REPUBLIC OF CAMEROON
*****************
REPUBLIQUE DU CAMEROUN
************************
UNIVERSITE DE DSCHANG
*******************
UNIVERSITY OF DSCHANG
*****************
ECOLE DOCTORALE
*****************
POST GRADUATE COLLEGE
*********************
UDF-SCIENCES FONDAMENTALE ET TECHNOLOGIQUE
*********************
UFD-FONDAMENTAL SCIENCE AND TECHNOLOGY
***********************
N° d'ordre
Laboratoire de Mécanique
et de Modélisation des Systèmes
Physiques
(L2MSP)
ANALYSE THERMIQUE DE LA CONDUCTION
INSTATIONNAIRE
DANS LES MILIEUX POREUX
Thèse
Présentée en vue de l'obtention du
diplôme de
Master fo science en
Physique
Spécialité : Mécanique -
Energétique
Par
HEUGANG NDJANDA AUDREY STEVEN Licence
ès Physique Matricule : 05S101
Sous la direction de Dr. KAMDEM TAGNE H.
T. Chargé de Cours Université de Dschang
Année académique 2011-2012
FICHE D'ATTESTATION DE L'ORIGINALITE DU
TRAVAIL
Je soussigné, Monsieur HEUGANG Ndjanda Audrey, matricule
numéro : 05s101 atteste que la présente thèse est le fruit
de mes travaux effectués au Laboratoire Mécanique et de
Modélisation des systèmes physiques (L2MSP) de
l'Université de Dschang~~~~°° sous la
direction de Dr KAMDEM Tagne H. T., en vue de l'obtention du diplôme de
~1!/(,asteren fh-yzque, Option : MA-urrzque-
1,eryétique.
Cette thèse est authentique et n'a pas encore
été antérieurement présentée pour
l'acquisition de quelque grade que ce soit.
VISA DE L'AUTEUR
HEUEiANG NDJANDA AUDREY STEVEN
VISA DU DIRECTEUR DE THESE
DR.. HER.YE T TAENE KAMDEM
VISA DU CHEF DE D
~7° PR. PIERRE KISITO
Maître 6 'Vo1rféreJrces, [i nZver.52te d
tiJ.sch-a1z5
th-arse" 6 tours, C[niversité are
35Jch-any
DEDICACES
* A mes Parents NDJANDA Réné et MBAKOP
Gisèle
*A mon très cher oncle NWAMEN FIDELE
*A ma très chère et tendre Grand-mère NDJIKI
Pauline
*A mes très chères tantes TATCHOUA Louise, NZOUEGOU
Florence, Feue YANKEU Hélène, POKAKEU Pojumé Chantal Rose,
FOWA Yvonne, MBIADOU Jacqueline.
*A mes chers frères, soeurs, cousins et cousines
iv
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science, Option physique,
Spécialité Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire
de Mécanique et de Modélisation des Systèmes Physiques,
Université de Dschang
REMERCIEMENTS
v
L'occasion nous est ici offerte d'exprimer notre
sincère et profonde gratitude à Dr. KAMDEM TAGNE Hervé
Thierry qui a consenti à diriger ce travail. Il a fait naître en
nous l'esprit de recherche et a mis à notre disposition la documentation
et le matériel nécessaire pendant le déroulement du
travail. Il a été pour moi un encadreur infatigable à
travers ses multiples remarques, observations, encouragements et sa
disponibilité extraordinaire.
Notre gratitude va également à l'endroit du:
- Pr FOMETHE Anaclet, Recteur de l'université de
Dschang pour le soutien qu'il accorde au master de physique.
- Pr TALLA Pierre Kisito, Chef du Département de
Physique à l'Université de Dschang, qui s'est toujours battu pour
que nous menions notre formation à terme.
- Dr TCHITNGA Robert pour ses conseils et ses encouragements
qu'il n'a cessé de me prodiguer.
- A tous les enseignants du Département de physique,
Pr. LUKONG FAI Cornelius, Pr. YEMELE David, Pr. PELAP François, Dr.
SAMBA Odette, Dr. TCHOFFO Martin, feue Dr MEFFO L., Dr. NSANGOU Issofa, Pr
BOUETOU Thomas, Pr Tchinda Réné, Pr Fogue Médard, Pr
Tchuen Ghislain, pour la formation qu'ils m'ont offerte depuis mon
entrée à l'Université. Que l'Eternel Dieu leur donne la
force de la continuer.
Je remercie de tout coeur :
Les éminents membres du jury qui ont sacrifié de
leur temps pour juger la qualité de ce travail.
Mes parents Mr et Mme NDJANDA pour leur amour, leur
instruction, leur patience et leur soutien tant moral que financier.
Mon oncle Mr Nwamen pour sa rigueur, son exigence de
réussite et sa générosité.
Les amis et collègues de mon oncle Mme Kakeu Marie, Mme
Fangue Laure, Mr Tchantchou Salomon, Mr Deffo Simplice, Mr Djeudji Gabin, Mr
Kemogné Alain, Mr Omenguélé Réné pour leur
encouragement.
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science, Option physique,
Spécialité Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire
de Mécanique et de Modélisation des Systèmes Physiques,
Université de Dschang
vi
Le président de la Fédération
Camerounaise de Kung-fu Wushu et disciplines assimilées, Dr Me Ella Jean
Bosco pour son optimisme, sa compréhension et ses conseils.
Mes cadets et cadettes Stéphanie, Armelle, Ornella,
Judicaël et Abdias pour leur climat de détente.
Mes grands parents feus papa Batchamen Joseph, papa Mbakam
Paul, feue maman Mbokop Delphine et maman Ndjiki Pauline.
Mes oncles Tomi chamberlain, Mbetcha Isidor, Nbagnia
Félicien, Yankam Maginot et mes tantes Tatchoua Louise, Nzouégou
Florence, Feue Yankeu Hélène, Pokakeu Pojumé Chantal Rose,
Fowa Yvonne, Mbiadou Jacquéline.
Mes cousins et cousines qui sauront se reconnaitre à
travers ces mots mais que malheureusement je ne peux citer par crainte
d'oublier certains, la liste ne pouvant être exhaustive. Qu'ils trouvent
en ce travail l'exemple à suivre.
Mes amis, condisciples, ainés académiques,
membres du laboratoire de mécanique et de modélisation des
systèmes physiques de l'Uds et camarades de promotion Tameni Raoul,
Deutcham Théophile, Wadjou Christian, Tchoffo Géral, Djoufack
Paulin, Métangou Hermione, Makamté Kakeu Christelle Rolande,
Foé Abessolo Frédéric, Mando Alex, Patrick Louodop,
Mabekou Sandrine, Tiam Pascalin, Houdjeu Christian, Kamdoum Victor,
Mégam Elie, Kengne Romanic, Fozin Théophile, Fouetsa Martial,
Diléga Julio, Tanékou Guy, Wamba Maturin, Wamba Jackson, Makene
Laura, Vouefack Aristide pour leur soutien et les échanges fructueux et
sérieux que nous avons eu au sujet de ce travail.
Mes cadets académiques des niveaux master I, Licence I,
II et III des filières Physique, Chimie et Mathématique pour leur
encouragement, l'intérêt que ce travail à suscité
chez certains d'entre eux et qui s'est traduit par des préoccupations
qui m'ont permis de faire attention à certains aspects de ce travail.
Tous ceux qui de près ou de loin ont apporté
leur concours à l'élaboration de ce travail.
MeNTION SPéCIALe AU DIeU TOUT PUISSANT POUR LA
gRâCe, LA SANTé eT Le COURAgE QUI M'ONT PERMIS DE RéALISER
CETTE THèSE. QUE TA FIDéLITé, SeIgNeUR, SOIT SUR NOUS,
COMMe NOTRe eSPOIR eST eN TOI.
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
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Spécialité Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire
de Mécanique et de Modélisation des Systèmes Physiques,
Université de Dschang
vii
DEDICACES i
REMERCIEMENTS ii
LISTE DES FIGURES iii
N0MENCLATURE iv
ABSTRACT v
RESUME vi
INTRODUCTION 1
TABLE DES MATIERES
CHAPITRE 7
I TRANSFERT CONDUCTIF INSTATIONNAIRE EN MILIEU POREUX 7
I-1.EQUATION DE CONSERVATION DE L'ENERGIE 7
I-2.PROBLEMATIQUE DE LA MODELISATION DES FLUX CONDUCTIFS 10
I-2.1-MODELE DE FOURIER 10
I-2.2-MODELE DE CATTANEO-VERNOTTE(CV) 12
I-2.3-GENERALISATION DES MODELES NON-FOURIER 12
I-3-DEVELOPPEMENT DE L'EQUATION DE CONSERVATION 14
I-3.1-PROBLEMES DE DIFFUSION THERMIQUE 15
I-3.2-PROBLEMES DE PROPAGATION DE L'ONDE THERMIQUE 15
I.4-CONDITIONS AUX LIMITES 16
I.4-1TEMPERATURES IMPOSEES 17
I.4-2 FLUX IMPOSES 17
I.4-2-1 CONVECTION AUX FRONTIERES 17
I.4-2-2 FLUX AUX FRONTIERES 18
I.4-3 CONDITIONS MIXTES 18
I.4-4 CONDITION INITIALES 18
I-5- PROPRIETES THERMOPHYSIQUES 18
I-5.1- MATERIAUX EN FIBRES DE SILICE 19
I-5.2 MOUSSE DE POLYSTYRENE EXTRUDE 20
I-5.3-FIBRES DE BOIS 21
I-5.4-DIFFUSIVITE THERMIQUE 22
I-5.5-TEMPS THERMIQUE DE RELAXATION 22
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viii
I-6-PROBLEMES THERMIQUES A PROPRIETES THERMOPHYSIQUES
VARIABLES 23
CONCLUSION 25
II RESOLUTION DES EQUATIONS DE DIFFUSION ET DE PROPAGATION
THERMIQUE 26
II-1 METHODE DES VOLUMES DE FINIS / CONTROLES 26
II-1.1 DISCRETISATION SPACIALE 27
II-1.2 DISCRETISATION TEMPORELLE 27
II-2 DISCRETISATION DES EQUATIONS DE CONSERVATION DE L'ENERGIE
28
II-2.1 EQUATIONS DE DIFFUSION 28
II-2.1.1 NOEUDS INTERNES DU MAILLAGE 28
II-2.1.2 NOEUDS SUR LES CONTOURS EXTERNES DU MAILLAGE 30
II-2.1.2a Températures imposées 30
II-2.1.2b Flux imposés 30
II-2.1.2c Convection aux frontières 30
II-2.2 DISCRETISATION DES EQUATIONS DE PROPAGATION 35
II-2.2.1 EQUATIONS ALGEBRIQUES AUX NOEUDS INTERNES DU MAILLAGE
35
II-2.2.2 NOEUDS SUR LES CONTOURS EXTERNES DU MAILLAGE 37
II-2.2.2a Températures imposées 37
II-2.2.2b Flux imposés 38
II-2.2.2c Convection aux frontières 39
II-2.3. DISCRETISATION DES CONDITIONS INITIALES 42
II-2.4 DISCRETISATION DES PROPRIETES THERMOPHYSIQUES AUX
INTERFACES
DU VOLUME DE CONTROLE 42
II-2.4a MOYENNE ARITHMETIQUE 43
II-2.4b MOYENNE HARMONIQUE 43
II-2.4c MOYENNE GEOMETRIQUE 43
II-2.5 ALGORITHME DE RESOLUTION DES EQUATIONS DISCRETISEES
44
CONCLUSION 46
III RESULTATS ET DISCUSSION 47
III-1.VALIDATION DU CODE DE CALCUL 47
III-1.1-RESOLUTION NUMERIQUE DES PROBLEMES DE CONDUCTION
THERMIQUE
INSTATIONNAIRE: 48
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ix
III-1.1.1-EN MILIEU HOMOGENE ET ISOTROPE 48
III-1.1.1.A- PROBLEMES DE DIFFUSION THERMIQUE 48
III-1.1.1.A.1-TEMPRATURES IMPOSEES 48
III-1.1.1.A.2-FLUX IMPOSES 49
III-1.1.1.A.3-CONVECTION AUX FRONTIERES 49
III-1.1.1.A.4-CONDITIONS MIXTES :Tempéraure-Flux 50
III-1.1.1.A.5-CONDITIONS MIXTES :Tempéraure-Convection
51
III-1.1.1.A.6-CONDITIONS MIXTES :Convection-Flux 51
III-1.1.1.B- PROBLEMES DE PROPAGATION THERMIQUE 52
III-1.2-EN MILIEU NON - HOMOGENE ET ISOTROPE 53
III-1.2.1-TEMPRATURES IMPOSEES 53
III-1.2.2-FLUX IMPOSES 54
III-1.1.1.A.5-CONDITIONS MIXTES :Tempéraure-Flux 55
III-2.ANALYSES DES PROBLEMES DE CONDUCTION D'ENTHALPIE EN
MILIEUX
NON-HOMOGENES ET ISOTROPES 56
III-2.1. ANALYSES DE LA DIFFUSION DE L'ENTHALPIE 56
III-2.1.1-TEMPRATURES IMPOSEES 56
III-2.1.2-FLUX IMPOSES 57
III-2.1.3-CONDITIONS MIXTES 59
III-2.1.4-CONVECTION AUX FRONTIERES 60
III-2.2.RESULTATS NUMERIQUES: APPLICATIONS AUX MILIEUX REELS
64
CONCLUSION 67
CONCLUSION ET PERSPECTIVES 68
ANNEXES 69
I-APPROCHE ANALYTIQUE 70
I-1. TRANSFORMATION DE KIRCHHOFF 72 70
I-2. RESOLUTION DES PROBLEMES LINEARISES DE CONDUCTION
THERMIQUE 72
II-PROPRIETES THERMOPHYSIQUES... 75
REFERENCES 77
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LISTE DES FIGURES
x
FIGURE N° PAGE
Figure 0-1:Principe d'un dispositif de protection incendie 2
Figure 0-2:Brique de céramique utilisée comme
isolant dans les fours... 2
Figure 0-3:Dispositif de fabrication et traitement thermique des
matériaux... 3
Figure 0-4:Exemple de milieux poreux : a)-Echantillon de quartz
contenant des bulles, b)-Milieu en fibre de bois, c) Peau humaine et d) -Coupe
transversale d'un échantillon de céramique de
Zircone 4-5
Figure I-1:fibre de silice 19
Figure I-2:Image MEB d'un échantillon de mousse de
polystyrène extrudé 20
Figure I-3:Examen au MEB de la structure de la fibre de raphia
hookeri. (7a) face
externe, (7b) face interne 21
Figure II-1:Délimitation d'un élément de
volume de contrôle dans le maillage 27
Figure II-2: pas de temps 28
Figure II-3: flux instationnaires aux frontières du
domaine... 30
Figure II-4:Organigramme pour la résolution
numérique des équations de conduction
Thermique 45
Figure III-1:Diffusion thermique un milieu homogène et
isotrope soumis aux températures imposée aux frontières.
