III.2 ANALYSE DE DONNEES
Tableau no5 : Prévisions et
réalisations de la TVA 2012-2015 en $ USD
Année
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Prévisions
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Réalisations
|
2012
2013
2014
2015
|
52.671.584
53.061.120
36.913.007,3
47.255.882,7
|
56.514.786,63
39.021.633,80
37.026.456,6
46.187.011,2
|
TOTAL
|
189.901.594
|
178.749.888,2
|
Source : nous-mêmes sur base des tableaux
no1, 2, 3 et 4
Tableau no6 : Situation
évolutive de la TVA de 2012 à 2015 (en valeurs
absolues)
Année
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Prévisions
|
Réalisations
|
Ecart
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2012
2013
2014
2015
|
52.671.584
53.061.120
36.913.007,3
47.255.882,7
|
56.514.786,63
39.021.633,80
37.026.456,6
46.187.011,2
|
- 3.843.202,63
14.039.486,2
- 113.449,3
1.068.871,5
|
TOTAL
|
189.901.594
|
178.749.888,2
|
11.151.705,8
|
Source : nous-mêmes à partir du tableau
no 5
L'écart représente la différence entre
les prévisions et les réalisations, obtenu par la formule :
P-R
Tableau no7 : Situation
évolutive des écarts sur la TVA de 2012 à 2015
(en valeurs relatives)
Année
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Ecart
|
2012
2013
2014
2015
|
52.671.584
53.061.120
36.913.007,3
47.255.882,7
|
56.514.786,63
39.021.633,80
37.026.456,6
46.187.011,2
|
7,29 %
26,46 %
0,31 %
2,26 %
|
TOTAL
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189.901.594
|
178.749.888,2
|
5,87 %
|
Source : nous-mêmes à partir du tableau
no 6
INTERPRETATION DE DONNEES
Après présentation et analyse de
données, nous avons constaté que pendant ces quatre(4)
années les recettes mobilisées par le centre des Impôts
Lubumbashi (CDI/L'shi) en ce qui concerne la TVA participent activement aux
financements d'une bonne partie de besoins de l'Etat.
v En 2012, le prévisions se sont élevées
à 52.671.584$ contre les réalisations de 56.514.786.63 avec un
écart positif de 3.843.202,63
v En 2013, les recettes fiscales mobilisées par le CDI
se sont établies à 39.021.633,80$ contre 53.061.120$ en termes de
prévisions ce qui dégage un écart négatif.
v En 2014, les prévisions de la TVA ont atteint un
total de 36.913.007,3$ les réalisations se sont élevées
à 37.026.456,6$ donne un écart positif, favorable de
113.449,3$
v En 2015, la mobilisation des recettes a connue un peu de
diminution, les réalisations se sont établies à
46.187.011,2$ contre une prévision de 47.255.882,7$. Ici, les
réalisations sont inférieures aux attentes, ceci crée un
écart négatif, défavorable de 1.068.871,5.
EVOLUTION DE LA TVA
GRAPHIQUE NO1 : Evolution de la TVA
mensuelle 2012
Source : nous-mêmes sur base du tableau
no1
CRITIQUES ET SUGG
Interprétation : C'est ici
où nous avons constaté la performance de la TVA, a partir du mois
de février les recettes de la TVA n'est fait que remontées
jusqu'au mois de Décembre. Nous remarquons l'absence de recettes
enregistrer au mois de janvier c'est simplement parce que la TVA a
été mise en application à partir du mois de janvier.
GRAPHIQUE N02 : Evolution
mensuelle de la TVA 2013
Source : nous-mêmes sur base du tableau
no2
Interprétation : le
graphique nous montre qu'il y a eu forte décroissance à partir du
mois de janvier jusqu'en mars et delà nous avons constaté une
remonte au mois d'avril, une suite de mouvement de recettes jusqu'au mois de
décembre.
GRAPHIQUE NO3 : Evolution de
recettes mensuelles 2014
Source : nous mêmes sur base du
tableau no3
Interprétation : les
recettes au début de l'année 2014 étaient favorable,
arriver au mois de Mars, avril, il y a eu baisse et du mois d'Avril jusqu'au
mois d'Aout les recettes n'est fait qu'accroitre, pour les restent de mois
excepté le mois de novembre, les recettes décroisent.
GRAPHIQUE NO4 : Evolution de
recettes mensuelles de la TVA 2015
Source : nous mêmes sur base du tableau
no4
Interprétation : nous
remarquons dans ce graphique que les mois suivants : février,
avril, juin, aout, octobre, novembre ont enregistré les recettes plus
importantes par rapport aux restent des mois : janvier, mars, juillet,
septembre et décembre.
GRAPHIQUE : EVOLUTION DE RECETTES DE 2012-2015
Source : nous mêmes sur base du
tableau no5,6,7
Interprétation du graphique
Nous avons constaté que les 3 premières
années les recettes ne fait que décroitre, il ya
décroissance mais c'est à partir de 2014 que les recettes voient
sa croissance jusqu'en 2015.
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
A. CRITIQUES
Autre terme de notre objet d'étude, centré sur
le centre des impôts (CDI) en sigle, nous avons constaté
que :
v Les nombres d'assujettis augmentent chaque mois de
l'année mais aussi le centre des impôts/Lubumbashi pose de
sérieux problèmes pour les atteindre à cause de nos
états de routes.
v Au sein de l'Administration fiscale en place et tant
d'autres organismes étatiques, le Personnel non qualifié au
service de l'Etat.
v Les assignations budgétaires n'arrivent pas vraiment
à répondre aux attentes.
v Le CDI doit veiller sur la motivation de son Personnel.
B. SUGGESTIONS
Cette étape reste très importante, car elle aide
à l'entreprise de trouver des remèdes appropriés pour
débloquer le fonctionnement. Sur ce, nous disons que :
ü Vu que les assujettis ont compris le fonctionnement et
s'acquitte de leur impôt, le CDI doit renforcer les mesures de
récolte de la TVA par une sensibilité cohérente des
assujettis.
Pour le compte de l'Etat, de la même manière que
le trésor public est rempli, l'Etat doit en retour veiller sur les
infrastructures routières et une mise en place de la technologie
nouvelle de la gestion d'impôt au travers le réseaux d'internet
pour une communication rapide et fiable entre le CDI et ses assujettis.
ü Pour une bonne gestion des impôts, le CDI doit
mettre au sein de son service, de personnel qualifié c'est-à-dire
du domaine en matière fiscale, assurer la formation par
séminaires pour les agents existant déjà.
ü Pour éviter la non réalisation des sommes
prévues, faire une étude minutieuse de la prévoyance pour
qu'au moment de la réalisation de recettes, les écarts
constatés soit favorable et non le contraire c'est-à-dire
défavorables.
ü Pour assister à une forte croissance des
recettes fiscales, le CDI doit tout d'abord commencer par motiver le personnel,
par une amélioration de leurs revenus afin de réduire cette
idée d'exécuter le travail sans amour en remplissant ses propres
poches, au lieu de recouvrer pour le compte du trésor public.
Nous demandons à l'Etat congolais, une mise en oeuvre
des politiques stratégiques pouvant faire face à l'inflation,
à la dépréciation monétaire ou manque du pouvoir
d'achat en vue de créer une conjoncture économique stable qui
rendra chaque contribuable ; apte à respecter ses obligations de
payer l'impôt auprès des services habilité.
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