SUMMARY
In the biospher reserve of Yangambi, the agricultural clearing
opens bleedings of several kilometers of length and contribute to the retreat
of the forest edges. This kind of the space use splits up the landscape
considerably and consequently the substratum.
The present study proposed to quantify the available
Phosphorus and the soil dry bulk density answer to human impact on forests
landscapes on two soils series differentiated according to a morphologic
approach. The study finds its base in the sense that the fragmentation of the
forest exposes the communities to the biogeochemical disturbances caused by the
edge effects, which can lead to the change of vegetation structure and the
composition then affecting the biophysical nature of the ecosystem.
To test the human impact on the two variables, we
experimentally use the transects method to appreciate the gradual evolution of
these two soil parameters under the edge and others different classes of soil
occupation.
The obtained results showed two tendencies: in the Yangambi
set, the availability of phosphorus increases in the edge (0, 97 ppm) and
decrease in the two adjacent classes of the t soil occupation (fallow: 0, 64
ppm and forest: 0, 60 ppm). Whereas the bulk density decreases by the forest
(1,02g/cm3) toward the two classes of land-cover (edge: 1, 19
g/cm3 and fallow: 1,37g/cm3). This tendency highlights
the positive effects of edge on the two studied soil parameters.
As for the Yakonde soil, the flow of the available phosphorus
decreases the fallow (1, 48 ppm et 0, 98 ppm under edge) toward the forest (0,
65 ppm). The same tendency is recorded for the soil bulk density. Our results
in Yakonde soil demonstrated that the high values of available phosphorus and
soil bulk density are found in the fallow and translate the positive impact of
the human impact on the available phosphorus, but a negative impact on soil
bulk density.
Key words: Biospher reserve, human impact, fragmentation,
biogeochemical disturbance, biophysical nature,landscap, available phosphorus,
bulk density, edge
Mémoire master Motondo M,
2010 Page 1
Chapitre I : INTRODUCTION
1.1. Regard sur l'écologie du paysage
Pendant de longues années, les recherches en
écologie se sont déroulées dans le cadre de
l'écosystème défini comme une biocénose
homogène se développant dans un environnement uniforme
(DEVIGNEAU, 1984). Les principaux objets de recherche étant alors les
systèmes « naturels » tels que la forêt, la savane, etc.
(LAMOTTE, 1978). Mais pour plusieurs types d'études
comme celui d'une forêt exploitée avec des
parcelles de régénération d'âges différents
ou celui d'un espace agricole, il s'est avéré nécessaire
de tenir compte, de façon explicite, de
l'hétérogénéité du système
étudié.
Peu à peu, l'écologie change d'objet
scientifique en élargissant son champ d'investigation à
l'étude d'espèces considérées dans leurs relations
avec le milieu physique environnant (autoécologie), puis l'analyse de
leur assemblage (peuplements, communautés) dans des milieux «
naturels » et enfin la prise en considération des systèmes
complexes intégrant l'homme et ses activités (BARNAUD et
LEFEUVRE, 1992). On parle alors de système écologique
défini par Ducruc comme l'unité de base dans ces travaux.
Le terme « écologie du paysage » a
été employé pour la première fois par Troll en 1939
(BOGAERT, 2009) pour indiquer une recherche à l'intersection de
l'écologie et de la géographie. Par conséquent, elle se
définie comme l'étude des phénomènes
écologiques dans leur contexte spatial (ANTROP, 2001) et
s'intéresse principalement à l'évolution et à la
dynamique de l'hétérogénéité spatiale, sous
l'action de l'homme. Cette discipline est ainsi fondée sur
l'étude des relations entre les processus écologiques et la
structure spatiale du paysage (Burel et Baudry, 1999).
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