir en
aide aux institutions qui encadrent la jeunesse et surtout à
l'ONGD-CAJED qui s'occupe de la jeunesse désoeuvrée, qui a fait
objet de notre étude.
Pour contourner ce problème dans la ville de Goma, nous
pensons que le projet de la construction d'un centre d'apprentissage des
métiers et de production en faveur de la jeunesse
désoeuvrée viendrait lutter contre ce problème. La mission
qu'a ce centre est de d'apprendre différents métiers aux jeunes
et que ces derniers se prennent en charge eux-mêmes pour améliorer
leur condition de vie.
Le projet est faisable car les ressources sont mobilisables
à tous les niveaux, un facteur sur le développement.
Par ailleurs, ce projet de développement a un
coût global de 252 748,4$ avec les activités principales de former
les jeunes dans différents métiers en coupe et couture,
mécanique automobile, pâtisserie, électronique,
électricité, fabrication de la savonnerie artisanale, menuiserie
etc.
En fin, ce travail n'est pas exhaustif, cependant nous
laissons le champ ouvert à tout scientifique qui pourra ainsi
compléter les aspects dont nous n'avons pas abordé.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
1. AFIREM ; l'enfance maltraitée du silence
à la communication ; Ed. 1991 ; p.
2. AMIRSHAHI ; La jeunesse dans la succession des
générations, Paris, Ellipses, 2007.
www.cairn.info
1. DAYAN A ; Manuel de gestion, V.1, Ed.
Ellipses, Paris, 1999.
2. Digital Congo ; La jeunesse
désoeuvrée, une bombe à retardement ; 2013
3. GRAWITZ M ; Lexique des sciences sociales,
Paris, DALLOZ, 2000
4. R. Coppiesters't WALLANT ; Jeunesse
marginalisée espoir d'Afrique ; Ed. 1992 ; p.
5. R.P. Guy d'Haenens ; La jeunesse et le
développement ; Ed. Saint Paul, 1981 ; p.56
B. COURS
1. E. POLO FUETA ; Statistique Biométrique, cours
inédit, ISDR-GL ; 2015.
2. NAMEGABE DEO ; Méthodologies de recherches en
science sociales, cours inédit, ISDR-GL ; 2015.
3. S. R. KINYATA ; Elaboration, suivi et évaluation
de projet de développement, cours inédit, ISDR-GL, 2015
4. S.R.KINYATA ; Développement communautaire,
développement rural et technique d'animation ; cours inédit,
ISDR-GL, 2012
C. TFC ET MEMOIRES
1. AZOMBWA KOLOSOKO ; Contribution des ONG dans la
réduction de taux de vulnérabilités des enfants de la
ville de Goma, TFC, ISDR-GL, 2008.
2. Emmanuel BARAMBESHA MANIRIHO ; Fonctionnement d'une ASBL
et sa contribution dans l'encadrement des jeunes et enfants
défavorisés de la ville de Goma, MEMOIRE, ULPGL, 2003.
3. NYEBO MABAKA ; Problématique de la
réinsertion des enfants démobilisés, TFC, ISDR-GL,
2008.
4. S'HUKANO BUCHU ; Analyse des actions des ONG en faveur
des enfants en situation difficile de la ville de Goma, MEMOIRE, UNIGOM,
2012.
5. SENGIYUMVA SENGABO ; Impact des activités du
centre des jeunes Don Bosco NGANGI sur la réinsertion
socio-économique de enfants défavorisés de la ville de
Goma, TFC, ISDR-GL, 2008
D. WEBOGRAPHIE
- www.wikipedia.org
- www.cairn.org
- www.google.cd
- www.memoireonline.com
- www.digitalcongo.cd
annexes
251619328
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Dans le cadre de la réalisation de notre travail de fin
de cycle intitulé : « Contribution
del'ONGD-CAJED sur l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée de la
ville de Goma. », nous menons des enquêtes en vue de
la réalisation de notre oeuvre scientifique. Nous vous prions de bien
vouloir répondre aux questions ci-dessous.
Nos remerciements anticipés et nous vous garantissons
l'anonymat.
I. QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX JEUNES
DESOEUVRES
IDENTIFICATION DE L'ENQUETE
251725824 1. Sexe de
l'enquêté : a. Masculin
251724800 b.
Féminin
2. 251623424Age de
l'enquêté : a. Moins de 15 ans
251624448 b. De 15 à 25
ans
251625472 c. De 25 à 35
ans
251626496 d. Plus de 35 ans
3. Niveau d'étude de
l'enquêté
251629568 a. Primaire
251628544 b. Secondaire
251627520 c. Sans
niveau
B.QUESTIONNAIRE PROPREMENT DIT
1. Comment justifiez-vous votre arriver ici au CAJED ?
a. 251656192Rupture familiale
b. 251731968Manque d'occupation
c. 251657216Délinquance juvénile
d. 251658240Pour être formé
e. 251726848Pour être éduqué
2. Qu'est-ce qui vous a motivé depuis que vous
êtes arrivé ici au CAJED ?
a. 251630592La formation
b. 251631616L'hébergement
c. 251632640La nourriture
d. 251659264Le sport
e. 251633664L'éducation
3. Profitez-vous de la formation dans quel domaine ?
a. Coupe couture
b. 251635712Menuiserie
c. 251634688Mécanique automobile
d. 251660288pâtisserie
e. 251661312électricité
f. 251667456Electronique
g. 251727872Sans domaine de formation
4. Comment appréciez-vous l'encadrement que vous
bénéficiez ?
a. 251637760Très satisfaisant
b. 251638784Satisfaisant
c. 251639808Moyen
d. 251640832bon
e. 251655168Médiocre
5. Bénéficiez-vous des soins médicaux
lors des maladies ou accidents ?