Les solutions analytique et numérique
coïncident 48
Figure III-2:courbe de validation du modèle
numérique en flux imposés aux
frontières 49 Figure III-3: courbe de validation du
modèle numérique en convection aux frontières
50 Figure III-4: courbe de validation du modèle
numérique des problèmes de diffusion avec condition mixtes
(température / flux) aux
frontières 50
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xi
Figure III-5: courbe de validation du modèle
numérique des problèmes de diffusion avec conditions mixtes
(température / convection) aux
frontières. 51 Figure III-6: courbe de validation du
modèle numérique des problèmes de diffusion avec
conditions mixtes (convection / flux) aux
frontières 52 Figure III-7: Propagation thermique en
milieu homogène et isotrope soumis aux températures
imposée aux frontières. Les solutions analytique et
numérique coïncident...... 52 Figure III-8:
profil de température du milieu. Modèle de diffusion de la
température pour
53
Figure III-9: profil de température du milieu.
Modèle de propagation de la température
pour 54
Figure III-10:profil de température du milieu pour
problème de diffusion de la
température flux imposés 54
Figure III-11: profil de température du milieu pour
problème de diffusion de la
température conditions mixtes (température et flux
imposé)... ...........55
Figure III-12: profils de température dans un milieu
non-homogène soumis aux
températures imposées ... 56
? * ? 0. 3
Figure III-13: courbe présentant la précision entre
les valeurs de la température dans le milieu obtenues à partir
des modèles numériques développés à deux
instants différents 57
Figure III-14: Profil de température en milieu
non-homogène à des instants variés lorsque le flux est
appliqué aux frontières,
pour 58
Figure III-15: Profil de température en milieu
non-homogène et isotrope à des instants
variés lorsque le flux est appliqué aux
frontières, pour
|
..........58
|
Figure III-16: courbe présentant les la précision
entre les valeurs de la température dans le milieu, obtenues à
partir des modèles numérique développés à
des
instants différents, pour ..... 59
Figure III-17: Profil de température en milieu non-
homogène et isotrope à des instants variés avec la
température et flux
59
Figure III-18: courbe présentant la précision entre
les valeurs de la température dans le milieu obtenues à partir
des modèles numériques développés à des
instants différents, pour les conditions aux
frontières sont mixtes.
60
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xii
Figure III-19: Profil de température en
milieu non-homogène et isotrope à des instants
variés avec la convection aux frontières
...................60
Figure III-20: courbe présentant la précision entre
les valeurs de la température dans le milieu obtenues à partir
des modèles numérique développés à des
instants
différents, pour le milieu est soumis à la
convection.
61
Figure III-21: profil de température en milieu
non-homogène à des instants variés avec a-)flux
imposés, b-) températures imposées, c-) conditions
mixtes
(température / flux), d-) convection aux frontières
( ), e-)
convection aux frontières ( )... 61-
63
Figure III-22: Profil de température dans l'isolant
réel en zone chaude 64
Figure III-23: Profil de température dans l'isolant
réel en zone froide..............................65
Figure A-1:Profil de température pour Fo=0.08, 0.2 en
Température imposées
,?,?
73
Figure A-2:Profil de température pour Fo=0.08, 0.5 en
Température imposées
73
Figure A-3: Profil de température pour Fo=0.08, en
Température imposées
74
Figure A-4:Profil de température pour Fo=0.08, 0.2 en
conditions mixtes
74
Figure A-5:Profil de température pour Fo=0.08, 0.2 en
convection aux frontières
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NOMENCLATURE
xiii
ABBREVIATIONS
D.E Diffusion d'Enthalpie
D.T Diffusion de Température
P.E Propagation d'Enthalpie
P.T Propagation de la Température
S.R.P Simple Retard de Phase
T.D.M.A Tri Diagonal Matrix Algorithm
EXPOSANT
t pas de temps présent
t pas de temps suivant
it itération considérée
n rang du terme général de la série
m paramètre caractérisant l'écoulement de
l'air ambiant
INDICES
p à pression constante
t, c, r total, conductif, radiatif
q, T, L relatif au flux, à la température, à
la longueur
f,o; f,L; fluide ambiant à gauche; à droite du
mur
i; r,i; conv,i relatif respectivement à la
frontière considérée, au rayonnement, à
la convection
m, g, a relatif aux milieux poreux, au gaz, à l'air
respectivement
ini initiale
réf référence
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xiv
SYMBOLES GRECS
h con ,i (T)
kp est la conductivité du polymère.
kg représente la conductivité du
étant la longueur du milieu
Masse volumique
T temps thermique de relaxation
á Diffusivité thermique
ä Racine carrée du nombre de Veron
Y porosité du milieu
Facteur compris entre 0 et 1.
N le nombre de volume de contrôle du
maillage
est le nombre d'intervalle de temps
considéré
SCALAIRES ET VECTEURS
Q Energie thermique volumique
C Capacité Calorifique
?y Epaisseur du volume de contrôle entourant le noeud P
Célérité du son ordinaire
Célérité de l'onde thermique
Temps
Rayon vecteur
flux thermique de conduction
flux thermique de radiatif
flux thermique de total
Coefficient d'échange par convection
gaz
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Option physique, Spécialité
Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire de Mécanique et de
Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
Dschang
ABSTRACT
This thesis is focused on a survey of transient conduction
analysis in porous medium. This research has three objectives: understand and
modelize heat transfer within macro, micro and nano-structure; another
objective is to relevant characteristic for a good thermal insulation. The
developpement of equation of energy and the relations of constitutive heat flux
lead to four equations with different complexity: diffusion equation of
temperature, propagation of temperature equation, equation of diffusion of
enthalpy and propagation of enthalpy equation. To solve these equations we have
used finite volume method. And numerical show that both temperature equation of
diffusion and propagation generally used to describing transient conduction
present some limits when thermo physical properties of medium depend on
temperature. And then wood fibbers are more adapted for thermal insulation.
Keys-words: conduction,
transient, porous, nonhomogeneous, Isotropic, diffusion, propagation,
enthalpy.
xv
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
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Spécialité Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire
de Mécanique et de Modélisation des Systèmes Physiques,
Université de Dschang
RESUME
xvi
Ce travail de thèse porte sur l'analyse thermique de la
conduction instationnaire dans les milieux poreux. Cette recherche s'articule
autour de trois objectifs principaux: Comprendre et modéliser le
transfert de chaleur dans les macros, micros et nanostructures; Prendre en
compte le caractère non-linéaire des propriétés
thermophysiques; Rechercher les caractéristiques nécessaires pour
une isolation thermique du bâtiment au Cameroun.
Le couplage de l'équation de conservation de
l'énergie aux relations constitutives du flux de Fourier et de
Cattanéo-Vernotte conduit à quatre équations fortement
non-linéaires et de complexité différentes : une
équation de diffusion et une équation de propagation de la
température, une équation de diffusion et une équation de
propagation de l'enthalpie. Ces équations sont résolues
numériquement par la méthode des volumes finis en
considérant différents types de conditions aux limites :
températures imposées et/où flux aux frontières.
Les résultats des expérimentations numériques montrent que
les équations de diffusion et de la température
généralement utilisées pour décrire la conduction
instationnaire présentent des limites lorsque les
propriétés thermophysiques du milieu dépendent de la
température et qu'il est préférable d'utiliser les
équations de diffusion et de propagation de l'enthalpie. La comparaison
des profils de la température dans trois milieux poreux réels
constitués de mousse de polystyrène, de fibre de silice (verre)
ou de bois montrent que les milieux en fibre de bois sont mieux adaptés
que les deux autres pour l'isolation thermique en climats tropicaux tels qu'au
Cameroun.
Mots-Clés: conduction instationnaire, milieux
poreux, mousse de polystyrène, fibre de silice, fibre de bois,
diffusion, propagation, enthalpie, température, flux, Fourier,
non-Fourier, Cattanéo-Vernotte, Temps de relaxation, méthode
numérique, volumes finis.
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science, Option physique,
Spécialité Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire
de Mécanique et de Modélisation des Systèmes Physiques,
Université de Dschang
INTRODUCTION
1
La protection thermique des systèmes physiques et des
équipements les plus divers tout autant que le confort thermique dans
les domaines du bâtiment, de l'automobile et de l'aéronautique;
les protections incendies; le conditionnement des cultures et des aliments dans
les domaines respectifs de l'agro-industriel et de l'agro-alimentaire;
l'irradiation des tissus biologiques à l'aide des lasers à
rayonnement thermique dans le domaine médical, l'amélioration et
la fabrication des nouveaux matériaux en science des matériaux ou
dans le traitement des pièces en ingénierie des matériaux;
la conception des réacteurs nucléaires et la diminution des
pertes d'énergie des processus qui s'y produisent... ont
été un souci constant de l'ingénieur, du chercheur, du
politique (Minkowycz et co-auteurs, 1999; Sacadura, 2011). Ces deux
dernières décennies, ces préoccupations se sont
accentuées avec les problèmes :
1. Du confort climatique dans nos pays tropicaux, en voie de
développement, où il fait de plus en plus chaud et où
l'urbanisation a suscité un accroissement considérable de la
demande énergétique.
2. De protection de l'environnement et de l'économie
de l'énergie. En effet, avec environ 35-40% des énergies
consommées dans le bâtiment (Laaly, 1995a; Kaemmerlen et
co-auteurs, 2010), la construction des bâtiments propres :
bâtiments avec une balance environnementale positive, c'est-à-dire
les impacts positifs sont plus importants que les négatifs; est un enjeu
considérable. La réduction de la consommation
énergétique dans les bâtiments permet un gain sur les
énergies non renouvelables utilisées pour la climatisation et/ou
le chauffage; et par conséquent permet une réduction de la
quantité de polluant rejeté dans l'atmosphère (Laaly,
1995b).
Le développement, l'utilisation et l'intégration
des isolants thermiques propres sont par conséquent des enjeux
importants dans l'architecture des bâtiments (Meukam, 2004. Ngohe-Ekam,
2005). Dans ce cadre, un grand nombre de travaux théoriques,
expérimentaux et de conception s'appliquent couramment dans les domaines
aussi variés. Ainsi :
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
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2
? Dans le domaine de la protection incendie un rideau d'eau sert
d'isolant thermique entre une cible à protéger et une source
d'incendie (Torvi et Dale, 1999 ; Collin, 2006).
Figure 0-1: Principe d'un dispositif de
protection incendie (Collin, 2006)
? Dans le bâtiment, le confort thermique dans les maisons
et bureaux, la conception des
fours et des chambres à combustion, la protection
thermique des engins spatiaux nécessitent une connaissance
préalable des isolants thermiques utilisés et des processus
thermiques qui s'y produisent (Doermann, 1995; Goyheneche, 1997; Kaemmerlen,
2009).
Figure 0-2:Brique de céramique
utilisée comme isolant dans les fours (BEE, 2005)
? Dans le domaine du développement des matériaux
avec par exemple les problèmes
de la cuisson du verre, du revêtement, du perçage
et de la coupure des pièces et objets divers et le domaine de la
nanotechnologie, l'analyse thermique permet de décrire les tensions
thermiques et les modifications profondes survenant au niveau même de la
microstructure du matériau. (Brorson et co-auteurs, 1987; Kar et
co-auteurs (1992); Tzou,
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science,
Option physique, Spécialité
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Dschang
3
1995; Gustavo et Tien, 1999; Vadasz, 2005). Un exemple de
dispositif de fabrication de matériau utilisant l'émission d'un
champ d'électron à partir d'une nano-sonde est donné
à la figure suivante.
Figure 0-3: Dispositif de fabrication et traitement thermique des
matériaux (Wong et co-auteurs, 2007).
Les milieux étudiés dans les différents
domaines cités plus haut et bien d'autres domaines encore, sont dans
leur grande majorité poreux : matériaux dont la matrice
solide comporte des pores ou cavités à travers lesquelles un
fluide peut s'écouler (Langlais et Klarsfeld, 1985). La
géométrie des pores est diverse et complexe. C'est ainsi qu'on
distingue les grands groupes de milieux poreux suivants: les isolants
granulaires (Figure 4.a), les matériaux en
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4
fibres de bois (Figure 4.b), la peau humaine (Figure 4.c) et les
céramiques (Figure 4.d).
a)-Echantillon de quartz contenant des bulles b)-Milieu en fibre
de bois
c) Peau humaine d) -Coupe transversale d'un échantillon
de
céramique de Zircone
Figure 0-4: Exemple de milieux poreux (Baillis et co-auteurs,
2007; Kaemmerlen, 2009; Sacadura, 2011; Dombrovski et co-auteurs, 2007)
Au sein de ces milieux poreux les phénomènes de
transfert de chaleur sont: La conduction à travers la matrice solide
mais aussi à travers le fluide interstitiel piégé ou
emprisonné dans les pores; la convection thermique naturelle du fait des
mouvements du gaz interstitiel dû aux différences de
températures entre les faces chaudes et froides de l'isolant; le
transfert radiatif faisant intervenir l'énergie du champ
électromagnétique dans le domaine des longueurs d'onde du
rayonnement thermique (Langlais et Klarsfeld, 1985; Tong et Tien, 1980). Les
principales questions de recherche en transferts thermiques des milieux
poreux concernent alors:
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5
> La modélisation des transferts de chaleur.
> La caractérisation thermique des matériaux,
par la détermination de leurs propriétés thermophysiques,
requérant un modèle théorique et expérimental
d'identification adéquat et aussi complet que possible.
> L'élaboration des matériaux nouveaux et
toujours plus performants, nécessitant le développement d'outils
d'analyse et de simulation fiables, performants et précis.
L'élaboration de matériaux poreux nouveaux
nécessitant des équipements de laboratoire lourds et couteux. Il
est par conséquent utile de développer des modèles
théoriques pour simuler le comportement thermique du matériau et
identifier leurs propriétés thermiques. C'est dans cette optique
que s'inscrit notre travail dont les objectifs sont
les suivants:
? La modélisation du transfert de chaleur par
conduction instationnaire aux échelles macroscopique, microscopique et
nano-scopique;
? L'analyse des transferts conductifs avec
propriétés thermophysiques variant avec la température;
? La recherche d'un isolant thermique adapté aux
climats tropicaux tels qu'au Cameroun.
Dans ce mémoire, nous examinons les transferts
thermiques par conduction en régime instationnaire, dans les
matériaux poreux. Le transport de chaleur sera modélisé
soit par la loi de Fourier traduisant la diffusion de chaleur aux
échelles macroscopiques soit par loi de Cattanéo-Vernotte
caractérisant la propagation de l'onde de chaleur au sein des
matériaux micro et nano structurés.
Pour cette étude, nous formulons les
hypothèses principales suivantes :
+ Les conditions de l'équilibre thermodynamique local
sont remplies. Ce qui suppose que la température de la phase solide est
la même que celle de la phase fluide
+ La conduction thermique dans le milieu poreux est
examinée; la convection négligée: le gaz interstitiel est
supposé immobile. On néglige également le transfert
radiatif: La porosité est supposée faible ou moyenne (<70%) et
le transfert thermique se fait à température ambiante.
+ La géométrie du matériau
étudié est supposée plane et le transfert thermique est
unidimensionnel.
