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L'impact de l'amélioration des conditions humaines et son impact sur le développement humain. Cas de l'ISTM Kinshasa section gis

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par André-Guellord MUKENDI
ISTM Kinshasa - Licence 2015
  

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Section II : DU STRESS DANS LE MILIEU PROFESSIONNEL

Bien que les gens aillent généralement travailler de bon coeur, le stress au travail est toujours ressenti comme un grave problème. Dans cette problématique, les conséquences pour le travailleur et l'entreprise ne doivent pas être sous-estimées.

Il ressort cependant d'une évaluation du service public fédéral emploi,

Travail et Concertation sociale que les entreprises et les secteurs trouvent difficilement la voie de l'implémentation d'un plan d'action contre le stress.

Effectuer une analyse des risques ne constitue ici qu'un obstacle de « moindre »importance. Les choses sont, par contre, plus difficiles lorsque les résultats de cette analyse des risques doivent être convertis en points d'action et lorsque ce derniers doivent être implémentés. Les entreprises, les comités pour la prévention et la protection au travail, les conseillers en prévention, les responsables

HRM - en bref, les personnes-clefs dans l'approche du stress au travail - avouent ressentir un manque d'expertise pour entreprendre réellement les démarches nécessaires. Néanmoins, il apparaît également que seuls les niveaux entreprenariat sectoriel permettent de s'attaquer au stress au travail.

Lors de l'élaboration d'une politique antistress, il convient de parler de situation

gagnant-gagnant. Des travailleurs satisfaits améliorent le climat de l'entreprise, augmentent sa productivité et la qualité de la société. Et inversement: une entreprise connaît un climat plus ouvert où les travailleurs peuvent s'épanouir.

Tous les acteurs - employeurs, travailleurs, conseillers en prévention, etc. - sont partenaires dans le développement une politique antistress / du bien-être. Une approche participative est toute indiquée, bien que la réalisation concrète de cette approche soit déterminée par les caractéristiques spécifiques de l'entreprise et par l'expertise spécifique des parties concernées. Par exemple, dans certaines situations, le choix peut se porter sur une approche de petite ampleur au travers de groupes de travail là où dans d'autres situations une analyse des risques globale aurait tout d'abord été effectuée à l'aide d'un questionnaire. Une approche participative signifie également que chacun doit prendre ses propres responsabilités à condition qu'elles soient décrites clairement.

Cette section fournit des explications sur une méthode appartenant à l'approche participative. En effet, le but n'est pas de donner un aperçu de toutes les méthodes d'analyse des risques existantes. Elles sont reprises dans la section

« L'analyse des risques » du Service public fédéral Emploi, Travail et

Concertation sociale, qui est retravaillée actuellement de telle sorte que la charge psychosociale du travail obtienne l'attention qu'elle mérite. Dans cette section, quelques exemples pratiques permettent d'expliquer la méthode du Cites Prévert, sans pour autant oublier l'avertissement suivant : il n'existe pas de recette tout faite. Nous ne pouvons, pour le moment, apprendre que des expériences sur le terrain l'importe donc de favoriser les échanges d'expérience entre les entreprises et les secteurs et ce non seulement au sujet d'une seule méthodologie, mais également en ce qui concerne les différentes approches appliquées, les mesures développées et introduites ainsi que l'évaluation de ces mesures.

Définition du mot stress

Le stress est considéré comme le résultat de l'interaction entre le sujet et son environnement.

Il est défini comme «un état de divergence», d'inadéquation, entre les demandes perçues par le sujet et l'idée qu'il se fait de ses possibilités de réponse. Le sujet peut alors avoir le sentiment de perte de contrôle de la situation: c'est la réaction de stress.

Au niveau somatique, la réaction de stress se traduit par une série de manifestations liées à des modifications hormonales et métaboliques: accélération du rythme cardiaque, augmentation de la tension artérielle, hypersudation... Au niveau psychologique, le stress se traduit par une brève exacerbation de la vigilance et de l'état émotionnel (tension, sensation de malaise) engendrant une agitation ou une inhibition psychomotrice.

Lorsque cette réaction de stress est brève, elle permet à l'individu de s'adapter.

Si elle est intense, durable ou chronique, elle s'accompagne de souffrance et est susceptible d'entraîner des problèmes de santé (maladies psychosomatiques, troubles psychiques): c'est l'état de stress. Propres ressources pour y faire face». Enfin, le concept de problème pour expliquer comment certaines situations deviennent stressantes pour un individu. Un problème est une situation marquée par l'écart entre ce que le sujet souhaite qu'il arrive ou s'attendait à ce qu'il arrive et ce qui arrive réellement, sans aucune solution immédiate pour réduire cette différence. Le stress psychologique est défini par Ostell comme «un état qui survient lorsque l'on perçoit la situation comme étant un problème qui a un coût significatif pour soi-même et va engendrer un effort ou un débordement de ses propres ressources pour y faire face.

II.1 EVOLUTION DU CONCEPT DE STRESS ET MECANISMES IMPORTANS

II.1.1 Evolution du concept de stress

En 1872, Darwin précise déjà, dans sa théorie de l'évolution, que la peur, chez

L'homme et l'animal, a pour rôle de mobiliser l'organisme afin d'affronter le danger, encore faut-il qu'un certain seuil ne soit pas dépassé. La peur est envisagée comme un mécanisme utile en vue de la survie, sauf si elle entraîne une terreur panique provoquant éventuellement une obnubilation de la conscience et par conséquent un coût important.6(*) En 1915, Claude Bernard souligne l'importance de l'équilibre d'une personne pour affronter les événements de la vie quotidienne.

Cet équilibre est possible si l'homme est capable de maintenir stable son milieu interne quelles que soient les conditions externes ou les agressions de l'environnement. Lorsque la personne perd cette faculté d'autorégulation, son équilibre se dérègle et elle court alors de grands dangers: troubles, maladies et mort. A la même époque, le physiologiste belge Fredericq écrit que l'être vivant est tel que toute influence perturbatrice provoque elle-même une activité compensatrice destinée à neutraliser ou à porter remède à cette perturbation .7(*)

Il est important de rappeler, outre l'historique du stress, qu'encore aujourd'hui le stress peut faire référence à trois cadres conceptuels différents: les modèles de stress ont été conçus soit comme une réponse, soit comme un stimulus, soit comme une transaction. Il est essentiel de savoir à quel cadre on se réfère car le programme de prise en charge en sera nécessairement modifié et cela permettra d'éviter les éternelles confusions sur le concept.8(*)

* 6J. RIVOLIER, Le concept de stress, dans L. CHNEIWEISS et E. ALBERT (Eds.),Stress et anxiété: les faux-semblants, Château du Loir, Editions Jean-Pierre Goureau, 1993

* 7C. FERNÀNDEZ GARRIDO, Le stress dans l'agriculture. Mémoire de licence en psychologie non publié, Université de Liège, Liège, 1993.

* 8E.ALBERT, Gestion du stress: illusion ou efficacité, dans L. CHNEIWEIS et E.ALBERT(Eds.), Stress et anxiété : les faux-semblants, Editions Jean-Pierre Goureau, Château du Loir, 1993.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein