2.1.1.4. Ratios de liquidité
Les ratios de liquidité mettent en évidence
l'aptitude d'une entreprise à faire face à ses DCT. A-t-elle
assez des liquidités et peut-elle transformer suffisamment vite certains
de ses actifs circulants pour couvrir ses DCT ? Pour ce faire, on met en
rapport des éléments de l'actif circulant avec les DCT. A ce
niveau, on distingue :
· Ratio de liquidité générale
(Current ratio)
Ratio de liquidité générale =
Plus ce ratio est élevé, plus l'argent que
l'entreprise va encaisser suite aux paiements de ses débiteurs et
à la vente des stocks permettra de payer l'ensemble de ses DCT. Un ratio
supérieur à 1 signifie que l'entreprise est capable de faire face
à ses DCT.
· Ratio de liquidité réduite (Acid test)
Ratio de liquidité réduite =
Plus ce ratio est élevé, plus l'argent que
l'entreprise va encaisser à la suite des paiements de ses
débiteurs, permet de payer l'ensemble de ses dettes à court
terme. Un ratio supérieur à 1 signifie que l'entreprise est
capable de faire face à ses DCT sans devoir vendre ses stocks qui, dans
une certaine mesure, ne peuvent être réduits en deçà
d'un minimum appelé stock outil qui est indispensable à son bon
fonctionnement.
· Ration de liquidité immédiate (Quick
ratio)
Ratio de liquidité immédiate =
Ce ratio montre dans quelle mesure les liquidités de
l'entreprise permettent de payer l'ensemble des dettes à court terme. Ce
ratio est généralement inférieur à l'unité.
Un ratio trop élevé décèle un excès des
liquidités par rapport à l'ensemble des dettes à court
terme rappelons-le, qu'elles sont des dettes dont l'échéance peut
aller jusqu'à un an.
2.1.1.5. Ratios de
solvabilité
La solvabilité mesure l'aptitude de l'entreprise
à faire face à l'ensemble des fonds de tiers. Plusieurs ratios
peuvent être calculés pour apprécier l'autonomie
financière de l'entreprise.
Plusieurs ratios peuvent exprimer le degré
d'endettement et d'autonomie financière de la firme. On le distingue
selon qu'on s'appuie sur les « Fonds propres », les
« Fonds de tiers » ou sur la combinaison des deux.
· Autonomie financière =
=
D'une manière générale, on dit qu'une
entreprise dispose d'une autonomie financière lorsque plus de la
moitié des ressources dont elle dispose, provient de ses capitaux
propres. Lorsque le ratio du degré d'autonomie financière
augmente, le financement de l'entreprise se trouve globalement moins tributaire
des capitaux empruntés. L'explication de cette autonomie peut être
trouvée dans l'augmentation du capital ou dans le report au bilan des
revenus générés par l'entreprise. C'est pourquoi, il est
toujours conseillé d'analyser, comme c'est le cas pour tous les ratios,
son évolution dans le temps.
· Ratio d'endettement
Protection des créanciers =
Lorsque ce ratio est supérieur à 1, cela
signifie que l'entreprise ne dispose pas d'une autonomie financière et
par conséquent la protection des créanciers diminue du fait de la
croissance du degré d'endettement. En revanche, le degré
d'endettement peut être vu comme un indicateur du risque financier de
l'entreprise. Il s'agit du risque que court l'entreprise en se finançant
en partie par des fonds de tiers dont la rémunération et le
remboursement sont considérés comme fixes alors que les
résultats ainsi que la liquidité de l'entreprise sont
variables.
· Levier financier
Levier financier =
Lorsque ce ratio est égal à l'unité, on
dit que le levier financier est unitaire, c'est-à-dire que les
ressources de l'entreprise proviennent pour moitié des fonds propres et
pour moitié des fonds de tiers. Par contre, un ratio supérieur
à 1 indique que l'entreprise ne dispose pas d'une indépendance
financière car les fonds de tiers représentent plus de 50% de
l'ensemble de ses ressources. Celle-ci retrouve son autonomie lorsque ce ratio
est inférieur à l'unité.
Nous venons de passer en revue quelques indicateurs financiers
sans en voir la prétention d'épuiser tout le sujet. Ces quelques
indicateurs choisis, serviront d'instrument sur lesquels nous nous appuierons
pour apprécier la trésorerie de Vodacom Congo, en confirmant ou
en infirmant notre hypothèse de travail. Cette démarche est le
socle de la deuxième partie de notre travail.
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