+ Les frontières pouvant être soumises aux grands
flux ou aux brèves impulsions lasers.
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Le travail est organisé autour de trois chapitres.
Le premier Chapitre porte sur la formulation
mathématique des transferts conductifs instationnaires dans un milieu
poreux. Nous donnons un aperçu des équations à
étudier qui sont de types parabolique et hyperbolique et qui sont en
plus non-linéaires du fait que les propriétés
thermophysiques et les conditions aux frontières dépendent de la
température.
Le deuxième Chapitre est consacré
à la résolution des équations de diffusion et de
propagation thermique établies au chapitre précédent. Nous
envisageons l'approche numérique. La méthode des volumes de
contrôle est utilisée pour discrétiser les équations
de diffusion et de propagation non-linéaires et les conditions aux
limites.
Au troisième Chapitre nous utilisons les
théories développées dans les chapitres
précédents pour analyser le comportement thermique des
matériaux. L'influence du type de matériaux sur le transfert
thermique est étudiée. Les résultats obtenus sont
présentés.
6
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TRANSFERT CONDUCTIF INSTATIONNAIRE EN MILIEU
POREUX
Les objectifs de ce chapitre sont de décrire les
mécanismes de conduction thermique aux échelles macroscopiques et
microscopiques, et de les modéliser c'est-à-dire de donner la
formulation mathématique du problème de conduction thermique dans
les milieux poreux. Pour ce faire, nous développons :
ô ô Q
f f ô
QdV = dV
ô t V V t
? L'équation de base qui traduit les mécanismes du
transfert de chaleur dans les
matériaux poreux par conduction en régime
instationnaire: L'équation de
conservation de l'énergie.
? Les relations constitutives du flux de chaleur.
? Les conditions aux limites associées.
est l'énergie thermique volumique, Q ?
?CpT
la température
I-1.EQUATION DE CONSERVATION DE L'ENERGIE
Soit un volume élémentaire d'étude de notre
milieu délimité par une surface . On
suppose que le volume et sa frontière sont
indéformables, fixes, continus et semi-
transparents au cours du transfert thermique. L'accroissement de
l'énergie thermique par
échauffement dans ce volume vaut :
? ?
? ? ?
? ? ? ?
? ? ?
? C ( T ) T
( r , t ) dV
? C ( T ) T
( r , t )
dV
V ?? ? t V
?? ?? ? t ??
chaleur massique
masse volumique
(I.1)
soit
p
(I-
2)
où
Cla
p
? la
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Deux situations peuvent provoquer cet accroissement :
1- La présence d'une source (ou d'un puits) dans le
milieu. Mais dans cette étude, nous supposerons qu'il n'y a pas
création d'énergie.
2- L'énergie thermique peut être transportée
d'un point du milieu vers un autre du même milieu que nous
considérons dans cette étude.
Le transport est alors caractérisé par le vecteur
courant thermique total . Le flux de
chaleur qui traverse l'élément de volume
s'écrit alors :
(I-3)
Le théorème d'Ostrogradski nous permet
d'écrire
(I-4)
Le premier principe de la thermodynamique sur la conservation de
l'énergie qui s'énonce : L'augmentation de l'énergie
interne au cours du temps (à pression constante) dans un volume de
contrôle du milieu donné, doit être égale à la
somme algébrique des énergies générée (s'il
existe des sources d'énergie au sein du milieu) et libérée
(sortant) par un mode donné de transfert thermique à travers la
surface qui délimite le volume de contrôle.
· f [ ? = ·f _
? ? ?
C ( T ) T
( r , t ) dV div
( q ) dV
V ?? ? t V
L'application de ce principe en supposant qu'il n'y a pas
création d'énergie, donne :
t
??
(I-5)
soit
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(I-6)
La conservation étant vérifiée quelque soit
le volume de contrôle considéré, on a:
où
a C ( T ) aT a
T
T + C(T)
= -- div q c q r
aT a t a t
(I-7)
En remplaçant le flux total par son expression, on
obtient:
( + )
(I-8)
soit encore
(I-9)
Etant donné que la capacité calorifique
dépend implicitement du temps puisque la
?T + C ( T
)? = div q c q r
( + )
? a T ?a t
température dépend du temps, l'équation
(I-9) s'écrit encore:
T ? T
? C(T)
( a C ( T ) ? a
T
soit
(I-10)
(I-11)
Dans le cas où le premier terme du membre de gauche
de la relation (I-11) est
9
C(T
négligé devant le deuxième terme du
même membre, l'équation (I-8) s'écrit aussi:
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(I-12)
Les équations (I-8) et (I-12) peuvent finalement
s'écrire respectivement:
? ? ? ? ? ?
(I-13a)
(I-13b)
10
avec
est le terme source (radiatif) additionnel Nous nous
intéresserons dans cette étude aux équations (I-13) de
conservation de l'énergie. La conservation de l'énergie
exprimée par l'équation (I-13a) est très répandue
dans la littérature. L'équation (I-13b), n'est par contre, pas
très utilisée dans la littérature (Murthy et Mathur
(1998), Yuen et co-auteurs (2003) et Dorcak et co-auteurs (2010)).
Le problème désormais de cette formulation
mathématique est d'expliciter le flux de
conduction en fonction de la température .
qc (i, t) k T (
i , t )
I-2.PROBLEMATIQUE DE LA MODELISATION DES FLUX
CONDUCTIFS
La relation liant le flux thermique et le gradient de
température est appelée relation constitutive du flux thermique.
Cette relation est très importante en conduction thermique et est
donnée par des formules fondamentales (Wang, et co-auteurs2008). Dans ce
paragraphe, nous examinons le problème de la modélisation du flux
de conduction.
I-2.1-MODELE DE FOURIER
Pour un matériau homogène et isotrope, la loi qui
traduit l'écoulement de la chaleur est la loi de Fourier
:
k ? k ( T
, P ) ? k ( T
)
(I-14)
La conductivité thermique du matériau est une
propriété de l'état thermodynamique et de ce point de vue
devrait être une fonction de deux propriétés dynamiques
intensives
et indépendantes : Température et la Pression .
Nous considérons que la conductivité thermique du milieu varie
avec la température, la pression étant supposée
constante.
(I-15)
La relation de Fourier, équation (I-14) devient par
conséquent
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11
(I-16)
Ce modèle de Fourier est très adapté pour
des systèmes de grandes dimensions de l'ordre du mètre et dont le
comportement thermique est appréhendé sur des temps longs
(l'ordre des secondes). Cependant, deux problèmes ont
révélé que ce modèle présentait des limites
:
1. Le problème du « second son »
étudié pour la première fois par Tisza et par la suite
par Landau (Joseph et Preziosi, 1989). Tisza dans ses travaux
sur l'hélium II superfluide, parvient à obtenir une vitesse finie
quoique faible d'une onde thermique. Landau a développé dans sa
théorie de l'hélium II fluide, deux vitesses. L'une était
celle du son ordinaire et l'autre celle du l'onde thermique qu'il baptisa
« second son ». Le problème s'est alors posé de savoir
si une telle onde pouvait exister dans les solides et surtout la manière
de la décrire. Beaucoup de travaux théoriques et
expérimentaux ont été mené sur la question (Glass
et co-auteurs, 1986; Joseph et co-auteur, 1990; Ji et co-auteurs, 2000; Rahideh
et coauteurs, 2011). On parvint à établir que dans le solide,
l'énergie est transportée par deux mécanismes conductifs
différents :
1 2
S ?
2 S 0
? Les excitations électroniques quantifiés qui
sont appelées électrons libres.
? Les quantas de vibrations longitudinales, internes du
solide que l'on appelle « phonons ».
Marvin Chester (1963) se préoccupant de
déterminer la fréquence à partir de laquelle cette onde
prenait naissance dans le solide établit que le rapport des
carrées des vitesses de
l'onde thermique et du son ordinaire () doit être
constant et donné par la relation :
3
(I-17)
2. L'autre problème qui a remit en cause le modèle
de Fourier est celui de la vitesse
infinie de propagation de la chaleur que ce modèle
prédit. En effet, la loi de Fourier prévoit que si une soudaine
perturbation de température est appliquée en un point du milieu,
c'est instantanément que cela sera ressenti partout au sein du milieu
même à des distances infiniment éloignées de la
source où la perturbation a pris naissance. Faits physiquement
irréalistes et inconcevables car n'intégrant pas les effets de la
relaxation thermique ou encore d'inertie thermique. En effet les quanta de
vibrations et les électrons, responsables du transfert thermique par
conduction, à la suite d'une excitation thermique font place à
des
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12
nombreuses collisions de nature dissipatives, faisant ainsi
croître la résistance thermique du milieu. Le temps moyen de
communication entre ces collisions s'appelle le « temps de relaxation
thermique » du milieu. Ce problème a été
soulevé pour la première fois par Cattanéo en 1948,
examiné par Morse et Feshbach au même moment mais cependant
séparément, en 1953 et puis par Vernotte en 1958 (Joseph et
Preziosi, 1989). La résolution de ces problèmes, a
consisté à apporter des corrections à la loi de
Fourier.
I-2.2-MODELE DE CATTANEO-VERNOTTE(CV)
Pour prendre en compte les limitations de la loi de Fourier,
Cattanéo et Vernotte ont proposé l'écriture du flux
conductif suivant la relation:
(I-18)
avec
le temps thermique caractéristique de l'onde de
chaleur encore appelé temps de relaxation thermique du
milieu.
Le temps de relaxation caractérise le retard
causé par les nombreuses collisions et interactions
(électron-phonon, phonon-phonon) survenues au niveau microscopique,
à la suite des rapides et importantes transitions des états
thermodynamiques du milieu, lesquelles ont freiné la propagation de
l'onde de chaleur (Kar et co-auteurs, 1992; Qiu et coauteurs, 1994a ; Antaki,
1997. Herwig et Beckert, 2000. Antaki, 2005. Zeng et co-auteurs, 2010. Haji et
co-auteurs, 2011). Telle est bien le sens du concept de l'inertie thermique
rencontrée plus haut qui contraste avec l'idée
d'instantanéité avancée par la loi de Fourier. Cependant,
bien que ce modèle permet de prendre en compte les limites du
modèle de Fourier, il n'est pas adapté pour décrire une
onde thermique dans les milieux en mouvement où il faut introduire la
dérivée particulaire et s'assurer que le principe de la
relativité galiléenne est respectée (Christov et
co-auteur, 2005; Cheng et co-auteurs, 2008).
I-2.3-GENERALISATION DES MODELES NON-FOURIER
En considérant le modèle CV, équation
(I-18) on peut remarquer que le membre de gauche constitue une approximation au
premier ordre du développement en série Taylor du
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flux conductif. De ce fait, l'équation (I.18) peut
s'écrire (Wang et co-auteurs 2008; Ramadan et co-auteurs 2009;
Ordoñez et co-auteur 2010).
(I-19)
Ce modèle est dit à Simple Retard de Phase
(SRP). La relation (I-19) signifie que le gradient de température
établit au point à l'instant accroît le flux thermique au
même point mais
à l'instant plus tard. Ce modèle permet de
décrit les effets transitoires rapides (ou
encore les effets du transport thermique à faible
échelle dans le temps) mais il ne prend pas en compte les interactions
au niveau de la micro-structure du milieu (ou encore les effets du transport
thermique à faible échelle dans l'espace). En effet, selon le
modèle CV, le gradient de température est toujours la cause
tandis que le flux thermique, est la réponse (Brorson et co-auteurs,
1987; Qiu et co-auteurs, 1994b; Tzou ,1995). Afin de modéliser aussi les
cas où les flux thermiques provoquent les gradients de
température avec une réponse du milieu non-instantanée,
dans une même relation constitutive du flux, Tzou introduit en 1992 un
deuxième retard de phase.
(I-20)
avec
Ainsi, dans le cas où , le flux thermique (effet) qui
s'établit au sein du milieu résulte
de gradient de température (cause). Tandis que pour , le
flux thermique (cause)
induit le gradient de température (effet). La
signification physique de la relation (I-20) est alors la suivante : le
gradient de température qui se produit au point du milieu à
l'instant
correspondant au flux thermique au même point à
l'instant lorsque la
conservation de l'énergie thermique est
réalisée au même point à l'instant. Ainsi, en
théorie ondulatoire de la conduction thermique, les mécanismes
d'interaction entre les photons et les électrons d'une part et de
diffusion des photons (en milieu diélectrique) d'autre part,
nécessitent un temps fini pour se produire. Ces différents
phénomènes à l'échelle microscopique sont
responsables de retards de phase observés à l'échelle
macroscopique (Tzou, 1995). Notons que les temps de relaxation
et sont des
propriétés thermiques intrinsèques au
même titre que la conductivité et la diffusivité
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thermique. En supposant que le développement en
série de Taylor de l'équation
(I-20) donne:
?t
q
2
2
?t
?n
q
?
?2q- (r- ,t)
?
?
2
q
n
?
)
(T)
n
n
!
?t
(
t)??q(T)
?
?
?
q
r,
(r ,t) ?
{)?T(r,t)??T(T)
(T)
? ?
q ( r ,t
?[k(T)?T(r,t)]?
}
kc (T
?t 2 ?t
2
(I-21)
?T ô
[k(T)?T(r,t)] ?? ? ? ?
?T(T)
?n[k(T)?T(r,t)]
En limitant le développement à l'ordre un. Nous
avons la relation constitutive du flux suivante:
(I-
22)
Dans cette étude, nous nous préoccupons des milieux
poreux supposés fixes (immobiles).
En posant et = z , on retrouve l'équation (I-18) du
modèle de CV tandis qu'en
posant = rq = , on retrouve la loi de Fourier
(I-16).
I-3-DEVELOPPEMENT DE L'EQUATION DE CONSERVATION
Reconsidérons l'équation (I-22) et supposons que
les temps thermiques de relaxation
ne varient pas considérablement avec la
température. En la reportant dans les équations (I-13a) et
(I-13b) on a donc, respectivement:
?
k(T
)
?
[
S(r,t)
?t
? S ( r , t
) ? ? ( T )
q
? T ( r , t
)] ? ? ( T )
T
?
?{?[k(T)?T( r
,t)]}
?t
?t
? ?
?t
?t
?
?
? ? ? ? ?
?
?
?
C(T)
C(T)
? T q ( )
T (r, t)
T(r,t)
?
T
? t
?[C(T )T (r,
t)]
?t
2
?q
( ) 2
[C(T )T (r,
t)]
?
(I-23a)
?
[
|
|
k(T
|
)?T(r,t)]??
(T)
T
|
?
?t
|
? ?S(r, t
??[k(T)?T(r,t)]??
S(r, t) ? ?
(T)
q
?t
)
|
|
(I-23b)
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14
Ces équations constituent les formes
généralisées encore appelées
formes unifiées des transferts thermiques. Ces
équations peuvent être du type parabolique c'est-à-dire de
diffusion thermique ou hyperbolique c'est-à-dire de propagation
thermique. Nous traitons dans ce mémoire de ces deux types de
problèmes de conduction.
a r a T ( y , t
) ?
