I.1.7- Satmagan :
Le Satmagan est une balance magnétique dont le nom
signifie saturation magnétisation analysé, qui est composé
d'une gravité et d'un magnat. Ce test est utilisé pour la
détermination du Fer bivalent[4].
Fig.II.7 : Satmagan
Mode opératoire :
- brancher la balance, et mise en marche par le bouton
power
- Mettre la manivelle de la balance en position basse.
- Remplir le porte échantillon du produit broyé
à 80u et l'introduire dans l'appareil
- A l'aide du potentiomètre *gravity* se placer
à la position zéro.
- Mettre la manivelle de la balance en position haute.
- A l'aide du bouton Magnet mettre la balance à
zéro et effectuer la lecture du chiffre engendré par cette
manipulation
- Reporter la valeur sur le support d'enregistrement
- Se reporter à la courbe d'étalonnage pour
convertir la lecture effectuée en teneur en Fe2+ et
mentionner la valeur ainsi trouvée sur le support d'enregistrement.
- Etablissement de la courbe d'étalonnage
du Satmagan :
Elle est établie au début de l'opération,
la correspondance entre le pourcentage de la magnétite et la lecture
du potentiomètre n'est pas tout à fait linéaire : c'est
qui nous pousse de se référer à une courbe
d'étalonnage au lieu d'utiliser la règle de trois, le pourcentage
de la magnétite (la valeur de Fer bivalent et de Fe2+/Fe) de
l'échantillon préalablement mesuré est lu sur la courbe
d'étalonnage.
Le Satmagan mesure aussi bien les échantillons solides
qu'en poudre.
Le poids de l'échantillon mesuré est arbitraire
puisque l'appareil effectue les mesures par compensation.
Le séchage de l'échantillon ne doit pas se faire
à une température supérieure à 105°c car on
risque de détruire la magnétite.
L'échantillonnage est effectué La
fréquence d'étalonnage est d'une fois pour tous les 15jours.
I.1.7- Niton
Le niton est un appareil de fluorescence-X, utilisé
pour déterminer la teneur en fer. Il est composé de :
1- Le tube à rayons X : C'est la
source d'émission du rayon X incident, qui ira exciter
l'échantillon. Le développement et la miniaturisation des tubes
ont permis de s'affranchir des sources isotopiques utilisées par le
passé. Le tube est constitué d'un filament en tungstène,
disposé dans une chambre sous vide. Lorsqu'il est mis sous tension, le
filament chauffe et émet des électrons. Ceux-ci sont alors
accélérés et projetés sur une anode (en
général en argent). C'est lors de l'impact des électrons
sur l'anode que sont alors produits les rayons X incidents.
2- Le détecteur : Il va capter
les rayons X réémis par l'échantillon. Il est
composé d'une couche de matériau non-conducteur ou
semi-conducteur, placée entre 2 électrodes chargées.
Lorsqu'un rayon X le frappe, le matériau s'ionise et un courant
électrique se forme. Ce courant proportionnel à l'énergie
du rayon est ensuite amplifié et transmis via une anode au
système de traitement de l'information. Actuellement, les analyseurs
NITON proposent des détecteurs standards Si-PIN ou de nouvelle
génération SDD GOLDD.
3- Le système de traitement :
Intégré à l'appareil, la CPU va traiter les informations
captées par le détecteur. Celles-ci seront traitées avec
des algorithmes développés par NITON sur une base de calibrage
par paramètres fondamentaux. Ainsi, seront déterminés les
éléments présents ainsi que leur taux. IL transmettra en
suite à un écran les résultats obtenus.
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