CHAPITRE TROISIEME : LA GESTION DES RISQUES DE CREDIT A
LA RAWBANK
Après avoir défini les concepts de base et la
présentation du champ d'application, nous allons analyser dans ce
troisième chapitre la gestion des risques de crédit dans les
banques commerciales, cas de la RAWBANK, puis les problèmes auxquels ils
sont confrontés et finir par voir comment elle les surmonte afin
d'être performante sur le marché.
La gestion de risque de crédit au sein de la RAWBANK si
sa répond également aux exigences réglementaires de la
Banque Centrale du Congo. Elle s'inscrit dans le cadre des lois et des
règlements régissant l'activité de crédit en
vigueur en République démocratique du Congo et notamment ceux
édictés par la Banque Centrale du Congo tel que l'article 34 de
l'Instruction 17 qui stipule que les entreprises doivent mettre en place des
systèmes d'analyse, de mesure, de surveillance de l'ensemble des risques
de différentes natures auxquels les exposent leurs activités et
notamment s'assurer que les risques de crédit, de marché,
opérationnels, de taux d'intérêt, de liquidité, de
règlement-livraison ainsi que les risques liés aux
activités externalisées sont correctement évalués
et maîtrisés et que les processus d'évaluation de
l'adéquation globale des fonds propres réglementaires au regard
de ces risques sont mis en place.
Dans le cadre de gestion des risques mis en place au sein de
RAWBANK a pour objectif de concevoir des politiques, règles,
procédures et processus qui permettent d'identifier, de mesurer, de
contrôler, d'atténuer et de signaler les risques auxquels la
banque est exposée. La gestion des risques vise l'équilibre entre
le risque et la rentabilité, le risque étant inhérent aux
activités d'une banque. Le risque de crédit est comme la
possibilité de pertes associées avec une diminution de la
qualité du crédit des emprunteurs ou de contreparties. Dans le
portefeuille de la RAWBANK, les pertes découlent de défauts en
raison de l'incapacité ou du refus d'un client ou d'une contrepartie de
répondre à leurs engagements.
Le plafond maximal pour l'exposition au risque de
crédit pour un ensemble des clients avec des caractéristiques,
profils et/ou produits similaires, avec des critères, termes et
conditions standards clairement défini. C'est une approche
économique de la gestion des crédits dans les cas où les
risques de crédit et rendements attendus se prêtent à un
modèle d'approche prévisible. Compte tenu du grand nombre des
dossiers traités, le suivi et le reporting automatisés
sont importants pour identifier la tendance du portefeuille de crédit
afin d'initier à temps les actions correctives à prendre.Dans le
cas de crédits transactionnels, l'accent est mis sur le client
emprunteur et sur l'expérience du crédit. Le processus
d'approbation dans de tels cas est basé sur l'analyse
détaillée et l'expérience du comité de
crédit. Cependant, il faudra noter que cette analyse va de 2010 à
2014 tenant compte de disponibilité des données et dans la mesure
d'assurer une meilleure vérification des hypothèses que nous nous
sommes fixés à l'avance.
Section I : LES
DETERMINANTS DE LA PERFORMANCE BANCAIRE
I.1. PRESENTATION DU BILAN DE
LA RAWBANK
Le bilan est considéré comme étant
l'image de la situation économique de la banque. En effet le bilan
bancaire présente tous les comptes du bilan et du hors bilan
décrivant d'une manière concise et précise toutes les
opérations de l'activité bancaire.
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