[ C ( T ) T
( y , t )] = k
( T ) ?] + S ( y
, t
a y ?? a y
I-3.1-PROBLEMES DE DIFFUSION THERMIQUE
Nous examinons les transferts thermiques dans les milieux de
grandes dimensions pour de temps considérablement long. Dans ce cas, les
équations (I-23) paraboliques de
diffusion thermique ou équations de Fourier ( )
s'écrivent respectivement alors :
a T ( y , t
) a r a T ( y , t
) l
C ( T ) ? k
( T ) ?j + S ( y
, t )
(I-24a)
(I-24b)
Dans le cas d'une géométrie plane les
équations (I-24) prennent alors respectivement les
a t a y ?? a y
formes:
)
a
at
(I-25a)
,
(I-25b)
15
L'équation (I-25a) est l'équation de diffusion de
l'enthalpie tandis que (I-25b) est l'équation de diffusion de la
température.
I-3.2-PROBLEMES DE PROPAGATION DE L'ONDE THERMIQUE
Nous examinons également les transferts thermiques dans
les milieux de grandes
dimensions pour des temps très courts, les
équations convenables dans ce cas sont du type
hyperbolique et traduisent la propagation de l'onde thermique (
et ). Dans la
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16
suite nous supposons que le temps thermique de relaxation ne
varie pas considérablement avec la température.
? ? ? T ( y , t
) ? ? T ( y , t
) ? ? ? T ( y , t
) ? ? S ( y , t
)
? t ?? ? t ?? ? t ? y
?? ? y ?t
(I-26a)
(I-26b)
Dans le cas d'une géométrie plane donc
monodimensionnelle les équations (I-26) prennent alors respectivement
les formes:
C ( T ) ? C
( T ) ? k ( T
) ?? ? S ( y , t
) ? ? ( T )
,
(I-27a)
?(T)
(I-27b)
L'équation (I-27a) est l'équation de propagation de
l'enthalpie tandis que (I-27b) est l'équation de propagation de la
température. Il est important de noter que l'équation (I-27a)
découle de l'utilisation de l'équation (I-13a) et
l'équation (I-18). L'équation (I-27b) quant à elle, est
utilisée pour les cas non-Fourier aux propriétés variant
avec la température. Pakdemirli et Sahin (2005) ont
modélisé la conduction hyperbolique à
propriétés thermique variant avec la température à
partir de l'équation (I-27b).
I.4-CONDITIONS AUX LIMITES
Pour fermer les problèmes de diffusion et propagation
thermiques, il reste d'écrire les conditions aux limites spatiale et
temporelle. Nous considérons un mur d'épaisseur soumises soit aux
températures imposées, soit aux flux imposés, soit enfin
à la convection. Nous envisageons dans tous ces cas, la
possibilité pour les conditions aux frontières de varier avec le
temps sous forme d'impulsions thermiques ou non.
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17
I.4-1 TEMPERATURES IMPOSEES
Nous étudierons les problèmes de conduction lorsque
les températures sont imposées aux frontières du mur: ce
sont les conditions de Dirichlet. Cette condition correspond à celle de
la méthode expérimentale des plaques chaudes gardées,
très utilisées dans la littérature du fait de sa
simplicité.
hi ? h conv , i?
h r , i
(I-28a) (I-28b)
I.4-2 FLUX IMPOSES
En fait, l'hypothèse des températures
Imposées présente un inconvénient car la
détermination des températures de surface est délicate et
peu précise et parfois même impossible à réaliser.
Les conditions de Dirichlet sont alors souvent remplacées par les
conditions de flux, qui nécessitent la connaissance de lois simulant le
comportement thermique du milieu extérieur au système thermique
étudié. Le problème de conduction que l'on désire
traiter ici, est celui d'un matériau plan soumis à deux types de
conditions de flux:
h conv,i
h r , i ( T )
I.4-2-1 CONVECTION AUX FRONTIERES
Aux frontières du mur, le flux total est la somme de deux
flux: le flux de
convection et le flux de rayonnement. Ce qui s'exprime à
travers les formules suivantes :
(I-29a) (I-29b)
avec le coefficient global d'échange convectif incluant
à la fois la
convection proprement dite et le rayonnement thermique. h
r i T ?OEi T + T f i T + T f
i
( ) ( )( 2
2
, , ,
(I-30)
où
est le coefficient d'échange par convection
est le coefficient d'échange radiatif donné par la
relation suivante :
)
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18
La convection aux frontières est très
adaptée à l'isolation thermique des bâtiments,
des murs d'un four ou des chambres à combustion
où les deux faces du matériau et
sont en contact avec des ambiances de températures
respective et . Les
échanges surfaciques entre paroi et ambiance sont
caractérisés par des coefficients
d'échange global convectif variant avec la
température et .
I.4-2-2 FLUX AUX FRONTIERES
(I-31a) (I-31b)
Ce type permet de modéliser à la fois le
régime permanent aux frontières (les flux de conduction sont
constants), l'isolation thermique des frontières, on parle
également de frontières adiabatiques (flux nuls) et les
impulsions laser (pulses) dans le traitement des matériaux.
?T(y, t) ?
I.4-3 CONDITIONS MIXTES
Elles s'obtiennent en combinant deux quelconques des types de
conditions présentés aux paragraphes I.4-1 - I.4-2.
I.4-4 CONDITION INITIALES
Les conditions initiales des problèmes sont données
par :
(I-32a)
?t 0 (I-32b)
Dans le cas du problème de diffusion, seule la
condition initiale (I-32a) est considérée.
I-5- PROPRIETES THERMOPHYSIQUES
Afin de résoudre les équations de conduction, les
propriétés du matériau doivent être
connues. Il n'est donc pas superflu de présenter quelques
unes de ces propriétés. Par
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19
exemples la conductivité thermique, la capacité
calorifique, la diffusivité thermique et le temps de relaxation
thermique. En effet, la connaissance de la conductivité thermique encore
appelée conductivité phonique complète la connaissance du
flux conductif. Elle est généralement donnée par des lois
empiriques moyennant: la conductivité thermique de la matrice solide et
de la conductivité thermique du gaz. Elle dépend aussi de la
porosité et de la masse volumique des différentes phases. La
capacité calorifique () quant à elle est une donnée
nécessaire à la modélisation du transfert thermique en
régime transitoire. Nous donnons dans les paragraphes qui suivent les
propriétés des grands groupes de matériaux poreux que nous
examinerons.
I-5.1- MATERIAUX EN FIBRES DE SILICE
Les milieux fibreux de verre ont des fibres orientées
soit dans l'espace soit suivant une direction.
Figure I-1: fibre de silice (Asllanaj, 2001)
? CONDUCTIVITE THERMIQUE
Dans le cas d'un milieu de fibre de verre répartie
aléatoire dans l'espace, Houston et Korpela évaluent la
conductivité thermique phonique par la relation:
W.m-1 .
0. 8 1 2 ? 3
k = (0. 2572 x #177; 0. 0527
(1 0. 1 3 10 ))1 0
?
T x Pm #177; x x
T
(I-33)
où
?m
Dans la relation précédente, la
conductivité de l'air est donnée par une relation linéaire
et représentée par les deux premiers termes, le troisième
étant la conductivité de la phase solide. Banner et co-auteurs
(Asllanaj, 2001; Kamdem, 2008), proposent la formule suivante pour la
conductivité thermique dans les milieux fibreux de verre:
(I-34)
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20
? CAPACITE CALORIFIQUE
Nous nous intéressons aux propriétés de la
fibre de silice (Asllanaj, 2001). La masse volumique des fibres de silice pure
est:
La capacité calorifique du matériau est
supposée constante et donnée par: k =
Y k + k (1 ? Y )
X
est la densité volumique apparente de la mousse ou du
solide
I-5.2 MOUSSE DE POLYSTYRENE EXTRUDE
g p
Figure I-2:Image MEB d'un échantillon
de mousse de polystyrène extrudé (Kaemmerlen,
2009)
?m est la densité du polystyrèn e
dense
kest la conductivité du
polymère.
kg représente la conductivité du
2
3
? CONDUCTIVITE THERMIQUE
Nous prenons dans ce cas l'exemple d'un matériau dont
la conductivité dépend de celle des phases solides et gazeuses.
Nous considérons alors la relation de Leach (Kaemmerlen, 2009).
(I-
p m
? ? 1 ?
?0
35)
où
est un facteur compris entre 0 et 1.
(I-36)
p0
p
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(I-37)
, ,
,
Dans le cas d'un milieu poreux constitué de fibre de verre
repartie dans l'air, Hass et co-
auteurs (1997) montrent que la conduction à travers les
gaz est de l'ordre de 30-80% tandis que la conduction solide est de l'ordre de
moins de 10% à température ambiante. Dans le cadre de notre
étude, nous supposons que les conductivités des mousses sont du
même ordre de grandeur. La conduction du polymère est alors
négligeable devant celle des gaz. Ce
qui justifie que nous prendrons .
? CAPACITE CALORIFIQUE
La masse volumique de la mousse de polystyrène dense est
donnée par
Tandis que sa chaleur massique à pression constante est
donnée par la loi affine suivante:
(I-38)
I-5.3-FIBRES DE BOIS
(7a) (7b)
21
Figure I-3:Examen au MEB de la structure de
la fibre de raphia hookeri. (7a) face externe, (7b) face interne
(Elenga et co-auteurs, 2006).
? CONDUCTIVITE THERMIQUE
Nous allons nous intéresser également dans ce
travail aux fibres de raphia de Hookeri essence de bois encore mal
connue du point de vue de caractérisation thermique (Elenga et
coauteurs, 2006). Nous allons simuler le comportement thermique de ce
matériau à partir
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22
d'une autre essence de la même famille: le hiba
étudié par Toshiro (1998), dont la conductivité
thermique est donnée à l'air ambiant par la formule:
(I-39)
? CAPACITE CALORIFIQUE
Nous utilisons comme au paragraphe I-5.1-3, la formule de
Toshiro (1998) de la
capacité calorifique du hiba donnée par la relation
à l'air ambiant:
( ) (I-40)
I-5.4-DIFFUSIVITE THERMIQUE
La diffusion thermique caractérise la vitesse avec
laquelle la chaleur diffuse dans un
système donné. Elle est définie par la
formule suivante:
( ) (I-41)
avec
Cependant la diffusivité thermique est presque toujours
supposée constante dans la littérature (Kar et coauteurs,
1992. Toshiro, 1998. Pakdemirli et co-auteur, 2005. Amar et co-auteurs,
2008).
sec onde
I-5.5-TEMPS THERMIQUE DE RELAXATION
Dans le modèle à Un Seul Retard de Phase (SRP)
où modèle amélioré de CV, les
phénomènes de transfert thermiques sont extrêmement
sensibles non seulement aux grandeurs de chaque paramètre temporel (les
deux temps de relaxation) mais aussi à la grandeur relative des deux
à la fois. Par conséquent, la détermination des temps de
retard devient impérative pour décrire les transferts thermiques
par conduction dans les milieux poreux (Ordônez et co-auteurs, 2010).
Mais en modélisant la conduction par les équations
de diffusion thermique et de propagation de l'onde thermique,
seul nous intéressera. Le temps de relaxation thermique est
défini par la relation (Wang et co-auteurs 2008): ? (
T ) ? s 2
?
( ) (I-42)
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23
avec
I-6-PROBLEMES THERMIQUES A PROPRIETES THERMOPHYSIQUES
VARIABLES
En science ou en ingénierie des matériaux, les
lasers sont de plus en plus utilisés pour réaliser des essais
thermiques des matériaux. Ceci, en raison du fait qu'avec cet outil, il
est possible de chauffer le matériau de manière très
localisée aussi bien dans l'espace que dans le temps avec une meilleur
précision comparée à celle des dispositifs d'autre fois
(Tzou et Chiu, 2001). Les importants gradients de températures
générés au sein du milieu poreux par ces sources
intensives (lasers), modifient de manière significative ses
propriétés électriques, mécaniques et thermiques.
Pour comprendre en particulier le comportement thermique d'un milieu, il faut
considérer ses propriétés thermiques (la
conductivité thermique, la capacité calorifique, la
diffusivité thermique et le temps de relaxation thermique) comme des
fonctions de la température et même dans certains cas comme des
fonctions du temps et de la position. Mais ces propriétés
thermophysiques ne sont pas toutes à la fois sensibles aux variations de
la température. On peut donc envisager les combinaisons des
problèmes suivants de conduction thermique à
propriétés variables:
a) Toutes les propriétés sont variables.
k ?
k(T)
C ? Cref
C ?
C(T)
k ? kC ? Cref
ref
k ? kref
* (I-43a)
b) Une des propriétés est constante
*
(I-43b)
*
(I-43c)
*
(I-43d)
c) Deux des propriétés sont constantes
* (I-43e)
* (I-43f)
* (I-43g)
k? kref C ?Cref
d) Toutes les propriétés sont constantes.
* (I-43h)
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Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
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Les problèmes de conduction thermique de type a) ne
sont presque pas étudiée dans la littérature, tandis que
ceux à combinaison de type b) et c) le sont de plus en plus, surtout
numériquement. Le type d), de propriétés constantes est
intensément étudié aussi bien analytiquement que
numériquement.
24
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CONCLUSION
Nous avons présenté l'équation de
conservation de la chaleur, dans les matériaux poreux en régime
instationnaire. Nous avons aussi discuté de la modélisation du
flux conductif. Il en découle que dans les modèles
macroscopiques, l'utilisation de la loi de Fourier est l'approche
adéquate tandis qu'à des échelles microscopiques, les
modèles non-Fourier tel que le modèle CV semblent adaptés.
La combinaison de l'équation de Fourier (I18) et de l'équation de
conservation conduit à deux équations distinctes traduisant
respectivement la diffusion de l'enthalpie et de la température. De
même l'introduction de l'équation de Cattanéo-Vernotte
permet d'obtenir deux équations d'onde de chaleur. La première
(I-27a) fortement non-linéaire et caractérise la propagation de
l'enthalpie. La deuxième (I-27b) traduit la propagation de la
température. Une hypothèse de géométrie plane a
été introduite dans notre travail afin d'obtenir les
équations simplifiées. La résolution de ces
équations, constituent l'objet du chapitre suivant.
25
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CHAPITRE II
26
RESOLUTION DES EQUATIONS DE DIFFUSION ET DE
PROPAGATION THERMIQUE
Les équations de diffusion et de propagation
établies au chapitre précédent sont des équations
non-linéaires à cause du fait que les propriétés
thermophysiques: la capacité calorifique , la conductivité
thermique et le temps de relaxation thermique, varient avec
la température. Pour pouvoir résoudre ces
équations, nous envisageons une approche numérique qui permettra
de modéliser les problèmes de conduction thermique
non-linéaires au sein d'un milieu fini. Nous pourrons ainsi voir les
différences entre les formes discrétisées des
équations de diffusion de l'enthalpie et de la température d'une
part et des équations de propagation de l'enthalpie et de la
température d'autre part. Nous procédons ici par la
méthode des volumes de contrôle pour discrétiser les
équations de diffusion et de propagation non-linéaires, obtenant
ainsi un système algébrique susceptible d'être
résolu par une méthode itérative.