a. 251642880Oui
b. 251641856Non
6. Préférez-vous être
réinséré dans la vie socio-économique et
professionnelle ?
a. 251644928Oui
b. 251643904Non
7. Combien de fois vous prenez le repas par jour ?
a. 251645952Une fois
b. 251648000Deux fois
c. 251646976Trois fois
8. Quelles sont les difficultés qui freinent votre
formation ?
a. 251730944Peu d'atelier d'apprentissage des
métiers
b. 251650048Peu d'encadreur
c. 251649024les heures de pause sont mal définies
d. 251654144Les maladies
9. Que proposez-vous à l'ONGD-CAJED pour
améliorer vos conditions de formation ?
a. 251729920augmenter les ateliers d'apprentissage des
métiers
b. 251652096La création des écoles
d'éducation
c. 251651072L'augmentation d'encadreurs
d. 251728896Bien définir les heures de pauses
e. 251666432Prévenir les maladies
f.
Autres ?...................................................................................................
10. Que proposez-vous à CAJED pour faciliter votre
réinsertion socio-économique et professionnelle, ainsi que vos
conditions de vie ?
a. 251653120La création d'un centre d'apprentissage des
métiers générateurs des revenus
b. 251664384L'octroi d'un certificat de formation
c. 251665408Sensibiliser les familles d'accueil
d.
Autres ?.......................................................................................................
11. Pensez-vous qu'une fois réinsérés,
vos familles d'accueil peuvent vous soutenir ?
a. 251663360Oui
b. 251662336Non
Si oui,
comment ?........................................................................................................
Si non,
pourquoi ?........................................................................................................
II. QUESTIONNAIRE ADRESSE A
L'ONG-CAJED
A. IDENTIFICATION DE
L'ENQUETE
1. Age de l'enquêté
a. 251720704Moins de 25 ans
b. 251721728De 25 à 35 ans
c. 251722752De 36 à 45 ans
d. 251723776Plus de 45 ans
2. Sexe de l'enquêté
a. 251710464masculin
b. 251711488féminin
3. Niveau d'étude de l'enquêté
a. 251706368primaire
b. 251707392secondaire
c. 251708416graduat
d. 251709440licence
4. Etat-civil
a. 251712512marié (e)
b. 251713536célibataire
c. 251714560divorcé (e)
d. 251715584veuf (e)
5. Ancienneté des
enquêtés
a. 251716608moins de 3 ans
b. 2517176323 à 5 ans
c. 2517186566 à 10 ans
d. 251719680Plus de 10 ans
B. QUESTIONNAIRE PROPREMENT DIT
1. Quel est votre domaine d'intervention ?
a. 251620352Encadrement de la jeunesse
défavorisée
b. 251621376Encadrement des PVV251622400
c. Encadrement des PVH
2. Quelles est la principale activité que vous avez
réalisée en faveur de la jeunesse
désoeuvrée ?
a. 251668480Ecoute et identification
b. 251670528Accueil et hébergement
c. 251671552Visite et médiation familiale
d. 251672576Orientation scolaire
e. 251705344Apprentissage des métiers
f. 251669504Réinsertion familiale
3. Selon vous quel est l'impact de l'ONGD-CAJED dans
l'amélioration des conditions de vie de la jeunesse
désoeuvrée ?
a. 251673600La réinsertion socio-économique
b. 251674624La réinsertion socio-professionnelle
c. 251675648La réinsertion familiale
d. 251676672L'éducation des jeunes
désoeuvrés
4. Comment appréciez-vous votre contribution sur
l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée ?
a. 251677696Très satisfaisant
b. 251678720Moyen
c. Satisfaisant
d. 251680768Bon
5. En cas d'accident ou maladies des jeunes encadrés,
comment CAJED intervient-elle ?
a. 251681792Soins préliminaires
b. 251682816Prise en charge totale
c. 251683840Abandon a triste sort
6. Sur 10 jeunes encadrés par CAJED, combien estimez-vous
avoir bénéficié de la réinsertion
socio-économique ?
a. 2516848641 à 3 jeunes
b. 2516858884 à 6 jeunes
c. 2516869127 à 8 jeunes
d. 2516879369 à 10 jeunes
7. selon vous quel est l'impact de la contribution de CAJED dans
l'encadrement de la jeunesse désoeuvrée ?
a. 251688960accueil et hébergement
b. 251689984visite et médiation familiale
c. 251691008orientation scolaire
d. 251692032apprentissage des métiers
e. 251693056réinsertion familiale
8. Pensez-vous que vos réalisations cadrent avec les
besoins réels de la jeunesse désoeuvrée ?
a. 251694080Oui
b. 251695104Non
9. Quelles sont les difficultés qui freinent la
réalisation de votre mission en faveur de la jeunesse
désoeuvrée ?
a. 251699200Les moyens très limités pour
l'encadrement
b. 251698176Le chômage des jeunes après leur
formation
c. 251697152L'insuffisance des matériels de formation
d. 251696128Le non raccordement en électricité
10. Que pouvez-vous recommander aux autorités urbaines
pour un accompagnement dans vos actions de développement ?
a. 251700224Financement des projets
b. 251704320Création d'un centre d'apprentissage des
métiers générateurs des revenus
c. 251701248L'octroi des matériels de formation
d. 251702272Le raccordement en électricité
e. Autres ?
GRANDES PERSONNALITES CONTACTEES
1. Les autorités de la mairie de Goma ;
2. Les autorités de l'ONGD-CAJED ;
3. Les autorités de la CTO ;
4. Les autorités de Pole Institute.
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