LISTE DES ANNEXES
Annexe 1: Méthode de détermination de la pente
moyenne pour estimer a et n dans l'équation de Kostiakov
Annexe 2 : Doses nette d'arrosage pour certaines cultures dans la
plaine des Gonaïves. Annexe 3: Infilration dans les bassins pour les
différentes parcelles étudiées au niveau de la zone de
travail
Annexe 4 : Eau disponible et besoins en eau d'irrigation dans le
bassin versant de la rivière La Quinte.
Annexe 5: Devis estimatif pour la construction de 500
mètres linéaires (mL) de canal en maçonnerie pouvant
véhiculer un débit de 100 l/s environ.
Annexe 6 : Cartographie de la basse Plaine des Gonaïves
Annexe 7 : Carte des caractéristiques géologiques
du bassin versant de la rivière la Quinte
Annexe 8 : Carte des potentialités agricoles des sols du
bassin versant de la rivière la Quinte
Annexe 9 : Classe de pente et occupation de sol dans le bassin
versant de la Quinte Annexe 10: Deux pompes au niveau de la zone de travail
Annexe 11 : Vue du la récession de l'eau à
l'interieur des bassins
1
1 INTRODUCTION
1.1 Généralités
Selon Tiercelin (2006), l'irrigation est un apport d'eau
artificiel à une surface cultivée, avec pour seul objectif le
plus courant de compenser l'insuffisance des précipitations naturelles
vis-à-vis des besoins en eaux des plantes, dans le but
d'améliorer le rendement des cultures. De plus, elle donne aux
agriculteurs la possibilité de lever un certain nombre de contraintes,
dont celles liées aux aléas climatiques. Ceci, en favorisant la
régularisation de la production et l'amélioration de la
qualité des produits (Felix, 2013). L'agriculture irriguée doit
contribuer à la production de plus de nourriture pour répondre
à la croissance des besoins de l'homme, mais en utilisant moins d'eau et
moins de fond (Tiercelin, 2006).
Cependant, en Haïti, l'agriculture ne peut
répondre même à la satisfaction primaire de la population
malgré les périmètres d'irrigations qui s'étendent
sur près de 90 000 ha (Felix, 2013). Les efforts d'améliorations
de rendements des cultures ont donné très peu de résultats
quand on considère les rendements à l'hectare pour les
espèces cultivées comparées aux rendements de
référence. Ces écarts peuvent être dus à
l'irrégularité des pluies dans le temps, aux
phénomènes cycloniques, au manque de technicité de nos
agriculteurs dans la réalisation des activités agricoles et enfin
à l'inefficience de nos systèmes d'irrigations.
Selon CNSA (2012), la production agricole d'Haïti
représente environ 50 pour cent de l'offre alimentaire nationale. Les
aléas climatiques perturbent d'années en années cette
offre longtemps insuffisante pour répondre à la demande de la
population qui ne cesse pas de croitre. Suivant un extrait du document de la
politique d'irrigation 2012-2016 du MARNDR, l'agriculture irriguée en
Haïti fait face à un ensemble de problèmes aggravant une
fois de plus la vulnérabilité du secteur.
Ces problèmes concernent :
? Dégradation des bassins versants ;
? Insuffisance et dégradation des aménagements
hydro agricoles et autres infrastructures rurales ;
2
? Problèmes de gestion ;
? Faiblesse des institutions ;
? Insécurité de la tenure foncière ;
? Urbanisation accélérée des plaines
irriguées.
La basse Plaine des Gonaïves en est donc un exemple clair
témoignant ainsi ces
situations.
|