Les objectifs du chapitre sont alors les suivants :
? Discrétiser les équations de diffusion et de
propagation non-linéaires.
? Discrétiser les conditions aux limites du
problème.
? Discrétiser les propriétés aux interfaces
du volume de contrôle.
? Développer l'algorithme de résolution des
problèmes de conduction thermique. Nous
traitons dans la suite des problèmes de conduction sans
terme source.
II-1 METHODE DES VOLUMES DE FINIS / CONTROLES
La méthode des volumes de contrôle a pour
objectif d'obtenir un système discrétisé, gardant sous sa
forme discrétisée la propriété de conservation de
l'énergie. Le principe de cette méthode est de subdiviser le
domaine de calcul en un ensemble de petits volumes finis «
juxtaposés ». Le centre de chaque élément
représente un « noeud ». Le maillage est tel que deux volumes
distincts n'ont en commun qu'une seule face. Les équations de conduction
(de type parabolique et hyperbolique) sont alors intégrées
à l'intérieur de ces volumes. Cette méthode est
expliquée dans la littérature (Patankar (1980); Beckermann et
Smith (1993);
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Doermann (1995)). Nous présentons dans ce paragraphe
quelques unes de ses principales articulations.
II-1.1 DISCRETISATION SPACIALE
Pour le problème de géométrie plane
monodimensionnelle, nous avons supposé que les épaisseurs du
volume dans les directions x et z sont unitaires. Ainsi le volume de
contrôle a un volume :
avec
(II-1)
Nous avons considéré un maillage
régulier. Dans ce cas, les faces des volumes de contrôle se
trouveront à mi-distance entre les deux noeuds voisins, alors qu'elles
ne le sont pas dans le cas d'un maillage irrégulier. On utilisera des
noeuds sur les contours extérieurs de notre domaine (plan et
monodimensionnel). Ces noeuds coïncident avec des faces des volumes
adjacents. Il s'agit de volume de contrôle de dimension nulle sur les
frontières. Les noeuds E (East) et W (West), sont les noeuds voisins du
noeud P. Les faces e et w délimitant le volume de contrôle
centré en P sont situées entre ces noeuds comme le montre la
Figure II-1
W w e
P E
est le pas de temps
27
Figure II-1:Délimitation d'un
élément de volume de contrôle dans le maillage
II-1.2 DISCRETISATION TEMPORELLE
Le temps transitoire du déroulement du transfert thermique
par conduction est
subdivisé en un nombre finis d'intervalle de temps
égaux et constant, selon le schéma ci-dessous.
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28
Le maillage temporel peut être représenté par
la figure ci-dessous
Figure II-2: pas de temps
Il existe plusieurs formules de discrétisation dont les
principales sont: le schéma explicite, le schéma implicite et
schéma combiné de Crank-Nicolson. Toutes pouvant être
déduites à partir de la formule générale
suivante:
(II-3)
Dans cette étude nous utilisons le schéma
implicite, inconditionnellement plus stable et permettant d'éliminer les
oscillations observées, des solutions numériques, pour des grands
pas de temps (Patankar (1980), Donovan (2010)).
e[C(T)T(y,t)] e e
T ( y , t )
= [ k ( T ) ]
e y e y
e t
II-2 DISCRETISATION DES EQUATIONS DE CONSERVATION DE
L'ENERGIE
II-2.1 EQUATIONS DE DIFFUSION Les équations de
diffusion s'écrivent :
,
e T ( y ,
t ) e e T ( y ,
t )
C ( T ) = [
k ( T ) ]
e t e y e y
(II-4a)
(II-4b)
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29
II-2.1.1 NOEUDS INTERNES DU MAILLAGE
t??t t??t ?? ??
t t ?
?? e ? ?T ? ? T
? ? T t t
T ? T t t
? ?
E P P W
? ? ? k(T)
? dtdy ? ?k ?
k ??t
En intégrant le premier membre de (II-4a) dans le volume
de contrôle, on a :
w
t w ?? ??
? ?y ?t e ?
? ? y ? y
e w ?
(II-5a)
L'intégration du premier membre de (II-4b) donne :
(II-5b)
La capacité calorifique C peut s'écrire
suivant la relation ou peut
encore être évaluée à partir d'une
moyenne (arithmétique, harmonique ou géométrique) comme on
le verra au paragraphe II-2.4
Le second membre de (II-4a) et (II-4b) s'écrit
lorsqu'on l'intègre dans le volume de contrôle :
?? y k k ? k k ?
y
w e t ?? t w t ??
t t t
T C
t ?? t t ?? t ?
?
e ?? T ? T C
T P ??
E W P
t t t ?? t
a T
P P ?? ? a T a
T t t b
??
? ?
E E W W
(II-6)
Donc (II-4a) et (II-4b) deviennent respectivement après
discrétisation et arrangement des termes:
?(II-7a)
?t ?ye ?yw ? ?ye ?yw
?t
Tt+~ C Ay + ke +
kw 1 __ ke Tt+At +
kw Tt+A + Ay t
P
At
CT
(II-7b)
P At Sye Syw
J Sye E Syw W
Les équations (II-7a) et (II-7b) étant sous la
forme:(II-8)
on détermine alors par identification les coefficients , ,
aw et dans les cas (II-4a) et (II-4b) respectivement:
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aE ke
b?C
?y
t
|
?y
T t
?t
|
P
|
(II-9a)
|
k w
?y
k
? ?
e
?y
a ?
C
P
t
? ? t
?t
? y
e w
?
?ye
k w
w
a W
?
aE ke
b?C
?y
?y
|
T t
?t
|
P
|
(II-9b)
|
?
?ye
?y k
? ?
? y
e w
a ?
C
P
?t
k w
?y
k w
w
aW
?
II-2.1.2 NOEUDS SUR LES CONTOURS EXTERNES DU
MAILLAGE
e
II-2.1.2a Températures imposées
Les Températures aux frontières dans ce cas sont
connues et données par les équations (I27) du chapitre
précédent. En les mettant sous la forme (II-8), les coefficients
aussi bien en x=0 (j=1) qu'en x=L (j=M) s'écrivent respectivement:
a1
1
a2
?
?
0
a ?
1
0
b
?
?
T1
t
?At
(II-10a)
(II-10b)
30
II-2.1.2b Flux imposés
Dans le cas du flux imposés les températures ne
sont pas connues il faut donc les déterminer. Pour cela, deux
possibilités théoriquement équivalentes sont
envisageables. La première consiste à discrétiser les
équations de conservation de l'énergie aux frontières, la
deuxième quant à elle consiste à discrétiser la
relation constitutive du flux aux frontières. On se propose d'examiner
en procédant selon les deux possibilités. Nous commençons
par développer les équations de conservation. Par la suite, nous
étudierons les relations constitutives du flux thermique aux
frontières de notre système.
?y
2
Figure II-3 : flux instationnaires aux
frontières du domaine
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CAS DES EQUATIONS DE CONSERVATION
Nous reprenons quelques unes des étapes
développées plus haut pour les noeuds internes. En effet,
à l'extrémité gauche du maillage, on a, en
intégrant le premier membre de (II-4a) dans le demi-volume de
contrôle (Fig. II-3).
(II-
11a)
t??t 1
? ?
t 1
Tandis que le premier membre de (II-4b) donne :
t ?? t t ??
t
? ? ? ? ?
? T T ?
T ? ? ?
2 1
? k ( T
) ? dtdy ? ? k ?
? k ? ? ?
t
1 2
? ? y ?? ? t ?? ? ? ? ? y ?
? y ? ? ?
(II-11b)
Le second membre de (II-4a) et (II-4b) s'écrit lorsqu'on
l'intègre dans les demi-volumes de
contrôle aux extrémités gauche et droite
respectivement:
t?? t
? ?
M
t ?? t
? T ?
1 2 1
t M 2 ?y
Ck(T) ? r
???dtdy
???k?T?? kM?1
2 (II-12)
or
-1 2
???t??t
M
Tt t?
12 ?t
??
(II-13)
?T
?y y?0
q0 (t) ?
??k(T )
(t) ? ?
t t ?
?? ? ? T ? ? ? T T
?
1 2 ? ?
k(T) ?T
Ly?
?
qL
? ? ? ( ) dtdy k
y
31
t ?? t t ??
t
2 1 t ?? t
? ? ? ? ? ?
? y ?? k T q t
1 2 1
t 1 ? ? t ?? ? ? ? y
? 1 2 ? ?
Substituant ces équations dans (II-12) et (II-13), on
obtient:(II-14a)
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(II-14b)
Donc (II-4a) et (II-4b) deviennent respectivement après
discrétisation et arrangement des termes aux deux frontières du
maillage:
M M ? 1 M M
? 2 ? t ? y y
? t
? M ? 1 2 ? ? ?
2
M ? 1 2
pour j=1 (II-15a)
pour j=M
(II-15b)
pour j=1 (II-16a)
pour j=M (II-16b)
Les équations (II-15a) et (II-15b) sont de forme
(II-8):
,
(II-17)
a ? C
1
? y k
t ?? t 1 2
?
2?t ?y12
k1 2
a2
a
1
? y 1 2
0
?
? y
t T q
t ??
b C t t
? ?
1 1
(II-18a)
a ? C
? y k
t ?? t M ? 1
2
?
?
t ?yM
?
1 2
aM?
1
1 2
kM
2
?
M
aM
?
1
?
yM
?
1 2
? y
t t t t
? T q ??
b C ?
M M
2 ? t
(II-18b)
32
2 ? t
Tandis que dans le cas où il s'agit de la diffusion de
température caractérisée par (II-4b), on a plutôt
:
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Ay k1 2
+
? ?
? T ? ? T T ? T
t t
?? k ( T ) 1
2
2At 6y1 2
? y ?y ?
1
t ?? t
? ?
? T ?
k1 2
a2 a
1 ? ?
?
?
|
|
|
|
6y1 2
0
|
b=C2
tTt+qi+At
? ?
|
(II-19a)
? ? ?
? ? ? M M ? 1
dtdy k
? ? ? ? ? ?
k ? ? t
? t ?? ? ? ?
|
?y k M ? 1
2
?
a ? C
M
aM?
aM
?
1
0
kM
?
1 2
1
M M ? 1 2 ? (II-19b)
1 2
?yM
?
a = C
II-2.1.2c Convection aux frontières
Dans le cas où la diffusion est modélisée
par (II-4a), on a :
t ?? t t ??
t ??
M ?
? ? ? y ? y ?
?
?
t t t t
?? 1 2? ? T ?? ? T ??
? ? T ? ? ?
2 1 ?? ?? t ??
t
? ? ( ) ? h T
? k T ?
dtdy ? k ? ? ?
T ? ? ? t
(II-20)
M
?
?y
t
t 1 ? ? y ?? ? t ?? ? ? ? ? y
? ?
M ? ? T ?
T ?
M-1 2
?
? y
b C T q
t t ??t
? ?
M M
2 ? t
(II-21)
t t t t
1 2 1 f , 1 1
1 2
t t t t
M ? 1 M t ??
t ?? t ?? t
? ? ? ? dtdy ? ?
k ? ? ? T ? ? ?
t
t ? 1 2 ? ? y ??
k ( T ) h T
t t
les flux sont donnés par:
t t ?
M ? t ?? ? ? ? y
|
|
k(T)
?y??h0(T)(Tf,0(
y?0
|
t) ?T(0,t))
M ? ,
? M ? 1 2 ? ?
|
?
d'où
k(T) ?T??
hL (T)(T(L,t) ?Tf
,L (t))
t ?? t ? ? T ? ? ? ?? ??
1 2 M f M M
L
(II-22)
(II-23)
a1 ? C t??t ?y ?
k1 2 ? h t??t 1 2?t ?y1
2
k1 2
a ?0
?
1
b ? Ct ?y Tt
? y, t??tTt??t
2?t 1 ,h f,1
(II-24a)
a ? Ct??t ?y
? kM?1 2 ? h t??t
1 2
aM?
aM
?
1
0
kM
yM
?
?
1
1 2
?
1 2
(II-24b)
?y
t t t t t t ?? ?? M M
f,M 2?t
33
? T h T
b C ?
Tandis que dans le cas où elle modélisée par
(II-4b), on a plutôt :
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science,
Option physique, Spécialité
Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire de Mécanique et de
Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
Dschang
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1 1
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(II-25a)
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1 2
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?
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M M f , M
(II-25b)
t h T
t ?? t t ??
t
?
2 ? t
CAS DES RELATIONS CONSTITUTIVES DES
FLUX
Lorsqu'il s'agit des problèmes de diffusion avec flux
imposés aux frontières, exprimée par la relation
constitutive (Loi de Fourier) donnée par:
1 2 1 2
Les équations discrétisées se
réécrivent respectivement en (y=0) et (y=1) quelle que soit la
forme considérée des problèmes de diffusion (II-4a),
(II-4b):
k k
t t M
?? ? 1 2 M ? 1 2 t t t ??
t
T ??
T ? ? q
M M ? 1 M
? y ? y
M ? 1 2 M ? 1
2
q k
q
soient
k
M
??
(II-26a)
(II-26b)
Les coefficients des systèmes algébriques sont
alors donnés respectivement en (y=0) et
(y=L) par :
k1
2
k 1
2
a1
12
a2
?
a ?
1
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?
?At
b
q ?y12 0 t 1
(II-27a)
12
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?
12
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M
a M
0
a M ?
1
12
kM
?
1
12
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M
a M
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b
q
t
M
(II-27b)
34
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science,
Option physique, Spécialité
Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire de Mécanique et de
Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
Dschang
Lorsqu'aux frontières on a la convection, exprimée
par les équations suivantes :
alors les équations discrétisées prennent la
forme suivante:
(II-28a)
(II-28b)
Les coefficients des systèmes algébriques sont
alors donnés respectivement en (y=0) et (y=L) par :
??t
k1
t
2
? ?
h1
a1
2
?y
1
k1
2
a2
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12
a ?
1
? ? [ C ( T )
T ( y , t )] ? ?
T ( y , t )
? t ? t ? y
? y
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0
t
(II-29a)
12
?
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1
(II-29b)
U h T
t t
? ? ? ?
t t
? M f , M
aM
M
hM
t
aM?
?
1
aM
?
?
kM
?
?
12
12
?
12
?yM
?
35
II-2.2 DISCRETISATION DES EQUATIONS DE PROPAGATION
Les équations de propagation de l'onde thermique (I-26)
sans termes sources prennent les
? ( T ) 2 [ C
( T ) T ( y
, t )] ? ? [ k ( T
) ]
formes suivantes :
E E T ( y , t
) E T ( y , t
) E E T ( y , t
)
2
,
E t E t E t E y E
y
(II-30a)
? ( T ) [ C (
T ) ] ? C ( T ) ? [
k ( T ) ]
(II-30b)
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science,
Option physique, Spécialité
Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire de Mécanique et de
Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
Dschang
II-2.2.1 EQUATIONS ALGEBRIQUES AUX NOEUDS INTERNES DU
MAILLAGE Intégrons le premier terme du premier membre de (II-23a) dans
le volume de contrôle.
t ?? t t
? ?
?? ? ? ? ? T ? ? T ?
T ? ?
e t t e
?? ? ? ?
??
(II-31)
avec
? ? t ? T C T
dtdy
? ? ? ? ( T )
C ( T )
? ( ) ( ) ?? ?? C (
T ) dy
w t t w t ?? ? t ??
? ?? ??
? ? ? ? ?
t t t t
P P ?? ? ?? ??
a T a T ? a T
t t b
E P W W
Tandis que les premiers membres de (II-23b) s'obtiennent par:
? ?
? -- ?dy P ?
? ?t ?? ?t ?? ?
??t ?
? At At ?
e t??t
? ?
w t
t t t t
? C T
t??t ?? C ??
? ?T ? C T C T
t t t t t
? ??
? ? ? ( ? ) P ?
P P
? ?(T)
C(T) dtdy T
? ? ?( )
Ct+At (Tt+At
--T )t Ct (Tt --
Tt--At )1
?J
(II-26)
e
z-
(T)
fw
En développant comme précédemment, on
obtient :
?
?
? ?y
(II-27)
36
Les autres termes des équations de propagation (de type
hyperbolique) sont discrétisés comme dans le paragraphe
précédent. Donc (II-23a) et (II-23b) deviennent respectivement
après discrétisation et arrangement des termes sous la forme
(II-14) que nous rappelons ci-dessous:
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science,
Option physique, Spécialité
Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire de Mécanique et de
Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
Dschang
(II-28)
37
(II-29)
on détermine alors par identification les coefficients , ,
aw et dans les cas (II-23a) et (II-23b) respectivement:
k
? ?
e
kw
?y
??t
t
C
a
P
? y
w
ke
a
E
?ye
kw
a
?
W
?y
w
) ? y
C
?
( T P
?t
?t
t
T t
P
Tt
P
t
C
?
?
? y e
? t ? t
(II-30a)
k
? ?
e
kw
a
P
?ye
?y
w
? y ke
a
E
W
? y e
(TP
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?y
?
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t
Tt
P
Tt
P
C
?
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(II-30b)
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P
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P C t ? ?
t
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HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science,
Option physique, Spécialité
Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire de Mécanique et de
Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
Dschang
II-2.2.2 NOEUDS SUR LES CONTOURS EXTERNES DU
MAILLAGE
? q (0, t ) ? T (0,
t )
q (0, t ) ?? ( T
) ? ? k ( T )[
? t ? y
II-2.2.2a Températures imposées
Les températures étant données, on a comme
dans le cas des problèmes de diffusion:
? q ( L , t
) ? T ( L , t
)
q ( L , t
) ?? ( T ) ? ? k (
T )[
? t ? y
a1
1
a2
?
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0
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b
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(II-31a)
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1
a M ?
?
1
?
0
a M
?
?
0
1
t
(II-31b)
38
II-2.2.2b Flux imposés
Nous rappelons que le flux thermique est donné par la loi
de Cattanéo-Vernotte (I-15) dans le
cas d'une onde thermique. Ainsi aux frontières on a:
]en (II-32a)
]en (II-32b)
Nous nous proposons également dans le cas des
équations de propagation de l'onde thermique d'examiner en exploitant
l'équation de conservation et la relation constitutive du flux thermique
aux extrémités du mur.
CAS DES EQUATIONS DE CONSERVATION
Dans le cas où la propagation est modélisée
par (II-23a) et à partir des développements faits dans les cas
des problèmes de diffusion, on a :
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science,
Option physique, Spécialité
Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire de Mécanique et de
Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
Dschang
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(TM
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1 1
?y
2?t C TMt ?t
2?t
(II-33b)
Tandis que dans le cas où la propagation
modélisée par (II-23b), on a plutôt :
2
k1
?
q
?
a2
?
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t
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C
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C
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1
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q t
1 1
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(II-
? ?33a)
39
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science,
Option physique, Spécialité
Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire de Mécanique et de
Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
Dschang
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(T1)
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?
t
M
?t
(II-34b)
II-2.2.2c Convection aux frontières
Elle se traduit aux frontières du mur des problèmes
de propagations par les équations
suivantes :
Avec
Dans le cas où la propagation est modélisée
par (II-23a), on a :
2
k1
a2
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0
a?1
?
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C
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(II-35a)
40
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science,
Option physique, Spécialité
Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire de Mécanique et de
Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
Dschang
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(II-35b)
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Tandis que dans le cas où elle modélisée
par (II-23b), on a plutôt :
?
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M
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1
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?1 2
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(II-36a)
(II-36b)
41
M M
T t t
f,M M f , M
CAS DES RELATIONS CONSTITUTIVES DES
FLUX
Lorsqu'il s'agit des problèmes de propagation avec flux
imposés aux frontières, exprimée par la relation
constitutive (loi de Cattanéo-Vernotte) donnée par:
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science,
Option physique, Spécialité
Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire de Mécanique et de
Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
Dschang
Les équations discrétisées se
réécrivent respectivement en (y=0) et (y=1) quelle que soit la
k k ? ? ( T )
?
? M 1 2
T t t M
?? 1 2 ? ?? ??
? ? ? ? ??
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? ?? ? q t
T t t q t t M q
M M ? 1 M M M
? y ? y ? ? t
M ? 1 2 M ? 1
2 ?
forme considérée des problèmes de
propagation (d'enthalpie et de température):
soient
(II-47b)
Les coefficients des systèmes algébriques sont
alors donnés respectivement en (y=0) et
(y=L) par :
(II-48b)
(II-48a)
2
k1
1 2 (II-46)
a1
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2
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t+At + z (T )
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(q1+At q1 )
?
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aM
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0
aM?
1
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kM
1
?1 2
aM
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q
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M
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b
42
? ?
? ?
?
? ??
t??t ? q t qM M
II-2.3. DISCRETISATION DES CONDITIONS INITIALES
La condition initiale des problèmes de diffusion est
donnée par la relation (I-29a) du chapitre précédent. Sa
forme discrétisée est:
TP ? Tinitiale(II-45)
Pour les problèmes de propagation, il faut en plus de
(II-36) ajouter la forme discrétisée de l'équation (I-30b)
du précédent chapitre.
TP ? TP
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science,
Option physique, Spécialité
Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire de Mécanique et de
Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
Dschang
II-2.4 DISCRETISATION DES PROPRIETES THERMOPHYSIQUES AUX
INTERFACES DU VOLUME DE CONTROLE
Les propriétés thermophysiques dans cette
étude, dépendent de la température. La température
elle-même dépend de la position du noeud considéré
à l'instant considéré. Donc ces propriétés
dépendent implicitement de l'espace et du temps. Le problème se
pose alors sur leur détermination au niveau des interfaces des volumes
de contrôle du maillage. Patankar (1981) explique en détails la
manière de calculer les conductivités aux interfaces (en
procédant par le calcul des moyennes arithmétique et harmonique).
Nous nous proposons d'appliquer ces mêmes approches à toutes les
propriétés variables de notre problème et nous nous
proposons également examiner le cas de la moyenne
géométrique (Mikhail et Steinberg, 1996; Meng-Sing, 1996; Hyman
et co-auteurs, 1997; Tiam, 2011). Ainsi les conductivités thermiques au
niveau des faces e et w délimitant le volume de contrôle entourant
le point P, la capacité calorifique et le temps de relaxation thermique
entre les instants t et t+?t, sont donnés respectivement par les
moyennes arithmétiques, harmoniques et géométriques.
( C ) ' ' ( C
) '
?? ?
C?
r ?
( r ) ( ( ( r )
(
+A +
II-2.4a MOYENNE ARITHMETIQUE
Conductivité thermique Capacité calorifique Le
temps de relaxation thermique
? k P
ke
|
|
k k
P ? W
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
kw
?
|
?
kE
|
|
2
|
2
|
(II-38)
|
2
|
|
|
II-2.4b MOYENNE HARMONIQUE
Conductivité thermique Capacité calorifique Le
temps de relaxation thermique
( ) ( )
t +? t t
C X C
2 ( ) ( )
t +? t t
( C + C )
?
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( ) ( )
t t t
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x
k P
kE
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C
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k W
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k W
2(k P
(II-39)
??
43
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science,
Option physique, Spécialité
Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire de Mécanique et de
Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
Dschang
II-2.4c MOYENNE GEOMETRIQUE
Conductivité thermique Capacité calorifique Le
temps de relaxation
thermique
(II-40)
44
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science, Option physique,
Spécialité Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire
de Mécanique et de Modélisation des Systèmes Physiques,
Université de Dschang
II-2.5 ALGORITHME DE RESOLUTION DES EQUATIONS
DISCRETISEES
Les équations discrétisées
précédemment, de chacun des problèmes de conduction
thermique traités dans cette étude forment un système
linéaire d'équations algébriques (II-14). Mais rappelons
que l'inconnue du système est le champ de température. Pour
résoudre ce système d'équations, la méthode
itérative que nous utilisons est l'algorithme de Thomas ou
méthode du T.D.M.A (TriDiagonal-Matrix Algorithm). Le schéma
global de résolution se compose des quatre principales étapes de
calcul suivantes:
1- Initialisation du champ de température
supposé
2- Résolution de l'équation de transfert de
chaleur par la méthode de résolution des systèmes tri
diagonaux T.D.M.A
3- Calcul du critère de convergence (critère
d'arrêt des itérations) par la formule:
4- Ces trois étapes de calcul sont reprises
jusqu'à ce que le critère de convergence soit satisfait.
L'organigramme général de résolution est
représenté par la figure ci-dessous.
45
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science, Option physique,
Spécialité Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire
de Mécanique et de Modélisation des Systèmes Physiques,
Université de Dschang
46
Début
Entrée des données géométriques
et thermiques
Construction du maillage spatial
1. Champ de température à l'instant initial (
).
2. Initialisation du champ de température supposé
correspondant
au champ de température avant la première
itération ( )
|
Construction du maillage temporel
Utilisation du nouveau champ de température
Calcul des propriétés thermophysiques variant
avec la température et de leurs moyennes respectives aux interfaces
calcul des coefficients
et des systèmes linéaires et résolution du
système
Non
Convergence ?
Récupération du champ de température de
l'instant présent
Oui
Figure II-4: Organigramme pour la
résolution numérique des équations de conduction
thermique
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science, Option physique,
Spécialité Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire
de Mécanique et de Modélisation des Systèmes Physiques,
Université de Dschang
CONCLUSION
Dans ce chapitre, portant sur la résolution des
équations de diffusion et de propagation, nous avons
présenté la méthode numérique des volumes finis.
Cette méthode nous a permit de développé notre
modèle numérique des équations non-linéaires de
conduction instationnaires en milieu non-homogène isotrope. Nous avons
aussi discrétisé les conditions aux frontières et les
propriétés thermophysiques aux interfaces du volume de
contrôle du maillage. Les systèmes algébriques
linéaires ont été mis sous une forme de manière
à utiliser l'algorithme de Thomas. Un organigramme de résolution
global, détaillé en étapes de calcul a été
proposé.
Dans le chapitre qui suit, nous analysons le comportement
thermique des matériaux poreux.
47
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science, Option physique,
Spécialité Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire
de Mécanique et de Modélisation des Systèmes Physiques,
Université de Dschang
CHAPITRE III
48
RESULTATS ET DISCUSSION
Après avoir mis au point notre modèle
numérique, nous nous proposons de le valider grâce aux
résultats disponibles dans la littérature et d'étudier les
transferts de chaleur par
conduction instationnaire dans un mur d'épaisseur d'un
milieu poreux. Ainsi les objectifs du chapitre peuvent se résumer en
ces trois thèmes principaux:
? La résolution numérique des problèmes de
conduction thermique en milieux poreux
homogène et isotrope soumis aux températures et
flux constants aux frontières.
? La résolution numérique des problèmes
de conduction thermique en milieux poreux non-homogènes. Les
propriétés thermophysiques seront considérées ici
variables. Nous analysons les différences entre les modèles
théoriques de conduction thermique instationnaire proposés.
? L'application du modèle théorique
développé aux milieux réels (faits en fibres de verre, de
bois; et faits en mousse de polystyrène) en vue de choisir le
matériau adapté pour l'isolation thermique en climats tropicaux
tels qu'au Cameroun.
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science,
Option physique, Spécialité
Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire de Mécanique et de
Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
Dschang
49
III-1.VALIDATION DU CODE DE CALCUL
Les programmes que nous avons élaborés pour
résoudre les équations non-linéaires de conduction
thermique en milieux poreux, ont été validés en prenant
comme références certaines études numériques
disponibles dans la littérature (Kar et coauteurs, 1992. Amar et
co-auteurs, 2008. Zeng et co-auteurs, 2010. Haji et co-auteurs, 2011. Tung T.
Lam and Fong Ed, 2011). Particulièrement les études
comparées (analytique et numérique) faites par Kar (1992) sur les
équations de types hyperboliques et paraboliques de conduction de la
chaleur pour des conditions aux frontières variées. Dans le cas
de la convection, la méthode de Newton-Raphson a été
introduite pour résoudre les équations algébriques
obtenues.
III-1.1-RESOLUTION NUMERIQUE DES PROBLEMES DE CONDUCTION
THERMIQUE
INSTATIONNAIRE:
T ( y ? 0, t
) / Tref ? 3 T ( y
? L , t ) / Tref
? 2
III-1.1.1-EN MILIEU HOMOGENE ET ISOTROPE
Nous considérons un mur de propriétés
thermophysiques constantes. Dans cette première partie nous
considérons également que le milieu poreux est soumis aux
conditions de températures imposées, de flux imposés, de
convection aux frontières et conditions mixtes. Nous présentons
les différents résultats selon les conditions
considérées. Ces conditions aux frontières
(températures imposées, flux imposés) sont constantes. Les
propriétés thermophysiques du mur homogène et isotrope
étant constantes, les deux modèles s'avèrent
théoriquement équivalents et doivent par conséquent se
superposer aux solutions analytiques. Les simulations numériques des
différents modèles vont permettre de le vérifier.
III-1.1.1.A- PROBLEMES DE DIFFUSION THERMIQUE
Les deux types de problèmes de diffusion
développés dans les chapitres précédents à
savoir la diffusion d'enthalpie (D.E) et la diffusion de température
(D.T). III-1.1.1.A.1-TEMPRATURES IMPOSEES
Nous supposons que les températures, aux
frontières du milieu, sont les
suivantes : et . La température de
référence est La figure III.1 présente le profil de
température dans ce milieu pour différents nombre de Fourier.
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science,
Option physique, Spécialité
Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire de Mécanique et de
Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
Dschang
Analytique(Kar et al,1992) D.E D.T
Fo
0.1
0.08
0.01
1.0
3.00 2.75 2.50 2.25
2.00 1.75 1.50 1.25
1.00
50
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
Figure III-1: Diffusion thermique en milieu homogène et
isotrope soumis aux températures imposée aux
frontières.
III-1.1.1.A.2-FLUX IMPOSES
Les flux appliqués aux frontières sont
respectivement :
1.8
1.6
1.4
1.2
1.0
Analytique(Kar et al, 1992) D.T D.E
Fo 0.8
0.6
0.1
0.01
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
Figure III-2: courbe de validation du modèle
numérique en flux imposés aux frontières
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science, Option physique,
Spécialité Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire
de Mécanique et de Modélisation des Systèmes Physiques,
Université de Dschang
51
La figure III.1 et III-2 montrent un très bon accord entre
les solutions des modèles numériques de diffusion thermique (D.E)
et (D.T) et la solution analytique (Kar et co-auteurs, 1992 ; Annexe A),
lorsque le milieu est homogène isotrope quelque soit l'instant
considéré.
q 1 ? ? 0.2
T ( y ? 0, t
) / Tref ? 3
III-1.1.1.A.3-CONVECTION AUX FRONTIERES
Le problème résolu ici est celui du transfert
thermique par diffusion dans un mur homogène et isotrope avec convection
aux frontières. Ces conditions sont les suivantes:
Avec
Analytique(Kar et al, 1992) D.T D.E
Fo 0.8
0.6
0.2
0.01
2.0
1.8
1.6
1.4
1.2
1.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
*
Figure III-3: courbe de validation du
modèle numérique en convection aux frontières
III-1.1.1.A.4-CONDITIONS MIXTES : Température -
Flux
Nous supposons dans le problème suivant que la
température et le flux, aux frontières
du milieu, sont: ,
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science,
Option physique, Spécialité
Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire de Mécanique et de
Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
Dschang
4.0
2.5
2.0
3.5
3.0
1.5
1.0
Analytique(Kar et al, 1992) D.T D.E
Fo 0.9
0.1
0.01
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
Figure III-4: courbe de validation du modèle
numérique des problèmes de diffusion avec condition mixtes
(température / flux) aux frontières
Pour les autres problèmes de diffusion avec conditions
mixtes qui suivent, les solutions
analytiques ne sont pas présentées mais le mur
étant homogène et isotrope, les simulations montrent
également que les profils de température obtenus à partir
des modèles D.E et D.T se superposent.
III-1.1.1.A.5-CONDITIONS MIXTES : Température -
Convection
Nous supposons dans le problème suivant que la
température et le flux, aux frontières du milieu, sont:
52
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Spécialité Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire
de Mécanique et de Modélisation des Systèmes Physiques,
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Fo 0.6
0.3
0.1
0.01
D.T D.E
2.4
2.2
2.0
1.8
1.6
1.4
1.2
1.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
53
Figure III-5: courbe de validation du modèle
numérique des problèmes de diffusion avec condition mixtes
(température / convection) aux frontières.
III-1.1.1.A.5-CONDITIONS MIXTES : Convection-Flux
Nous supposons dans le problème suivant que la
température et le flux, aux frontières du milieu, sont:
3.0
2.8
2.6
2.4
2.2
2.0
1.8
1.6
1.4
1.2
1.0
0.0 0.2 0.4
0.6 0.8 1.0
y/L
Fo 0.85
D.T D.E
0.01
0.5
0.1
Figure III-6: courbe de validation du modèle
numérique des problèmes de diffusion avec condition mixtes
(convection / flux) aux frontières.
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de Mécanique et de Modélisation des Systèmes Physiques,
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54
III-1.1.1.B- PROBLEMES DE PROPAGATION THERMIQUE
Nous analysons la propagation de l'Enthalpie et de la
Température en milieu homogène et
isotrope. Les conditions aux frontières
(température imposées) sont identiques à celles de la
diffusion
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
2.75
2.50
2.25
2.00
3.00
1.75
1.50
1.25
1.00
0.08
Fo Analytique Numérique (P.I)
Figure III-7: Propagation thermique en milieu
homogène et isotrope soumis aux températures imposée aux
frontières. Les solutions analytique et numérique
coïncident.
La figure III-7 présente un bon accord entre les
profils de température analytique et numérique. Elle
présente en outre la discontinuité survenue après une
soudaine variation de
température aux frontières du milieu. La
température est très forte en et chute
brusquement en avoisinant la valeur adimensionnée
jusqu'à atteindre . On se donc compte que les modèles
numériques envisagés coïncident avec le modèle
analytique lorsque les propriétés sont constantes.
k(T) ? kref U(T)
C(T) ? C
refU(T)
III-1.2-EN MILIEU NON - HOMOGENE
Le transfert thermique en milieu non-homogène est
analysé en considérant. Les propriétés
thermophysiques variant température. Nous considérons que la
conductivité thermique et la capacité calorifique du milieu
dépendent de la température suivant une même loi affine.
Nous examinons alors l'influence du signe des pentes de ces lois affines sur le
profil de température dans le milieu soumis aux conditions aux
frontières suivantes : températures imposées, flux
imposés, conditions mixtes et la convection avec le milieu ambiant.
U T ? ? ? T ?
Tref
( ) (1 * (
avec
))
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Option physique, Spécialité
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Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
Dschang
Nous examinons les cas où prend les valeurs . Remarquons
que le
55
cas , renvoie au milieu homogène isotrope. De plus, nous
validons les modèles
numériques de diffusion et propagation de
température (D.T et P.T) à partir des solutions analytiques. Les
modèles numériques de diffusion et de propagation d'enthalpie
seront analysés par la suite.
III-1.2.1-TEMPRATURES IMPOSEES
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
2.75
2.50
2.25
2.00
3.00
1.75
1.50
1.25
1.00
Fo. Analytique(Kar et al,1992) D.T
0.08
0.05
0.01
Figure III-8:profil de température du
milieu. Modèle de diffusion de la température pour
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
X / L
2.75
2.50
2.25
2.00
3.00
1.75
1.50
1.25
1.00
Fo Analytique(Kar et al,1992) P.T
0.08
? * ?
0. 3
Figure III-9:profil de température du
milieu. Modèle de propagation de la température pour
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Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
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56
Comme les figures III-8 et III-9, le montrent, lorsque les
propriétés thermophysiques telles que la conductivité
thermique et la capacité calorifique varient suivant une même loi
affine de la température et que la transformation de Kirchhoff est
applicable, on a les profils de température identiques entre les
approche analytique et numérique, autant pour le problème de
diffusion de température que pour le problème de propagation de
température. Ici la pente de la loi affine est positive.
III-1.2.2-FLUX IMPOSES
1.9
1.8
1.7
1.6
1.5
1.4
1.3
1.2
1.1
1.0
Fo Analytique(Kar et al,1992) D.T
1.0
0.5
0.1
0.01
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
Figure III-10:profil de température du milieu pour
problème de diffusion de la température
flux imposés
III-1.2.3-CONDITIONS MIXTES : Température -
Flux
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
X / L
4.0
2.5
2.0
3.5
3.0
1.5
1.0
Fo Analytique(Kar et al,1992) D.T
0.6
0.1
0.01
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Figure III-11:profil de température du milieu pour
problème de diffusion de la température conditions mixtes
(température et flux imposé)
Les conclusions des expérimentations numériques
sont les mêmes, à savoir que les profils analytique et
numérique se superposent en milieux non-homogènes.
57
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58
III-2.ANALYSES DES PROBLEMES DE CONDUCTION D'ENTHALPIE
EN MILIEUX NON-HOMOGENES
La formulation mathématique du problème de
conduction thermique, se fait à partir de l'équation de
conservation : (I-13a) ou (I-13b). Lesquelles prennent les formes respectives
suivantes lorsqu'il s'agit de la diffusion: (I-24a), pour la diffusion de
l'enthalpie (D.E) et (I-24b), pour la diffusion de la température (D.T).
Cette dernière est la plus répandue dans la littérature.
En milieu poreux (non-homogène) et isotrope ces deux équations
sont non-linéaires car les propriétés thermophysiques
varient avec la température. L'utilisation de ces équations
s'effectue sans préciser des limites de validité de ces
approximations. De même, en partant des (I-13a) et (I-13b) pour
décrire le transfert de chaleur en milieux micro et
nano-structurés utilisant les modèles non-Fourier
(l'équation de Cattanéo-Vernotte), les développements
découlent sur deux équations de propagation de l'onde thermique:
I-27b l'équation de propagation de la température (P.T) et
l'équation de I-27a qui est l'équation de propagation de
l'enthalpie (P.E).
Nous discutons de ces différences dans la suite
III-2.1. ANALYSES DE LA DIFFUSION DE L'ENTHALPIE
III-2.1.1-TEMPERATURES IMPOSEES
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
2.75
2.50
2.25
2.00
3.00
1.75
1.50
1.25
1.00
Fo D.E D.T
0.08
0.01
Figure III-12: profils de température dans un milieu
non-homogène soumis aux températures
imposées.
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
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Spécialité Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire
de Mécanique et de Modélisation des Systèmes Physiques,
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Fo
12
10
8
6
4
2
0
59
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
Figure III-13: courbe présentant la précision
entre les valeurs de la température dans le milieu obtenues à
partir des modèles numériques développés à
deux instants différents.
0.01
0.08
Les figures III-12 et III-13 montrent un écart
considérable entre les profils de température obtenus par les
différents modèles de diffusion thermique (D.E) et (D.T). De plus
cet écart s'accroit avec le temps. Ces résultats remettent en
question la manière de formuler le transfert thermique par diffusion en
milieu non-homogène et isotrope. Car, lorsque les
propriétés thermophysiques varient explicitement avec la
température et implicitement avec le temps, le modèle thermique
de diffusion de la température n'est pas nécessairement
directement adéquat pour décrire le transfert de chaleur.
Même s'il est possible de linéariser (à partir la
transformation de Kirchhoff sous certaines conditions) le modèle D.T
non-linéaire pour le valider.
III-2.1.2-FLUX IMPOSES
Nous examinons ensuite la diffusion thermique en flux
imposé.
Les figures III-11 à III-14, montrent que les
écarts observés entre les différentes approches de
diffusion ne dépendent pas des conditions aux frontières
appliquées. Bien que, le modèle (D.E) ne peut pas être
validé à partir d'une approche linéaire utilisant la
transformation de Kirchhoff du fait de son caractère fortement
non-linéaire, il est souhaitable de l'utiliser pour décrire le
transfert de chaleur dans un milieu dont les propriétés
thermophysiques varient avec la température. Car l'hypothèse qui
consiste à minimiser la contribution du produit de la température
par la dérivée partielle par de la capacité calorifique
par rapport au temps
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60
devant la capacité calorifique elle-même, peut
s'avérer inexacte, même si cette capacité calorifique ne
varie pas explicitement avec le temps.
2.6
2.4
2.2
2.0
1.8
1.6
1.4
1.2
1.0
Fo D.E D.T
0.6
0.1
0.01
1.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
Figure III-14: Profil de température en
milieu non-homogène à des instants variés lorsque le flux
est appliqué aux frontières, pour
Il est à remarquer que les positions relatives de
courbes des modèles de diffusion changent suivant le signe de la pente.
C'est ce que montre la figure III-14 qui doit être
considérée à en rapport avec la figure III-13.
? * ? ? 0. 1 5
2.2
2.0
1.8
1.6
1.4
1.2
1.0
Fo D.T D.E
1.0
0.5
0.1
0.01
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
Figure III-15: Profil de température en
milieu non-homogène et isotrope à des instants variés
lorsque le flux est appliqué aux frontières, pour
HEUGANG NDJANDA Audrey Steven
Thèse de Master of science,
Option physique, Spécialité
Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire de Mécanique et de
Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
Dschang
61
Les figures III-14 et III-15 montrent en plus que les positions
relatives des courbes dépendent
du signe de la pente des lois suivant lesquelles les
propriétés thermophysiques varient avec la
température.
14
13
12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
Fo
0.1
1.0
Figure III-16: courbe présentant les la précision
entre les valeurs de la température dans le milieu, obtenues à
partir des modèles numérique développés à
des instants différents,
pour .
0.01
III-2.1.3-CONDITIONS MIXTES
La température est et le flux . Pour le problème
de diffusion avec conditions mixtes.
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
4.0
2.5
2.0
3.5
3.0
1.5
1.0
Fo D.T D.E
1.0
0.01
Figure III-17: Profil de température en milieu non-
homogène et isotrope à des instants variés avec la
température et flux
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Spécialité Mécanique-Energétique/2012 Laboratoire
de Mécanique et de Modélisation des Systèmes Physiques,
Université de Dschang
Fo 0.01 1.0 ? =0.3
12 10 8 6 4 2 0
62
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
Figure III-18: courbe présentant la
précision entre les valeurs de la température dans le milieu
obtenues à partir des modèles numériques
développés à des instants différents, pour
les conditions aux frontières sont mixtes.
III-2.1.4-CONVECTION AUX FRONTIERES
Nous analysons aussi le cas de la diffusion thermique avec
convection aux frontières.
2.00
1.75
1.50
1.25
1.00
Fo D.T D.E
0.6
0.2
0.01
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
Figure III-19: Profil de température en
milieu non-homogène et isotrope à des instants variés avec
la convection aux frontières
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Modélisation des Systèmes Physiques, Université de
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Fo 0.01 0.2 0.6
7
6
5
4
3
2
1
0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
63
Figure III-20: courbe présentant la précision entre
les valeurs de la température dans le milieu obtenues à partir
des modèles numérique développés à des
instants différents, pour
le milieu est soumis à la convection.
III-2.2. ANALYSES DE LA PROPAGATION DE L'ENTHALPIE
2.0
1.9
1.8
1.7
1.6
1.5
1.4
1.3
1.2
1.1
1.0
Fo P.E P.T
1.0
0.1
0.01
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
a-)
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de Mécanique et de Modélisation des Systèmes Physiques,
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0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
b-)
4.5
4.0
3.5
3.0
2.5
0.1
2.0
1.5
0.01
1.0
Fo P.E P.T
1.0
3.0
2.5
2.0
0.08
1.5
1.0
Fo P.T P.E
0.5
64
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
b-)
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de Mécanique et de Modélisation des Systèmes Physiques,
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1.8
1.6
1.4
1.2
1.0
Fo P.T P.E
? * ? ? *
0. 1 5 ?
0.8 0.2 0.1 0.01
2.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
d-)
2.0
1.8
1.6
1.4
1.2
1.0
Fo P.T P.E
0.6 0.2 0.1 0.05
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
e-)
65
Figure III-21: profil de température
en milieu non-homogène à des instants variés avec a-)flux
imposés, b-) températures imposées, c-) conditions mixtes
(température / flux), d-)
convection aux frontières ( ), e-) convection aux
frontières ( ).
Il est à remarquer l'effet du signe de la pente de la
loi affine sur les figures III-21d-) et e-) avec l'inversion des positions
relatives de courbes obtenues. Ce qui exprime encore une fois les écarts
entre les modèles de propagation thermique.
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66
III-2.2.RESULTATS NUMERIQUES: APPLICATIONS AUX MILIEUX
REELS
L'expérimentation numérique est
réalisée sur trois matériaux de type isolant
constitués respectivement de fibres de silice, de fibre de bois et de
mousse de polystyrène. Nous comparons les performances de ces
différents matériaux en vue de déterminer lequel des trois
est le mieux adapté à l'isolation thermique du bâtiment en
pays tropicaux tels qu'au
Cameroun. Chaque mur considéré a une hauteur et une
épaisseur .
Nous analysons dans cette étude deux cas d'isolation du
bâtiment : Isolation en zone chaude :
Nous supposons que chacun des matériaux est
exposé pendant une durée de à la chaleur du soleil
La température initiale de l'air est fixée
à
h ? , 0
?
h ? , 1
? T ? T ? 4
s ?
1, 5106 ? ?
? T ? T ? 4
s ?
- 1, 5210 ? ?
?H ?
? H ?
La température voulue du coté intérieur
est
Les propriétés thermophysiques de l'air
étant calculées, on obtient de chaque coté du mur les
coefficients de convection de l'air respectifs (Annexe 2):
1.035
1.030
1.025
1.020
1.015
1.010
1.005
fibre de silice (Verre)
mousse de polystyrène
fibre de bois
1
1
0.00 0.02 0.04 0.06 0.08 0.10
y/ L
Figure III-22: Profil de température
dans l'isolant réel en zone chaude
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67
Isolation en zone froide :
Nous supposons que chacun des matériaux est
exposé pendant une durée de à la à la fraicheur
de la nuit.
La température initiale de l'air est fixée
à
? T ? T ?
s ?
h ? , 1 - 1, 5252
? ?
? H ?
La température voulue du coté intérieur
est
Les propriétés thermophysiques de l'air
étant calculées, on obtient de chaque coté du mur les
coefficients de convection de l'air respectifs (Annexe 2):
0.00 0.02 0.04 0.06 0.08 0.10
y
0.997
0.996
0.995
0.994
0.993
0.992
0.991
0.990
0.989
0.988
0.987
0.986
0.985
0.984
fibre de bois
fibre de silice (Verre)
mousse de polystyrène
Figure III-23: Profil de température
dans l'isolant réel en zone froide
Les matériaux en fibres de verre et de bois
transmettent beaucoup moins la chaleur que la mousse de polystyrène dans
les deux cas d'isolation. Comme le montrent les figures III-21 et
III-22. En effet, en zone chaude la température
souhaitée dans le bâtiment se trouve en .
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Et en zone froide, en . Le calcul de différences ( ou ) de
température
pour chaque matériau sur ces faces de l'isolant dans
chaque zone respectivement donne :
* (zone chaude) :
Mousse de polystyrène
Fibre de verre
Fibre de bois
* (zone froide) :
Mousse de polystyrène
Fibre de verre Fibre de bois
Ces calculs montrent qu'aussi bien en zone chaude qu'en
froide, les matériaux en fibres de silice et en fibre de bois, sur une
durée de quatre heures, libèrent moins de chaleur (en zone
chaude) et renvoient une considérable quantité de chaleur pendant
la même durée en zone froide. Or dans nos pays intertropicaux le
bois est beaucoup moins cher car nos forêts en regorgent abondamment.
D'où la préférence que nous lui accordons par rapport au
verre. Cette étude propose, de développer et d'améliorer
nos connaissances, par sa caractérisation et l'optimisation des
propriétés, du bois qui pourrait servir pour l'isolation
thermique des bâtiments dans notre pays.
68
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CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons présenté les
résultats de l'expérimentation numérique de la
méthode des volumes de contrôles appliquée aux quatre
équations de conduction instationnaire développées au
chapitre précédent: les équations de diffusion et de
propagation de la température, les équations de diffusion et de
propagation de l'enthalpie. Ces résultats montrent:
? Un bon accord entre les modèles de diffusion et
propagation de la température et les
modèles analytiques disponibles dans la
littérature pour les milieux non-homogènes. ? Des écarts
importants entre la diffusion de l'enthalpie et la diffusion de
température.
? Des écarts importants entre la propagation de
l'enthalpie et la propagation de
température.
Nous notons également que ces écarts croissent
avec le temps et sont indépendants des conditions aux frontières
appliquées au milieu.
? Que les milieux en fibres de bois sont mieux adaptés
à l'isolation du bâtiment en climats tropicaux tels qu'au
Cameroun.
69
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CONCLUSION ET PERSPECTIVES
70
Cette étude se rapportant à l'analyse thermique
de la conduction instationnaire dans les milieux poreux en équilibre
thermodynamique avait pour objectifs de comprendre et modéliser le
transfert de chaleur dans les macros, micros et nanostructures, se faisant,
prendre en compte le caractère non-linéaire des
propriétés thermophysiques et des conditions aux
frontières et la recherche des caractéristiques
nécessaires pour une bonne isolation thermique du bâtiment en
climats tropicaux.
Les équations de diffusion de la température et
de l'enthalpie sont établies en considérant le couplage entre les
lois de conservation de l'énergie et les relations constitutives du flux
de conduction (formules de Fourier). Nous établissons aussi des
équations de modélisation du transfert thermique par conduction
instationnaire dans les macros, micros et nanostructures lorsque les
températures sont basses ou lorsque des flux thermiques d'impulsions,
très brefs et de forte intensité sont soudainement
appliqués aux milieux : les équations de propagation
thermique. Les propriétés thermophysiques du milieu varient
avec la température.
Un traitement numérique par la méthode de
volumes finis les montre des écarts significatifs entre les
modèles de diffusion de la température et de l'enthalpie d'une
part et les modèle de propagation de la température et de
l'enthalpie d'autre part. Ces écarts s'accentuent pendant un temps avant
que le régime stationnaire ne se mette en place aux temps infinis.
Pour la suite du travail sur l'analyse du transfert de chaleur
instationnaire en milieux poreux, nous suggérons les pistes
suivantes:
? Extension des modèles de diffusion et de propagation
de l'enthalpie (D.E et P.E) en géométrie multidimensionnelle.
? L'analyse de la validation des modèles de diffusion
et de propagation de l'enthalpie par une approche analytique à l'instar
des méthodes pertubatives.
? Le couplage des modèles de diffusion et de
propagation de l'enthalpie avec d'autres modes de transfert de chaleur par le
rayonnement et la convection, en milieux poreux multicouche.
? La caractérisation thermique des
propriétés thermophysiques et radiatives des milieux
poreux en considérant les modèles de diffusion et
de propagation de l'enthalpie.
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ANNEXES
71
I- APPROCHE ANALYTIQUE
Les équations de diffusion et de propagation thermique
sont non-linéaires à cause du fait que les
propriétés thermiques du matériau et les conditions aux
frontières dépendent de
la température. Par exemple, la capacité
calorifique , la conductivité thermique le coefficient
d'échange global par convection et le temps de relaxation thermique.
Cependant, pour la plupart des matériaux, la diffusivité
thermique varie très faiblement avec la température par rapport
à la conductivité thermique. Une telle situation se traduit par
deux hypothèses possibles:
? La diffusivité peut être simplement
considérée comme indépendante de la température
(Kar et co-auteurs, 1992).
? la capacité calorifique et la conductivité
thermiquevarient avec la température suivant une même loi, affine
(Gustavo et Tien-Chen 2000; Amar et co-auteurs, 2008).
A cause de l'une au moins de ces suppositions, les
équations de diffusion et propagation thermique non-linéaires
pourront être linéarisées par la transformation de
Kirchhoff c'est-à-dire ramenées aux problèmes de
conduction thermique en milieu isotrope et pourront être résolues
par une approche analytique.
Reconsidérons les équations de diffusion et de
propagation de la température discrétisées au chapitre II
(II-4b) et (II-30b). Elles sont les suivantes respectivement :
a T ( y , t
) a a T ( y , t
)
C ( T ) = [
k ( T ) ]
a t a y a y
a a T ( y , t
) a T ( y , t
) a a T ( y , t
)
z- ( T ) [ C
( T ) ] + C ( T
) = [ k ( T ) ]
a t a t a t a y a
y
T ( y ? 0) ?
T 0
T(y ? L) ? TL
(A-1.1)
(A-1.2)
Nous nous plaçons dans le cas où le temps
thermique de relaxation est constant. Et les conditions aux limites
considérées ici sont constantes par rapport au temps et sont les
suivantes:
? Températures imposées:
(A-1.3a) (A-1.3b)
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72
? Flux imposés :
(A-1.4a)
(A-1.4b)
Les conditions initiales des problèmes sont données
par :
(A-1.5a) (A-1.5b)
Dans le cas du problème de diffusion, seule la condition
initiale (I-5a) est considérée.
I-1 TRANSFORMATION DE KIRCHHOFF
* * * 2
? ( ) ( - )
T ? T T ref ?
? T ? T ref
( )
Pour définir transformation de Kirchhoff, on introduit une
nouvelle variable définie par:
(A-1.6)
où est la température de référence
à laquelle on a évalué , la conductivité
thermique de référence. Et pouvant prendre la forme
affine suivante:
( T ? T ? ? T
?
~ ~ ~
? ) ( - 1) ( 1)
(A-1.7)
est un paramètre appelé coefficient de
température de la conductivité
thermique.
C'est la pente de la loi affine. Ainsi, (A-6) peut se
réécrire:
*
2
(A-1.8)
2 2
Tref
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73
Cette équation, quadratique en , permet d'obtenir la
relation de retour entre la
température et sa transformée , suivante :
(A-1.9)
En adimensionnant les équations (A-1.1) et (A-1.2)
à partir des relations et en leur appliquant la transformation de
Kirchhoff, dans le cas des problèmes à propriétés
thermophysiques variables de type (I-40b), on a respectivement les
équations de diffusion et propagation de températures
linéaires suivantes:
? a e ?
? ?
? a ? ? ? ? 0
? ?
? ?
? ?
? ?
? ? = 1
(A-1.10) (A-1.11)
Les conditions aux limites sont également
adimensionnées et transformées.
? Températures imposées:
? Flux imposés :
? ?( ? , F ?
0)
0 ?
?F 0
est la températu re adimension née
est le nombre de Fourier ou temps adimension
né
?
q* 0
(T )
*
? ? ? k ( T )
dT
Les conditions initiales des problèmes sont données
par :
T *
1 ?
k Tref k
ref ref
0 T T? ? t
0 L 2
Après avoir posé :
?
? T * ? ??
k(T)
F?
Tref
*
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Une fois ces équations résolues on utilise la
relation (A-1.9) pour retourner aux problèmes adimensionnés en T
.
I-2 RESOLUTION DES PROBLEMES LINEARISES DE CONDUCTION
THERMIQUE
Les solutions des équations (A-1.10) et (A-1.11), selon
les conditions aux frontières considérées, sont obtenues
à partir de la méthode de séparation des variables. Le
profil de température étant déterminé dans le
matériau selon les variations des paramètres -pente de la loi
linéaire de la conductivité thermique en fonction de la
température et -nombre de Veron, à des instants fixés
matérialisés par le nombre adimensionnel de Fourier Fo
.
Dans le cas de la diffusion de la température, on a:
n Températures imposées q q
* *
? 1
0 1 2 * *
, F ) ? ? ? { ? ? ? ?
*
q * ? ( q q ) F
? ( q ?
0 ini 0 0 1 0 0
2 3
(?, ?
(?1??0)???0 ?2? ? (?ini
??0)?(?1??ini)(?1)nSin
?
?n???Exp??
n2?2F0?
n
(A-
0
n
?
)
q* 1
2
1.12a)
n Flux imposés
?
?(? ,F )
(?
?(? ??) ? ??
?2?Exp
1 0 0
??? F /2?2 ?? (?ini ?
?0) ?(?1 ? ?ini )(?1)n
Sin?n????Cos(?
F) ? Sin(?F0 ) ?
0 n?0 n??n 0
2?2?n ?
q;
(--) I n *l
q0 cos(n )exp(--
n27r2F0 )}
n2
2 Ld
7r 1
CO
?
n
(A-1.12b)
Dans le cas de la propagation de la température, on a:
n Température Imposées
? 2 2 )
(A-1.13)
avec
1
con --
s
sr(n
)
48
1
74
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75
Dans cette étude, ces différents cas ont
été traités pour des conditions aux frontières
constantes. Pour les températures imposées les courbes suivantes
montrent bien la discontinuité prédite par le modèle C-V
(hyperbolique) lorsque survient une soudaine
variation de température; les points (figure A-1) du
matériau n'en sont pas
affectés. Il est également à remarquer
l'effet du signe de la pente sur les différents champs
de température représentés.
2.75
2.50
2.25
2.00
3.00
1.75
1.50
1.25
1.00
Hyperbolique Parabolique
?? = 0.3
0.0
-0.15
-0.3
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
?
Figure A-1: Profil de température pour
Fo=0.08, 0.2 en Température imposées
? 1 ? 2. 0
2.75
2.50
2.25
2.00
3.00
1.75
1.50
1.25
1.00
Hyperbolique Parabolique
y? ? 0.3
0.0
-0.15
-0.3
? 0 ? 3.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
?
Figure A-2: Profil de température pour
Fo=0.08, 0.5 en Température imposées
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76
Par ailleurs, les courbes de validation des codes de calcul en
flux imposés (pour les problèmes de diffusion thermique dans les
milieux homogènes et isotropes), aux frontières, sont
respectivement les suivantes:
2.0
1.8
1.6
1.4
1.2
1.0
F0 Analytique (D.T)
0.01
0.1
1.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
?
Figure A-3: Profil de température pour
Fo=0.08, en flux imposés
? 0 ? 3 .0 q 1 ? ? 1
.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
?
4.5
4.0
2.5
2.0
3.5
3.0
1.5
1.0
Fo Analytique (D.T)
0.01
0.1
1.0
*
Figure A-4: Profil de température pour
Fo=0.08, 0.2 en conditions mixtes
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2.0
1.8
1.6
? b ? R m
N uH aH
1.4
1.2
h ? H
?
1.0
NuH k
Fo Analytique (D.T)
0.01
0.1
0.2
0.6
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
b ? 0,59
?
77
Figure A-5: Profil de température pour
Fo=0.08, 0.2 en convection aux frontières
II- PROPRIETES THERMOPHYSIQUES DE L'AIR
La connaissance des propriétés thermophysiques de
l'air est indispensable pour simuler le transfert convectif ambiant des
isolants réels balayés par les courants d'air sur ses deux faces.
L'écoulement de l'air sur les faces de l'isolant supposé, est
laminaire. Le coefficient de convection de l'air, est donné par la
formule empirique suivante (J. P. Holman, 2010) :
RaH
10 4 ? ? 10 9
? RaH
(A-2.1)
où est le nombre de Nussel moyen sur la hauteur du mur
est le coefficient moyen de convection de l'air la
conductivité thermique de l'air
g?
? Ts T?
De plus, nous savons que:
est le nombre de Raleigh moyen défini par :
RaH
va
et sont des constantes qui caractérisent
l'écoulement de l'air ambiant
Lorsque le courant d'air est laminaire alors , et Il en
résulte que
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(A-
2.2)
est l'accélération de pesanteur donné par
,, sont les propriétés de l'air
déterminées par des corrélations suivantes lorsque la
température de filme , est comprise entre et Celsius
(Yves Jannot, 2003) :
C(T)=
La température initiale des matériaux
étudiés est constante et est fixée à ce qui
correspond ainsi aux températures des faces
extérieures de mur considéré, à l'instant
initial.
78
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